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Citations - Page 2

  • A droite et à gauche... (2)

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    "En raison de la la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leur familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables.

    La cote d’alerte est atteinte. (…) C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage.
    Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine.
    Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration.

    Se trouvent entassés dans ce qu’il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes.
    Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficiles leurs relations avec les Français.
    Quand la concentration devient très importante (…), la crise du logement s’aggrave.
    Les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles françaises ne peuvent y accéder. Les charges d'aide sociale nécessaires pour les familles immigrées plongées dans la misère deviennent insupportables pour les budgets des communes." 

     Georges Marchais, secrétaire général du Parti communiste français, dans L'Humanité du 6 janvier 1981

      

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    "Ce n'est pas tant l'Europe qui est fatiguée, ou vieille (selon un fantasme américain), que nous, esprits libres, qui sommes las de ce que l'Europe est devenue par son américanisation : non pas une poubelle ethnique, comme certains le soutiennent avec excès, mais, au contraire, un espace de disneylandisation ethnique, Disneyland n'étant pas seulement un parc d'attraction mais le modèle du « parc humain » de l'avenir, où l'esprit est mis à mal par le divertissement et le spectacle : Disneyland comme résurgence hédoniste des camps de concentration, en même temps que superstition née de la peur du vide. Cette intransigeante gestion de la sous-culture dominante nous en dit plus que bien des traités sur ce que nous sommes appelés à devenir."

    Richard Millet, Fatigue du sens (Pierre-Guillaume de Roux, 2011)

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    "Quand le terrestre – le matériel – ne dispose plus d’une vocation propre à l’élever quelque peu au-dessus du sol et que son niveau ne dépasse guère celui des pâquerettes, les mots cultes tels "humanisme" ou "droits de l’homme" commencent à sonner singulièrement creux. La morale, démonétisée, n’a plus vraiment cours et l’on espère seulement que les poncifs médiatiques habituels feront illusion. Le langage, à son tour, se corrompt. A quoi se réduit alors la politique ? A la gestion empirique, au jour le jour, au coup par coup. Le critère est la réussite : quel que soit son objet, quels que soient les moyens, la fin les justifie. L’étrange est que les politiciens pour qui tout se mesure en productivité, statistiques et rentabilité, n’aient pas abandonné les cérémonies et symboles évoquant d’autres temps. On n’aura jamais autant salué le général de Gaulle en commémorations que depuis l’abandon de toutes ses leçons. On n’aura jamais autant invoqué ses principes depuis qu’ils sont tellement oubliés. Ont-ils une telle peur du vide ceux qui se travestissent en des servants d’un culte qu’ils ne professent plus ? Quand le vertige les saisit, ils parlent des valeurs qu’il convient de maintenir ou même de restaurer. L’ennui est qu’ils en parlent comme de valeurs boursières, en suivent leur cote dans l’opinion et ses fluctuations, en fonction de quoi ils en déterminent l’importance."

    Marie-France Garaud, Impostures politiques (Plon, 2010)

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    "Tant qu'on n'aura pas compris que les droits de l'homme ne peuvent être qu'une conséquence des droits des peuples, les droits des peuples à exister, à perdurer, à avoir leur terre, leur langue, leur autonomie, leur identité, leurs mœurs, leur façon d'écrire l'histoire et ainsi tout simplement leur avenir, on ne fera jamais avancer concrètement les droits humains. Car l'homme concret appartient à un peuple. C'est par la mise en oeuvre des droits des peuples – le droit notamment de contrôler leurs ressources-, de s'émanciper de la dictature mondiale des marchés, de l'empire de la finance – que les droits humains peuvent être pris en compte. L'homme est d'abord un être social, un être en communauté, un être politique."

    Pierre Le Vigan, La tyrannie de la transparence (L'Aencre, 2011)

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    "[...] BHL est certainement le modèle même du « faussaire », le maître absolu, le mètre étalon. Il a créé le prototype et en a fait une référence. [...] Il a bâti sa carrière en maniant sans vergogne le mensonge. Pour autant, il se présente comme l'archétype de l'intellectuel pesant sur la vie des idées et montrant par son engagement un dévouement désintéressé et sans limite pour les causes les plus nobles.

    BHL passe pour un intellectuel éclairant le public alors que c'est un désinformateur. Il passe pour quelqu'un de profondément engagé en faveur de la morale alors que c'est le cynisme même. Il passe pour un défenseur intransigeant de la liberté alors que c'est un maccarthyste virulent. Il passe pour un universaliste alors que c'est un communautariste forcené."

