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Livres - Page 347

  • Les symboles de la mythologie grecque...

    Les Presses universitaires de France viennent de publier, dans leur collection Que sais-je ?, un Lexique des symboles de la mythologie grecque signé par Sonia Darthou. Docteur de l’École Pratique des Hautes Études, spécialiste du polythéisme et des mythes fondateurs, Sonia Darthou est maître de conférences en histoire ancienne et est l'auteur de Les Dieux de l'Olympe. Les mythes dans la cité (Perrin, 2012).

     

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    " Vous trouvez que la statuaire, la céramique ou la mosaïque antiques sont splendides, mais vous ne savez pas toujours ce qu'elles représentent ? Au musée, vous aimeriez percer certaines énigmes des tableaux inspirés de l'antique ? Vous aimeriez lire Homère ou Sophocle, mais vous avez peur de ne pas saisir leur langage symbolique ? Vous connaissez les grandes légendes de la mythologie, mais vous n'en comprenez pas toujours le sens caché ? Vous vous apprêtez à visiter des ruines antiques, mais vous avez peur de passer à côté de leur signification ? Munissez-vous de ce guide : il vous permettra de savoir à quoi sert un caducée ; ce qu'il faut comprendre si, dans un mythe, vous croisez un aigle, un cerf ou un dauphin ; quels sont les vertus ou les dangers du lierre, de la jacinthe, du lotus ou de la menthe ; quel rôle symbolique jouent une balance, un coffre ou une lampe à huile ; ce que nos ancêtres voyaient dans la Lune, la Voie lactée ou au détour d'un labyrinthe… "

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  • Le crépuscule des idoles progressistes...

    Les éditions stock viennent de publier un essai de Bérénice Levet intitulé Le crépuscule des idoles progressistes. Docteur en philosophie, Bérénice Levet est déjà l'auteur de La théorie du genre ou La vie rêvée des anges (Grasset, 2014)...

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    " Les Français manifestent un besoin d’identité nationale, d’enracinement, de frontières, que leur réplique-t-on ? Crispation, frilosité, droitisation, populisme…
    Tous ces mots masquent ce qui se joue réellement depuis plusieurs années dans
    notre pays, mais également en Europe et même aux États-Unis.
    Depuis la décennie 1970, ces besoins fondamentaux de l’être humain ont été disqualifiés par une idéologie progressiste qui se révèle une impasse existentielle et civilisationnelle. Cet essai vise à rendre à ces aspirations leur signification humaine et, plus que tout, leur fécondité.
    Il ne s’agit pas d’un énième livre de déploration mais, au contraire, de réveil des passions, des passions qui ont fait la France. Pourquoi un homme déraciné, délié de tout héritage, est-il un homme atrophié ? Pourquoi l’école ? Pourquoi transmettre le passé ? Pourquoi défendre, contre le multiculturalisme, l’assimilation, propre à la République française ? Ce sont ces questions qu’avec ardeur et conviction Bérénice Levet prend ici à bras-le-corps. "

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  • La stratégie de la destruction...

    Les éditions Vendémiaire viennent de publier une étude historique de Jean-Charles Foucrier intitulée La stratégie de la destruction - Bombardements alliés en France, 1944.

    Un livre qui vient s'ajouter aux ouvrages d'Eddy Florentin, Quand les Alliés bombardaient la France (Perrin, 1999), de Jean-Claude Valla, La France sous les bombes américaines (L'Æncre, 2001) et d'Andrew KnappLes Français sous les bombes alliées 1940 - 1945 (Tallandier, 2014) pour documenter une tragédie bien souvent laissée dans l'ombre...

     

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    " France, printemps 1944. À quelques mois du Débarquement, des bombardements d’une ampleur inédite frappent plus de 70 grandes villes, provoquant en quelques semaines la mort de dizaines de milliers de civils, faisant d’innombrables autres victimes, blessés et sans-abri.

    Le scientifique britannique Solly Zuckerman a en effet, depuis 1940, conçu un vaste plan d’attaques aériennes dont le système ferroviaire français est la cible privilégiée : gares de triage, centres de maintenance, centres de stockage du matériel roulant… Il s’agit de paralyser les mouvements de l’ennemi en prévision du Débarquement. Or, autour de Winston Churchill, les barons du bombardement, notamment les membres du célèbre Bomber Command britannique, militaires de carrière, refusent de se laisser dicter leurs ordres par un civil. Ils parviennent à imposer d’autres objectifs : complexes industriels, raffineries, ponts et surtout jonctions routières.

    Cette stratégie de peu d’efficacité militaire aura des conséquences humaines dramatiques. Elle conduira à la destruction quasi-totale d’une trentaine de villes et villages normands, parmi lesquels Caen, Saint-Lô, Lisieux ou Rouen, pour ne citer que les plus tristement célèbres. L’histoire inédite de ces luttes intestines au sein du haut commandement allié, qui ont bouleversé la vie de milliers de Français et durablement dévasté une région entière. "

     

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  • Vingt ans d'Action française...

    Les éditions Ars Magna viennent de rééditer un livre de Louis Dimier intitulé Vingt ans d'Action française. Intellectuel catholique ayant rejoint l'Action française dès sa fondation, Louis Dimier finit par rompre avec elle au milieu des années 20, en exprimant son désaccord avec l'anti-christianisme fondamental de Charles Maurras. Paul Sérant lui avait consacré un des chapitres de son livre Les dissidents de l'Action française, réédité en 2016 aux éditions Pierre-Guillaume de Roux.

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    " Qualifié par Lucien Rebatet de « chef d’œuvre ignoré », Vingt ans d’Action Française, paru en 1926, a été pillé par les historiens du mouvement royaliste, mais il n’avait jamais été réédité. Voila que la chose est faîte.

