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  • Sauver la Grèce ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Hervé Juvin, publié sur son blog, Regards sur le renversement du monde,  consacré à la Grèce... Faut-il laisser choir ce pays ? le soutenir ?... Une chose est certaine, comme le souligne au final l'auteur, il y a un choix politique à faire : il faut décider ! On recherche d'urgence des hommes (ou des femmes) d'Etat...

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    Grèce

    Sauver la Grèce ou sauver l’Europe ?…

    Vous venez de payer 500 euros pour les Grecs !…

    Pas du tout, c’est 15 milliards d’euro que la France donne aux Grecs – soit la quasi-totalité de l’augmentation d’impôts et de taxes votée le 8 septembre dernier….

    … puisque moins d’un ménage sur deux paie l’impôt, c’est juste 1.000 euros que chaque ménage imposé vient de donner aux Grecs !

    … et d’ailleurs, les avoirs de Grecs en Suisse s’élèveraient à 200 milliards d’euro, soit exactement le montant des aides ( fons structurels, etc.) versés par l’Union à la Grèce depuis vingt ans !

    … les chiffres courent, vérifiables ou non, l’opinion s’agite, la défiance monte.

    Pourquoi ne pas dire la vérité sur les chiffres, sur les scénarios, et pourquoi refuser que les Français, et les Européens avec eux, en débattent ?

    Les montants qui circulent représentent, ou veulent représenter, la contribution des Français aux prêts ( sous un nom ou sous un autre ) que l’Union européenne accorde à la Grèce. Un prêt se rembourse, il rapporte un intérêt, et cet intérêt peut être profitable au créancier ; contrairement à ce qui est généralement dit ou sous-entendu, les prêts accordés aux banques françaises lors du gel du marché interbancaire de 2008 ont été remboursés, la plupart de manière anticipée, avec des vrais euros, et ont rapporté de l’argent à l’Etat !

    La question semble évidente ; la Grèce va-t-elle rembourser

    J’ai récemment fait part de ma conviction ; non. Non sans nouveaux prêts, non sans nouvelles aides, et pour parler clair, non sans nouveaux dons. Il n’existe aucune chance que même une austérité appliquée, des impôts recouvrés et une croissance robuste permettent à la Grèce de rembourser plus de… 20 % ou 30 % de sa dette – risquons un chiffre. Et j’ai aussi écrit que les Grecs n’avaient rien fait pour mériter ces aides et notre solidarité. Que les Grecs commencent par s’aider eux-mêmes, c’est-à-dire lever l’impôt, reconstruire une économie, bâtir une Nation, et on verra.

    Le seul problème est la Grèce pourrait bien sauver l’Europe ! Tout simplement parce que si la Grèce, faute de soutien fait défaut, chacun sait déjà que les acteurs du marché en tireront pour première conséquence que l’Italie aussi, que l’Espagne aussi, et pourquoi pas la France aussi, vont faire défaut, ou peuvent faire défaut, et vont engager toutes leurs forces pour que l’un après l’autre les mâillons de la chaîne sautent. Le scénario est écrit, et il suffit de regarder le marché des CDS pour constater qu’il se met en place. Et c’est un scénario… à combien de milliards de dollars la prime pour ceux qui auront abattu l’euro ?

    C’est un argument du soutien inconditionnel et illimité à la Grèce qui se résume ainsi ; il ne sera jamais trop coûteux d’aider un pays qui représente moins de 2 % de l’Union, si le défaut de la Grèce entraînait une menace de défaut, donc un besoin d’aide inconditionnel, sur des pays qui représentent 8 %, 10 %, 15 % de l’Union !

    Entre la décision par la morale et la décision par l’intérêt bien compris, le débat n’est pas, ne peut pas être technique. La question est simple ; est-ce à la BCE, est-ce au Conseil des Ministres, est-ce aux Européens de trancher ?

    Le dossier n’est pas si complexe qu’il ne puisse être partagé, expliqué, mis en débat. Et le débat n’est pas si obscur qu’il ne puisse faire l’objet d’un choix des Européens. Nous en sommes au point où les décisions techniques, dans l’obscurité des cabinets ou des institutions, de toute façon manqueront leur objet parce que la volonté collective ne les porte pas, parce que le projet européen n’y est pas, ce projet qui sera celui des peuples d’Europe ou ne sera pas.

    De toute manière, l’Union européenne n’échappera pas au débat populaire quand elle comprendra que pour se construire, elle doit d’abord se séparer de ce qui n’est pas elle. La question de la frontière, de la séparation et du lien, avec la Turquie comme avec Israël, avec le Maghreb comme avec l’Afrique subsaharienne, avec la Russie comme avec l’île britannique, est de celles qui ne s’évitent pas. Elle n’évitera pas non plus le débat sur l’unité interne entre ceux qui en sont, et l’écart avec ceux qui n’en sont pas. Le cadeau de la Grèce à l’Europe pourrait bien être de rapprocher l’échéance d’un débat dont seuls les peuples d’Europe diront le dernier mot. Comme savent le dire les (bons ) conseillers en gestion à leurs clients: « votre choix sera le meilleur, puisque c’est le vôtre. Il n’en est pas de pire que de ne pas choisir».