    Pascal Boniface, Les intellectuels faussaires (Jean-Claude Gawsewitch, 2011)

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    "Grâce à Internet, c’est la première fois que l’on voit la société à l’état brut. Sans la mince couche de civilisation qui fait que les relations humaines restent correctes. La violence sur le Net est extraordinaire. C’est l’état primitif de la vie ! C’est le point ultime de la modernité qui nous montre l’état primitif de la société. C’est fascinant. La société sophistiquée peut voir ce qu’elle serait sans sa sophistication.[...] Et cela me rend partisan du suffrage censitaire..."

    Alain Minc, dans un entretien donné à Paris Match (28 septembre 2010)

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    "Il s'est constitué à cette occasion dans la société française une superclasse dirigeante dont, pour parler comme le sociologue Pierre Bourdieu, la droite constitue la fraction dominante et la gauche, la fraction dominée, mais qui, en toute occasion, défend avec âpreté ses intérêts propres, transcendants par rapport aux péripéties de la démocratie électorale. C'est d'elle que je disais ici même, il y a quinze jours, qu'elle fait régner une connivence de tous les instants entre la banque, les affaires, l'administration, le barreau, la politique, le journalisme, parfois les arts, l'université, l'édition ...

    Si vous ne me croyez pas, allez faire un tour, à condition que l'on vous laisse entrer, à l'Automobile Club de France (hôtel Crillon), place de la Concorde, un soir où Le Siècle, le club de cette superclasse dirigeante, se réunit pour dîner. A défaut, vous verrez au moins les chauffeurs des limousines noires qui attendent patiemment la sortie de leurs maîtres. A l'intérieur, des hommes en costume gris et quelques femmes en tailleur sobre échangent des opinions, des adresses, des tuyaux, des services, parfois des fonctions, des positions sociales, voire des amants ou des maîtresses. Dans ce milieu fermé où les socialistes ont leur place à côté des gros bataillons de la droite française, fermente l'idéologie de la classe dominante: modernisme discret, bien-pensance sociale et culturelle, conformisme économique, respect absolu de la puissance de l'argent. La pensée unique, comme dit Jean-François Kahn, est là, et bien là. Il existe, derrière les apparences successives des combinaisons ministérielles, un gouvernement de facto, un gouvernement invisible des élites financières et institutionnelles, qui à défaut de dicter sa loi, fournit la pensée et inspire l'action des élites françaises."

    Jacques Julliard, dans l'article DSK, la gauche et l'argent, publié dans Marianne (4 au 10 juin 2011)

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  • A droite et à gauche... (1)

    Une nouvelle rubrique pour Métapo infos, intitulée "A droite et à gauche...", dans laquelle nous ferons figurer des citations variées, cueillies au fil de nos lectures du moment...

     

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    " Restons un pays ouvert, qui accueille de nouvelles cultures et tire profit du métissage. Et si par ailleurs il y a des enjeux d'intégration dans notre pays, c'est notamment à l'école et avec les enseignants qu'il faut les aborder."

    Laurence Parisot, « Restons un pays ouvert qui profite du métissage », Le Monde (17-18 avril 2011)

     

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    " Notre politique de l’emploi est aberrante. La France vient d’adopter une directive européenne dont le but est d’« attirer les ressortissants de pays tiers aux fins d’emplois hautement qualifiés ». Or de nombreux diplômés français s’exilent chaque année à l’étranger, où leurs talents sont reconnus. Mieux vaudrait endiguer la fuite de nos cerveaux ! Autre exemple : la signature en 2008 d’un accord d’immigration entre la France et le Sénégal. Il s’agit d’ouvrir le marché du travail français aux ressortissants sénégalais dans cent huit métiers, dont beaucoup ne sont pas très qualifiés : des emplois qui pourraient trouver preneurs en France, à niveau de compétence égal ou moyennant la formation de chômeurs.On estime à 4 millions le nombre des demandeurs d’emploi, si l’on tient compte des chômeurs qui ne sont pas inscrits à Pôle emploi et des salariés à temps partiel subi. Peut-on tout à la fois supporter la charge du chômage et recourir à une immigration de travail massive ? Ce n’est pas seulement une question financière, c’est une question de dignité : priver d’emploi des hommes et des femmes capables de travailler, c’est les condamner à l’exclusion sociale. "

