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Livres - Page 156

  • Cinéphilie vagabonde...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier un recueil de chroniques de Michel Marmin intitulé Cinéphilie vagabonde. Journaliste, critique cinématographique, Michel Marmin a dirigé pendant de nombreuses années la rédaction de la revue Eléments et est aussi l'auteur de plusieurs essais sur le cinéma, dont, notamment, une biographie de Fritz Lang (Pardès, 2005) ainsi que de recueils de poésie, comme dernièrement Chemins de Damas et d’ailleurs (Auda Isarn, 2018). On peut découvrir le parcours de l'auteur dans un récent livre d'entretien avec Ludovic MaubreuilLa République n'a pas besoin de savants (Pierre-Guillaume de Roux, 2017).

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    " De 1971 à 1980, Michel Marmin a été le critique, parfois âprement controversé, de Valeurs actuelles et du Figaro. Après deux décennies consacrées à d’autres travaux – notamment sa participation comme scénariste à plusieurs films de Gérard Blain –, ce défenseur intraitable du cinéma d’auteur, qu’il préfère appeler « cinéma de création » (par opposition au « cinéma de consommation »), est revenu à ses premières amours. Ce sont ici vingt années de découvertes ou de redécouvertes dont La Cinéphilie vagabonde offre la chronique souvent intempestive.

    Dans cette chronique, Michel Marmin s’élève également contre la domination des multinationales américaines, dont les conséquences sont l’affaiblissement des cinémas nationaux, des cinémas nourris par une culture nationale, et, par voie de conséquence, l’extension à la planète entière d’une « monoforme » cinématographique. Laquelle n’a d’autre but que de coloniser les cerveaux, et d’imposer le modèle de société hollywoodien et le mode de développement capitaliste.

    Tels sont les deux axes majeurs de ce livre qui, par ordre alphabétique, propose au lecteur des vues originales sur des cinéastes contemporains comme Joël Séria, Ken Loach, Leos Carax, Wim Wenders, Jean Marbœuf, Robert Guédiguian,ou Bruno Dumont, sans oublier une indispensable révision de « classiques » comme Jean Renoir, Luis Buñuel, Éric Rohmer, Kenji Mizoguchi, Robert Bresson, Alexandre Astruc, Charles Chaplin ou Michelangelo Antonioni.

    Enrichi par des vues pénétrantes sur le cinéma muet (Louis Feuillade), le cinéma de télévision (Stellio Lorenzi) ou le cinéma de cape et d’épée (Riccardo Freda), le nouveau livre de Michel Marmin joint à une radicalité esthétique assumée un éclectisme rafraîchissant. Et les amoureux de la meilleure littérature y trouveront leur compte, de grands écrivains ayant eu partie liée avec le 7e Art faisant l’objet d’articles particuliers – Roger Nimier et Roger Vailland en l’occurrence. "

     

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  • Béton, l'arme de construction massive du capitalisme...

    Les éditions L'échappée viennent de publier un essai d'Anselm Jappe intitulé Béton - Arme de construction massive du capitalisme. Théoricien de la critique de la valeur, Anselm Jappe a notamment publié Guy Debord (Denoël, 2001), Les Aventures de la marchandise (Denoël, 2003) et La Société autophage (La Découverte, 2017).

     

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    " Le béton incarne la logique capitaliste. Il est le côté concret de l’abstraction marchande. Comme elle, il annule toutes les différences et est à peu près toujours le même. Produit de manière industrielle et en quantité astronomique, avec des conséquences écologiques et sanitaires désastreuses, il a étendu son emprise au monde entier en assassinant les architectures traditionnelles et en homogénéisant par sa présence tous les lieux. Monotonie du matériau, monotonie des constru­ctions que l’on bâtit en série selon quelques modèles de base, à la durée de vie fortement limitée, conformément au règne de l’obsolescence programmée. En transformant définitivement le bâtiment en marchandise, ce matériau contribue à créer un monde où nous ne nous retrouvons plus nous-mêmes.
    Raison pour laquelle il fallait en retracer l’histoire ; rappeler les desseins de ses nombreux zélateurs – de toutes tendances idéologiques – et les réserves de ses quelques détracteurs ; dénoncer les catastrophes qu’il engendre sur bien des plans ; révéler le rôle qu’il a joué dans la perte des savoir-faire et dans le déclin de l’artisanat ; enfin démontrer comment ce matériau s’inscrit dans la logique de la valeur et du travail abstrait. Cette critique implacable du béton, illustrée par de nombreux exemples, est aussi – et peut-être avant tout – celle de l’architecture moderne et de l’urbanisme contemporain. "

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  • La confrérie des intranquilles...

    Les éditions de L'Homme Nouveau viennent de publier un recueil de portraits d'auteurs écrits par Laurent Dandrieu et intitulé La Confrérie des intranquilles. Rédacteur en chef culture à Valeurs actuelles, Laurent Dandrieu est l’auteur de plusieurs livres parmi lesquels Woody Allen, portrait d’un antimoderne (2010), Dictionnaire passionné du cinéma (2013) et Église et immigration : le grand malaise (Presses de la renaissance, 2017).

     

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    " Quoi de commun entre Chateaubriand et Julien Green, Drieu la Rochelle et Fitzgerald, Anouilh et Hergé, Morand et Cioran, Vialatte et Sempé – à part l’admiration que leur porte l’auteur de ces études ? S’ils forment, aux carrefours de l’intranquillité, une sorte de corps franc intemporel, c’est qu’au cœur de leurs œuvres est tapi le même sentiment d’incomplétude qui les pousse à chercher inlassablement l’image dans le tapis qui révélerait le motif de nos existences. "

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  • Orwell, anarchiste conservateur...