    Hervé Juvin (Regards sur le renversement du monde, 12 septembre)

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  • Autopsie d'un insupportable talent...

    Les éditions Laffont Presse viennent de mettre en kiosque, sous le titre Céline sans masque - Autopsie d'un insupportable talent,  le deuxième numéro de la revue trimestrielle qu'elles consacrent à Céline, sous la houlette de Joseph Vebret et de David Alliot, avec la collaboration de Frédéric Saenen, d'Eric Mazet et de Marc Laudelout, infatigable animateur du Bulletin Célinien.

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    Éditorial
    Qu’on en finisse ! par Joseph Vebret et David Alliot
    Éclairage
    André Gide et Lettre à Jean Paulhan
    Actualité
    Les céliniens : combien de divisions ? par Marc Laudelout
    Entretien
    Christophe Malavoy : « Le diable apparaît chez Céline », par David Alliot
    Analyse
    Céline et Montandon, par Éric Mazet
    Archives
    Céline par Henri Mondor, par David Alliot
    Analyse
    Image de l’écrivain, Céline face aux médias. De l’aura de l’absent à la présence du spectre, par François-Xavier Lavenne
    Archives
    Céline à Kränzlin, le témoignage d’Asta Scherz, par David Alliot
    Étude
    Céline ou le « marketing » de l’ancien combattant, par Charles-Louis Roseau
    Analyse de texte
    Quand les jupes se retroussent dans l’écriture célinienne, par Vera Maurice
    Archives
    Le dossier Céline dans les archives de la Préfecture de Police de Paris, par David Alliot
    Lectures
    About… and around ! Chronique des redécouvertes céliniennes, par Frédéric Saenen

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  • Du déni des réalités...

    Nous reproduisons ci-dessous un texte de Marc Rousset cueilli sur le site Europe Maxima. Marc Rousset, qui a mené une carrière de cadre dirigeant dans de grandes entreprises françaises, a publié en 2009, aux éditions Godefroy de Bouillon, un essai intitulé La nouvelle Europe - Paris-Berlin-Moscou

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    Le déni des réalités, la clef du mystère de notre décadence

     

     

    Le déni des réalités par nos sociétés sous l’emprise des médias politiquement corrects et des politiciens pratiquant l’art de plaire et du  mensonge avec pour seule fin d’être réélus, est l’explication principale de notre décadence.

    Le libre échange mondialiste comme l’a très bien démontré Maurice Allais n’est rien d’autre que le suicide économique des pays occidentaux, l’Allemagne, au-delà des apparences, ne devant être que le dernier pays à connaître à son tour ce sort peu enviable. Alors que le discours dominant du journalisme proclame depuis trois décennies que le protectionnisme européen est le mal absolu, les travaux de Paul Bairoch à Genève et de nombreuses universités américaines (industrialisation de l’Asie, Tariff Growth factories…) aboutissent à un résultat inverse. Quant à la théorie de Ricardo, elle ne vaut que dans un monde stable et figé du XVIIIe siècle faisant abstraction des mouvements internationaux de capitaux de notre monde actuel, des taux de change qui peuvent varier de 50 % et de la mise en œuvre  des technologies de pointe dans les pays à bas salaire. La désindustrialisation et le chômage structurel tant aux États-Unis (17 % au-delà du taux officiel de 9,1 %) qu’en Europe témoignent enfin du déni des conséquences catastrophiques pour les peuples du libre échangisme mondialiste qui ne fait que le bonheur des sociétés multinationales. Enfin, le symbole même de la ligne Maginot qui a parfaitement joué son rôle est un déni historique des réalités; par là même on instille dans nos esprits l’idée fausse qu’il est inutile de réagir et de songer à se défendre ! La seule erreur en 39-40 a pourtant été de ne pas continuer la ligne Maginot jusqu’à Dunkerque et de ne pas avoir de divisions mécanisées blindées. Les Allemands avaient la ligne Siegfried qui elle aussi a magnifiquement fonctionné et coûté de nombreuses vies aux Alliés fin 1944 – début 1945 !