    Malika Sorel, « La France fait trop de concessions », Valeurs actuelles (21 au 27 avril 2011)

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    " La gauche convenable - et nous partageons avec elle bien des valeurs et des combats - estime infâme, contraire à l'éthique, de s'interroger sur une éventuelle diminution de l'immigration légale? Mais pourquoi diable? Pourquoi cette gauche convenable se rallie-t-elle avec une facilité déconcertante à l'idéologie inspirée par le Medef, qui exige toujours plus d'immigrés nouveaux surexploités et sous-payés, tellement plus malléables que ces immigrés installés en France depuis quelques années déjà, qui ont pris conscience de leurs droits sociaux et qui, parfois, ont l'audace de revendiquer, de protester, d'occuper ? Alors, osons émettre une hypothèse dérangeante : la gauche convenable ne s'aligne-t-elle pas, une nouvelle fois, sur l'idéologie CAC 40 du grand patronat ? Se soucierait-elle moins du sort des immigrés que de la défense des intérêts de la finance ? "

    Maurice Szafran, Le droit à la complexité, Marianne (16 au 22 avril 2011)

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    " La France connaît donc aujourd'hui une immigration de peuplement, conséquence directe du regroupement familial. Mais les immigrés constituent plus que jamais l'armée de réserve du capital. On ne peut qu'être frappé de voir comment les réseaux « sans-papiéristes » de l'extrême gauche, qui croient trouver dans les immigrés un prolétariat de substitution, servent les intérêts du patronat. Réseaux mafieux, passeurs d'hommes et de marchandises, grands patrons, militants « humanitaires », employeurs « au noir»: tous sont adeptes de l'abolition des frontières par le libre-échangisme mondial. Olivier Besançenot, Laurence Parisot, même combat ! "

    Alain de Benoist, Immigration, l'armée de réserve du capital, Eléments n°139 (avril-juin 2011)

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    " Les politiques n'ont jamais eu le courage de s'attaquer vraiment au problème des banlieues quand les premières émeutes ont commencé à se généraliser au début des années quatre-vingt-dix. La droite parce que c'est elle qui a autorisé le regroupement familial dans les années soixante-dix et parce qu'elle avait besoin de ces populations pour faire tourner les usines, le bâtiment, tout en maintenant les salaires très bas dans un contexte de mondialisation croissante, et la gauche parce qu'elle était confronté à un " bug » de son système idéologique: les pauvres et les immigrés ne peuvent pas être coupables, c'est impossible voyons, c'est forcément la faute aux autres (blancs et riches si possible). "

    Pierric Guittaut, En direct de nos banlieues à Beyrouth-sur-Loire, Eléments n°139 (avril-juin 2011)

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    " Aujourd'hui, ce n'est plus l'avenir qui est bouché, c'est le présent qui se défait. L'idée n'est plus que l'on est en train de descendre mais que l'on est bel est bien descendu, que l'on touche le fond. Dans ce contexte, les récentes annonces de hausses des prix (gaz, pétrole, électricité) sont ressenties violemment : les gens ne parlent que de ça. On n'est plus dans une crise du lendemain, mais dans une crise du quotidien, qui se traduit par un sentiment d'insécurité permanente.
    [...] Avant la présidentielle de 2007, les milieux populaires pensaient que l'on allait s'intéresser à eux. La preuve : ils ont voté massivement pour Ségolène Royal ou Nicolas Sarkozy au second tour. Bref, ils y ont cru. Leur déception est à la mesure de leurs attentes. Ils pensent s'être fait avoir. J'irai même plus loin : ils estiment que la relégation qu'ils subissent est volontaire. Ils pensent que, pour s'enrichir, les représentants de l'" oligarchie financière ", qui sont les acteurs de la mondialisation, doivent délibérément les précariser et les appauvrir. Cette relation de cause à effet entre mondialisation et fragilisation est au coeur du discours de Marine Le Pen. Voilà pourquoi sa voix porte tant.
    [...] Nicolas Sarkozy est complètement décrédibilisé. Il est non seulement vu comme celui qui n'a pas tenu ses promesses mais comme celui dont les amis sont au CAC 40 et qui, justement, incarnent cette mondialisation génératrice d'insécurité générale. On ne le croit plus capable de jouer contre son camp, celui de l'" oligarchie financière ".
    Dominique Strauss-Kahn est lui aussi l'objet d'une forte suspicion. Quant à la gauche, elle est perçue comme très molle sur la mondialisation. Reste un Mélenchon, mais il donne l'impression de ne pas prendre vraiment en compte la question de l'intégration des étrangers. Or celle-ci est centrale dans le discours des milieux populaires.
    [...] La situation actuelle est perçue comme un noeud gordien, trop complexe, trop enchevêtré pour être dénoué fil à fil. Le seul moyen pour se libérer est, comme dans le mythe grec, de trancher le noeud. Or, Marine Le Pen est la seule à être perçue comme capable de vraiment trancher. Comme si les gens se disaient : « Elle, au moins, contrairement à tous les autres, on ne l'a pas essayée »."

