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  • Le surhomme de Nietzsche...

    Les éditions Pkp Verlag viennent de publier Le Surhomme de Friedrich Nietzsche, un essai de Pierre Kynast, traduit en français. Auteur de plusieurs ouvrages, Pierre Kynast se présente sur son site, que les germanistes pourront utilement visiter, comme philosophe indépendant.

     

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    " Ce livre est un pari. Un pari, car la philosophie nietzschéenne du surhomme est ici retracée sans la critiquer, sans l’édulcorer ni la diaboliser. Celui qui cherche une réponse à la question de savoir ce qu’il a en lui du surhomme de Nietzsche la trouvera ici -sans autoritarisme ni avertissement moralisateur. Il ne s’agit ici que de suivre le concept du surhomme à travers l’œuvre de Nietzsche, en intégrant nombre de ses dangereuses pensées et de les lier, en suivant les indications de Nietzsche, aux événements actuels de notre temps, par exemple au préambule de la constitution allemande. Avec Nietzsche le monde prend une couleur autre. Encore aujourd’hui - et peut-être plus qu’à aucun moment - le surhomme de Nietzsche demeure une philosophie pour après-demain dans la recherche de nouveaux philosophes. "

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  • Feu sur la désinformation... (10)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • Partie 1 : Le football, la peste du mondial.

    • Partie 2 : Festival de la novlangue.

    • Partie 3 : Victoire footballistique de l'Algérie, déni de réalité des journalistes.

     

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  • Dominique Venner - Une pensée, une œuvre, un destin... (1)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous le premier volet d'un long entretien avec Dominique Venner, réalisé par Philippe Conrad, Philippe Milliau et Jean-Yves Le Gallou entre le 27 et le 28 février 2013.

     

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  • Notre beau Moyen Âge...

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    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 73, juillet - août 2014).

    Le dossier central est consacré au beau Moyen Âge capétien, celui du début du XIIIe siècle. On peut y lire, notamment,  des articles de Martin Aurell ("1214. Bouvines ou la fin de la guerre"), de Bernard Fontaine ("Pouvoir royal et féodalité"), de Sylvain Gouguenheim ("La bataille de Bouvines vue d'Allemagne"), de Jean Kappel ("Chronologie : le temps de Saint Louis"), de François de Lannoy ("Les croisades du saint roi") et de Philippe Conrad ("XVe siècle : l'éveil d'un sentiment national").

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, un entretien avec Julien Hervier ("Ernst Jünger, grand témoin du XXe siècle") ainsi que des articles d'Emma Demeester ("Benjamin Disraeli, un destin singulier"), de Philippe d'Hugues ("Dominique Venner, un cœur rebelle" ; "Le parcours de Georges Albertini"), de Rémi Soulié ("Charles Péguy"), de Constance de Roscouré (Viollet-le-Duc : la redécouverte du patrimoine médiéval"), de Nicolas Vimar ("La réforme Maupeou pouvait-elle sauver la monarchie ? ") et de Martin Benoist ("La charte de 1814, condition du retour du roi").

     

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  • L'alibi de la compétitivité...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à la question de la compétitivité et à ce qu'elle masque...

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    La compétitivité ? L’alibi des mesures antisociales…

    La compétitivité est devenue mantra de notre époque. Tout doit être compétitif : le sport et l’économie, bien sûr ; les hommes, également. La compétitivité serait-elle une valeur en soi ?

    C’est Raymond Barre qui, en 1976, avait le premier parlé de « compétitivité »pour caractériser la politique économique à la fois concurrentielle et tournée vers l’extérieur qu’il entendait mener. Tous ses successeurs ont suivi son exemple. Aujourd’hui, les hommes politiques de droite comme de gauche n’ont que le mot de « compétitivité » à la bouche parce qu’ils sont obnubilés par la« croissance » : être plus compétitifs aiderait à gagner des « points de croissance ». Mais au-delà de ces affirmations somme toute convenues, on s’aperçoit vite que la compétitivité est un mythe. Et que ce mythe n’est pas anodin.