    De même nos élites nient les réalités de la disparition programmée  de la langue française qu’ils trahissent, comme Valérie Pécresse  et tant d’autres, du matin jusqu’au soir, d’une façon éhontée. Selon Claude Hagège du Collège de France, « avant un demi-siècle, les langues autres que l’anglais auront disparu en Europe ou, alors, se seront provincialisées ». Les réalités, c’est le stupide accord de Londres signé sous la présidence de Nicolas Sarkozy qui fait de l’anglo-américain la langue des brevets de l’Europe. Les réalités, c’est qu’en 1945, 95 % des jeunes Italiens étudiaient le français; ils représentent moins de 30 % aujourd’hui et le français n’est même plus enseigné comme première langue en Italie ! La réalité, c’est que la langue française est envahie par les armées du sabir anglo-américain qui la ravagent comme les armées anglaises ravageaient la France pendant la Guerre de Cent Ans et que, si rien ne change, l’on se dirige à terme vers une nouvelle Louisiane !

    Il m’a fallu attendre un grand nombre de printemps pour apprendre que, contrairement à tout ce que j’ai pu voir depuis que je suis sur cette Terre, selon la théorie du « gender », autre énormité qui nous arrive directement des États-Unis, la masculinité et la féminité ne seraient pas déterminées par le sexe de la personne, mais par la culture : bref, on ne naîtrait pas homme ou femme, mais on le deviendrait ! Cette folle théorie heurte le sens commun le plus élémentaire et son grand ennemi est la nature, la loi naturelle que l’on veut  bizarrement nier tant il est facile de jongler et de dire n’importe quoi dans le monde virtuel  des idées…

    Que l’on songe également aux cocoricos démographiques français, soi-disant champions d’Europe de la natalité qui nient la réalité, à savoir la perte du caractère blanc et européen du peuple de France avec un taux de fécondité des femmes européennes de 1,7 enfants par femme, soit moins que le taux de reproduction d’une population à l’identique qui doit être de 2,1, tandis que l’invasion en cours continue avec un taux de natalité des populations immigrées d’origine extra-européenne de 3,4. Les médias en ne publiant que des chiffres globaux, nient les catastrophiques réalités démographiques.

    En matière d’immigration, les bien-pensants à l’humanisme exacerbé, comme le remarque Jean Raspail, déclinent à l’infini les valeurs républicaines oublieux que la France est une « patrie charnelle » qui existait déjà bien avant 1789, avec des frontières; ils  n’arpentent pas assez souvent les couloirs parisiens du métro ou du R.E.R. pour constater l’invasion en cours ! La réalité, c’est que les naissances d’origine extra-européennes représentent 17 % des naissances aujourd’hui et qu’elles atteindront 30 % en 2030 et 50 % en 2050, si rien ne change ! La réalité, c’est que la France compte plus de 550 000 immigrés en situation irrégulière dont le coût annuel est de 4,6 milliards d’euros tandis que le coût global des 7,8 millions d’immigrés légaux et illégaux est de 35 milliards d’euros par an ! Il y a là des premières économies bien réelles à faire, quitte à donner l’ordre de tirer pour défendre nos frontières ou rétablir l’ordre dans nos banlieues criminelles, comme l’auraient fait tout naturellement et sans états d’âmes nos pères depuis la nuit des temps, après sommation !

