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  • Comment nous pourrions vivre...

    Les éditions Le passager clandestin viennent de publier Comment nous pourrions vivre, un court essai de William Morris, le chef de file des préraphaélites et du mouvement Arts & Crafts, par ailleurs militant socialiste anglais et précurseur de la pensée de la décroissance. L'ouvrage est édité dans une collection dirigée par Serge Latouche.

     

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    "C'est en 1884, soit six ans avant la parution de son célèbre Nouvelles de nulle part, que le socialiste révolutionnaire et architecte-décorateur, William Morris, prononce cette conférence.
    Voici comment nous vivons et voilà comment nous pourrions vivre, écrit Morris, qui appelle à un sursaut collectif pour substituer la " coopération " à " l'état de guerre perpétuelle " inhérent au capitalisme, introduire la nature et l'art dans " ces conglomérats énormes, impossibles à gérer, qu'on appelle des villes ", et refuser, au nom de la joie et de la dignité, la fatalité des " existences mécaniques ".
    Si le mot décroissance fait aujourd'hui polémique, ce texte révèle que l'idée, elle, ne date pas d'hier."

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  • Comment va le monde ?...

    Comment va le monde ?... Hervé Juvin, auteur d'un essai intitulé Le renversement du monde, nous donne une réponse passionnante en une vingtaine de minutes dans un entretien avec Realpolitik. Une pensée libre qui sort des sentiers battus... A écouter !


    Le renversement du monde
    envoyé par realpolitiktv. - L'actualité du moment en vidéo. 

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  • L'épopée du baron Ungern-Sternberg en Mongolie

    Les éditions de la Lanterne Magique viennent de publier L'épopée du Baron Ungern-Sternberg en Mongolie, de Dmitri Perchine. L'auteur est un témoin visuel de cette aventure guerrière et a rapporté plus objectivement que bien d'autres ce qu'il a vu et vécu.

     

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    « La lutte du baron Ungern contre les bolcheviks a inspiré un assez grand nombre d’écrits. Son nom, désormais entré dans l’histoire, est déjà entouré de toutes sortes de légendes, les faits se mêlent aux fables et il est devenu difficile de faire la part des choses. »
    Ivan Serebrennikov, La Grande Retraite,
    Kharbine, 1936

    « Quelqu’un de Kobdo raconta à l’auteur qu’Ungern vivait alors en solitaire et ne sympathisait avec personne ; cependant, parfois, sans raison aucune, la nuit “il rassemblait soudain ses cosaques, traversait au galop la ville tout en poussant des hululements et fonçait vers la steppe comme pour chasser le loup. C’était incompréhensible. Ensuite il rentrait, s’enfermait et restait seul. Mais grâce à Dieu, il ne buvait pas. N’aimant pas parler, il était toujours silencieux. C’était comme si quelque chose lui faisait défaut”. C’est ainsi, cela me revient à l’esprit à présent, qu’un certain Kriajev de Kobdo me parla d’Ungern. Plus tard, d’autres habitants de Kobdo apprirent à l’auteur qu’en 1914, dès la déclaration de guerre, le baron avait aussitôt rejoint le front et avait reçu pour sa vaillance l’ordre de Saint-Georges.
    Quelque chose du Moyen Âge émanait du baron. Un atavisme légué par ses lointains ancêtres, les Chevaliers Porte-Glaive, s’exprimait en lui : comme eux, il avait le goût du combat et peut-être partageait-il avec eux une foi similaire dans le surnaturel, dans l’au-delà… Car Ungern était superstitieux. Même durant les campagnes militaires, il était accompagné de lamas sorciers et de devins. Beaucoup profitaient de ce point faible ; parmi eux, on a parlé d’un certain Ossendowski, auteur d’un livre intitulé Fable avec personnages ou Hommes, dieux et bêtes. »
    Dmitri Perchine

    « Le témoignage de Dmitri Perchine est précieux. Non que cet antibolchevique convaincu ait fait preuve d’impartialité dans ses mémoires, ni tout su des informations dont disposait l’état-major d’Ungern, ni encore tout saisi des événements survenus en pays mongol entre 1920 et 1921. Mais par son jugement mesuré, son souci de noter de façon précise les rumeurs entendues (toujours signalées comme telles) et les faits dont lui-même fut le témoin oculaire, Perchine rend compte de la personnalité et de la brève carrière du général Roman von Ungern-Sternberg sous un angle moins exalté que celui auquel on est habitué. »
    Dany Savelli

    Traduit du russe et présenté par Dany Savelli

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  • Les snipers de la semaine (8)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Valeurs actuelles, Jean-Paul Brighelli rafale les "chantres du laxisme";

    Les casseurs de thermomètres

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    - sur Polémia, Michel Geoffroy liquide la génération 68.

    La génération de l'échec

     

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  • Sarko l’Américain, ou les fausses confidences de Wikileaks...

