Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Livres - Page 161

  • Ernst Jünger, entre les dieux et les titans...

    Les éditions Via Romana viennent de publier un essai d'Alain de Benoist intitulé Ernst Jünger entre les dieux et les titans. Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019) et La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

    De Benoist_Ernst Jünger.jpg

    Lié de nombreuses années avec le grand écrivain allemand Ernst Jünger (1895-1998), prix Goethe 1982, Alain de Benoist passe ici au crible près d’un siècle de création littéraire (journaux, souvenirs, essais, romans) habitée par un cheminement de poète tout à la fois libre et fidèle à une double aspiration vers la nature et l’âme, le réel et le sacré.
    Anti-individualiste, théoricien de la révolution conservatrice revenu de sa mystique de la guerre et de sa foi en une industrie prométhéenne, la pensée de Jünger transparaît dans toute son acuité et actualité d’écosystème affranchi de la loi de l’argent et du désenchantement matérialiste. Tout cela à travers le remarquable décryptage systématique effectué par Alain de Benoist des figures du Soldat du front, du Travailleur, du Rebelle, et de l’Anarque, invitation à un voyage à travers l’univers symbolique et enraciné de celui dont François Mitterrand dit qu’il fut « l’un des plus grands Européens du XXe siècle ».

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Ungern, le dieu de la guerre...

    Les éditions Lohengrin viennent de rééditer Ungern, le dieu de la guerre, le récit historique de Jean Mabire, avec une préface de Christopher Gérard et de magnifiques illustrations de Jacques Terpant. Décédé en 2006, Jean Mabire, qui était un des grands écrivains de l'aventure, qu'elle soit historique, mythologique ou politique, a aussi été un combattant pour la cause de l'identité des peuples européens.

    Le livre est disponible à la commande sur le site des éditions Lohengrin.

     

    Mabire_Ungern.jpg

    " L’incendie allumé en 1917 par le Bolchevisme emporte dans un tourbillon de feu et de sang le cœur même de l’Asie. Contre les hordes qui déferlent sur le pays ravagé, se dresse, solitaire, un simple chef d’escadron de cavalerie qui se proclame de lui-même général. Il se nomme Roman Feodorovitch von Ungern-Sternberg. D’origine balte, fruste, sauvage, impitoyable, il se veut loup parmi les loups de la steppe. Il va franchir en 1920 la frontière mongole, conquérir Ourga la capitale et tenter de réaliser le grand rêve de Gengis-Khan : la conquête de l’Asie puis de l’Europe. Dernier chef des armées blanches, il sera bien près de réaliser sa folle ambition. Trahi et capturé par les Rouges en 1921, après avoir été célébré par les Mongols comme leur dieu réincarné de la guerre. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Le politique ou l'art de désigner l'ennemi...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier Le Politique ou l'art de désigner l'ennemi, un recueil de textes de Julien Freund présentés par Alain de Benoist et Pierre Bérard. Philosophe et sociologue, Julien Freund (1921-1993), qui a été le principal introducteur de la pensée de Carl Schmitt en France, est l'auteur de plusieurs ouvrages fondamentaux comme L'essence du politique (1965), Sociologie du conflit (1983) ou La décadence (1984).

     

    Freund_La politique ou l'art de désigner l'ennemi.jpg

    " Rien de plus éloigné du politique que la morale. Là où l’un trace une frontière entre l’ami et l’ennemi, l’autre l’occulte commodément. Le politique n’a pas à s’aligner sur la morale privée, car il est ordonné au bien commun. Nul plus que Julien Freund n’eut conscience de cette irréductibilité. Alors qu’aujourd’hui, le débat des idées s’enfonce de plus en plus dans la médiocrité et le primat de l’émotion, que la politique laisse place aux arrangements politiciens, il est plus indispensable que jamais de remettre au goût du jour les analyses de ce grand réaliste. Les voici présentées dans ce recueil où, sans jamais céder au politiquement correct ni aux raccourcis, il défend inlassablement l’autonomie et les exigences du politique, en aristocrate de la pensée.

    Textes présentés par Alain de Benoist et Pierre Bérard "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Un dieu sauvage...

    Les éditions Coop Breizh viennent de publier un roman de Bernard Rio intitulé Un dieu sauvage.  Écrivain et journaliste, Bernard Rio est l'auteur de plusieurs ouvrages historiques et ethnologiques comme Mystères de Bretagne (Coop Breizh, 2018) ou tout récemment 1200 lieux de légende en Bretagne (Coop Breizh, 2020). Il tient également la chronique "Un païen dans l'église" dans la revue Éléments...

     

     

    Rio_Un dieu sauvage.jpg

    " Il y a les gens d’En-Bas qui vivent à Létavie, le port des Frontières Maritimes, les gens d’En-Haut à Albe, la ville des Terres Intérieures, et le gouvernement des Prêcheurs dans la capitale Urbi. Dans une société où tout désordre est interdit, chacun est surveillé dans ses faits et gestes par un réseau de caméras et une puce électronique placée dans l’auriculaire. Mais des événements viennent troubler l’apparente tranquillité des deux cités. Un mystérieux inconnu est soupçonné être l’auteur de plusieurs assassinats.