    La crise de l’endettement public et de l’euro fait penser à ce qu’a connu l’Argentine. Tout allait très bien dans ce pays jusqu’à ce que l’on reconnaisse subitement que c’est la faillite généralisée. L’ancien ministre des Finances d’Argentine, Robert Lavagna, lors d’une rencontre début juillet 2011 à Aix-en-Provence, qui était aux manettes  peu après que son pays ait répudié sa dette souveraine en 2001 – 2002 a pu dire : « Il y a d’abord un refus de la réalité. Puis un retard à reconnaître la crise au fur et à mesure que les déséquilibres s’accroissent : on continue de dire qu’il s’agit d’un problème de liquidités alors que le pays n’est plus solvable ni compétitif ». La réalité, c’est que l’Europe traverse une crise profonde car elle gère ses finances en s’inspirant des idées socialistes irresponsables de Madame Aubry (surnombre de fonctionnaires, 35 h., âge de la retraite, endettement inconscient et sans fin pour relancer la consommation au lieu de consacrer, comme l’Allemagne, ces mêmes ressources pour muscler, créer et développer l’offre, c’est-à-dire investir dans les entreprises !). La réalité, c’est que la France présente des comptes en déficit depuis trente ans quelle que soit la conjoncture économique, qu’elle croule sous 1600 milliards d’euros de dettes et qu’avec des taux d’intérêts aujourd’hui très faibles, elle consacre déjà 50 milliards au paiement de ses seuls intérêts, soit davantage qu’au budget de fonctionnement de l’Éducation nationale ! Merci Monsieur Mitterrand, Merci Monsieur Chirac, sans oublier notre Président actuel légèrement moins irresponsable sur le seul plan économique ! Quant à la Grèce, on a réussi à faire passer pour solvable un pays techniquement en faillite. L’U.E., Messieurs Sarkozy, Trichet, Strauss-Kahn, toutes les banques françaises et allemandes, et la béni oui-oui Madame Lagarde avec sa brillante carrière consistant à plaire dans l’air du temps anglo-saxon, insistaient pour sauver un pays ruiné, avec un déficit budgétaire qui représente 10 % du P.I.B. et une dette de 350 milliards qui dépasse de 150 % la richesse produite en un an ! Telle la Cigale de La Fontaine, après avoir chanté pendant plus de trente ans, voilà venu le temps pour les Européens (tout comme pour les Américains) de rembourser les dettes abyssales bien réelles. Et lorsque les agences de notation font enfin leur travail, en décrivant les tristes réalités, les mêmes bien-pensants hypocrites qui leur avaient reproché de ne pas avoir dévoilé l’escroquerie des « subprimes » crient au scandale en souhaitant casser ce thermomètre inflexible, froid et accusateur qui leur fait si peur ! L’Allemagne, elle est revenue aux quarante heures, va faire passer l’âge de la retraite à 67 ans et a des charges salariales pour ses fonctionnaires qui représentent 7,2 % du P.I.B. contre plus de 13 % du P.I.B. pour la France ! Redresser la France et les comptes français n’est donc pas compliqué; il suffit d’avoir l’estomac et la volonté  d’un de Gaulle : combattre effectivement l’immigration extra-européenne  avec une immigration zéro, la politique du retour et une aide nataliste pour les seules familles européennes, passer aux quarante heures, revenir à l’âge de la retraite à 65 ans de l’avant-catastrophe mitterrandiste, diminuer le nombre des fonctionnaires d’une façon drastique pour gagner 6 % du P.I.B., augmenter le budget de la défense à 3 %du P.I.B., faire preuve d’autorité et demander aux jeunes lycéens irresponsables, endoctrinés qui manifestent pour la retraite à 60 ans de revenir à leurs chères études, ce dont ils ont bien besoin, vu le niveau actuel du baccalauréat… Et, sans même parler de l’Allemagne, voyons comment la Suède et le Canada ont réalisé leur spectaculaire redressement en s’attaquant en particulier à l’inefficacité de la fonction publique, exit donc les énarques carriéristes, technocrates prétentieux, ne songeant qu’à pantoufler dans le privé, avides de privilèges cachés par les nuages de fumées protectrices du service public, aux beaux discours lénifiants, mais irréalistes et incapables depuis la création de l’E.N.A. en 1945 de  mettre en place des structures administratives légères, compétitives et efficaces.

    En matière de défense, au-delà des rodomontades sarkoziennes, la réalité , c’est que la France, avec un effort insuffisant de 1,5 % du P.I.B. (5,1 % sous le général de Gaulle), des régiments qui fondent comme neige au soleil, et des équipements militaires prototypes, devient une puissance militaire de second ordre, un valet de l’O.T.A.N. ! La réalité, suite à l’intervention en Libye, c’est que l’amiral Pierre Forissier, chef de la marine, a insisté publiquement le 10 juin 2011 sur les contraintes de « régénération » des équipements et des hommes. Elles feront que si l’opération libyenne dure jusqu’à la fin de 2011, il faudra se passer de l’unique porte-avions français en 2012. Il est en effet du devoir d’un chef militaire de dire les choses telles qu’elles sont quand il y va du maintien des capacités opérationnelles dans la durée et de la vie des hommes et des femmes qui sont sous ses ordres. Quant à la défense européenne qui devait être la contrepartie de la réintégration de la France dans l’O.T.A.N., la réalité, c’est que le président Nicolas Sarkozy, après son passage en force devant le Parlement pour faire avaler la pilule, nous a illusionné une fois de plus, que le sujet est enterré, suite à l’éternelle opposition britannique, et  que la cellule de planification opérationnelle du Q.G. européen à Cotenbergh dans les environs de Bruxelles qui comprend en tout et pour tout huit personnes, n’a jamais été utilisée, même pour l’intervention au Tchad !

    En ce qui concerne la folie droit-de-l’hommiste propre à notre époque, en opposition totale avec l’histoire vécue  depuis  qu’il y a des hommes sur terre, nous citerons seulement le très réaliste Joseph de  Maistre : « J’ai vu dans ma vie des Français, des Italiens, des Russes. Je sais même grâce à Montesquieu qu’on peut être persan; mais quant à l’homme, je déclare ne l’avoir rencontré de ma vie; s’il existe, c’est bien à mon insu (1) ».