    Nous reproduisons ici un excellent point de vue de Jean-Philippe Immarigeon, mis en ligne par De Defensa, consacré à l'américanolâtrie de notre président et à sa politique d'alignement sur les Etats-Unis... Auteur d'un Sarko l'Américain (Bourin, 2007) particulièrement clairvoyant, Jean-Philippe Immarigeon a aussi écrit deux essais critiques sur les Etats-Unis, American Parano (Bourin, 2006) et L'imposture américaine (Bourin, 2009), qui méritent tout particulièrement d'être lus ! 

     

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    Sarko l’Américain, ou les fausses confidences de Wikileaks

    On savait la fascination du président français pour une Amérique qu’il connaît d’ailleurs bien peu, et le peu qu’il connaît bien mal, représentation de clichés éculés et désormais dépassés, quand ils n’ont pas été toujours faux. De ce point de vue Wikileaks ne nous apprend pas grand chose. Le Monde vient de faire une synthèse instructive de ces fausses confidences. Par delà le portrait limpide d’un bonhomme d’un simplisme consternant qui voit dans l’Amérique autoritaire et paternaliste (ce en quoi il n’a pas tort, et c’est ce qui est intéressant dans son américanolâtrie) le substitut freudien d’un père parti quand il avait quatre ans et qui ne lui a jamais dit ni d’aller ranger sa chambre ni d’aller finir ses devoirs, il y a la confirmation que l’alignement de la France sur les Etats-Unis relève au mieux d’un parti-pris idéologique, au pire d’un caprice d’adolescent immature préoccupé à mettre bas, pour exister, un héritage gaullien trop grand pour lui.

    Passons sur les considérations peu amènes sur la vie privée cascadante de Nicolas, qui lui aurait barré toute carrière politique outre-Atlantique. Sur le fond et des sujets plus essentiels pour la nation, on a confirmation que, quelque soient ses protestations ultérieures, nous aurions eu Sarkozy président de la République dès 2003, l’armée française se rejouerait un remake de la Bataille d’Alger à Sadr City et dans les faubourgs de Bagdad. L’opposition résolue de nos généraux, au diapason de l’opinion publique, aura dissuadé le nouvel élu de trop insister par la suite. Mais ses visites aux Etats-Unis et ses entretiens avec les cercles les plus néoconservateurs, notamment à l’automne 2006 où il taxa d’arrogant le refus de la France et se répandit contre son pays et sa diplomatie, n’étaient ni innocentes ni protocolaires. Cela n’empêchait pas le candidat Sarkozy d’affirmer crânement le 14 janvier 2007 que «Jacques Chirac a fait honneur à la France quand il s’est opposé à la guerre en Irak, qui était une faute», puis, une fois élu, que «La France était, grâce à Jacques Chirac, et demeure hostile à cette guerre.»

    Mais il y a la guerre d’Afghanistan, qu’un chef d’état-major français qualifiait de merdier dans lequel la France n’avait rien à faire, quelques semaines à peine avant que Sarkozy ne nous y replonge. Et il a décidé cela en négation de son engagement vis-à-vis des électeurs, pris entre les deux tours de l’élection présidentielle, là où les paroles comptent. Souvenons-nous, c’était le 26 avril 2007 sur France 2 : «La présence à long terme des troupes françaises à cet endroit du monde ne me semble pas décisif. – (Arlette Chabot) Même s’il faut poursuivre une présence pour empêcher les Talibans de revenir au pouvoir… ? – Je vous ai dit qu’elle était ma réponse […] Le président de la République (Chirac) a pris la décision de rapatrier nos forces spéciales et un certain nombre d’éléments. C’est une politique que je poursuivrai. Et de toute manière si vous regardez l’histoire du monde, aucune armée étrangère n’a réussi dans un pays qui n’était pas le sien. Aucune, quelque soit l’époque, quel que soit le lieu.» Il ne s’agissait pas seulement de poursuivre la politique de son prédécesseur, il s’agissait d’expliquer pourquoi cette guerre est historiquement une ânerie.

    Or ce qu’indiquent les documents diplomatiques américains, c’est que Nicolas Sarkozy nous mentait effrontément pour être élu, et avait déjà pris la décision de faire au moins cette guerre-là pour plaire à Washington. Si nous étions adeptes des grands mots, celui de forfaiture s’imposerait. Et concernant l’Iran, dossier dans lequel la France joue les va-t’en-guerre avec d’autant plus d’aisance qu’elle n’a plus les moyens nécessaires à une participation, même symbolique, à une action contre la Perse, le mot duplicité s’impose. Qui affirmait le 26 février 2007 sur BFM TV son opposition à une intervention, précisant que : «quand on voit ce qui se passe avec l’Irak, qui peut croire que c’est une perspective crédible ?», ajoutant que les Etats-Unis étaient dans une « impasse » ?

