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art contemporain - Page 6

  • 1943 : la chute de Mussolini...

    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 69, novembre - décembre 2013).

    Le dossier central est consacré à la chute de Mussolini. On peut y lire, notamment,  des articles de Philippe Conrad ("Le bilan du Ventennio nero"), de Guillaume Livet ("Le débarquement de Sicile"), de Thierry Buron ("8 septembre 1943 : un armistice humiliant" ; "1943, l'année fatale pour l'Europe"), de Martin Benoist ("Otto Skorzeny enlève Mussolini" ; "La Decima Flottiglia MAS"), de Jean-Emmanuel Dorcines ("La mort de Mussolini") et de Philippe d'Hugues ("Robert Brasillach et la fin du fascisme").

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, un entretien avec l'historien du droit Jean-Louis Harouel ("Regard sur le christianisme") ainsi que des articles d'Emma Demeester ("Alphonse de Lamartine, un romantique en politique"), de Jean-François Gautier ("Richard Wagner et la France"), de Beata de Robien ("Eleanor Roosevelt, une femme d'influence sous influence"), de Péroncel-Hugoz ("Farouk, un monarque diffamé") d'Aude de Kerros et Christine Sourgins ("La prise de pouvoir de l'art dit "contemporain") et de Philippe d'Hugues ("Raoul Girardet, un historien français").

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  • 1983-2013 : des années noires de la peinture ?...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier un essai signé par Aude de Kerros, Marie Sallantin et Pierre-Marie Ziegler et intitulé 1983-2013 années noires de la peinture. Artiste, Aude de Kerros est déjà l'auteur de plusieurs essais consacrés à l'art contemporain, dont Sacré art contemporain (Jean-Cyrille Godefroy, 2012).

     

     

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    " Les artistes contemporains les plus médiatiques sont capables de tout sauf… de peindre, de sculpter ou de graver. À en croire la terminologie officielle, ils « installent», « conceptualisent » et « subvertissent» ; allant jusqu’à « détourner » tous les objets du quotidien, déchets compris. De cet ensemble disparate, l’on ne retiendrait qu’un effet de mode, qu’un caprice du goût assez  anodin… s’il n’obéissait à une véritable « révolution culturelle » soigneusement institutionnalisée : visant à éradiquer les arts plastiques traditionnels au motif qu’ils seraient dépassés et donc voués à disparaître. Aussi n’est-ce pas un hasard si les réalisations  contemporaines qui « revisitent » les œuvres majeures du patrimoine culturel en effacent systématiquement la facture d’origine. De quoi remettre en cause la thèse du déclin historique au profit du scénario rigoureusement inverse : c’est bien d’un complot planifié en haut lieu, aux puissantes motivations mercantiles, que meurent la peinture, la sculpture et la gravure. Tout aurait commencé voici trente ans…

    Trois artistes ont uni leurs efforts pour explorer le progrès d’un insidieux travail d’endoctrinement aux répercussions sans précédent sur la théorie et le marché de l’art. Une salutaire opération de dessillement. "
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  • Les derniers jours...

    Les éditions Gallimard viennent de publier Les derniers jours, un livre de souvenirs de jeunesse de Jean Clair. Conservateur des musées de France, Jean Clair a dirigé plusieurs musées et organisé de nombreuses expositions. Auteur d'essais sur l'art, c'est aussi un observateur lucide et féroce de la société contemporaine comme on peut le voir, notamment, dans son Journal atrabilaire (Folio, 2008).

     

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    "J'appartiens à un peuple disparu. A ma naissance, il constituait près de 60 % de la population française. Aujourd'hui, il n'en fait pas même 2 %. Il faudra bien un jour reconnaître que l'événement majeur du XXe siècle n'aura pas été l'arrivée du prolétariat, mais la disparition de la paysannerie. Ce sont eux, les paysans, qui mériteraient le beau nom de "peuple originaire" que la sociologie applique à d'improbables tribus. En même temps que les premiers moines, ce sont eux qui ont défriché, essarté, créé un paysage, et qu'ils lui ont donné le nom de "couture", c'est-à-dire de "culture", ce mot que les Grecs n'avaient pas même inventé : une façon d'habiter le monde autrement qu'en sauvage. J'ai tant aimé ce monde d'ici-bas, les choses matérielles, dans leur poids et dans leur rugosité, dans leur matière et leur facture, j'ai tant voulu ces biens qu'ont été les livres, les objets d'art, les outils du savoir, et j'ai fini, alors même que je n'en savais rien, par en acquérir assez pour me juger heureux. J'éprouve aujourd'hui le sentiment d'une trahison".
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  • Tout un programme...

    Parader devant le Trocadéro le sexe enrubanné, tiré par un coq, telle est la "performance artistique" réalisée le 10 septembre par le sud-africain Steven Cohen, qui nous fait, par ailleurs, l'immense honneur de résider dans notre pays. Le Monde, notre grand quotidien de référence, s'est fendu, sous la plume de Rosita Boisseau, d'un article enamouré pour rendre compte de cet événement considérable. Nous en reproduisons quelques extraits assez éclairants...

