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  • Élection de Macron, lutte contre Trump, Covid-19, « Grand Reset » : les manigances de la super-classe mondiale...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré aux manigances de la super-classe mondiale pour raffermir son contrôle sur l'Occident...  Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018) et tout dernièrement La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020).

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    Élection de Macron, lutte contre Trump, Covid-19, « