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Livres - Page 158

  • Des femmes puissantes...

    Les éditions Autrement viennent de publier une étude de Johanna Katrin Fridriksdottir intitulée Les femmes vikings, des femmes puissantes. Docteur en littérature médiévale de l'université d'Oxford, spécialiste des sagas islandaises, Johanna Katrin Fridriksdottir est chercheur à la Bibliothèque nationale de Norvège à Oslo.

    On regrettera que l'éditeur n'ait pas conservé la magnifique couverture de l'édition anglaise (Bloomsbury) ni d'ailleurs le titre percutant, Valkyrie...

     

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    " Qui étaient les femmes vikings ? Il n'y a guère d'imaginaire plus viril que celui des Vikings : barbares pillards à la barbe hirsute, grands explorateurs naviguant sur les mers de Scandinavie tandis que, quelque part entre Asgard et le Valhalla, Týr et Odin ourdissent de grands combats. Mais que faisaient les femmes vikings pendant ce temps ? A la croisée des sources historiques, archéologiques et des sagas islandaises, cet ouvrage propose une relecture de la civilisation viking selon un prisme féminin. De la figure de la valkyrie qui décide du sort des guerriers au combat à la fière Guðrún qui venge l'honneur des siens, on découvre une femme viking qui, loin d'être cantonnée aux tâches domestiques, explore, décide, écrit, combat parfois. Chemin faisant, l'imaginaire que nous nous faisons de cette culture s'en trouve profondément modifié. Preuve, s'il en était besoin, que l'histoire ne se fait jamais sans les femmes. "

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  • Le jeu de la guerre de Guy Debord...

    Les éditions B42 viennent de publier un essai d'Emmanuel Guy intitulé Le jeu de la guerre de Guy Debord. Normalien, agrégé de lettres modernes et docteur en histoire de l’art, Emmanuel Guy est enseignant-chercheur et travaille sur le fonds Guy Debord de la Bibliothèque nationale de France depuis l’entrée du fonds dans les collections patrimoniales en 2010.

     

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    " On connaît Guy Debord pour avoir été poète, cinéaste, artiste, théoricien révolutionnaire, directeur de revue et fondateur de mouvements d’avant-garde. Mais il fut surtout stratège. Qu’entend-on par là ? Que la poésie, le cinéma, la théorie, et l’avant-garde furent pour lui les moyens employés dans le cadre d’un conflit contre la société de son temps. Un objet en particulier, Le Jeu de la guerre, dont la vocation était d’aiguiser le sens stratégique et la conscience d’une incessante guerre à mener, répond de cet objectif. Debord conçoit dans le milieu des années 1950 un jeu, qui se présente sous la forme d’un plateau quadrillé et de pions représentant les diverses unités d’une armée, qu’il pratique et cherche à diffuser tout au long de sa vie. En tant que modélisation de la guerre, le jeu permet de retrouver la charge critique des recherches situationnistes sur l’espace, la cartographie, les labyrinthes et le ludique en général. À l’heure où le design – qu’il soit d’objets, de systèmes, d’interfaces ou d’expérience – tend à envahir les discours et englober de plus en plus de champs de l’activité créative, technique, sociale et économique, et où l’art peine à penser les conditions de sa validité émancipatrice, Emmanuel Guy propose à travers cette analyse une relecture de l’œuvre critique de Guy Debord sous l’angle de la stratégie. Tiré de sa thèse de doctorat, ce livre offre un regard nouveau sur la vie de l’un des plus grands intellectuels de la deuxième moitié du XXe siècle. L’ouvrage sera accompagné de nombreuses illustrations inédites, appartenant pour la plupart au Fonds Debord, conservé à la Bibliothèque Nationale de France. Les annexes comprendront les règles du jeu, telles que pensées par Debord, ainsi qu’un « manuel » de fabrication du Jeu de la guerre permettant de concevoir soi-même à partir de vis et boulons les pions et le plateau du jeu initialement imaginés par Guy Debord. "

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  • France-Amérique, un divorce raté...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai des Hurons intitulé France-Amérique, un divorce raté. Empruntant leur nom aux Indiens du Québec, Les Hurons constituent un groupe de réflexions géopolitiques et géostratégiques. Ces experts, de diverses sensibilités, ont en commun la passion d'une politique étrangère indépendante.

     

    Les Hurons_France Amérique - Un divorce raté.jpg

    " L'Amérique se replie, l'Europe s'effondre, l'Otan se délite, le temps est venu de l'agonie de l'Alliance atlantique. Et aussi l'heure de dresser les comptes de sa coûteuse domination. Mais pourquoi la France s'entête-t-elle à demeurer la vassale des États-Unis ? Une enquête passionnante sur les secrets d'un divorce raté.

    L'Amérique se replie, l'Europe s'effondre et l'OTAN se délite. Il est temps de faire le bilan précis de ce vieillissant mariage transatlantique et de dresser les comptes de cette cohabitation autant subie que désirée.
    C'est l'Atlantisme tel qu'il a été et qu'il va, dans ses dimensions historiques et idéologiques, avec ses dessous diplomatiques, et au regard de ses conséquences stratégiques, qu'interrogent ici, en experts de la géopolitique, Les Hurons. Leur livre dévoile comment l'américanisation culturelle prépare la reddition de Paris au modèle communautariste et racialiste qui ronge Washington de l'intérieur.
    Par-delà les paroles et les postures, la France semble en effet avoir tout fait pour amadouer une Maison-Blanche plus imprévisible et arrogante que jamais. Pourra-t-elle s'en remettre ? Alors que la planète s'émancipe chaque jour un peu plus des États-Unis, ne serait-il pas temps pour notre pays, chantre du multilatéralisme et de la souveraineté européenne, de faire de même ?

    Une enquête passionnante. Un appel à la lucidité. "

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  • Orwell, à sa guise...

    Les éditions Lux viennent de publier un essai de George Woodcock intitulé Orwell, à sa guise - La vie et l’œuvre d'un esprit libre. Journaliste, poète, éditeur, historien et critique littéraire canadien, de tendance anarchiste, George Woodcock a fait partie des proches de George Orwell.

     

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    " George Woodcock, critique littéraire, historien et anarchiste, a eu un accès privilégié à la complexe histoire personnelle de George Orwell, dont il fut un ami proche. Rassemblant souvenirs, lettres et divers témoignages, cette biographie situe l’œuvre d’Orwell dans son contexte personnel, politique et littéraire. Elle offre une perspective à la fois intimiste et documentée sur la vie et les écrits de cet esprit libre, ne faisant l’impasse sur aucun des paradoxes qui habitent l’une et l’autre.

    Alors que George Orwell est remis au goût du jour tant à gauche qu’à droite, et que prolifèrent les fake news, la novlangue et de nouvelles formes de contrôle technoscientifiques, cette biographie littéraire – la seule à avoir été écrite de première main – arrive à point nommé. Par l’élégance de son écriture et l’accès privilégié qu’il offre à son sujet, Woodcock brosse ici un portrait inédit de celui qui fut bien plus que l’auteur de la dystopie 1984.

    La version originale de ce livre, The Crystal Spirit. A Study of George Orwell, a reçu le Prix littéraire du gouverneur général en 1966. "

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  • Regards sur la guerre...

    Les éditions Astrée viennent de publier un essai d'Olivier Entraygues intitulé Regards sur la guerre - L'école de la défaite. Lieutenant-colonel de l'infanterie, Olivier Entraygues est un spécialiste de l’œuvre de J.F.C Fuller, penseur britannique, non-conformiste, de la guerre , oublié en France au profit de son cadet Liddell Hart. Il lui a consacré plusieurs études, dont Le stratège oublié (Brèches, 2012) ou La Troisième Voie - La pensée politique de de J.F.C. Fuller (Le Polémarque, 2015) et a traduit nombre de ses textes comme Les fondations de la science de la guerre (Economica, 2014). Il a également publié un essai stratégique intitulé Formes de guerre, stratégies et déclin de l'Occident (Economica, 2015).

     

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    " Dans notre période de bouleversement des modèles mentaux, si le Regard sur la guerre ne génère pas de nouveaux problèmes, ne sommes-nous pas conduits à la stagnation théorique ? Tel est posé le véritable enjeu de cet essai. Son but est de relier deux éléments paradoxalement difficilement dissociables : le problème de la connaissance, théorie, et le problème de l’action, praxis. Si dans cet ouvrage la nature de l’objet étudié n’a rien de nouveau, les recherches de l’auteur conduisent à présenter la guerre d’une nouvelle manière. Et c’est là que se tient la véritable innovation de ce livre. Elle est pédagogique. En s’appuyant sur une approche épistémologique et méthodologique, la guerre est d’une part présentée sous le prisme de modèles dynamiques ( antique, féodal, étatique, européen et occidental ) et d’autre part, par six dominantes qui caractérisent son état actuel. Cet état des lieux polémologique permet de conduire une analyse stratégique globale. Le monde actuel est alors qualifié d’Empire du désordre dans lequel un modèle quantique de la guerre semble s’imposer. C’est là que se situe le changement de paradigme entre la guerre étatique et la guerre quantique, point fondamental d’un raisonnement qui place le couple Vainqueur-Vaincu au centre de tout questionnement sur la construction de toute structure épistémique de la guerre. Cette École de la défaite doit finalement être comprise comme une attitude mentale nécessaire au développement d'une histoire critique de la guerre. "

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  • La grande déraison...

    Les éditions du Toucan viennent de publier un nouvel essai de Douglas Murray intitulé La grande déraison - Race, genre, identité. Diplômé d’Oxford et Eton, journaliste au Wall Street Journal, au Guardian et au Spectator, Douglas Murray est l'auteur de L'étrange suicide de l'Europe (Toucan, 2018).

     

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    " Dans ce nouveau livre, Douglas Murray examine des questions centrales du XXIème siècle : la sexualité, le sexe, la technologie et la race. Il montre que ces sujets vont être les détonateurs principaux de la violence dans les prochaines années. Il met en lumière, exemples à l’appui, les nouvelles guerres culturelles qui se déroulent dans nos lieux de travail, universités, écoles et foyers au nom de la justice sociale, de la politique identitaire et de «l'intersectionnalité».

    A l’époque postmoderne, les grands récits religieux et politiques se sont effondrés. A leur place ont émergé un désir croisé de redresser les torts perçus et une militarisation de l'identité, toutes deux accélérées par la puissance des médias sociaux.

    Des groupes d'intérêts étroits dominent désormais l'agenda alors que la société devient de plus en plus tribale.

    Murray cherche à insuffler un certain bon sens dans et termine par un appel passionné à la liberté d'expression, aux valeurs communes et à la raison, dans une époque où règne chaque jour un peu plus l'hystérie de masse. "

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