    Concernant l’OTAN, les militaires français, qui ne cachaient pas leur perplexité devant la perspective d’une réintégration, peuvent désormais s’épargner le ridicule de trouver, a posteriori et sur ordre, des justifications controuvées. Les documents américains montrent que Nicolas Sarkozy l’avait décidée avant même son élection, qu’il n’était même pas question pour lui d’en discuter. La conséquence, bien visible, est double : d’une part aucune contrepartie n’a été obtenue puisque les Américains, à qui le candidat avait fait cette promesse, n’ont rien lâché, le fait étant par avance acquis. Mais les dictateurs chinois, libyens et autres, qui profitent des piètres talents de négociateur du président français, agissent de même depuis mai 2007. D’autre part, Nicolas Sarkozy n’a même pas fait semblant d’ouvrir un débat sur la question, et il ne faut pas s’étonner qu’aujourd’hui les Français cherchent les raisons de leur retour dans l’OTAN.

    Ce n’est pas tant que nos troupes soient sous commandement US, sans que notre président n’ait son mot à dire lorsqu’il s’agit de virer et remplacer celui qui commande à nos troupes en Afghanistan, qui est grave : c’est l’adoption inutile et à contretemps des standards américains, technologiques bien sûr malgré leur échec après 30 ans de RMA et de TransformationD>, mais aussi bureaucratiques qui assèchent nos forces d’un millier d’officiers désormais ronds-de-cuirs qui font défaut sur le terrain.

    Que dire alors du Livre Blanc de 2008 rédigé par une commission Mallet dont les membres furent sélectionnés en proportion de leur allégeance atlantiste, commande du prince où l’on invente un concept stratégique de résilience tiré de la psychanalyse de salon ? Discours dont on réalise la vacuité et l’inanité malgré une littérature acrobatique qui tente d’y mettre de la consistance, qui a rouvert la voie à une résurgence de l’extrême droite, mélangeant délibérément guerre étrangère et sécurité intérieure, voyant derrière chaque Beur des quartiers un Taliban en puissance ; discours que l’armée ne peut accepter sans devoir un jour intervenir sur le territoire national, alors qu’elle sait que, historiquement et constitutionnellement, elle ne le peut pas.

    Ceci étant dit, ou plutôt redit, et comme je l’avais écrit il y a trois ans dans mon Sarko l’Américain, l’avantage du personnage est sa consternante prévisibilité, à l’image de tous ceux qui se coulent dans le déterministe le plus étriqué. Il en avait donné un avant-goût six mois avant son élection, dans un retentissant entretien paru dans Philosophie Magazine, où il définissait la liberté uniquement sous l’angle de la transgression (ce en quoi il n’est finalement qu’un gamin de banlieue…) : il vient de récidiver la semaine dernière, en faisant du « non » systématique le signe du caractère responsable. Dès lors que la politique d’une vieille nation millénaire semble être rabaissée au rang de travaux pratiques du premier cours de première année de psychanalyse appliquée, l’étape suivante de cet homme qui se cherche encore la soixantaine venant sera, après la recherche du géniteur, celle du meurtre du père. « Ce sera le jour où Nicolas Paul Stéphane Sarkozy de Nagy-Bocsa trouvera la force et le courage de dire en notre nom à tous : Merde à l’Amérique ! ». Dans l’intervalle, Wikileaks aura été utile, non pour nous apprendre quoique ce soit que nous ne sachions déjà, mais pour nous confirmer que, depuis mai 2007, la France perd du temps, et que dans ce monde qui bouge trop vite, ce retard risque de lui être fatal.

    Jean-Philippe Immarigeon (De Defensa, 3 décembre 2010) 

     

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  • Déclaration de guerre !...

    Les éditions Praelego viennent de publier Le marteau - Déclaration de guerre à la décadence moderne, un essai incisif de Julien Rochedy. Animateur du site Emediat, l'agora de droite, l'auteur charge sabre au clair contre l'esprit du temps et pourfend le politiquement correct... Un jeune hussard nietzschéen, droit dans ses bottes !

     

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    "Ce livre est une déclaration de guerre, violente, âpre et pertinente, a presque l'ensemble de nos idées, de nos valeurs et de nos sentiments modernes. Pour l'auteur, nos sociétés françaises et européennes seraient rentrées dans une décadence que masquerait une odieuse vanité contemporaine ; et, pendant que nous nous sentirions " justes, progressistes et plus humains ", une nouvelle barbarie serait en train de naître, produit d'une dégénérescence qui nous mènerait à la ruine et au chaos. Qu'un tel livre ait été écritpar un jeune de vingt ans, on a encore du mal à s'en remettre... Ecrit par un vieux réactionnaire, il eut été plus prévisible ; écrit par un jeune romantique, sur un ton agressif et nietzschéen, il nous bouscule dans tout ce que nous considérons comme vrai, et annonce pour l'avenir une nouvelle génération qui remettra peut-être en cause nos habitudes, nos bons sentiments et nos réflexes de modernes, englués désormais dans une bien-pensance aux allures totalitaires.Quoiqu'il advienne et quoiqu'il en soit, on ne peut vraiment pas sortir d'une telle déclaration de guerre indemne. Premier livre de Julien Louis Rochedy, né le 10 mars 1988."

     

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