    Nous vivons donc la folie de l’« Irrealpolitik » avec les pertes des valeurs de la  famille, de la  patrie, de l’effort, du dépassement de soi, du travail, de l’autorité, du devoir, bref tout ce qui a fait la grandeur de la France depuis les débuts de son histoire jusqu’à la perte de son Empire ! À ce déni des réalités salvatrices des valeurs traditionnelles et des faits, ont succédé l’individualisme, l’hédonisme matérialiste, l’irresponsabilité, la repentance, le droit-de-l’hommisme, les envolées lyriques humanistes, style Bernard-Henri Lévy, qui nous conduisent à la décadence. Les Européens occultent délibérément les réalités ethniques, géographiques, identitaires, démographiques, économiques, historiques, considérées comme des résidus du passé. De Gaulle parlait de « la lampe merveilleuse qu’il suffirait de frotter pour voler au dessus du réel ». Cioran, lui, au-delà du déni des réalités, dans deux ouvrages écrits en 1956 et 1964, avec des sentiments prémonitoires, nous aide à mieux réaliser le malaise existentiel de l’Européen : « Pauvre Occidental ! La civilisation, son œuvre, sa folie, lui apparaît comme un châtiment qu’il s’est infligé et qu’il voudrait à son tour faire subir à ceux qui y ont échappé jusqu’ici (2) ». « Les traces du barbare qu’il fut, on les chercherait en vain : tous ses instincts sont jugulés par sa décence. Au lieu de le fouetter, d’encourager ses folies, ses philosophes l’ont poussé vers l’impasse du bonheur (3). » « Nous nous illusionnons  à propos de l’idéal du bien vivre qui n’est que la manie des époques déclinantes (4). »

    Marc Rousset

     

    Notes

    1 : Joseph de Maistre, Considérations sur la France, 1797.

    2 : Émile-Michel Cioran, La Chute dans le temps, Gallimard, 1964, p. 36.

    3 : Émile-Michel Cioran, La Tentation d’exister, Gallimard, 1956, p. 30.

    4 : Idem, p. 27.

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  • Entre mémoires locales et volonté continentale : l'Esprit européen !...

    Les éditions Heligoland viennent de publier L'Esprit européen entre mémoire locale et volonté continentale, un copieux recueil d'article de Georges Feltin-Tracol, préfacé par Pierre Le Vigan. Georges Feltin-Tracol est un des animateurs du site Europe Maxima et a déjà publié chez le même éditeur Orientations rebelles, un recueil dont les textes, selon Alain de Benoist, témoignaient "d'un sens aigu de la synthèse et d'une belle capacité de pensée critique".

     

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    "Débat sur l’identité nationale en France pendant l’hiver 2009-2010, appels répétitifs à respecter la laïcité, enlisement institutionnel de l’Union européenne, rejet référendaire de la Constitution européenne en 2005, réveil des peuples sans État, domination stratégique pesante de l’Occident et de l’hyper-classe oligarchique mondialiste sur le "Vieux Monde", risques d’éclatement de la Belgique et de l’Italie, regain des régionalismes dans l’Hexagone, anticipation d’une « Grande Suisse », rôle asphyxiant de Paris et de sa région, prégnance de la géopolitique…, notre continent arrive à un moment décisif de son histoire sans que ses peuples apathiques, déboussolés et amnésiques s’en aperçoivent vraiment.

    Et si, en dépit de tous ces dangers, ces épreuves invitaient à retrouver notre esprit européen dans sa multiplicité déclinée en mémoires locales, régionales et nationales, souvent antagonistes et contradictoires, et en une volonté géopolitique continentale soucieuse d’agir (et de réagir) aux événements du monde ? 

    Produit plus que somme de nos peuples, de nos cultures, de nos identités, l’esprit européen se compose de formes variées et éclectiques à l’opposé d’une uniformité moderne et hyper-moderne. Cet éclectisme est une richesse, c’est aussi la meilleure façon de contenir et de riposter à la menace mondialiste américanocentrée, aux défis démographiques africain et musulman, aux périls de la finance transnationale et des banksters et à la rude concurrence des nouveaux pays industrialisés d’Asie et d’Amérique latine. Les Européens devraient se souvenir que l’union construite sur la force cumulée des identités fait la puissance.

    Recueil de soixante-dix textes dont certains sont inédits, d’un avant-propos et d’une préface de Pierre Le Vigan, L’Esprit européen entre mémoires locales et volonté continentale participe au combat culturel d’aujourd’hui et de demain. Il en fournit les indispensables munitions.

    Contre le projet dément de l’hyper-classe, de la Mégamachine occidentaliste mondiale et de son bras armé, le simulacre de l’U.E., la réappropriation de l’esprit européen dans sa complexité charnelle intrinsèque est nécessaire afin de redonner un sens à la spiritualité, à la légitimité, à la souveraineté, à l’identité, à la laïcité et à la puissance et de rétablir l’Europe sur des assises populaires et historiques grâce à ses mémoires locales et à sa volonté géopolitique. Allons donc à la découverte de cet esprit polymorphe !"