     

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    "Lorsque soudain le performeur sud-africain Steven Cohen sort d'une voiture et avance au milieu de l'esplanade des Droits-de-l'Homme. Le temps s'arrête. Les appareils photo cliquettent.Steven Cohen est dressé sur des talons noirs surdimensionnés, le torse serré dans un bustier blanc, le sexe enrubanné tenu en laisse par un coq ! Cohen, quoi ! Sauf que le choc de ce haut lieu touristique avec la vision toujours stupéfiante et inconfortable de cet artiste "juif, blanc et pédé", provoque un drôle de court-circuit. [...] Steven Cohen, 51 ans, plasticien et chorégraphe depuis le milieu des années 1980, est un habitué de ce type d'interventions dans des endroits symboliques ultra-surveillés. [...] Il y sublime à sa façon un statut de victime autodésignée, que le port de l'étoile jaune en diadème ou en cache-sexe estampille d'une histoire barbare. Cohen dit toujours qu'il a "endossé l'obsession du génocide" de sa grand-mère maternelle juive, émigrée de Lettonie dans les années 1930. "

    Rosita Boisseau (Le Monde, 11 septembre 2013)

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  • Classes populaires : les nouvelles classes dangereuses ?....

    Le nouveau numéro de la revue Eléments (n°147, avril - juin 2013) est disponible en kiosque.

    Dans ce numéro, Pascal Esseyric et Patrick Péhèle nous offre un dossier consacré aux classes populaires, qui pour le système sont devenues les nouvelles classes dangereuses, ainsi que des articles variés sur l'art contemporain, les cités jardin, l'auteur de science-fiction Alain Damasio, l'anarchisme  ou le conflit syrien. Et on trouvera également un entretien avec Piero San Giorgio ainsi que l'éditorial de Robert de Herte intitulé « Défiance partout, espoir nulle part ? ».  

    Vous pouvez aussi le commander ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

     

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    Au sommaire de ce numéro :

    Editorial

    Editorial de Robert de Herte : "Défiance partout, espoir nulle part ?"

    Entretien

    Entretien avec Piero San Giorgio : “Nous allons redécouvrir la pénurie”

    Cartouches

    • Comme en 14, par Michel Marmin
    • Le vernissage, par Xavier Eman
    • Présence de Montherlant, par Pierre le Vigan
    • Romans noirs, par Pierric Guittaut 
    • Carnet de lecture, par Michel Marmin
    • Jappeloup : une belle rencontre, par Ludovic Maubreuil
    • Eloge de François d'Assise, par Jean Messier
    • Sciences, par Bastien O'Danieli

    Le combat des idées

    • Beauté classique, laideur contemporaine, par Jacques Bressler
    • La bande-dessinée a sauvé la peinture, par Jean-Paul Letellier
    • Flash-back, par Michel Charlier-Haldorf
    La révolution selon Alain Damasio, par Mathilde Gibelin
    • Jordi Magraner et Jacques Vergès, par Pascal Esseyric
    • Architecture : le renouveau des cités-jardins, par Pierre Le Vigan
    • Démocratie : la leçon suisse, par Félix Morès
    Tribune : regard sur le conflit syrien, par Maurice Cury
    • Redécouvrir l'anarchisme, par Olivier François

    Dossier : Les oubliés

    Le beauf : histoire d'une haine de classe, par Laurent Cantamessi
    God save the working class, par Félix Morès 
    La classe ouvrière n'ira plus au paradis, par Pascal Esseyric

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  • Sacré art contemporain...

    Les éditions Jean-Cyrille Godefroy viennent de publier Sacré art contemporain - Eveques, Inspecteurs et Commissaires, un essai d'Aude de Kerros. Sculpteur, l'auteur a déjà publié L'art caché - Les dissidents de l'art contemporain, consacré aux artistes qui rejettent l'art conceptuel officiel et subventionné, autrement appelé "art contemporain" ou AC.

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    Ce livre évoque une controverse artistique et intellectuelle qui traverse notre époque sous l’angle particulier du lien qui existe entre la création, l’art et le sacré. Une crise s’est ouverte en 2011 avec les manifestations populaires contre des œuvres subventionnées de Serrano (Piss Christ) Castellucci (Sur le visage du Christ) et Garcia (Golgotha Picnic ). Fruit de la commande publique, faite désormais selon des critères conceptuels de l’Art contemporain, c’est un  art sacré d’Etat qui a pris place dans les églises. Ce phénomène massif a provoqué des transferts inédits, de légitimité, de sens et de sacré. Un véritable clergé administratif, « les inspecteurs de la création », a usé de  son prestige et de sa séduction auprès du clergé d’église, et imposé dans les sanctuaires la foi conceptuelle, son culte et son dogme fondé sur la déclaration créatrice de l’artiste.  Concevoir une œuvre d’art devient désormais un acte terroriste non sanglant visant, par le détournement des objets, situations, lieux et mots à faire exploser tout contexte et semer la confusion dans le monde immatériel de l’esprit, des idées et du sens.Cette nouvelle définition de l’art défendue et sacralisée par l’Etat est estimée être un Service Public. 

    Aude de Kerros est graveur, essayiste, critique d’art, auteur de « L’Art Caché  » et de nombreux articles et analyses sur l’Art contemporain. Elle nous fait l’histoire de la captation du sacré par une administration en quête de légitimité historique et monétaire. Elle révèle la dernière métamorphose de "l'Art contemporain", AC, en une nouvelle religion aux pratiques cultuelles archaïques."

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