    Dans le discours des hommes politiques, ce ne sont pas seulement les entreprises ou les secteurs industriels qui doivent être « compétitifs », mais aussi les nations. Cette idée sort tout droit des théories du management développées dans les écoles de commerce américaines. Or, on ne peut étendre aux nations ce qui, sous certaines conditions, peut être vrai des entreprises – d’autant que les intérêts des entreprises nationales ne coïncident pas nécessairement avec ceux des populations. Les nations ne sont pas des entreprises, contrairement à ce que prétendent les tenants de la « gouvernance » qui voudraient gouverner les hommes comme on administre les choses et priver les États de leur souveraineté politique. Les territoires ne peuvent pas « se vendre », et c’est pourquoi on ne peut les comparer et les classer comme des entreprises en milieu concurrentiel, dont le succès se mesure finalement en monnaie.

    Pour le dire autrement, une notion micro-économique ne peut être transposée purement et simplement dans la sphère politique. « Un territoire, écrit Gilles Ardinat, chercheur en sciences humaines, conseiller de Nicolas Dupont-Aignan et collaborateur du Monde diplomatiqueoffre à un peuple son support physique ainsi qu’une bonne part de ses références culturelles et politiques […] Contrairement à une entreprise, il ne cherche pas à dégager des profits. Son action s’inscrit dans le temps long de l’histoire, pas dans l’immédiateté des marchés. » C’était aussi l’opinion du célèbre économiste Paul Krugman, Prix Nobel en 2008 : « La compétitivité est un mot vide de sens lors qu’il est appliqué aux économies nationales ».

    Cela dit, la concurrence existe bel et bien, et Fillon comme Montebourg, Copé comme Moscovici sont d’accord pour estimer que la compétitivité n’est jamais que le meilleur moyen d’y faire face…

    Il est évident que si l’on veut vendre un produit, on a tout intérêt à être compétitif, c’est-à-dire à fabriquer des produits de meilleure qualité que ses concurrents ou, à qualité égale, des produits moins chers. Mais pour baisser les prix, il faut aussi diminuer le prix de revient des produits fabriqués. De quelle façon ? En régime capitaliste, la réponse la plus classique est connue : non pas en favorisant l’innovation, en taillant dans les coûts du capital et les dividendes des actionnaires (50 milliards d’euros en 2013, soit 2,6 fois de plus que les dépenses d’investissement), mais en faisant stagner les salaires, en diminuant les charges sociales et le « coût du travail », en ramenant les services publics à la portion congrue. C’est l’argument favori du MEDEF, qui agite constamment le spectre de la « perte de compétitivité » pour obtenir de substantielles subventions.

    La Chine est aujourd’hui très compétitive parce que les salaires dignes deGerminal qu’elle pratique lui permettent de conquérir toujours plus de parts de marché. Il est certain que si l’on parvenait à convaincre les travailleurs français de toucher les mêmes salaires que ceux du Bangladesh, nos entreprises gagneraient beaucoup en compétitivité ! Mais en même temps, il deviendrait difficile de vendre toujours plus à des consommateurs qu’on aurait préalablement rendus plus pauvres ! Comment augmenter la consommation quand on fait baisser le pouvoir d’achat ? C’est tout le paradoxe des politiques d’austérité, qui espèrent combler les déficits et faire repartir la croissance en rendant toujours plus précaires les conditions d’existence des classes moyennes et des classes populaires. C’est pour cela que la concurrence généralisée entre les pays n’est pas compatible avec le maintien ou l’amélioration du niveau de vie : elle revient seulement à mettre en concurrence les produits marchands et les produits non marchands, comme les services publics et la protection sociale.