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  • Préparer le réveil des fils d'Homère, d'Ulysse et de Pénélope !...

    A l'occasion de la sortie de son nouveau livre, Le Choc de l'histoire, publié aux éditions Via Romana, Dominique Venner a répondu aux questions de Laure Destrée, pour la Nouvelle Revue d'Histoire.

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    Dans un nouveau livre, Dominique Venner affirme que le monde, la France et l’Europe sont entrés dans une époque inédite. Le moment, dit-il, va venir pour les Européens de répondre à de mortels défis. À quelles conditions ?

    Propos recueillis par Laure Destrée.


    Laure Destrée : Le 15 septembre, on trouvera en librairie votre nouveau livre, Le Choc de l’Histoire, publié aux éditions Via Romana (1). Pourquoi avez-vous choisi ce titre et qu’annonce-t-il ?

    Dominique Venner : Le choc de l’histoire, nous le vivons sans le comprendre. Cela se passe souvent ainsi. C’est plus tard que l’on mesure la portée des changements. Bien d’autres époques avant la nôtre ont subi des chocs historiques et affronté d’immenses défis, telles les guerres médiques pour les Hellènes.

    Au cours des siècles « modernes » et contemporains, des chocs de grande ampleur ont été à l’origine de réactions qui ont marqué l’évolution des idées. Machiavel, par exemple, est né, si l’on peut dire, des troubles de Florence et de l’Italie à la fin du XVe siècle, Montaigne des guerres de Religion, Hobbes de la première révolution anglaise, Carl Schmitt du désastre européen et allemand consécutif au traité de Versailles (2), Samuel Huntington du monde nouveau postérieur à la guerre froide.

    LD : Comment se manifeste de nos jours ce nouveau choc de l’histoire ?

    DV : Quand d’anciennes croyances s’effondrent, c’est le signe d’un basculement historique. Je vais donner un exemple, offert par Jean Raspail. Avec sa prescience prophétique, l’écrivain a parfaitement exprimé l’une des ruptures en cours. Répondant aux questions d’un journaliste sur le succès de la réédition du Camp des Saints, il dit que, pour refouler les invasions d’immigrés, il faudrait se montrer ferme. Mais, ajoute-t-il, c’est impossible. Pourquoi ? «Parce que la charité chrétienne le défend. En quelque sorte, la charité chrétienne nous conduit au désastre !(3) » Et celui qui dit cela est un catholique. Il comprend soudain que, pour survivre, il faudrait mettre à l’écart un pan important de la culture chrétienne qui imprègne notre inconscient et nos comportements. C’est à ce genre de novations que l’on mesure un basculement historique.

    LD : Pouvez-vous détailler ce basculement ?

    DV : Depuis l’effrayant recul européen qui a suivi la Seconde Guerre mondiale – je dis bien effrayant -, depuis la disparition des souverainetés nationales, les Européens sont confrontés à un choc de l’histoire qui appelle des réponses neuves. On sait par exemple que l’hégémonie américaine a entrainé la mondialisation de l’économie au profit des requins de la finance et au détriment des peuples. À ce fléau, il faut ajouter les effets incalculables de l’immigration-invasion de l’Europe. On doit compter aussi avec la renaissance d’anciennes civilisations et d’anciennes puissances que l’on croyait mortes, ce qui transforme la physionomie du monde et pas seulement d’un point de vue géostratégique.

    LD : Quand vous parlez de l’Europe et des Européens, à quoi pensez-vous ? À l’Union européenne ?

    DV : Certainement pas. Je ne pense à aucune structure politique mais à notre civilisation multimillénaire, à notre identité, une certaine façon « européenne » de penser, de sentir et de vivre qui traverse le temps.

    LD : Jadis, on parlait de « la » civilisation par opposition à l’état primitif ou barbare. Mais vous utilisez le mot dans un autre sens ?

    DV : Aujourd’hui, « civilisation » est synonyme d’identité, de permanence. L’historien Fernand Braudel a donné de ce concept une définition que l’on peut citer : « Une civilisation est une continuité qui, lorsqu’elle change, même aussi profondément que peut l’impliquer une nouvelle religion, s’incorpore des valeurs anciennes qui survivent à travers elle et restent sa substance (4) ». Chaque mot est important dans cette définition. À la continuité des valeurs très anciennes qu’ils ont en propre, les hommes doivent d’être ce qu’ils sont.

    LD : L’islamologue René Marchand a écrit que les grandes civilisations ne sont pas des régions sur une planète, mais des planètes différentes. Cette image vous convient-elle ?

