Le premier numéro hors-série de La nouvelle revue d'histoire est en kiosque. Il est entièrement consacré à l'Afrique et à l'accession des colonies à l'indépendance. On y trouve des articles de l'africaniste Bernard Lugan, de Philippe Conrad, de Jean-Joël Brégeon et de Philippe d'Hugues, notamment.
Revues et journaux - Page 125
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Des colonies à l'indépendance...
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L'immigration en France...
Le numéro d'octobre 2010 de la revue Le spectacle du monde est en kiosque. On y trouvera un solide dossier consacré à l'immigration, avec notamment des articles de François Bousquet ("Intégration ou assimilation"), François-Laurent Balssa ("Un choix salarial pour les grandes entreprises") ou Henry de Lesquen ("Nationalité et immigration"), et des entretiens avec Jean-Paul Gourévitch et Malika Sorel. Hors dossier, on pourra aussi lire un bel article de François Bousquet consacré à Kipling, et on retrouvera les chroniques habituelles de Patrice de Plunkett et d'Eric Zemmour.
Il est possible de s'abonner sur le site de la revue : Le spectacle du monde
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La société de la peur...
Flash, le journal gentil et intelligent, consacre son dossier à la société de la peur... Une peur qui est peut-être un instrument de contrôle ?... Par ailleurs, cette semaine, Alain Soral braque sa Kalachnikov sur la finance casino. Banquiers et traders, aux abris !...
Au sommaire :
La société de la peur…
• Pas de pitié pour les automobilistes ! Retrait de points en pages 3 et 4
• Pas de pitié pour les humoristes ! Dieudonné se déchaîne en pages 5 et 6
• Pas de pitié pour les fascistes ! Gabriele Adinolfi tend le bras en pages 7 à 9
• Pas de pitié pour les islamistes ! Révélations en page 13
• Casino de la finance, Alain Soral fait sauter la banque en page 11
• Tout ce que l’on ne vous dit pas sur l’islam… Arnaud Guyot-Jeannin s’énerve en pages 10 et 15
Pour vous abonner en ligne et en toute sécurité : www.flashmagazine.fr
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Les banlieues malades de la France...
Le nouveau numéro de la revue Eléments (n°137, octobre-décembre 2010) est arrivé en kiosque cette semaine. Il est aussi possible de se le procurer sur le site de la revue. Le dossier central de cette livraison est consacré aux banlieues.
Du fait de l’immigration, le problème des banlieues se ramène pour la droite à un problème ethnique, pour la gauche à un problème social. La vérité est que les deux aspects sont indissociables, mais surtout que le phénomène des banlieues va bien au-delà. On ne peut l’appréhender en s’en tenant, d’un côté à la « culture de l’excuse », de l’autre aux fantasmes sur l’« islamisation ». (…) Les « jeunes des cités » ne remettent nullement en question le système qui les exclut. Ils cherchent moins la reconnaissance qu’un raccourci vers l’argent, qu’un branchement plus direct sur les réseaux du profit. (…)
Les bandes de crapules qui règnent par le trafic, la violence et la terreur sur les populations des quartiers « sensibles » sont plutôt la dernière incarnation en date de ce que Marx appelait le lumpenprolétariat. (…) Les « racailles » n’aiment pas le populo, mais le pognon. Leur modèle, ce n’est pas l’islam ou la révolution. Ce n’est pas Lénine ou Mahomet. C’est Al Capone et Bernard Madoff. (…)
La « banlieue » d’aujourd’hui ne se comprend que si l’on est conscient de la profonde mutation qui a affecté la ville. La grande métropole a cessé d’être une entité spatiale bien déterminée, un lieu différencié, pour devenir une « agglomération », une zone dont les métastases (« unités d’habitation », « grands ensembles » et « infrastructures ») s’étendent à l’infini en proliférant de manière anarchique dans des périphéries qui glissent lentement dans le néant. La grande ville n’est plus un lieu. Elle est un espace qui se déploie grâce à la destruction du site et à la suppression du lieu. (…)
La banlieue se définit par l’absence de pôle, elle est un espace urbain qui a rompu les amarres avec son ancien centre sans pour autant se reconstituer elle-même à partir d’un centre. (…) La banlieue est devenue un non-lieu. On y vit (ou on y survit), mais on n’y habite plus. Le drame est que la société actuelle, qui s’en désole, dénonce des maux (urbanisme sauvage et immigration incontrôlée) dont elle est la cause et déplore les conséquences d’une situation qu’elle a elle-même créée.
