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Entretiens - Page 134

  • Prisons, tout le monde dehors ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous L'Hebdo politique de TV Libertés, présenté par Élise Blaise, qui, le 10 mars 2018, recevait Maître Frédéric Joachim, avocat au barreau de Paris, pour dresse un premier bilan des propositions présidentielles en matière de réforme de la justice pénale...

     

                                 

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  • "La plante humaine ne peut être ce qu'elle est sans ses racines"...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Michel Maffesoli à Boulevard Voltaire à l'occasion de la sortie de son essai Être postmoderne (Cerf, 2018). Penseur de la post-modernité, Michel Maffesoli est l'auteur de nombreux ouvrages marquants comme La violence totalitaire (1979), L'ombre de Dionysos (1982), Le temps des tribus (1988), La part du diable (2002) ou, dernièrement, avec Hélène Strohl, Les nouveaux bien-pensants (Editions du Moment, 2014).

     

                                                  

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  • La chute du vivre-ensemble...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous L'Hebdo politique de TV Libertés, présenté par Élise Blaise, qui, le 3 mars 2018, recevait Paul-François Paoli, pour évoquer la crise du vivre-ensemble... Journaliste et essayiste, Paul-François Paol,i auteur de plusieurs essais comme La tyrannie de la faiblesse (Bourin, 2010),  Pour en finir avec l'idéologie antiraciste (Bourin, 2012) ou Malaise de l'occident (Pierre-Guillaume de Roux, 2014) vient de publier L'imposture du Vivre-ensemble de A à Z (Toucan, 2018).

     

                                  

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  • La Grande Transformation...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque la Grande Transformation à laquelle la France est soumise... Philosophe et essayiste, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017) et L'écriture runique et les origines de l'écriture (Yoran, 2017).

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    Alain de Benoist : « La Grande Transformation, plutôt que le Grand Remplacement… »

    Le « Grand Remplacement », concept forgé par l’écrivain Renaud Camus, connaît un indéniable succès dans certains milieux. Vous êtes pourtant réticent à l’employer. Est-ce parce que vous le trouvez trop « conspirationniste » ?

    Pas du tout. Et je ne suis pas, non plus, surpris du succès de cette expression, bien propre à frapper les esprits, qui évoque aussi le Grand Dérangement dont furent victimes les Acadiens entre 1755 et 1763. Je suis seulement soucieux du sens des mots. Remplacer une population, cela signifie qu’on l’enlève pour la faire disparaître et qu’on la remplace par une autre (c’est, précisément, ce qui est arrivé aux Acadiens, qui furent déportés notamment vers la Louisiane). En France, aujourd’hui, ce n’est vrai que dans des endroits bien circonscrits, par exemple lorsqu’une banlieue se vide entièrement de sa population d’origine européenne pour être remplacée par une population d’origine étrangère. Mais, même dans ce cas, la population touchée par le « white flight » ne disparaît pas, elle s’éloigne pour aller vivre ailleurs. À l’échelle du pays, il n’y a pas, à proprement parler, de remplacement. En revanche, il y a un continuel apport extérieur qui transforme la population d’origine européenne, qui modifie son pool génétique, ses habitudes sociales, sa façon de vivre, sa manière de voir le monde, ses valeurs spécifiques, etc. Cette transformation n’est pas une mince affaire, elle est même d’une importance capitale, mais ce n’est pas, au sens propre, un remplacement. La population française n’est pas remplacée, mais elle est peu à peu transformée. C’est pourquoi je parlerais plutôt de « Grande Transformation ».

    Renaud Camus a, d’ailleurs, également publié en 2013, deux ans après Le Grand Remplacement, un autre livre intitulé Le Changement de peuple. Cette seconde formule a eu moins de succès, mais je la crois beaucoup plus exacte.

    Cette expression renvoie, de fait, à l’« islamisation de la France » généralement dénoncée par les mêmes milieux. Mais notre société ne serait-elle pas, avant tout, américanisée ?

