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Livres - Page 345

  • Arno Breker, une biographie...

    Les éditions Séguier publient cette semaine Arno Breker - Une biographie, de Joe F. Bodenstein. L'auteur, qui fut l'ami et le marchand d'Arno Breker avant d'être le fondateur de Museum Europäische Kunst de Nörvenich, en Allemagne, près d'Aix-la-Chapelle, a déjà publié une monographie du grand sculpteur aux éditions Hirlé (2010).

     

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    " Prônant un retour au classicisme et aux valeurs esthétiques de la Grèce antique, Arno Breker est remarqué en 1937 par le ministère de la Propagande du Reich qui devient son principal commanditaire. Le credo de Breker est alors : l’exaltation de l’homme dans la représentation sculpturale d’après la création par Dieu. Joe F. Bodenstein revient sur la collaboration artistique d’Arno Breker avec le IIIème Reich, sa relation avec Hitler, l’année 1945 et la libération, les tentatives de récupération par Staline, et puis enfin, en 1972, la renaissance. Ce livre nous transporte sur les traces du sculpteur et apporte sa pierre au débat que peut susciter «l’art officiel» : le caractère sacré de l’œuvre doit-il survivre aux atrocités de l’Histoire ? "

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  • Penser l'ennemi, affronter l'exception...

    Les éditions La Découverte viennent de rééditer au format poche l'essai de Jean-Claude Monod intitulé Penser l'ennemi, affronter l'exception. Philosophe et chercheur au CNRS, Jean-Claude Monod a travaillé sur la pensée de Michel Foucault, de Max Weber et de Carl Schmitt...

     

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    " Montée en puissance de la figure d’un nouvel « ennemi », le terroriste, « combattant irrégulier » sans territoire, mise en place dans les démocraties de législations attentatoires aux libertés publiques, remise au goût du jour de la notion d’« état d’exception » : notre actualité semble convoquer de manière frappante les analyses du célèbre philosophe et juriste allemand Carl Schmitt (1888-1985). Mais quel sens peut-on donner aux usages politico-théoriques de la pensée d’un auteur dont on connaît bien aujourd’hui le ralliement actif au nazisme ? Dans quelle mesure, et à quel prix, Carl Schmitt nous aide-t-il vraiment à penser notre présent ?
    Jean-Claude Monod s’efforce ici d’apporter des réponses à ces questions. Il montre que des philosophes marqués à gauche ont ainsi puisé, eux aussi, chez le juriste le plus controversé du XXe siècle, les instruments d’une critique du nouvel impérialisme mondial. Mais Schmitt est-il vraiment le meilleur critique des confusions de la « guerre contre le terrorisme » ? N’est-il pas au contraire l’une des sources cachées des raisonnements juridiques qui servent aujourd’hui à légitimer la suspension des normes humanitaires et constitutionnelles les plus fondamentales ? Ce livre montre qu’on ne peut aujourd’hui ni ignorer ni lire naïvement ce penseur des limites de la raison libérale. "

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  • Qu'est-ce que l'ethnonationalisme ?...

    Les éditions Akribéia viennent de publier un court essai d'Arthur Kemp intitulé Qu'est-ce que l'ethnonationalisme ? . De nationalité britannique, l'auteur est un ancien journaliste, désormais écrivain et  éditeur.

     

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    " L’ethnonationalisme s’oppose frontalement aux projets d’un « monde unique » soutenus par les élites mondialistes et les idéologies dominantes de notre époque. Mais il s’oppose aussi au modèle assimilateur du « nationalisme civique » qui ne tient pas compte de la race et de l’ethnicité. À ce titre, il est la seule idée vraiment révolutionnaire aujourd’hui, la seule qui soit véritablement dangereuse pour l’oppression mondialiste. L’auteur résume ici sous une forme claire et accessible aux plus jeunes les principes essentiels de l’ethnonationalisme, n’insistant pas seulement sur la valorisation et la préservation de chaque identité, mais aussi sur le rejet nécessaire de tout racisme hiérarchisateur et de toute notion de «supériorité » ou d’« infériorité ». "

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  • Les précurseurs de la décroissance...

    Les éditions du Passager clandestin viennent de publier Les précurseurs de la décroissance, une anthologie établie par Serge Latouche.

    Économiste et principal penseur français de la décroissance, Serge Latouche est l'auteur de nombreux essais importants comme La Mégamachine (La découverte, 1995), Le Pari de la décroissance (Fayard, 2006) et Sortir de la société de consommation (Les liens qui libèrent, 2010). Il a également publié Décoloniser l'imaginaire (Parangon, 2011), Chroniques d'un objecteur de croissance (Sang de la terre, 2012) ou Bon pour la casse (Les Liens qui Libèrent, 2012).

    Pour découvrir ses positions, on peut utilement consulter l'entretien qu'il avait donné à Arnaud Naudin, pour Novopress : « La décroissance n'a pas à se situer sur l'échiquier politique »

     

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    " Plus de 60 biographies pour se familiariser avec les origines de la décroissance. Des stoïciens et des cyniques à Huxley ou Orwell, en passant par Kropotkine, Giono, Ivan Illich, Nicholas Georgescu-Roegen, etc.

    L’étude des « précurseurs de la décroissance » prouve que la vision que recouvre ce slogan provocateur est ancienne, profonde et diversifiée, et que ce sont bel et bien la croissance et ses serviteurs zélés qui constituent une parenthèse dans l’histoire de l’humanité et de la pensée.

    L’économiste et anthropologue Serge Latouche, l’un des premiers et principaux théoriciens de la décroissance aujourd’hui, revient de manière claire et érudite sur les courants d’idées, les intellectuels et les activistes politiques qui ont influencé sa réflexion.