    DV : Elle me semble très pertinente. Tout comme la civilisation des Européens, celles de la Chine, de l’Inde, de l’Orient sémite et musulman, de l’Amérique indienne, sont d’origine immémoriale. Elles plongent souvent loin dans la Préhistoire. Elles reposent sur des traditions spécifiques qui traversent le temps sous des apparences changeantes. Elles sont faites de valeurs spirituelles qui structurent les comportements et nourrissent les représentations. Si, par exemple, la simple sexualité est universelle comme l’action de se nourrir, l’amour, lui, est différent dans chaque civilisation, comme est différente la représentation de la féminité, la gastronomie, l’architecture ou la musique. Ces traits sont les reflets d’une certaine morphologie de l’âme, transmise par atavisme autant que par acquis. On sait que l’influence de nouvelles religions peut modifier les représentations et les comportements. Mais l’atavisme d’un peuple transforme aussi les religions importées. Au Japon, par exemple, le bouddhisme a reçu un contenu martial qu’il n’a pas en Chine. On pourrait dire que chaque peuple a ses propres dieux qui viennent de lui-même et se survivent même quand ils semblent oubliés. Ce sont eux qui nous font ce que nous sommes, à nuls autres pareils. Ils sont la source de notre tradition pérenne, une façon unique d’être des femmes et des hommes devant la vie, la mort, l’amour, l’histoire, le destin. Sans la conscience de cette tradition, nous serions voués à n’être rien, à disparaître dans le chaos intérieur et dans celui d’un univers dominé par d’autres.

    LD : Vous avez parlé d’une « morphologie de l’âme transmise par atavisme autant que pas acquis ». Comment expliquez-vous que les Américains d’origine européenne aient rompu à ce point avec la tradition européenne pour édifier un nouveau monde qui lui est opposé ?

    DV : Je pense à une observation importante du géopoliticien autrichien Jordis von Lohausen (5). Il notait que des Allemands transplantés quelque part sur le continent européen, par exemple en Russie, restent toujours allemands, plusieurs siècles après avoir émigré. En revanche, une génération suffit pour que les Allemands émigrés aux Etats-Unis cessent de se sentir allemands et deviennent des Américains conformes aux autres. Cela soulève une rude question à laquelle on ne peut répondre en deux phrases. Cette question prouve en tout cas que tout ne dépend pas de la « race », comme on disait jadis. Les Américains venus d’Europe ont pourtant conservé les qualités « animales » de leurs origines : énergie, fougue entreprenante ou combattive, esprit inventif… Mais leurs « représentations » ont été transformées par leur transplantation dans le Nouveau Monde. C’est dû sans aucun doute au conformisme écrasant de la société américaine si bien décrit par Tocqueville. Le formatage des esprits est dû certainement aussi à l’imprégnation du rêve biblique des fondateurs qui ont transmis leur certitude d’être le nouveau « peuple « élu » chargé d’apporter au monde entier « l’esprit du capitalisme », pour reprendre la formulation de Max Weber (6). N’oublions pas que le commentaire quotidien de la Bible est obligatoire dans les écoles américaines, comme le serment au drapeau étoilé. Tout en évoluant, la « représentation » religieuse des fondateurs est devenue celle de la plupart des immigrants. Et cette religion politique implique de rompre avec toute la tradition européenne aristocratique et tragique.

    LD : Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?

    DV : Ailleurs, les choses sont perçues de façon qu’imaginent rarement les Américains, pas plus d’ailleurs que les Européens. Pour faire comprendre cette réalité, je cite dans mon livre des témoignages tirés de l’expérience française. Par exemple celui de Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, ancien président du Conseil français du Culte musulman. L’islam, explique-t-il, est « à la fois une religion, une communauté, une loi et une civilisation. […] Ne sont pas seulement musulmans ceux qui pratiquent les cinq piliers de l’islam, mais tous ceux qui appartiennent à cet ensemble identitaire » (4). Le mot important est identitaire. Ainsi l’islam n’est-il pas seulement une religion. Il est même autre chose qu’une religion : « une communauté, une loi, une civilisation. » Quand on est imprégné de culture chrétienne, universaliste et individualiste, cela surprend. Pourtant, bien d’autres religions, même l’islam, comme je viens de le rappeler, ou le judaïsme, mais aussi l’hindouisme, le shintoïsme ou le confucianisme, ne sont pas seulement des religions au sens chrétien ou laïque du mot, c’est-à-dire une relation personnelle à Dieu, mais des identités, des lois, des communautés.

    LD : Cette perception nouvelle de l’identité pourrait-elle aider les Européens à se reconstruire ?

    DV : Oui, je pense qu’elle peut les aider à retrouver leurs liens identitaires forts, par-delà une religion personnelle ou son absence.

    LD : Quels liens ?

    DV : D’abord ceux d’une mémoire identitaire à réveiller. Des liens capables de les  armer moralement pour affronter la menace assez clairement dessinée de leur disparition dans le néant du grand brassage universel et de la « brasilisation ». De même que d’autres se reconnaissent fils de Shiva, de Mahomet, d’Abraham ou de Bouddha, ce n’est pas rien de se savoir fils et filles d’Homère, d’Ulysse et de Pénélope.

