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  • L'art de désobéir...

    Les éditions Fiat Lux viennent de publier un essai de Paul-Eric Blanrue intitulé Sécession - L'art de désobéir. Essayiste, historien de formation et ancien professeur, tenant d'un scepticisme rigoureux, Paul-Eric Blanrue a publié plusieurs ouvrages qui ont suscité la polémique, comme Le monde contre soi (Blanche, 2007), Sarkozy, Israël et les juifs (Oser dire, 2009) ou le Livre noir des manipulations historiques (Fiat Lux, 2017).

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    " Comme rarement dans l'histoire, on tente d'asservir l'homme, de le tenir en laisse, de le mater. On aspire à faire de lui un « bon citoyen », un contribuable respectable et « éco-responsable », un métrosexuel bon teint, et, pour couronner le tout, un « citoyen du monde » déraciné. Toute opinion contraire à celles que l'État et ses satellites imposent est déclarée suspecte, perverse, dangereuse, immorale. Il n'y a que lorsque l'individu a cédé à l'État qu'il est considéré comme estimable. La société moderne n'aime l'homme qu'apprivoisé, inféodé, captif, discipliné, uniformisé, enchaîné aux valeurs distillées par le Législateur, dont on doit supposer qu'il sait tout mieux que tout le monde sur tous les sujets. Vu la dégradation générale, il est temps de nous réapproprier notre puissance d'homme confisquée par les forces d'anéantissement. Nul n'a le droit de nous imposer une façon de voir le monde. Nul ne peut exiger que nous fassions le contraire de ce que nous voulons. Face à tout groupe, et plus particulièrement face à l'État-Léviathan qui se pare des atours de l'État-papa-maman pour mieux nous séduire, il faut développer notre singularité. Nous devons nous appliquer à devenir les souverains de notre royaume intérieur, afin de subsister à travers les vicissitudes de l'existence, les propagandes, la publicité idéologique, la morale civique et les « valeurs républicaines ». Nous devons affronter avec vigueur les entreprises de ceux qui veulent faire intrusion dans nos têtes. Dans ce livre, Paul-Éric Blanrue nous initie à « l'art de désobéir ». La désobéissance est l'une des prémices de la liberté. À travers ses expériences personnelles (d'énormes révélations à la clé) et en poursuivant au triple galop une réflexion originale, Blanrue nous propose une solution percutante pour nous affranchir des diktats de la milice de la pensée, des lignes de parti en tout genre et de l'infernale emprise de l'État sur nos vies. Il ne s'agit plus de « s'indigner »..."

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  • Élections européennes en folie...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Richard Dessens, cueilli sur Eurolibertés et consacré à l'hystérisation de la campagne des élections européennes par Emmanuel Macron. Docteur en droit et professeur en classes préparatoires, Richard Dessens a notamment publié La démocratie travestie par les mots (L'Æncre, 2010), Henri Rochefort ou la véritable liberté de la presse (Dualpha, 2017) et La démocratie interdite (Dualpha, 2018).

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    Élections européennes en folie

    À six mois des élections européennes, un climat délétère et de provocation se développe et tend à chercher à creuser une fracture profonde en Europe. La fin des partis traditionnels est entérinée au niveau européen par Emmanuel Macron qui recherche un affrontement violent avec ses adversaires qu’il traite ouvertement comme des ennemis issus des mouvements fascistes et nazis des années 1930, comme il l’exprime très clairement. Il les injurie même sans vergogne, et très loin du ton doucereux et diplomatique dont il se veut l’image relayée savoureusement notamment par la grande chaîne d’information BFM (dite « BFMacron »).

    L’État « impartial » cher à François Mitterrand et pivot de la campagne de François Hollande en 2012 vient de voler en éclat…

    Ses ennemis : la « lèpre nationaliste » assimilée sans nuance au NSDAP ou aux Faisceaux italiens d’avant-guerre, pour susciter une « Grande Peur » en Europe et attirer à lui une masse électorale craintive, crédule et émotive sur ces sujets. On attend pour bientôt un rappel de la Shoah pour faire bonne mesure.

