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  • Les snipers de la semaine... (113)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Causeur, Eric Gueguen rafale les journalistes qui se livrent à la chasse aux réacs...

    Zemmour, Onfray et les autres, ces suppôts du réel

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     - sur Le Point, Jean-Paul Brighelli mouche Bruno Roger-Petit, le caniche de garde du camp du Bien...

    Les chiens de garde du camp du bien

     

    eric gueguen,philippe de villiers,système,bien-pensants,réacs

     

     

    - sur le Figaro Vox, Philippe de Villiers dézingue la classe politico-médiatique et son système mortifère...

    «Le pouvoir n'a plus de pouvoir : c'est une clownerie»

    Philippe de Villiers.jpg

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  • Feu sur la désinformation... (63)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Hervé en présence de Michel Geoffroy.

    Au sommaire :

    • 3 : Tweets d’I-Média.
    • 4 : Le bobard de la semaine.

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Repères pour des temps incertains...

    Les éditions Le retour aux sources viennent de publier Triangulation - Repères pour des temps incertains, un essai de Michel Drac. Penseur non-conformiste et sereinement radical, Michel Drac a publié plusieurs ouvrafges stimulants, qui ont été récemment rassemblés en un seul volume, intitulé Essais.

     

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    " Il y aurait un roman fabuleux et interminable à écrire sur les enchaînements de causalité qui peuvent relier une réunion de travail au siège de la Banque Centrale Européenne, une rencontre au sommet entre dirigeants des grandes banques d’affaires londoniennes, une note d’analyse destinée aux plus hauts cadres de la CIA, l’assassinat d’un leader djihadiste en Syrie, un attentat meurtrier dans les rues de Paris, un échange de bons procédés entre services français et russes, la renégociation d’un contrat gazier entre deux pays d’Europe centrale et une seconde réunion de travail au siège de la BCE. Peut-être d’ailleurs, un jour, l’ouverture des archives nous permettra-t-elle d’écrire a posteriori de semblables histoires. En attendant, nous pouvons déjà en peindre la toile de fond.

    Cet exercice n’est pas tout à fait gratuit. Nous approchons manifestement d’un moment critique dans l’histoire de notre pays. Pour la première fois depuis longtemps, il devient envisageable qu’en France, un gouvernement de rupture arrive aux affaires, dans quelques années.

    Dans ces conditions, nous devons changer de point de vue. Jusqu’ici, la littérature dissidente en France s’est bornée à critiquer le système existant. Mais critiquer n’est plus suffisant : de plus en plus, il faudra être capable de proposer quelque chose. "

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  • Autour de la géopolitique et des relations internationales...

    Dans ce nouveau numéro de l'émission de TV Libertés, « Les idées à l’endroit », Alain de Benoist et Olivier Francois évoquent la géopolitique, discipline qui permet de comprendre la politique étrangère et les relations internationales puis, au delà, notre nation et notre monde. Parce que la géopolitique est la science du réalisme et de l’exact, elle échappe aux grilles de lectures idéologiques ou moralisatrices.
    Pour débattre autour de ce thème, Alain de Benoist s’est entouré de deux grands spécialistes reconnus :
    Christian Harbulot, directeur de l'École de guerre économique et Pascal Gauchon, universitaire et directeur de la revue Conflits.

     

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  • La droite face au poison libéral...

    Le nouveau numéro de la revue Eléments (n°157, octobre - décembre 2015) est disponible en kiosque.

    Dans ce numéro, Pascal Esseyric, François Bousquet et Patrick Péhèle inaugurent une nouvelle formule, en couleur, qui compte désormais cent pages et qui est appelée à devenir bimestrielle à partir de janvier prochain. Grâce à une maquette revue et aérée, le résultat est superbe, et le contenu particulièrement alléchant !...

    A côté du grand entretien avec Michel Onfray et du dossier consacré à la droite face au poison libéral, dans lequel on peut lire un entretien avec Patrick Buisson et un autre avec Hervé Juvin, on trouvera, outre les rubriques habituelles « Cartouches » et « Le combat des idées » , une nouvelle rubrique intitulée « Panorama ».

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

     

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    Au sommaire :

    Éditorial

    Avant, par Alain de Benoist

    Forum...

