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  • Vers une redistribution du pouvoir ?...

    Dans cette chronique, mise en ligne sur Realpolitik.tv,  Hervé Juvin souligne l'urgence de la mise en place d'une politique de protection des actifs stratégiques des champions nationaux et européens, sous peine d'une redistribution des pouvoirs au niveau mondial...

     


    Hervé Juvin : valse du prix des actifs, vers une... par realpolitiktv

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  • Quelles guerres après Oussama ben Laden ?...

    Les éditions Plon viennent de publier un court essai de Xavier Raufer intitulé Quelles guerres après Oussama ben Laden ?. Criminologue réputé, l'auteur appelle les Européens à prendre conscience des vraies menaces que sont le crime organisé et la multiplication des zones grises propices à l'hybridation politico-mafieuse... Un ouvrage percutant et rapide à lire.

     

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    "Voilà Oussama Ben Laden éliminé. Depuis deux ans d'ailleurs, son courant islamiste jihadi, naguère encore capable des pires attentats, était discrédité dans tout le monde musulman. En matière de sécurité globale, quelles menaces, quels conflits désormais ? Le problème est grave, car l'Europe identifie mal ses ennemis. Or les combattre suppose de les connaître : comment préparer la défense de demain si l'on ignore tout de ceux qu'il faudra affronter ? Alors que, aujourd'hui, l'ennemi ne va plus de soi et que bandits et terroristes mutent et s'hybrident toujours plus, à l'heure où s'accroît la mondialisation criminelle, ce livre répond précisément à ces questions, grâce à l'apport croisé de la géopolitique et de l'expertise criminologique."

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  • Le CRIF : la tentation du lobby...

    Nous reproduisons ci-dessous un excellent article de Jean-Yves Le Gallou, publié sur le site de Polémia et dans lequel il réfléchit aux activités de représentation et d'influence du CRIF... 

     

    Manifestation-CRIf-Paris.jpg

     

    Le CRIF : la tentation du lobby

    Pour avoir évoqué avec des auditeurs le possible rôle d’un « lobby juif » dans le soutien apporté à DSK, Sud-Radio est dans la tourmente : blâme du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), renvoi du journaliste Eric Mazet, diabolisation médiatique, poursuites pénales. Pourtant un livre sur Le Lobby breton, « l’un des plus puissants de France », vient d’être publié sans faire de vagues ; et pourtant toute la thèse de l’auteur est que les Bretons se soutiennent entre eux, ce qui est somme toute… bien naturel. Et un docteur en sociologie, professeur à Sciences-Po, Samuel Ghiles-Meilhac, vient de publier un ouvrage consacré, lui, au Conseil représentatif des institutions juives de France : Le CRIF/ De la Résistance juive à la tentation du lobby/ De 1943 à nos jours. Explications.

    En moins d’un an deux livres viennent d’être publiés sur le CRIF : Le CRIF / Un lobby au cœur de la République d’Anne Kling et Le CRIF/ De la Résistance juive à la tentation du lobby/ De 1943 à nos jours de Samuel Ghiles-Meilhac.

    Tout paraît opposer leurs auteurs : Anne Kling est une essayiste critique, animateur du blog « La France licratisée » ; Samuel Ghiles-Meilhac est sociologue et professeur à Sciences-Po ; il collabore à la revue de BHL, Le Meilleur des mondes, et son livre s’inscrit clairement dans une perspective légitimant le CRIF.

    Le ministre de l’Education choisit le jour de la rentrée pour recevoir le président du CRIF

    Mais les deux ouvrages ont pour point commun d’être une mine précieuse de renseignements historiques et d’informations sur les faits contemporains. Ils se complètent d’ailleurs assez bien : Anne Kling analyse avec précision, et sur la base du site Internet du CRIF, les (très nombreuses) interventions de cette organisation dans la vie publique. Cette description clinique montre l’étendue des pouvoirs du CRIF, une étendue des pouvoirs encore récemment vérifiée par le fait que Luc Chatel, ministre de l’Education, ait choisi le jour symbolique de la rentrée scolaire (5 septembre 2011) pour recevoir officiellement Richard Prasquier, président du CRIF, et Claude Lanzmann, auteur du film Shoah.