    Quatre femmes, Senta la tisseuse, Beara l’aubergiste, Andarta la bibliothécaire et Mata le médecin voient dans ces phénomènes, qui perturbent l’ordre et la morale, des signes de liberté. Elles transgressent alors les interdits et se lancent à la poursuite de l’inconnu tandis que les prêcheurs contrôlent de moins en moins la situation. Trois hommes : le cavalier inconnu, le docteur Rodati et le professeur Namanto interviennent dans le cours des événements, devenant chacun à sa manière un fauteur de troubles, le premier agissant sciemment dans l’ombre, le second inconsciemment à son poste officiel et le troisième par orgueil.

    Du monde planifié des Prêcheurs va naître le chaos. La confusion se généralise à l’image du docteur Rodati qui perd la raison et va prôner la contrition en dénonçant le vice infestant la société. La révolte solitaire d’une femme devient universelle. Au sentiment de l’absurde d’une situation succèdent les temps de la rébellion, de la mort puis de la renaissance.

    ---

    Plongeant le lecteur dans un univers fantastique, le récit revisite les mythes antiques tout en s’inscrivant dans une réflexion contemporaine : le devenir de l’homme dans un monde totalitaire et ses capacités de survie, d’évasion et de liberté. "

     

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Droit, conscience et sentiments...

    Les éditions Akribeia viennent de publier un essai d'Eric Delcroix intitulé Droit, conscience et sentiments. Juriste et ancien avocat, Eric Delcroix a publié notamment Le Théâtre de Satan- Décadence du droit, partialité des juges (L'Æncre, 2002) et Manifeste libertin - Essai révolutionnaire contre l'ordre moral antiraciste (L'Æncre, 2005).

     

    Delcroix_Droit, conscience et sentiments.jpg

    " Les droits de l’homme permettent désormais tout, y compris et d’abord la répression de la pensée et la censure, au nom d’une morale abstraite qui dénature et supplante le droit au nom du Bien. Les droits de l’homme, dans leur logique de subversion, ont fait passer l’individu de l’état de sujet de droit privé à celui d’acteur de droit public ayant des droits constitutionnels, dits « fondamentaux », qui corrodent l’impératif de l’intérêt général censé être garanti par l’État. L’exemple vient d’Amérique; il mêle l’acte fondateur de la Convention universelle des droits de l’homme de 1948 et le mythe de l’État de droit, fondé sur un concept étranger qui s’est répandu depuis insidieusement chez nous. Pour Maître Delcroix, les libertés de conscience, de pensée et d’expression ne relèvent pas des droits de l’homme, mais de la liberté de l’esprit intrinsèque à la civilisation européenne. Elle est aujourd’hui menacée, spécialement à l’heure où un nouvel ordre moral nous enserre dans ses rets et nous assomme de ses prêches incessants. Pour les droits de l’homme contemporains, la liberté de conscience est réduite à la liberté religieuse, alors qu’ils la bafouent en interpellant le sujet de droit dans son for intérieur pour en extirper le péché capital de discrimination! Éric Delcroix a déjà développé ses idées dans des plaidoiries, des conférences et des livres. Le présent ouvrage en est un résumé actualisé saisissant, accessible aux non-juristes. Il s’agit d’une mise en garde et d’un signal d’alarme contre une société totalitaire rampante et une justice devenue structurellement partiale. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Touchez au grisbi !...

    Les éditions La Manufacture viennent de rééditer sous le titre de Le grisbi la trilogie de Max le menteur d'Albert Simonin. Journaliste, chauffeur de taxi, Albert Simonin (1905-1980) s'est lancé dans l'écriture de polars, après avoir été "épuré" et condamné à 5 ans de prison à la Libération. Premier auteur français à avoir intégré la fameuse Série Noire, il est un de ceux qui ont popularisé l'argot des malfrats et voyous parisien.

     

    Simonin_Le grisbi.jpg

    " Max, dit le Menteur, vétéran des truands parisiens, s’apprête à se ranger. Le milieu, il en a fait le tour,  en a tiré le meilleur parti et ne le regrettera pas. D’autant que ce monde est en train de changer : les vendeurs de came gagnent du terrain, les truands s’internationalisent, le code d’honneur n’a pas l’air de préoccuper la jeunesse. Seulement quitter les «affaires», ça ne se fait pas en un clin d’œil. Il y a les vieux amis qui vous demandent un dernier service, la relève à organiser, l’avenir à assurer... Réunis en un seul volume, les romans de la trilogie de Max le menteur sont un monument de la culture française populaire, immortalisés par des films de légende (Touchez pas au grisbi, Le cave se rebiffe et Les Tontons flingueurs). Plongeon dans un Paris qui n’est plus et où résonne la gouaille des truands, l’œuvre de Simonin sublime le monde des voyous et lui a ouvert les portes de la littérature française. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!