    Alain Mergier, « Les milieux populaires pensent s'être fait avoir », Le Monde (22 avril 2011)

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    " Aux États-Unis, le maire libéral de New York dans les années 1930 exhorte ouvertement la police à obtenir des truands arrêtés des aveux par tous les moyens. Et un chroniqueur judiciaire de décrire les séances de tabassage dans les commissariats et aussi de « fraisage »forcé chez un dentiste proche des policiers dans un livre au titre sans ambiguïté. Au début des années 1950, un auteur universitaire américain synthétise : « On trouve difficilement une seule brutalité physique infligée par la Gestapo que les policiers américains n'ont pas quelque fois utilisée »."

    Dominique Inchauspé, Garde à vue ? Garde à vous !, Chroniques d'actualité n°1 (mars 2011)

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    " Le 17 février 2011, la police croate a terminé l'exhumation, dans une fosse de la banlieue de Zagreb, de centaines de corps de victimes allemandes, civiles et militaires, abattues par la résistance communiste en 1945. Il y a deux ans, à Harmica, un charnier contenant 5000 corps (4500 soldats de la Wehrmacht et 500 officiers) avait déjà été mis au jour. Il y aurait encore 200 sites de cette nature à explorer, selon le ministre croate de l'Intérieur. "

    Guerres et histoire n°1 (1er trimestre 2011)

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    " Or l'eugénisme ne se limite pas à une simple sélection des naissances. Toutes sortes de questions connexes s'y rattachent, à peine soulevées encore, malgré leur urgence. Quelle doit être, par exemple, l'attitude de fond à adopter, vis-à-vis des groupes ethniques fixés ou décidément peu progressifs, par l'aile marchante de l'Humanité ? La Terre est une surface fermée et limitée. Dans quelle mesure doit-on y tolérer, racialement ou nationalement, des aires de moindre activité ? - Plus généralement encore, comment faut-il juger les efforts que nous multiplions, pour sauver, dans les hôpitaux de toutes sortes, ce qui n'est souvent qu'un déchet de vie ? Quelque chose de profondément beau et vrai (je veux dire la foi en la valeur irremplaçable et aux ressources imprévisibles contenues dans chaque élément personnel) se cache évidemment sous cette opiniâtreté à tout sacrifier pour sauver une existence humaine. Mais cette sollicitude de l'homme pour son prochain individuel ne devrait-elle s'équilibrer d'une passion plus haute naissant de la foi en cette autre personnalité supérieure qui est attendue, nous le verrons, de la réussite terrestre de notre évolution ? Jusqu'à quel point le développement du fort (si tant est qu'on puisse clairement définir celui-ci) ne devrait-il pas primer la conservation du faible ? Comment concilier dans un maximum d'efficience le soin à prodiguer aux blessés avec les nécessités supérieures de l'attaque ? En quoi consiste la vraie charité ? "

    Pierre Teilhard de Chardin, L'Energie humaine, cité par Jacques Arnould, Teilhard de Chardin (Tempus, 2009)

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  • Faire imploser le système !

    Nous reproduisons ici un court extrait d'un texte passionnant de Philippe Grasset, publié le 8 novembre 2010 sur le site De Defensa et intitulé "La sublimité du système de la communication".