    « Un puissant lobby juif français ? » (Samuel Ghiles-Meilhac)

    La méthode de Samuel Ghiles-Meilhac est différente de celle d’Anne Kling mais leurs conclusions convergent. Samuel Ghiles-Meilhac interroge les dirigeants du CRIF et leurs propos confirment sans discussion l’analyse d’Anne Kling. Le dernier chapitre, sorte de conclusion du livre de Samuel Ghiles-Meilhac, s’intitule : « Un puissant lobby juif français ? ». Et le point d’interrogation final ne résiste guère ; car à la lecture du chapitre, une seule réponse est possible : Oui.

    Evoquant l’histoire récente, Samuel Ghiles-Meilhac rappelle un propos tenu par François Mitterrand à Jean d’Ormesson. Arrivé au terme de son mandat, le président de la République évoque « l’influence puissante et nocive du lobby juif » (cité page 246), « un propos iconoclaste » pourtant défendu, en 1999, dans Marianne, par Pierre Bergé, l’un des actuels patrons du Monde : « Je pense – n’en déplaise à beaucoup – que les lobbies existent. Il y a un lobby juif comme il y a un lobby homosexuel et un lobby de femmes. Comme il y a un lobby hispanique aux Etats-Unis et un lobby indien en Angleterre. Les lobbies sont là pour protéger des gens, des peuples, des races, mais aussi – et c’est bien normal – pour protéger leurs croyances et leur permettre de s’imposer » (cité page 247). L’ancien président du CRIF Roger Cukierman a d’ailleurs repris lui-même à son compte le mot « lobby », en déclarant à Samuel Ghiles-Meilhac : « Le mot lobby ne me choque pas. S’il s’agit d’utiliser des moyens légaux pour faire entendre notre voix, alors nous pouvons être un lobby » (cité page 263).

    Le CRIF : « Représentativité et pouvoir symbolique »

    Samuel Ghiles-Meilhac rappelle (page 260) un sous-titre de la une du Monde du 15 février 2008 : « Devant les Juifs de France, le président précise sa pensée sur Dieu et la République. » Et l’auteur de conclure : « Tous les Juifs sont donc pour Le Monde représentés dans cette fédération d’associations (le CRIF). » En sociologue, Samuel Ghiles-Meilhac explique ce phénomène par « le pouvoir symbolique, la charge historique et morale qu’incarne la figure des Juifs dans l’histoire de la société française ». D’où, selon l’auteur, l’intervention du CRIF contre l’Eglise catholique dans l’affaire du Carmel d’Auschwitz, d’où la lutte contre le Front national, d’où les débats et procès autour de la déportation des Juifs : « Le CRIF semble alors incarner l’histoire juive de la France » (page 260). D’où « l’importance considérable [le mot est de l’auteur] du dîner du CRIF » : un lieu d’échange symbolique entre le CRIF qui y reçoit « une légitimité exceptionnelle » et les hommes politiques qui se voient « symboliquement consacrés comme républicains ». L’analyse est juste, même s’il est pour le moins paradoxal de considérer l’allégeance à une organisation communautaire comme une preuve de républicanisme…

    Le CRIF et la politique étrangère

    Samuel Ghiles-Meilhac analyse aussi l’impact du CRIF sur la politique étrangère française, un CRIF dont « le souci d’Israël » se mue en « défense inconditionnelle » (page 297). Il nuance toutefois ce propos en estimant que le CRIF n’obtient pas des succès aussi marquants que l’AIPAC (l’American israel Public Affairs Committee). Il note toutefois le rapprochement – en particulier sous la présidence Sarkozy – de la diplomatie française avec les positions américaine et israélienne.