    L'entretien

    Michel Onfray s'explique

    Cartouches

    Le regard de Michel Marmin

    Chronique d'une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Dans le collimateur : Michel Foucault

    Champs de bataille, par Laurent Schang

    Carnet de route : le Mont Athos, par Slobodan Despot

    Sciences, par Bastien O'Danieli

    Le combat des idées

    Tous touristes, tous immigrés, par François Bousquet

    Conférence climat : un machin onusien qui tourne à vide, par Jean-François Gautier

    Le numérique, outil rêvé du contrôle social, par René Lebras

    Superproductions hollywoodiennes : phénoménologie d'une industrie de la sidération, par Ludovic Maubreuil

    La guerre des deux féminismes, par David L’Épée

    Collection : les manies de monsieur de Benoist, par Pascal Esseyric

    Nicolas Gauthier, l'interviewer interviewé, par Pascal Esseyric

    Rentrée littéraire : les cinq coups de coeur d'Éléments

    Jean-Pierre Montal : 1990 vu de l'avenue Foch, par Michel Marmin

    Panaït Istrati : un coeur brûlant, par Olivier François

    Dossier

    La droite face au poison libéral

    Droite et capitalisme : le baiser mortel du calcul d’intérêt, par Alain de Benoist

    Patrick Buisson : « L’argent ne fait pas société »

    Pourquoi la bourgeoisie a voté Sarkozy, par Fabrice Moracchini

    Hervé Juvin : « Nous ne sommes pas tous Américains »

    French Young Leaders, les petits soldats de l’Amérique, par Emmanuel Ratier

    Valeurs actuelles : la chute de la maison Bourgine, par Pascal Esseyric

    Panorama

    Anti-manuel de philosophie, par Jean-François Gautier

    Séries télé & politique, par Frédéric Dufoing

    L'esprit des lieux : Turin, par Marc Hocine

    C'était dans Éléments

    Éphémérides

     

     

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  • « Une occasion historique de clarifier les termes du débat politique » ...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien avec François-Xavier Bellamy publié dans le Figaro et cueilli sur son site personnel, dans lequel il évoque la question du libéralisme.

    Agrégé de philosophie, François-Xavier Bellamy a publié Les déshérités ou l'urgence de transmettre (Plon, 2014).

     

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    « Une occasion historique de clarifier les termes du débat politique »

    Emmanuel Macron affirme que « le libéralisme est de gauche ». S’agit-il d’une captation idéologique ou d’une mise au point philosophique ?

    Ce n’est clairement pas une captation idéologique, puisqu’il y a une vraie tradition libérale de gauche ; mais c’est une mise au point, en ce sens qu’Emmanuel Macron valide par là le déplacement des plaques tectoniques du débat intellectuel et politique entamé avec la chute du mur de Berlin. Dans un monde bipolaire, le libéralisme était anti-communiste, et donc de droite. Aujourd’hui, après avoir porté des réformes de société très libérales sans les assumer comme telles, la gauche au gouvernement accepte enfin de revendiquer un libéralisme cohérent.

    Comment définir ce libéralisme de gauche ? S’agit-il du développement des droits individuels ?

    On pourrait définir ce libéralisme de gauche par la volonté de déconstruire tout ce qui précède le choix des individus. Dans un entretien au Nouvel Obs, Manuel Valls présentait comme l’objectif final d’une politique de gauche « l’émancipation de l’individu. » Emmanuel Macron le rejoint, par exemple lorsque qu’il critique le concept de « tabou. » Sous ce nom, la gauche dénonce tous les interdits qu’elle veut briser ; il s’agit donc de défaire les héritages culturels, familiaux, spirituels, et même naturels, dans lesquels elle ne voit, selon les mots de Vincent Peillon à l’Assemblée nationale, que des déterminismes auxquels il convient d’arracher l’individu. C’est tout le sens d’un certain usage du concept de laïcité.

    Une part de la droite semble partager cette vision…

    De ce fait cette conception de la liberté a largement irrigué le paysage politique, et la droite s’est longtemps soumise à cette entreprise de déconstruction qui se présentait comme un progrès.

    La mandature Hollande peut-elle être qualifiée de libérale ?