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    "On ne change pas un tel système, on ne le réforme pas, – et il est très difficile, quasiment impossible de penser à quelque chose de complètement différent tant qu’il existe. On cherche à le déstructurer, c’est-à-dire à le détruire en frappant les points fondamentaux de sa vulnérabilité. On frappe à coups de marteau (“philosophie au marteau” de Nietzsche), sans relâche, sans s’interroger sur le monde meilleur à venir. Il faut casser tout cela, parce que tant que tout cela subsiste sous une forme ou l’autre, rien n’est possible. Nous sommes devant un monstre universel (“globalisé”) qui ne peut être changé ou réformé, qui ne peut être que détruit par la déstructuration interne de lui-même, sa dissolution catastrophe sous les coups assénés ; qui va, soudain, à un moment donné, ou peu à peu mais très rapidement, aboutir à son implosion par déstructuration interne. Après, on verra. Quand on est dans une prison, coupés évidemment de l’extérieur parce que, dans ce cas, il n’y a pas d’extérieur puisqu’il s’agit d’une prison universelle, on cherche à se révolter par tous les moyens pour faire sauter la prison et s’en évader puisqu’elle n’existera plus après qu’elle ait explosé. Ainsi l’extérieur, – la vérité du monde, – sera-t-il recréé par destruction de l’ “intérieur” emprisonné qui constituait l’ensemble du monde."

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  • Vous avez dit populisme ?...

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    Une petite pépite sur le populisme, tirée d'une note du petit ouvrage de Jean-Claude Michéa, réédité par les éditions Climats, Les intellectuels, le peuple et le ballon rond.L'illustration est de Waljé, peintre wallon de Courcelles...

    "Il faut toujours rappeler qu'il y a peu de temps encore, le terme de «populisme»était employé de façon tout à fait positive pour désigner certains mouvements révolutionnaires issus des traditions russes et américaines de la deuxième moitié du XIXe siècle. Ce n'est que depuis quelques années que « Le Monde » et les autres médias officiels se sont employés, avec beaucoup de cynisme, à conférer à ce terme (en lui-même irréprochable pour un démocrate) le sens infamant qui est maintenant le sien ; cela à seule fin, bien sûr, de pouvoir diaboliser comme fasciste toute inquiétude ou perplexité du peuple à l'endroit des décisions qui le concernent et que prend solitairement l'oligarchie régnante après consultation de ses prétendus «experts»."

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  • Demain, les machines ?

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    " Quelle que soit l'issue de cette guerre, elle façonnerait complètement le monde d'après, comme aucune ne l'avait fait avant elle. Les Allemands, les Américains, et sans doute les Russes de leur côté, fabriquaient les composants essentiels de toutes les guerres de l'avenir, donc de la paix universelle dont le régime serait celui de cette innovation technique permanente, cette guerre incessante que se livraient les machines entre elles, et dont les humains n'étaient au final que les cobayes. Dans l'aube blême qui se levait sur les ruines de l'Europe, une intuition s'était logée en lui comme une munition fatale : ce n'était plus les hommes qui testaient les machines pour les améliorer en vue d'augmenter leurs facultés de compétition contre les autres hommes, mais les machines qui étaient en train de former un monde autonome en se servant des êtres humains pour éprouver leurs compétitivité avec eux."

    Maurice G. Dantec, Métacortex

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  • Thierry Marignac vide son sac !

    La dernière tartufferie de Didier Daeninckx continue à secouer le petit milieu du polar. Après Gérard Delteil, voué aux gémonies pour avoir osé adresser un message de réponse à notre site (parmi d'autres...), c'est Thierry Marignac, l'inclassable auteur de Fasciste, A quai ou Renegade Boxing Club, qui vide son sac sur le site Article 11. Nous publions ici quelques extraits de sa réaction qui s'étale sur plusieurs messages.