    Le rôle des rituels et de la « Shoah »

    Reste que : « L’influence du CRIF est une réalité dans la France contemporaine. Il ne s’en défend pas et le revendique de plus en plus (…) La dimension spécifique de la puissance relative du CRIF tient aux dimensions symboliques qui l’entourent » (page 293). L’auteur pense ici au rituel du dîner annuel et aux cérémonies commémoratrices de la persécution des Juifs durant la seconde guerre mondiale. « Dans ce rituel, le CRIF occupe une place charnière qui lui permet de s’arrimer au discours d’unité nationale et d’acquérir une légitimité historique et politique particulière » (page 296). L’auteur n’occulte évidemment pas le rôle de la « Shoah » dans le magistère du CRIF. A commencer par de « faibles ressources (…) considérablement augmentées par la Fondation pour la mémoire de la Shoah » (page 293). Mais l’essentiel « tient à la résonance historique et morale de la Seconde Guerre mondiale et du génocide contre les Juifs. (…) Cet événement central de l’histoire européenne joue un rôle essentiel dans la place qu’occupe le CRIF, né au cœur de la Shoah ». En ce sens, le pouvoir du CRIF – contesté par certains comme le philosophe Alain Finkielkraut – apparaît justifié à Samuel Ghiles-Meilhac.

    Que conclure ?

    D’abord, qu’il est paradoxal de prétendre interdire de parler d’un « lobby juif » alors qu’un universitaire, par ailleurs proche du CRIF, apporte la démonstration implacable que cette organisation communautaire juive fonctionne précisément comme un puissant lobby.

    Ensuite, qu’il n’est pas parfaitement démocratique qu’un organisme communautaire acquière une influence « considérable » sur la base d’une légitimité historique, voire rituelle et religieuse, particulière.

    Enfin, qu’il est sans doute légitime que « le CRIF incarne l’histoire juive de la France » à condition que l’histoire de la France ne se réduise pas à l’histoire juive de la France. La partie ne doit pas l’emporter sur le tout. La mémoire de la « Shoah » ne doit pas conduire à l’oubli d’une histoire multimillénaire ni à la négation de l’identité française.

    Assurément ces débats-là méritent mieux que les oukases médiatiques et les interdits judiciaires. Vive la liberté d’expression !

    Jean-Yves Le Gallou (Polémia, 8 septembre 2011)

    Samuel Ghiles-Meilhac , Le CRIF - De la résistance juive à la tentation du lobby, de 1943 à nos jours, Robert Laffont, collection « Le monde comme il va », janvier 2011, 349 pages.

    Lire : « Ces Bretons qui font bouger la France » Le Figaro Magazine, 10/06/2001 http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2011/06/10/01006-20110610ARTFIG00794-ces-bretons-qui-font-bouger-la-france.php

    Clarisse Lucas, Le lobby breton » - (Lobi Breizh), Nouveau monde éditions, dans la collection « Les enquêteurs associés », juin 2011, 343 pages

    Anne Kling, Le CRIF, un lobby au cœur de la République, Editions Mithra, 2010, 294 pages

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  • Les snipers de la semaine... (27)

    Sniper queen & country.jpg

    Au sommaire :

    - sur son blog Confitures de culture, Pierre Jourde dézingue l'entreprise de démolition de l'université entreprise conjointement par la droite sarkozyste et l'UNEF...

    La licence dans une pochette surprise

     

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    - sur Valeurs actuelles, Denis Tillinac rafale la gauche sociétale et son refus de l'altérité sexuelle.

    L'altérité hors la loi

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  • Homme - femme, mode d'emploi...

    Vous pouvez visionner ci-dessous une bonne chronique d'Eric Zemmour consacrée à l'introduction de la théorie du genre dans les programmes scolaires de biologie...


    "Z comme Zemmour" du 1er septembre 2011 par rtl-fr

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  • La grande faillite...

    Spectacle du Monde 2011-09.jpg

     

    Le numéro de septembre 2011 de la revue Le spectacle du monde est en kiosque. 

    Le dossier est consacré à la faillite du système éducatif. On pourra y lire , notamment, un entretien avec Dimitri Casali ("On veut effacer nos mémoires"), et un article d'Henri Nivesse consacré à ceux qui, au cours des trente dernières années, on tiré la sonnette d'alarme et deux articles importants d'Alain Kimmel ("Les cinquantes honteuses" et "Refonder l'école") 

    Hors dossier, on pourra aussi lire un entretien avec Aymeric Chauprade, un hommage de Laurent Dandrieu à Michel Mohrt et un article de François Bousquet sur le dernier roman d'Olivier Maulin. Et on retrouvera aussi  les chroniques de Patrice de Plunkett et d'Eric Zemmour.

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