    Les éditions Flammarion viennent de rééditer dans leur collection Climats un des premiers essais de Jean-Claude Michéa intitulé Orwell anarchiste tory, avec deux postfaces, dont une inédite, A propos de 1984 et Orwell, la gauche et la double pensée.

    Analyste lucide et incisif du système libéral, écrivant dans une langue limpide, Jean-Claude Michéa est l'auteur d'essais essentiels comme Impasse Adam Smith (Flammarion, 2006), Le complexe d'Orphée (Flammarion, 2011), Les mystères de la gauche (Flammarion, 2013), Notre ennemi le capital (Flammarion, 2017) ou dernièrement Le loup dans la bergerie (Flammarion, 2018).

     

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    " Anarchiste tory, c’est-à-dire anarchiste conservateur, c’est ainsi que George Orwell se présentait parfois, lorsqu’il était invité à se définir politiquement. Mais suffit-il qu’une position politique soit inclassable pour être incohérente ? Cet essai s’efforce précisément d’établir qu’il est possible d’être l’un des analystes les plus lucides de l’oppression totalitaire sans renoncer en rien à la critique radicale de l’ordre capitaliste ; que l’on peut être à la fois un défenseur intransigeant de l’égalité sans souscrire aux illusions « progressistes » et « modernistes » au nom desquelles s’accomplit désormais la destruction du monde.

    En établissant la cohérence réelle de cette pensée supposée inclassable, cet essai met en évidence quelques-unes des conditions de cette indispensable critique moderne de la modernité, dont George Orwell est le plus négligé des précurseurs. "

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  • Onfray, De Gaulle et Mitterrand...

    Les éditions Robert Laffont viennent de publier un essai de Michel Onfray intitulé Vies parallèles : De Gaulle - Mitterrand. Philosophe populaire, tenant d'un socialisme libertaire, Michel Onfray a publié de nombreux ouvrages, dont une trilogie  Cosmos (Flammarion, 2015), Décadence (Flammarion, 2017) et Sagesse (Flammarion, 2019), et récemment Théorie de la dictature (Robert Laffont, 2019) et Grandeur du petit peuple (Albin Michel, 2020).

     

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    " L'opposition entre de Gaulle et Mitterrand met dos à dos un homme qui lutte contre l'effondrement d'une civilisation et un individu qui se moque que celle-ci disparaisse pourvu qu'il puisse vivre dans ses ruines à la façon d'un satrape. Le premier donne sa vie pour sauver la France ; le second donne la France pour sauver sa vie. L'un veut une France forte, grande et puissante, à même d'inspirer une Europe des patries ; l'autre la veut faible, petite et impuissante, digérée par l'Europe du capitalisme. L'un ressuscite Caton ; l'autre réincarne Néron. De Gaulle se sait et se veut au service de la France ; Mitterrand veut une France à son service. L'un sait avoir un destin ; l'autre se veut une carrière. De Gaulle n'ignore pas qu'il est plus petit que la France ; Mitterrand se croit plus grand que tout. Le Général sait que le corps du roi prime et assujettit le corps privé ; l'homme de Jarnac croit que son corps privé est un corps royal. L'un écoute le peuple et lui obéit quand il lui demande de partir ; l'autre reste quand le même peuple lui signifie deux fois son congé. L'homme de Colombey était une ligne droite; celui de Jarnac un nœud de vipères. L'un a laissé une trace dans l'Histoire ; l'autre pèse désormais autant qu'un obscur président du Conseil de la IVe République. L'un a fait la France ; l'autre a largement contribué à la défaire...
    Ce portrait croisé se lit comme une contre-histoire du XXe siècle qui nous explique où nous en sommes en même temps qu'elle propose une politique alternative qui laisse sa juste place au peuple : la première. "

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  • Les Catacombes de la libre pensée...

    Les éditions du Lore viennent de publier un essai  de Robert Dun intitulé Les Catacombes de la libre pensée. Robert Dun (1920-2002) est un écrivain païen, fortement influencé par Nietzsche, dont il a traduit Ainsi parlait Zarathoustra, et est notamment l'auteur de Vers l'Europe retrouvée ou la mort (Diffusion du Lore, 2020).

     

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    " Rédigé sur un ton d’une insigne liberté et achevé en 1990, cet essai de Robert Dun n’a de cesse de dénoncer « la complaisance des trompés envers les mensonges des trompeurs ». Se voulant accessible à toute bonne volonté, cet ouvrage, toujours tristement d’actualité, mérite une place de choix dans la bibliothèque militante de chaque combattant européen.

    «  L’huissier de l’histoire sonne à la porte et nous présente la facture de l’ère dite chrétienne. Cette facture parle de surpopulation, de famines, d’abêtissement, de drogues et névroses universelles, de catastrophes écologiques, de menaces apocalyptiques, de domination mondiale d’une véritable crapulocratie. Nous n’avons plus le temps de concocter des sommes que personne ne lirait. Nous écrivons pour le peuple, pour le petit reste qui mérite encore ce nom, c’est-à-dire pour tout homme capable de réflexion et d’engagement, quels que soient son niveau d’instruction livresque et ses origines sociales. » "

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