    Emmanuel Macron dépasse les bornes sans que personne dans la grande presse officielle ne s’en indigne, glosant, commentant et minimisant avec le plus grand sérieux les folles incartades d’un président qui joue avec le feu, et bien plus provocateur qu’un Donald Trump dont le moindre mot le fait vouer aux gémonies. Jean-Luc Mélenchon est même un petit garçon face à ses outrances inouïes et ne lui arrive pas à la cheville dans ses gesticulations pourtant non dénuées de fondement lorsque l’on voit ce que M. Macron est capable de faire.

    Pourtant, l’élimination de tous les grands partis traditionnels d’Europe en France, Allemagne, Italie, Autriche, Hongrie ou leur affaiblissement ailleurs, sont un sujet de réjouissance à la fois pour M. Macron et aussi pour les mouvements ou gouvernements taxés de « populistes ».

    Ainsi les deux adversaires déclarés sont déjà passés par-dessus les partis pour clarifier d’une certaine manière les enjeux européens et leur apporter toute leur importance : l’immigration et la sécurité d’une part et, avec eux, une reconsidération de la notion d’État de droit d’une façon plus générale. Les petites cuisines chères aux partis traditionnels sont rejetées sur le côté de la route.

    Mais cette simplification apparente, et peut-être salutaire, cache d’autres craintes que ce « faux combat » dissimule. Les mouvements « populistes » européens, ou américains maintenant, sont tous partisans d’une économie très libérale, comme M. Macron lui-même. C’est peut-être leur seul point commun, mais il est de taille. D’ailleurs le discours économique d’Emmanuel Macron est beaucoup moins mondialiste qu’à ses débuts et tend à prendre depuis peu en compte les intérêts nationaux et européens. Ce n’est probablement pas un hasard.

    Qu’il puisse y avoir une convergence d’intérêts économiques, et la présence de Steve Banon en Europe tendrait à le prouver, entre M. Macron et les « Populistes » au bout du compte, est un paramètre qui n’est pas à écarter. Quitte à sacrifier quelques « valeurs » européennes périmées, à restreindre les flux d’immigration, tout en recomposant une Europe dans laquelle la haute finance aurait définitivement pris le pouvoir. M. Macron ne serait-il pas finalement un « Trump européen » en germe ?

    Pour l’instant M. Macron agite des chiffons rouges et réveille les vieux démons du passé, toujours vendeurs pour créer une apparente opposition frontale dans un nouveau bipartisme européen qui aurait au moins en commun l’élimination des vieilles structures au profit d’un grand « tout financier » tout aussi désolant, mais nouveau.

    Ceci étant, il est aussi risible qu’inquiétant d’entendre l’UE et Emmanuel Macron psalmodier les valeurs intangibles et sacrées de l’« État de droit » et de visionner le clip réalisé par l’État français pour mobiliser les électeurs en vue de la prochaine élection européenne. Ce clip est totalement partisan, stigmatisant MM. Orban et Salvini sans aucun complexe.

    C’est un clip de « La République en Marche » et non celui d’un État impartial qui poursuit un but exclusivement civique. Mais « l’État impartial » cher à François Mitterrand et pivot de la campagne de François Hollande en 2012 vient de voler en éclat et ne doit déjà plus être une valeur fondamentale de l’« État de droit ». Nous sommes entrés dans l’ère nouvelle de l’« État partial » macronien sans vergogne. On croit rêver.

    Tout cela est aussi outrancier – tout en laissant de marbre tous les commentateurs qui, il y a peu, se seraient offusqués et auraient crié à la dictature si Nicolas Sarkozy avait dit et fait le dixième de M. Macron –, que la dénomination des deux futurs partis européens amorcée par M. Macron : la « Lèpre nationaliste » (LN) d’un côté, et de l’autre, appelons le « Choléra macronien » (CM). Par certains côtés on croit revenir avec angoisse sur les bancs du cours préparatoire (CP).