    Le succès du Quick halal montre que les deux ne sont pas incompatibles. Et, de toute façon, nous n’avons pas à choisir entre les deux. Le « communautarisme » et l’ethnicisation des rapports sociaux auxquels nous assistons aujourd’hui ont partie liée avec l’islam, mais vont aussi très au-delà du fait religieux. On n’a pas tort de dire que les musulmans n’admettent pas que la loi civile prime la loi religieuse, mais il en va de même des catholiques ou des juifs : pour un catholique, l’avortement n’est pas plus admissible quand la loi reconnaît le droit à l’IVG que lorsque la loi l’interdit. Tout croyant fait la différence entre ce qui est légal et ce qui est légitime, aucun ne peut placer la loi positive au-dessus de la « loi naturelle ». En ce sens, la distinction entre le spirituel et le temporel n’est qu’une distinction, pas une séparation. En bonne théologie, c’est le spirituel qui prime.

    Le problème commence, en réalité, lorsqu’une communauté, qu’elle soit religieuse ou ethnique, vit dans un pays en considérant qu’elle n’appartient pas à ce pays et en s’organisant sous la forme d’une contre-culture opposée à la culture autochtone. En Russie, où l’islam représente 15 % de la population, soit 25 millions de personnes, les musulmans se veulent d’abord russes (lisez, à ce propos, le livre d’Héléna Perroud, Un Russe nommé Poutine). En France, des milliers de jeunes qui possèdent la nationalité française estiment, parfois en toute bonne foi, qu’ils ne sont pas français et ne peuvent pas l’être puisqu’ils appartiennent d’abord à l’« oumma » islamique (ummat islamiyya), l’assemblée « maternelle » des fidèles ou communauté des croyants – une « oumma », d’ailleurs, largement fantasmée dans leurs esprits. Le « vivre ensemble » les indiffère complètement, contrairement à ce qu’on répète dans les chaumières, puisqu’ils préfèrent d’un côté le face-à-face et de l’autre l’entre-soi. Toutes les conditions sont alors réunies pour que se produisent les dérives, parfois sanglantes, auxquelles nous assistons actuellement.

    Que pensez-vous de la polémique née de l’attribution à une Française d’origine à la fois polonaise et béninoise du rôle de Jeanne d’Arc dans les traditionnelles Fêtes johanniques prévues à Orléans ?

    Je trouve cette mini-polémique lamentable. En révélant le racisme de ceux qui s’indignent que ce rôle ait été confié à une jeune Métisse, par ailleurs membre des Scouts d’Europe, elle a seulement le mérite de confirmer que, parmi ceux qui reprochent aux enfants d’immigrés de « ne pas vouloir s’intégrer », il y en a certains qui, en réalité, ont surtout le désir qu’ils ne s’intègrent jamais. Je suppose que, pour eux, ni Alexandre Dumas (Les Trois Mousquetaires), ni Raymond Bourgine, ni Jules Monnerot, ni Jacques Vergès n’étaient de « vrais Français ». Mais je n’irai pas plus loin. Charlotte d’Ornellas et Nicolas Kirkitadze ont dit, ici même, tout ce qu’il y avait à dire sur cette tempête dans un verre d’eau. Je partage entièrement leur avis.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 28 février 2018)

     

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  • Retour sur le conflit ukrainien avec Zakhar Prilepine...

    Le 27 février 2018, Elise Blaise recevait, sur TV libertésZakhar Prilepine pour évoquer le conflit en Ukraine autour de la région du Donbass. Journaliste, combattant et publiciste, Zakhar Prilepine est également un des écrivains russes actuels les plus célèbres. Une partie importante de son œuvre est disponible en traduction française, dont ses romans San'kia (Actes sud, 2009), Le Péché (Syrtes, 2009), Une fille nommée Aglaé (Actes sud, 2015), son récit tiré de son expérience en Tchétchénie, Pathologies (Syrtes, 2017), ou encore son Journal d'Ukraine (La Différence, 2017) et, dernièrement, Ceux du Donbass (Syrtes, 2018).

     

                             

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  • Retour à la Realpolitik ?...

    Dans un entretien réalisé début février 2018 pour TV libertésXavier Moreau revient sur l’actualité géopolitique de l’année écoulée et notamment sur les conflits en Ukraine et en Syrie, ainsi que sur la politique de la Russie. Saint-Cyrien ancien officier parachutiste et spécialiste des questions géopolitiques, Xavier Moreau est l'auteur de La nouvelle grande Russie (Ellipses, 2012).

     

                               

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