Au sommaire du dossier
• De la ville-machine à la ville-réseau, par Pierre Le Vigan
• Quand la ville se défait
• Ghetto et violences urbaines
• Pathologie des grands ensembles
• Le point de vue d’un criminologue, entretien avec Xavier Raufer
Et aussi…
• Un fonds culturel patrimonial, la chronique de Frédéric Guchemand
• Giovanni Papini l’éternel excommunié, par Jean-Charles Personne
• Science-fiction : le chef-d’œuvre de Fassbinder, par Ludovic Maubreuil
• La violence civilisée et celle qui ne l’est pas, entretien avec Thibault Isabel
• Sauver la planète… et répandre le cancer, par Flora Montcorbier et Robin Turgis
• Mort et résurrection de Léon Tolstoï, par François Bousquet
• J’ai 23 ans et je lis Éléments, par Mathieu Le Bohec -
Paris Hilton à l'Elysée ?...
Le numéro 49 de Flash, le journal (très) gentil et (très) intelligent, consacre son dossier à Carla, celle qui a marié la gauche caviar à la droite bling-bling. Ca décoiffe !... Avec aussi un hommage au cinéaste Claude Chabrol et, comme toujours, le bloc-note ravageur d'Alain Soral !...
Nous vous rappelons qu'il est possible de s'abonner en ligne sur le site de Flash magazine !
Au sommaire :
• Vers un “Carlagate” ? Paris Hilton à l’Élysée Un dossier exclusif ! • Ses anciens amants… • Ses gros caprices… • Son influence occulte… • Politique, showbiz et médias : la grande partouze !
• Crise morale : redécouvrons André Frossard…
• Génocide au Rwanda : la France n’y était pour rien et les USA pour beaucoup
• Quand Israël empoisonne ses enfants…
• La France qui dégringole : l’analyse d’Alain Soral
• Claude nous a quittés : Vive Fort Chabrol, l’hommage de Flash
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Crise ou décadence ?...
Crise ou décadence ? C'est le thème du dossier du dernier numéro des Cahiers de l'Indépendance, la revue de tendance souverainiste dirigée par Paul-Marie Coûteaux. Toutes les contributions ne sont pas d'égales valeurs, mais on trouve avec intérêt celles de Jacques Sapir, d'Hervé Coutau-Bégarie, d'Eric Zemmour, de Philippe de Saint-Robert et de Paul-Marie Coûteaux lui-même.
Il est possible de se procurer les Cahiers de l'Indépendance sur le site de Paul-Marie Coüteaux
"Au lendemain de l'effondrement de l'Union soviétique, un avenir radieux s'emblait s'offrir à l'humanité enfin débarrassée du totalitarisme et de la guerre. Francis Fukuyama théorisait cet optimisme avec sa trop célèbre thèse sur la fin de l'histoire : l'humanité était parvenue au modèle indépassable, désormais incarné par 1a démocratie avancée, qui se trouvait correspondre au modèle de la puissance sortie victorieuse de la guerre froide et appelée à une domination plus universelle, plus parfaite que toutes celles qui avaient pu la précéder, d'Alexandre le Grand à la « pax britannica ». On sait comment ce discours triomphaliste des néoconservateurs américains a abouti aux catastrophes de la présidence de George W. Bush après les attentats du 11 septembre 2001. La toute puissance militaire américaine, issue de la révolution dans les affaires militaires, a été mise en échec par les insurgés irakiens et afghans et la tentative de remodelage du monde sur les valeurs américaines, sous l'appellation commode de globalisation, s'est heurtée à la dure complexité de la nature humaine et de la pluralité des nations et des civilisations. La fin de l'histoire a été remplacée par le choc des civilisations, annoncé de manière péremptoire et quelque peu unilatérale par Samuel Huntington.
De même, l'heure est au désenchantement en matière économique. À partir des années 1990, avec la révolution de l'information et la libéralisation des échanges, les milieux économiques ont eu tendance à croire que l'ère des crises était terminée et que 1'on entrait désormais dans une période de croissance, sinon éternelle, du moins de très longue durée. La crise immobilière du début des années 1990 a été oubliée avec une rapidité confondante et la crise asiatique de 1997-1998 a été considérée comme un simple accident de parcours. Une économie globalisée ne devait plus connaître que la croissance. Il a suffi de la défaillance d'un fonds d'investissement pour que l'on s'aperçoive que tout cela n'était qu'un château de cartes. La croissance faramineuse de l'économie financière reposait sur des montages de plus en plus déconnectés de l'économie réelle et donc de plus en plus factices. […]
L’une des escroqueries actuelles est de vouloir nous persuader qu’il ne s’agit que d’une crise conjoncturelle, que des mesures de relance doivent endiguer pour que le système reprenne sa marche en avant. Mais il s’agit bien d’une crise structurelle, sinon systémique, cette croissance forcée s’apparentant à une course à l’abîme."Hervé Coutau-Bégarie