    LD : Dans un éditorial de La Nouvelle Revue d’Histoire, en janvier 2008, parodiant la formule célèbre de Maurras, «Politique d’abord», vous écriviez que, devant les  immenses changements de perspectives imposés par le choc de l’histoire, il faudrait plutôt dire désormais : « Mystique d’abord, politique ensuite ». Qu’est-ce que cela signifie ?

    DV : Cela signifie que les anciens critères de l’action politique telle qu’elle fut conduite en Europe jusqu’à la Seconde Guerre mondiale ont été ruinés par la faute des Européens eux-mêmes, par leur démesure, sans compter les entreprises toxiques des nouvelles puissances hégémoniques, à commencer par les Etats-Unis d’Amérique. Quels que soient les mérites de l’action politique, ce n’est pas elle qui peut rendre aux Européens la conscience forte de ce qu’ils sont. Cette conscience de l’identité en tout, y compris en politique, appartient à l’ordre de la mystique ou de la croyance. Autrement dit, aucune action politique de haut niveau n’est concevable sans le préalable d’une mystique identitaire capable de la diriger. Ces réflexions sont au centre de ma pensée depuis très longtemps. J’en trace les lignes directrices dans le livre dont nous parlons.

    LD : Le choc de l’histoire se rapporte à des questions que vous étudiez depuis longtemps. Qu’est-ce qu’apporte votre nouveau livre ?

    DV : Ce livre constitue une synthèse, sous la forme originale et dynamique d’entretiens conduits par Pauline Lecomte (7). La perception des bouleversements historiques est au cœur de mes travaux et réflexions d’historien depuis longtemps. Elle inclut les relations entre religion et identité, continuité et renaissance des civilisations, conçues elles-mêmes comme l’expression spécifique de l’identité des peuples sur la longue durée. C’est ainsi que l’Europe, dans sa très longue histoire, avant même de porter son nom, a trouvé des réponses multiples, irriguées par une tradition qui a sa source dans les poèmes homériques, expression eux-mêmes d’un héritage indo-européen multimillénaire. 

     

    Notes :

    1. Dominique Venner, Le Choc de l’histoire, Editions Via Romana (www.via-romana.fr). Edition de luxe numérotée de 1 à 100 sur papier vergé de luxe, dédicacée par l’auteur : 39 €. Edition normale : 19,50 €.

    2. Carl Schmitt a perçu très tôt la réalité nouvelle de la disparition des souverainetés nationales et de la fin de l’ancien jus publicum europaeum en tant que limitation de la guerre entre les États, remplacé par le droit américain de la guerre illimitée et la criminalisation de l’ennemi. Il a conceptualisé cette nouveauté dès 1932 dans son étude La Notion de politique (Der Begriff des Politischen), traduction française préfacée par Julien Freund, avec en complément Théorie du partisan, Paris, Calmann-Lévy, 1972.

    3. Propos publiés par L’Action française 2000 du 19 mai 2011, p. 16.

    4. Fernand Braudel, Écrits sur l’histoire, Paris, Flammarion, 1969.

    5. Jordis von Lohausen, Les empires et la puissance. La géopolitique aujourd’hui, Paris, Livre club du Labyrinthe, 1985.

    6. Max Weber, L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, (1920), traduction Paris, Plon, 1964.

    7. Propos rapportés par Le Figaro Magazine du samedi 29 juin 2002.

    8. Pauline Lecomte est l’auteur d’un essai, Le paradoxe vendéen, Paris, Albin Michel, 2004.

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  • Enquête sur une nouvelle religion...

    Dans le numéro 74 de Flash, le journal gentil et intelligent, on doute de la "Vérité révélée" sur les attentats du 11 septembre avec Aymeric Chauprade... On rencontre, avec Christian Bouchet, un furieux de l'extrême droite israëlienne qui a commencé sa carrière au Kach du rabbin Kahane et on assiste, avec Topoline, au retour de l'idole médiatique DSK... Bonne lecture !

     

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    Au sommaire :

    11 septembre 2001... La nouvelle religion ? Aymeric Chauprade attente à la vérité révélée... Un entretien exclusif qui percute en page 3 à 5.

    Avigdor Leskin : "Je souhaite le départ de tous les Juifs d'Europe et de tous les autres pays...". Christian Bouchet confesse un ponte de l'extrême droite israëlienne en page 6 et 7.

    Faut-il supprimer les partis politiques ? Arnaud Guyot-Jeannin pose la question qui tue en page 9.

    A un an des JO de Londres... Prométhée au Sofitel ? Coubertin revient en page 12.

    DSK à Paris : le retour du Messie ? Topoline en doute en page 2.

     

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