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    "Vous nous gonflez avec l’antifascisme, que ça donne envie de se joindre tout de suite à la division Charlemagne pour vous voir vous trémousser. La plupart de ces mecs qui la ramènent, les Pourry les Ray-des-fesses, les Marc Groslar, les Fourneaux et consorts ils ont passé leur vie du côté du manche comme tous les gauchistes ,et leur petit prurit antifasciste disparaitrait bien vite, comme celui de papa, s’ils risquaient ne serait-ce que de se manger une beigne. Bidon, bidon, bidon. L’autre sort Brigneau, (qui doit être bien content, depuis le temps que tout le monde l’avait oublié) pour faire du bruit pasque la bande Gauche Caviar Groslard et Fourneaux vient de réaliser une opé avec Rivages qui a curieusement le look Baleine. Comme d’hab’ chez la vermine antisfasciste de 68 qui pisse dans son froc à l’idée qu’on lui déplace ses pantoufles — c’est une histoire d’épicemard, un différent de la caisse-enregistreuse et DD la Donneuse, cette ordure de stal mouchard et frustré avec qui je ne comprends même pas que quelqu’un d’estimable comme SQ ait pu avoir d’autres rapports que le coup de boule — DD la Donneuse avec Pourry et l’autre sont les rois du petit commerce. Vos présupposés idéologiques sont bidons, ceux qui veulent donner une couleur à la forme de sous-culture du polar, la part maudite de la société en principe, sauf si on en fait une église de gauche à l’usage des filles de ministre suivez mon regard vers Fourneaux à Télérama — ceux disais-je qui veulent mettre leur saloperie de politique dans une forme de culture, sont des fumiers, et des fumiers qu’on oubliera pas. Un facho a le droit d’écrire s’il écrit bien. Et Manchette était un petit prof d’anglais refoulé et médiocre, plus connu pour ses chroniques et sa politicaillerie camoufée en "critique sociale" (théorie qui nous a donné la vermine citée plus haut), et plus vite on aura fini, avec les théories bidons de ce puceau —dont le seul titre de gloire est d’avoir donné du foin à bouffer à la vermine gauchiste — plus vite on pourra écrire et lire de bons polars,au lieu de lire des missels pour la messe de gauche suivi de la quète et même du rat-quète, non je parlais de rat mais c’était pas DD la Balance,pour une fois. Largue les amarres Serge. On écrit là. On est pas en train de faire le milliardièmeme sermon enfonçage de porte ouverte sur le capitalisme."
     
                                                                                                                                                                                                                                      
                                                                                                                                        
    "Je ne suis pas d’accord pour que la politique, fut-elle ultra-gauche ait quoi que ce soit à faire, Nom de Dieu, dans une création littéraire. La seule possibilité d’écrire est obligatoirement dans une indépendance absolue. Tous les gens qui ont le cadre de vue, désolé très discutable, hégéliano-marxiste font chier avec leurs jugements sur une forme de culture. Qu’ils s’occupent des rapports de production, puisque ça les intéresse. Qu’ils laissent les auteurs écrire des livres, marrants, beaux,distrayants. D’autre part et ces ordures de la gauche en sont la preuve, il existe des fascistes humainement formidables et des gauches et même ultra-gauche humainement complètement pourris.Alors foutez-nous la paix avec vos histoires de sectes. On s’en tape. On veut faire de bons bouquins, des histoires racontées dans un bon style rapide et dur. Que les politiciens s’entrepoliticaillent le fion puisqu’ils aiment ça. Lachez nous la grappe on est des saltimbanques pas des révolutionnaires professionnels bordel de merde, j’en ai marre de votre idéologie de nazes de l’extrême-droite à l’extrême-gauche et ultra si tu veux, vous êtes tous aussi cons et religieux vis à vis des étiquettes. Vous êtes tous des curés. Si tu es pour la liberté d’expression intégrale, la question ne se pose même pas. Oui DD [Censuré par A.11, voir ci-dessous.] fait un boulot de flic. Et un boulot de flic pour établir la domination proto-stal mou puisqu’on est en France sur le petit commerce, de même que son frère ennemi l’épicemard Pourry, l’anarcho-poujadiste. Ras-le-bol de votre dégueulis de politique. Y’en a marre. On parle de bouquins, bandes de matamores, rien d’autre ! Putain de bordel de petits français qui se la racontent. Jusqu’àl’ultra-gauche, il connaissent rien, mais ils savent tout. Jusqu’à l’ultra-gauche c’est des stals."
                                                                                                                                                                                                              
                                                                                                                                                                                     
     
     
     
    "Je ne suis pas historien et ne vais pas comparer communisme et fascisme, tarte à la crème. Mais on doit prononcer le mot stalinien (et c’est ce que sont ces gens) avec autant de répugnance que le mot nazi, parce que ces deux idéologies partagent, un total mépris de la vie humaine, un absolu cynisme de gangsters. En tout cas je remercie votre publication de m’avoir fourni l’occase de dire, que le polar doit revenir à ce qu’il est : une sous-culture vivante, libre de toute idéologie, de toute couleur politique. Que le meilleur gagne, et non pas le plus "vertueux" —aux yeux de quel Guide Suprême ?"
     
     
    DD est, évidemment, Didier Daeninckx, SQ, Serge Quadruppani et Pourry, probablement Jean-Bernard Pouy ! Sur la même page, il faut aussi lire l'excellent texte de Serge Quadruppani sur le milieu du polar. Edifiant et réjouissant !
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