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  • Enquête sur un génie à plusieurs têtes...

    Le treizième numéro de la revue trimestrielle Spécial Céline, publiée par les éditions Lafont Presse, est disponible en kiosque ou sur les sites de vente de presse. Consacrée à l'auteur du Voyage au bout de la nuit, cette revue est dirigée par Joseph Vebret et réalisée avec le concours d'Eric Mazet et de David Alliot.

     

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    Au sommaire :

    Etude
    Chimiste le matin, écrivain l'après-midi, docteur le soir, par Éric Mazet

    Analyse
    Le silence et le cri, ou les points de suspension dans l’œuvre de Céline, par Agnès Hafez-Ergaut

    Lecture
    Céline au Septentrion - Un voyage aux îles Saint-Pierre-et-Miquelon, par Matthias Gadret

    Opinion
    Dentelle blonde, danse d'apocalypse, par Luc-Olivier d'Algange

    Lecture
    Retour au Paraz du Gala des vaches, par Francis Bergeron

    Entretien
    « Les artistes sont des monstres », par Emile Brami

    Agenda
    Actualité célinienne, par David Alliot

    Anthologie
    D'un Céline musicien - Quelques notes sans musique, par Eric Mazet

     

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  • Défense : la facture du bradage...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un point de vue de Jean-Michel Quatrepoint, cueilli sur Xerfi Canal et consacré au bradage du budget de la défense nationale, qui se prépare dans les bureaux des technocrates de Bercy, et à ses conséquences. L'analyse est lumineuse !...

     

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  • Vers une civilisation techniquement soutenable...

    Les éditions du Seuil viennent de publier dans leur collection Anthropocène, L'âge des low tech - Vers une civilisation techniquement soutenable, un essai de Philippe Bihouix. Ingénieur, l'auteur est un spécialiste de la question de la finitude des ressources énergétiques et minières.

     

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    " Face aux signaux alarmants de la crise globale ? croissance en berne, tensions sur l’énergie et les matières premières, effondrement de la biodiversité, dégradation et destruction des sols, changement climatique et pollution généralisée ? on cherche à nous rassurer. Les technologies « vertes » seraient sur le point de sauver la planète et la croissance grâce à une quatrième révolution industrielle, celle des énergies renouvelables, des réseaux intelligents, de l’économie circulaire, des nano-bio-technologies et des imprimantes 3D.

    Plus consommatrices de ressources rares, plus difficiles à recycler, trop complexes, ces nouvelles technologies tant vantées nous conduisent pourtant dans l’impasse. Ce livre démonte un à un les mirages des innovations high tech, et propose de prendre le contre-pied de la course en avant technologique en se tournant vers les low tech, les « basses technologies ». Il ne s’agit pas de revenir à la bougie, mais de conserver un niveau de confort et de civilisation agréables tout en évitant les chocs des pénuries à venir. S’il met à bas nos dernières illusions, c’est pour mieux explorer les voies possibles vers un système économique et industriel soutenable dans une planète finie. "

     

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  • "Les Français veulent retrouver une certaine sécurité culturelle"...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien de la rédaction d'Eléments avec Pierre Le Vigan, cueilli sur le blog de la revue et consacré au succès du Front national aux élections européennes.

    Collaborateur des revues Éléments, Krisis et Le Spectacle du monde, Pierre Le Vigan a récemment publié L'effacement du politique (La Barque d'Or, 2014).

     

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    «Avec intelligence, Marine Le Pen parle moins du rejet de l’Europe que de l’Union européenne»

    Eléments : Pensez-vous comme Ségolène Royal que la première place obtenue par le Front national aux élections européennes est un « choc à l'échelle du monde » ? 

    Pierre Le Vigan: C’est bien entendu beaucoup plus que cela : un choc à l’échelle de la Voie lactée ! Plus sérieusement, on a dit cela à propos des 14,4 % de Jean-Marie Le Pen aux présidentielles de 1988, et à propos des 16,8 % et surtout de la seconde place, de la présence donc au deuxième tour du même Jean-Marie Le Pen en 2002. Les 25 % du FN aux européennes de 2014, et sa première place, à 4 % devant l’UMP, constituent un nouveau « choc » et surtout une nouvelle validation de la légitimité démocratique et populaire du Front national. Notons qu’avec Dupont-Aignan, les souverainistes sont à plus de 28 %. Oui, le FN est en tête de toutes les forces politiques et ce n’est pas rien. Il n’est certes pas majoritaire (qui le serait ?), mais, dans un contexte de défiance vis-à-vis de tous les partis politiques, il est celui qui soulève encore quelque espoir. Tout cela vient du positionnement très intelligent de Marine Le Pen (soit elle est intelligente soit elle a la grande intelligence de s’entourer de gens qui le sont – ce qui revient au même). Elle parle moins du rejet de l’Europe que du rejet de l’Union européenne. Elle parle même moins d’un rejet que d’une positivité. Laquelle ? La récupération d’une souveraineté : c’est le maître-mot de Marine Le Pen. Il n’est pas haineux, il n’est pas hargneux. Il est positif, ce mot d’ordre. C’est ce mot de souveraineté. Reprendre nos propres affaires en main. Ce mot d’ordre va bien plus loin que « La France aux Français ». Il n’est pas un mot d’ordre de boutiquier (« à moi mes chaussettes ! »), il est un mot d’ordre de liberté. Il dit : « Les décisions à prendre pour la France appartiennent aux Français ».