    Richard Dessens (Eurolibertés, 12 novembre 2018)

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  • Les Dupes...

    Les éditions Le Dilettante viennent de rééditer un recueil de trois nouvelles de Jean Dutourd intitulé Les Dupes. Journaliste et écrivain, que l'on peut classer, comme l'a fait Dominique Venner, dans la catégorie des anarchistes de droite, Jean Dutourd (1920 - 2011) est l'auteur d'une œuvre importante au sein de laquelle on retiendra, notamment, Au bon beurre (1952), Les Taxis de la Marne (1956) ou encore Les horreurs de l'amour (1963)...

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    " Jean Dutourd a trente-neuf ans lorsqu'il publie Les Dupes, en septembre 1959 : connu du grand public pour Au Bon Beurre (1952) et Les Taxis de la Marne (1956), il est alors un écrivain en vue. Les Dupes occupe une place à part dans son œuvre : il s'agit de son premier recueil de nouvelles. Dans la première, Dutourd nous conte les trépidantes aventures d'un jeune homme qui croit qu'on se définit par ses actes : hélas pour lui, tout ce qu'il entreprend tourne toujours à l'inverse de ce qu'il désire ! La deuxième nouvelle nous montre un révolutionnaire allemand du XIXe siècle qui s'imagine dur comme fer que le monde évoluera dans un certain sens. Quant à la troisième nouvelle, elle relate un étrange tête-à-tête nocturne entre le Diable et un athée. La critique accueille avec faveur Les Dupes : c'est drôle, alerte et percutant. Jean Giono clame son enthousiasme : "C'est une jubilation ! Pourquoi faut-il que ce soit si court !" Jamais réédité, Les Dupes est l'un des meilleurs livres de Jean Dutourd - et l'un de ceux par lesquels on suggérera volontiers d'aborder son œuvre. "

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  • La préférence de civilisation contre le gand remplacement...

    Vous pouvez ci-dessous découvrir un entretien avec Jean-Yves Le Gallou, réalisé par Edouard Chanot et diffusé le 7 novembre 2018 sur Sputnik, dans lequel il évoque la préférence de civilisation comme outil de préservation et de transmission de notre héritage. Ancien haut-fonctionnaire, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou vient de publier un essai intitulé Européen d'abord (Via Romana, 2018).

     

                                        

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  • Vu en Amérique, bientôt en France...

    Les éditions Stock viennent de publier une enquête de Géraldine Smith intitulée Vu en Amérique - Bientôt en France. Journaliste, Géraldine Smith s'est fait connaître avec la publication de Rue Jean-Pierre Tambaud (Stock, 2016), la dénonciation de l'islamisation et de la communautarisation d'un quartier de Paris...

     

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    " Sous l’Amérique d’aujourd’hui perce la France de demain. La « flexibilité » à l’américaine – de l’emploi, des horaires d’ouverture des magasins, du départ à la retraite, de la vie familiale désynchronisée –, on connaît déjà. Voici maintenant la revendication de « lieux sûrs », de l’entre-soi, du « droit » de se promener en pyjama dans la rue, des pronoms aussi fluides que le genre. En attendant l’addiction sur ordonnance, la prescription de pilules pour améliorer les résultats scolaires, l’épuration de la littérature, la prohibition de la danse « sexuellement agressive » et du port du sombrero. En huit histoires, toutes de première main, ce livre raconte l’Amérique comme vous ne l’avez jamais vue, la France telle que vous ne la connaissez pas… encore. "

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  • Macron et les années 30...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy cueilli sur Polémia et consacré aux déclarations du Président de la République sur la ressemblance de notre époque avec celle des années 30... Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a récemment publié La Superclasse mondiale contre les peuples (Via Romana, 2018).