    On peut dire qu’elle aura été marquée par la contradiction qui a longtemps marqué la gauche française, cette tension entre un libéralisme sociétal affirmé et la multiplication des freins à l’initiative individuelle en matière économique. Avec 57% du PIB consacré à la dépense publique, la France est aujourd’hui encore très loin du libéralisme global qu’Emmanuel Macron appelle de ses vœux…

    Si la gauche est libérale, que peut être la droite ?

    Le piège serait pour la droite de se crisper maintenant dans un conservatisme étroit, au motif que la gauche revendique la liberté. La situation actuelle offre une chance historique de clarifier les termes même du débat public. Ce que la gauche nous propose, quand elle nous parle de liberté, c’est, dans tous les domaines, l’atomisation individualiste ; et derrière la revendication de « droits » nouveaux, l’égoïsme décomplexé. Pour Emmanuel Macron, « tous les jeunes doivent rêver d’être milliardaires » ; proposons d’autres rêves à la génération qui vient, des rêves qui donnent toute sa consistance à l’idée de liberté ! La droite doit se saisir de ce travail, et, au lieu de la solitude du consommateur, proposer une société d’acteurs libres, engagés et responsables.

    Certains libéraux affirment que le libéralisme est forcément révolutionnaire et qu’il est antinomique avec toute forme de conservation.  Existe –t-il une perspective « libérale-conservatrice » ?

    La vraie révolution aujourd’hui consiste sans aucun doute à reconnaître, dans la crise d’adolescence collective que nous semblons traverser, que notre liberté n’est pas immédiate, et qu’elle suppose l’humilité qui reconnaît et reçoit l’enracinement qui la fait croître. La liberté se nourrit d’un héritage, d’une langue, d’une éthique, dont le discrédit – qui a pourtant été opéré depuis cinquante ans au nom de l’émancipation individuelle – ne peut mener qu’à une aliénation définitive.

    La liberté de penser, d’agir, de juger ne sont pas des productions spontanées ; elles sont le résultat du travail patient de la culture. Dans la folie de sa déconstruction, où nous croyons trouver notre affranchissement,  nous ne faisons que permettre la standardisation à grande échelle des comportements, des opinions, et des personnes. Inspirée par ce libéralisme individualiste, une mondialisation débridée rejoint les idéologies les plus coercitives pour produire de l’uniformité, de l’indifférenciation et de l’indifférence à grande échelle.

    Le clivage droite/gauche est-il encore pertinent ?

    La cohérence retrouvée de la gauche redonne à la droite sa pleine nécessité. La liberté au nom de laquelle une grande partie de la gauche revendique aujourd’hui la PMA, la GPA, l’euthanasie ou le suicide assisté se veut totale et irresponsable. La droite doit maintenant, en renouant avec son héritage intellectuel, montrer combien il est nécessaire de préserver les conditions éthiques d’une société authentiquement humaine, et pour cela de recevoir et de transmettre l’héritage culturel qui peut seul fonder notre avenir. Ainsi sera refondée pour les individus la perspective de relations réelles, par lesquelles ils puissent échapper à la solitude de l’intérêt pour vivre l’expérience d’une liberté totale, parce que responsable.

    Que vous inspire le poids intellectuel et médiatique grandissant d’une gauche non libérale  dont témoigne notamment le phénomène Michel Onfray ?

    Dans cette recomposition idéologique, au-delà de toutes les étiquettes, il faut évidemment s’attendre à des convergences nouvelles.

    Le but ultime du libéralisme est-il la disparation de la politique ?

    Le libéralisme, en effet, a été dans l’histoire ce que Schmitt appelait « le mouvement ultime de dépolitisation et de neutralisation » de la société. En ce sens, les réformes sociétales de la gauche libérale, tout comme la vision économique défendue par Emmanuel Macron, tendent en même temps à la dérégulation, et à la déconstruction de l’Etat ramené au rôle de gestionnaire technique des interactions sociales. Mais il est clair, là encore, qu’il ne peut y avoir de liberté véritable sans qu’elle soit sous-tendue par une loi commune, dont l’ordre protège, éclaire et consolide les choix individuels.  Quand la politique fait défaut – et c’est l’honneur d’une partie de la gauche de n’avoir cessé de le rappeler, c’est toujours le plus faible et le plus fragile dans la société qui en paie le prix.

    François-Xavier Bellamy, propos recueillis par Vincent Tremolet de Villers (Le Figaro, 30 septembre 2015)

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