        Marine Le Pen a compris que, dans un vieux pays républicain, profondément républicain comme la France, allergique à tout racisme, mais même à tout « racialisme », le seul discours tenable est celui de la souveraineté. Dire qu’elle se trompe de niveau, que c’est au niveau européen et pas au niveau français que la souveraineté est – ou serait – possible,  c’est, pour le coup, très exactement un « point de détail ». Le discours souverainiste doit se tenir là où il s’entend, là où il résonne, or, il résonne auprès du peuple de France, et dans la langue du peuple de France. Ensuite, il sera toujours temps de se rendre compte qu’une Europe carolingienne, protégeant ses frontières, peut-être à construire, à condition de ne pas être les seuls à vouloir rendre la parole et le pouvoir au peuple.

    Eléments : Florian Philippot, vice-président du Front National, a-t-il raison de dire que les Français ont exprimé un « vote d'adhésion à la souveraineté nationale » ?

    Pierre Le Vigan: Florian Philippot est un peu dans la langue de bois. Son talent proprement politique est réel – Dieu sait s’il a pu aider Marine Le Pen depuis deux ans –, mais l’arrivée de nouvelles têtes au FN fera sans doute le plus grand bien à ce parti. Bien entendu, 25 % des votants ont exprimé une aspiration à ressaisir leur destin, mais cela va au-delà de l’adhésion à la souveraineté nationale au sens étroit. Les Français veulent retrouver une certaine sécurité culturelle, ils veulent vivre à nouveau dans un écosystème qui leur convienne, où la langue qui résonne dans l’espace public soit plus souvent le français, et moins souvent l’arabe, le kurde ou l’indi. Les Français aspirent à vivre dans un pays qui ne se fragmente pas, ne se balkanise pas, ou moins qu’à l’heure actuelle. « Notre pays ne se métisse pas, il se fragmente », a relevé Alain Finkielkraut. Les Français veulent que les étrangers cherchent à s’assimiler. Ils ne demandent pas la lune, ils demandent le minimum. Ils sont presque le seul peuple au monde à demander si peu. On (les « élites ») leur dit que ce « si peu » c’est déjà trop. Veut-on les rendre fous ?

    Eléments : La faiblesse du Parti socialiste est sans équivalent depuis un demi-siècle. La gauche va-t-elle disparaître

    Pierre Le Vigan: Le PS a déjà fait des scores du même ordre et s’en est remis. Il a fait 16 % en 2009 alors que la situation était favorable pour lui (il était dans l’opposition), et 14,5 % en 1994, mené par Michel Rocard. Trois ans après, en 1997, le PS gagnait les législatives avec Jospin. Il serait plus intéressant de voir à quel point le PS est abandonné par les classes les plus populaires. C’est d’ailleurs ce qu’a compris Jean-Luc Mélenchon. Ce que par contre il ne comprend pas, c’est que la classe ouvrière n’a jamais confondu internationalisme et cosmopolitisme, négation des patries. Ni la France, ni les ouvriers de France n’ont rien à voir avec la négation des patries à la sauce Terra Nova. Que Jean-Luc Mélenchon n’aime pas le Front national c’est son droit et une France dans laquelle tout le monde aimerait le FN serait sans doute parfaitement emmerdante, mais qu’il croit sincèrement que le FN est purement « d’extrême-droite », voire de nature « fasciste », alors qu’il est « populiste » avant tout, cela me laisse franchement perplexe. Cela l’amène à gaspiller ses énergies, me semble-t-il. Dommage, car le Front de gauche ne dit pas que des bêtises, notamment sur l’Europe et sur l’euro.

    Pierre Le Vigan, propos recueillis par Pascal Eysseric (Blog Eléments, 28 avril 2014)

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  • Les Cosaques au goulag...

    Les éditions Casterman viennent de publier le deuxième tome d'une série de bande-dessinée intitulée Les cosaques d'Hitler et signée par Valérie Lemaire et Olivier Neuray. Comme dans le premier tome, l'approche du sujet reste originale et assez non-conformiste...

     

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    " Grande-Bretagne, été 1945. Démobilisé et de retour chez lui en Écosse alors que la Seconde Guerre mondiale prend fin, Nicolas McDonald, neurasthénique, ne parvient pas à effacer le souvenir de Macha Krasnov, la belle Cosaque rencontrée en Autriche dans le camp de prisonniers de la Wehrmacht où il était officier. Tout indique que la jeune femme, déportée au goulag par les Russes, n’a pas survécu… Or Macha, bien que confrontée à des conditions de détention très dures dans le camp où on l’a affectée, est toujours vivante. Elle se découvre même enceinte – très certainement de son fugace amant britannique. Au même moment, obsédé par des souvenirs qui le hantent malgré son récent mariage avec la dévouée Emily, soeur de son meilleur ami Edward, Nicolas prend la décision de s’envoler pour Moscou, à la recherche de Macha…
    Les Cosaques d’Hitler s’appuie sur un fait historique peu connu de la Seconde Guerre mondiale : la défection au profit de l’Allemagne nazie d’une partie des troupes cosaques et russes, irréductibles ennemis de Staline et du système soviétique. Dans ce deuxième tome, Olivier Neuray et Valérie Lemaire soulignent la grande diversité des victimes du Goulag, et notamment le sort qu’on y réservait aux femmes et aux enfants.
    Action, émotion et personnages accrocheurs sur fond d’Histoire contemporaine, un cocktail d’une grande efficacité. "

     

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  • Un déçu de l'Union européenne...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien avec Hervé Juvin diffusé le 22 mai 2014 dans Un monde d'idées, une émission de France infos. Économiste et grand voyageur, Hervé Juvin a publié Le renversement du monde (Gallimard, 2010) et La grande séparation (Gallimard, 2013), deux essais essentiels.

     


    Un monde d'idées - Hervé Juvin par FranceInfo

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