    La décroissance n’a pas la prétention de chercher à construire de toutes pièces une vision entièrement nouvelle de l’organisation de la vie sur terre. Elle vise plutôt à mettre en lumière ce qu’il peut y avoir de convergent entre des approches développées en tout temps, en tous lieux et dans tous les domaines, mais qui ont pour caractéristique commune d’avoir été ignorées ou discréditées a priori par les discours modernes de la productivité, de l’efficacité, de la croissance et du profit.

    La décroissance désigne en premier lieu la rupture avec l’occidentalisation du monde. Elle entraîne donc la réouverture de l’histoire au fond commun universel qu’on appelait traditionnellement « sagesse ». En revenant sur le stoïcisme, l’épicurisme, le cynisme, le taoïsme, le bouddhisme zen, les traditions indienne, africaine, amérindienne et bien d’autres, il s’agit d’abord, explique Latouche, de rappeler que l’humanité, par sa connaissance séculaire de l’homme et de ses passions, n’a pas attendu la démesure extrême de notre époque pour penser la mesure et les conditions de la vie bonne.

    Les précurseurs modernes, quant à eux, développent une critique de la croissance de l’intérieur. Celle-ci s’articule d’abord autour de la lutte contre les méfaits sociaux et politiques de la révolution industrielle, exprimée par des socialistes « utopiques » comme Morris, Fourier, Owen…, ou des anarchistes comme Proudhon, Bakounine, Kropotkine… Plus proches de nous, ceux qui, à partir des années 1950, ont vécu l’essor de la société de consommation, l’emprise croissante de la technique et l’aliénation productiviste ont été, dans une large mesure, les fondateurs de l’écologie politique : Ivan Illich, Cornelius Castoriadis, André Gorz, Jacques Ellul, Bernard Charbonneau, François Partant, Nicholas Georgescu-Roegen, etc. Enfin, l’ouvrage se penche sur toute une pléiade de quasi-contemporains moins connus (Murray Bookchin, Barry Commoner, Alex Langer…) ou auxquels on ne pense pas parce qu’ils étaient avant tout des écrivains (Léon Tolstoi, Jean Giono, Aldous Huxley ou René Barjavel…). "

     

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  • Menaces mortelles sur l'entreprise française...

    Les éditions Nouveau monde viennent de publier un essai d'Olivier Hassid et Lucien Lagarde intitulé Menaces mortelles sur l'entreprise française - Déstabilisation, espionnage et faux procès. Lucien Lagarde est chercheur à l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire, et Olivier Hassid docteur ès sciences économiques et directeur dans un grand cabinet d'audit et de conseil international.

     

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    " Affaires d'espionnage, amendes records, fusions… Le sort semble s’acharner sur les entreprises françaises. En apparence, rien ne relie les condamnations de BNP Paribas et Alstom, le piratage des données d’Areva, le rachat d’Alcatel et Lafarge. En coulisses, certains États peu scrupuleux ont déclaré la guerre aux fleurons tricolores.

    Leur objectif : déstabiliser, piller et racheter pour régner. Car nos pépites font un carton à l’international. Réacteurs nucléaires, produits de luxe et high-tech sont devenus la proie des investisseurs étrangers, adeptes des profits à court terme et des économies de R&D. Au côté des grands groupes, ETI et PME ne sont pas épargnées.

    Soutenu par des professionnels de la sécurité et de l’intelligence économique, cet ouvrage dresse un bilan accablant pour notre économie. Privées de débouchés, dépouillées des technologies qu’elles ont mis des années à développer, nos entreprises sont en plein décrochage. Or ce désastre n’est pas l’effet du libre jeu des marchés : il traduit une mondialisation à géométrie variable, régie par des dispositifs juridiques et sécuritaires étrangers visant à éliminer toute concurrence.

    Seul un traitement de choc pourra éviter la mort programmée de l’entreprise française : droit de regard de l’État dans les domaines stratégiques, mobilisation d’investisseurs nationaux, déploiement d’un arsenal juridique en matière de secret des affaires, renforcement et synergie des services de sécurité. Loin de prôner un retour au protectionnisme, ce livre réaffirme la nécessité d’un patriotisme économique au-delà des clivages, avant qu’il ne soit trop tard. "

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  • Heidegger et l'Herne...

    Les éditions de l'Herne viennent de rééditer en grand format le Cahier de l'Herne dédié à Heidegger et publié initialement en 1983, sous la direction du philosophe Michel Haar.

     

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    " Lire Heidegger, c’est relire autrement tout ce que nous lisons. Ce Cahier invite à mieux comprendre la pensée heideggérienne autours des thèmes principaux qu’il aborde.

    Des essais, témoignages et lettres retracent l’impact de sa pensée dans la culture moderne.

    Textes de : Walter Biemel, Hans-Georg Gadamer, Ernst Jünger, Roger Munier, Carl Friedrich von Weizsäcker, Herbert Marcuse, Jean-Luc Marion, John Sallis, David Farrel Krell, Jean-François Courtine, Jean Beauffret, Dominique Janicaud, Otto Pöggeler, Jean-Louis Chrétien, Jean-Pierre Charcosset, F. Wybrands, Jacques Taminiaux, Hubert L. Dreyfus, Marc Froment-Meurice, Jean-Michel Palmier, Reiner Schürmann, Jean-Marie Vaysse, Henri Birault, Jacques Derrida, Gérard Granel, Daniel Charles, Gabriel Liiceanu, Jean Greisch, René Gonner. "

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