     

     

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    Retour des années 30 ? Macron ne croit pas si bien dire

    Emmanuel Macron est déjà entré en campagne pour les élections européennes. Il a choisi la diabolisation de ses adversaires qui, selon lui, incarneraient « la lèpre nationaliste » ; alors que, lui, représenterait bien entendu le camp « progressiste », celui du Bien.

    Un clip de propagande, financé par le contribuable, valorise ainsi l’Europe de Bruxelles et présente Matteo Salvini et Viktor Orban comme les artisans diaboliques de la désunion européenne.

    Et dans une interview à Ouest France [1] Emmanuel Macron a renchéri : « Le moment que nous vivons ressemble à l’entre-deux-guerres. »

    La ficelle est évidemment un peu grosse et revient à suggérer que ceux que les médias nomment les populistes seraient des fascistes voire des nazis. Et qu’Emmanuel Macron serait un valeureux résistant contre la nouvelle peste brune…

    La réalité est tout autre.

    Un contresens historique

    La leçon d’histoire d’Emmanuel Macron tente de nous faire, ne peut qu’amuser car elle repose sur un grave contresens historique.

    Mais il faut dire qu’en digne représentant de la Davocratie, Emmanuel Macron ne connaît pas l’histoire. Il n’a d’ailleurs que mépris pour « le monde d’avant ». Ce n’est pas de sa faute, car, à l’Ena, on n’enseigne que l’économie et le droit, pas l’histoire ni les humanités.

    Prétendre assimiler au fascisme la révolte des peuples européens contre l’oligarchie mondialiste qui règne à Bruxelles repose sur un total contresens.

    Car, précisément, ceux que l’on désigne aujourd’hui sous le terme de populistes ne veulent pas instaurer la dictature – celle du prolétariat ou celle d’un Chef comme dans les années 30 – mais au contraire restaurer la démocratie.

    Une démocratie que, justement, les oligarchies européennes ont détruite en instaurant la dictature des minorités ainsi que le gouvernement des juges et en transférant la souveraineté des Etats à la bureaucratie mondialiste de l’Union européenne.

    Les progressistes sont en réalité les nouveaux totalitaires

    Quand Emmanuel Macron fait mine de défendre l’Union européenne contre les méchants populistes, en réalité il défend le totalitarisme post-démocratique que la Davocratie a imposé à l’Europe.

    Un nouveau totalitarisme qui consiste à imposer aux peuples des évolutions qu’ils rejettent, notamment s’agissant de l’immigration de peuplement ou de la déconstruction « sociétale » des mœurs et des identités.

    Comme le disait si bien Daniel Cohn Bendit, un fidèle soutien d’Emmanuel Macron : « Il faut arrêter de dire que le peuple a toujours raison [2] ».

    On ne saurait mieux démontrer que l’oligarchie mondialiste a la démocratie en horreur.

    Les prétendus progressistes – qui, soit dit en passant, ne cessent de déconstruire l’histoire sociale de l’Europe – sont en réalité les nouveaux totalitaires. Des totalitaires qui veulent museler les peuples européens en imposant partout leur censure et leur propagande.

    Ce sont donc bien eux qu’il faut arrêter et non les populistes !

    En réalité la situation est bien pire que dans les années 30 !

    La référence macronienne à l’entre-deux-guerres comporte cependant une part de vérité, mais pas du tout dans le sens où l’entendent le Président de la République et les médias de propagande à sa dévotion !

    En réalité, la situation actuelle est bien pire que dans les années 30.

    En effet, de nos jours, comme dans les années 30, les régimes parlementaires sont incapables de faire face aux événements : ils sont impuissants face au chômage de masse car ils pratiquent la même politique récessive consistant à augmenter les impôts et à baisser les salaires et les pensions.

    A la différence que, dans les années 30, les frontières existaient encore en Europe alors qu’aujourd’hui on les a détruites au nom du libre-échangisme mondialiste. Mais, comme dans les années 30, la pauvreté et la précarité s’installent partout et les inégalités sociales sont de plus en plus criantes.