    Son auteur, Louis Dimier (1865-1943), fut membre de l’Action Française dès son origine et y joua un rôle important jusqu’en 1920 : conférencier, journaliste, administrateur du quotidien, président de la Ligue d’Action Française. De ce fait, nul autre que lui n’était mieux placé pour relater les vingt premières années du grand mouvement monarchiste français et pour décrire ses grandeurs et ses faiblesses ainsi que celles de son maître, Charles Maurras. "

     

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  • Une ascension vers le pouvoir absolu...

    Les éditions Gallimard publient cette semaine Adolf Hitler, une biographie - L'ascension 1889-1939, un ouvrage de Volker Ullrich. Historien et journaliste à l'hebdomadaire die Zeit, Volker Ullrich est également l'auteur d'une biographie de Bismarck.

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    " Pourquoi une nouvelle biographie de Hitler, alors que les publications sur le nazisme (histoire politique, sociale, économique, culturelle, des idées, etc.) se multiplient? Alors que la centralité du génocide désormais dans l’étude du nazisme conduit depuis des décennies à écrire une histoire en termes de processus, de décisions, de mobilisation de toutes les administrations et institutions? Ian Kershaw, auteur de la dernière grande biographie de référence, défendait la seule approche socio-historique : «Le biographe doit se concentrer non pas sur la personnalité de Hitler, mais carrément et directement sur le caractère de son pouvoir.» Or toute histoire du nazisme, même renouvelée, reconduit toujours aux visions, théories et décisions de Hitler. Il y a une centralité du Führer à laquelle l'historien ne peut échapper, avec laquelle il doit se colleter.
    Démagogue de premier ordre, comédien tout à fait doué qui préparait minutieusement ses prestations, pratiquant à merveille l’art de la dissimulation, qui lui permit constamment de tromper partisans comme adversaires sur ses intentions, doué d’une capacité d’appréhender et d’exploiter en un éclair les situations favorables, Hitler se montra bien supérieur à tous les concurrents de son propre parti, mais aussi à tous les hommes politiques œuvrant dans les partis bourgeois. Son style d’exercice de pouvoir, singulièrement improvisé et personnalisé, qui provoqua des conflits de compétence durables et une anarchie des services et des attributions, était une méthode, maniée avec raffinement, visant à rendre de fait inattaquable sa propre position de pouvoir. Mêlant de manière inhabituelle l’univers intime et l’univers politique, il se mit en scène comme un politicien qui avait renoncé à tous les plaisirs personnels pour se placer entièrement au service du «peuple et du Reich». Volker Ullrich reformule en termes nouveaux la question essentielle du pouvoir charismatique. "

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  • Céline, la race, le Juif...

    En 1999, dans L'antisémitisme de plume (Berg international, 1999), ouvrage dirigé par Pierre-André Taguieff, Annick Duraffour livrait une étude de cinquante pages intitulée « Céline, un antijuif fanatique ». Presque vingt ans plus tard, le même duo revient, sans doute pour ceux qui n'auraient pas bien compris, avec Céline, la race, le Juif, un livre de plus de mille pages, publié aux éditions Fayard... Bref, c'est un peu Tout ce que vous vouliez savoir sur l'antisémitisme de Céline sans jamais oser le demander ! Un pavé indubitablement réservé aux fous de Céline ainsi qu'à à ses détracteurs les plus fanatiques - mille pages sur un auteur que l'on vomit, ce n'est pas rien -... et sans doute également aux antisémites laborieux et un brin pervers !...

     

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    " On croit connaître Céline. On connaît les bribes d’une légende pieusement transmise qui se défait pour se recomposer, ainsi que les portraits arrangés au fil des biographies publiées.
    La recherche de la vérité plutôt que les ruses de la disculpation conduit à ce portrait sans complaisance, qui examine les moments cruciaux d’un itinéraire qu’on ne peut réduire à une carrière littéraire, sous peine de ne plus comprendre vraiment l’écrivain. Car celui-ci a cherché à agir sur son époque.
    En 1937, ennemi du Front populaire et partisan d’une « alliance avec Hitler », Céline choisit de devenir un écrivain antijuif. Il s’engouffre opportunément dans la vague antisémite, bataillant sans relâche contre le « péril rouge » et le « péril juif ». Pour confectionner ses pamphlets, il puise dans la propagande nazie diffusée par diverses officines, dont le Welt-Dienst. Il met en musique les idées et les slogans. Pendant l’Occupation, il fait figure de nouveau « prophète », de « pape de l’antisémitisme ».
    Cette vérité historique heurte frontalement la légende de l’écrivain, celle de l’« écriture seule ».
    Le cas de Céline est-il comparable à celui des autres intellectuels du collaborationnisme ? Jusqu’à quel point adhère-t-il à la vision hitlérienne ? Jusqu’où est-il allé ? Que savait-il vraiment sous l’Occupation ? Que peut-on reprocher à Céline, des mots seulement, ou aussi des actes ?
    Avec Céline, c’est tout un imaginaire raciste, antisémite et complotiste qui se livre à l’observation. Se montre ici le fonctionnement d’un esprit raidi dans un réseau de préjugés et de convictions inébranlables, qui force à poser autrement la question du scandale-Céline : comment cet homme a-t-il pu écrire Voyage au bout de la nuit ?
    Ce livre est une somme, le livre de référence que l’on attendait sur le cas Céline. Il croise la lecture des textes avec l’histoire intellectuelle et politique. Une étude critique, rompant avec les habituelles approches, plus ou moins apologétiques. L’érudition y est mise au service de la volonté de clarifier et de comprendre. Pour une vision « décapée » de l’écrivain engagé, par-delà les clichés. "

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