    À l’époque de la mondialisation, cela ne peut aboutir qu’à une désagrégation sociale et à un nivellement par le bas. Dans cette optique, l’impératif de« compétitivité » est seulement une façon élégante de persuader les travailleurs de renoncer à leurs acquis sociaux. C’est d’ailleurs au nom de la compétitivité que l’Union européenne et le FMI ont exigé la réduction des salaires en Grèce et ailleurs. Lorsqu’elle ne prend en compte ni les exigences de la justice sociale ni celles de l’écologie, la compétitivité devient l’alibi d’un dumping social généralisé, qui permet de prendre des mesures antisociales tout en se mettant à l’abri des critiques.

    Déclinée dans les registres les plus intimes de nos vies, la compétitivité peut aussi devenir mortifère. Après tout, échanger sa femme de cinquante ans contre deux de vingt-cinq pourrait aussi bien se justifier au motif que la première n’est plus « compétitive » ! L’ambiance de compétitivité permanente ne contribue-t-elle pas à faire de notre société de plus en plus anxiogène ?

    On peut certes estimer que la rivalité amoureuse en matière de stratégies de séduction implique de la « compétitivité ». Mais ce n’est là qu’un jeu de vocabulaire : la compétition est une chose, la compétitivité en est une autre. En dehors de l’industrie et du commerce, quand on les applique par exemple à la santé, à l’éducation ou à la culture, la compétitivité et la productivité, ça signifie quoi ? Paul Krugman, déjà cité, dit aussi que « l’obsession de la compétitivité est à la fois fausse et dangereuse ». Elle ne se comprend en fait qu’en rapport avec la concurrence, que le libéralisme conçoit sous l’angle du darwinisme social : elle est censée révéler les plus performants et les plus forts, donc les meilleurs. L’idée sous-jacente est qu’une société ne se compose que d’individus étrangers les uns aux autres, qui s’affrontent au travers de stratégies d’intérêt régulées par la seule autorité du marché. Une société de rivaux, par conséquent (la « guerre de tous contre tous »), non de concitoyens.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 20 juin 2014)

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  • La crise des représentations...

    Nous vous signalons la publication du onzième numéro de la revue Perspectives libres consacré à la crise des représentations. La revue Perspectives libres, dirigée par Pierre-Yves Rougeyron, est publiée sous couvert du Cercle Aristote et est disponible sur le site de la revue ou auprès de l'Association des amis de la revue Perspectives libre (11 rue de Javel, 75015 Paris) contre un chèque de 14 euros.

     

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    Au sommaire :

    Pierre-Yves ROUGEYRON : « Raconter et mourir »

    Dossier : La crise des représentations

    Françoise BONARDEL : « La grande braderie »

    Dominique Jacques ROTH : « Crise de la représentation »

    Véronique HERVOUËT : « De la croyance dans les sciences à la crise des représentations »

    Jean-François GAUTIER : « Le chaos de l’uniformité »

    Libres pensées

    Erik S. REINERT et Rainer KATTEL : « L’élargissement à l’Est, une tentative de suicide européenne ? »

    Libres propos

    Norman PALMA : « Le Pape Alexandre VI Borgia et l’Histoire universelle »

    Julien FUNNARO : « L’art à l’époque du néo-libéralisme »

    Diego FUSARO : « En mémoire de Costanzo Preve »

    Philippe ARONDEL : « Europe : les chrétiens au pied du mur »

    Xavier DUPRET : « L’inévitable sortie unilatérale de la zone euro. La piste bancaire »

    Alberto BUELA : « Le retour arétéique »

    Ekaterina NAROTCHNITSKAYA : « Le multiculturalisme en tant que conception de philosophie politique »

    Norman PALMA : « Karl Polanyi et l’utopie libérale »

    Claude BOURRINET : « Une école identitaire peut-elle exister ? »

    Documents

    Document 1
    Minutes des réunions du Secrétaire d’Etat Kissinger, 25 avril, 1974

    Document 2
    Memorandum pour le président, 3 juin, 1975, de Arthur Burns

     

    Norman PALMA : « L’or et le système monétaire international »

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