    Car, comme dans les années 30, la bourgeoisie et les nouveaux riches méprisent les peuples. Avec cette différence que, dans les années 30, les riches avaient peur de la révolution communiste, alors que de nos jours ils n’ont plus peur de rien et se croient tout permis.

    L’impuissance des régimes parlementaires, comme dans les années 30 !

    Dans les années 30, les régimes parlementaires sont également incapables de résoudre pacifiquement la question des minorités nationales et des réparations de guerre, fruit amer du catastrophique traité de Versailles imposé par les politiciens français et les Etats-Unis, à toute l’Europe.

    Comme de nos jours les gouvernements de l’Union européenne ne savent pas comment faire face aux flux migratoires vers l’Europe ; ni comment résoudre la communautarisation et l’islamisation croissante de la société.

    Dans les années 30, les gouvernements tournent dans le vide car ils sont victimes de l’instabilité parlementaire.

    De nos jours, ils tournent dans le vide car ils ont perdu les moyens de gouverner : ils ont tout abandonné à l’Union Européenne, aux Banques et aux grandes firmes mondiales ! Et comme dans les années 30, la corruption du personnel politique s’amplifie parce que les lobbies dictent leur loi en toute impunité.

    Comme dans les années 30, la crise est morale et politique !

    Comme dans les années 30, l’Europe connaît une profonde crise morale.

    Dans les années 30, la crise résulte de la catastrophe européenne de la Grande Guerre.

    De nos jours elle résulte de l’épuisement du cycle libéral-libertaire qui débouche sur un profond nihilisme et sur l’effondrement individualiste de la société.

    Comme dans les années 30, la violence politique et sociale ne cesse d’augmenter. On a même vu un ministre de l’Intérieur [3] affirmer, le jour de son départ, que la situation serait incontrôlable d’ici 5 ans ! Ou un chef d’Etat major des Armées avertir que si les banlieues de l’immigration s’embrasaient, les Armées n’auraient pas les moyens d’y faire face [4].

    Mais à quoi sert donc l’Etat ?

    Comme dans les années 30, la défiance vis-à-vis des gouvernants de plus en plus illégitimes, car ils ne protègent plus les peuples, ne cesse d’augmenter. Le pays réel s’éloigne donc de plus en plus du pays légal.

    Une analogie trompeuse

    Alors Emmanuel Macron a raison mais malgré lui : la situation rappelle en effet, mais en bien pire, celle de l’entre-deux-guerres en Europe.

    Mais Emmanuel Macron nous trompe sur le sens de son action : il n’incarne pas en effet ceux qui résistent au chaos qui vient, mais au contraire ceux qui le provoquent par leur aveuglement idéologique libéral, libertaire et mondialiste et par leur autisme. Notamment par leur refus d’écouter ce grand cri de douleur européen qu’est le populisme.

    Comme hier, les politiciens refusent d’écouter la misère des peuples et leur aspiration à retrouver leur fierté nationale.

    Comme dans les années 30, les Français attendent aujourd’hui des hommes politiques qui soient à la hauteur des heures décisives que l’Europe et la France vont devoir affronter.

    Mais on sait déjà, hélas, qu’Emmanuel Macron, Jupiter fatigué, ne sera pas au rendez-vous de cette histoire qui vient.

    Michel Geoffroy (Polémia, 5 novembre 2018)

     

    Notes :

    [1] Le 31 octobre 2018

    [2] Le Figaro.fr du 5 juillet 2016

    [3] Gérard Collomb

    [4] Selon Philippe de Villiers , le 2 novembre 2018 à l’émission Les terriens du samedi,  l’ancien chef d’état major des armées aurait averti le président de la république « Si ça pète dans les banlieues, on n’est pas capable de faire face, on n’a pas les moyens de faire face, on n’a pas les hommes. »

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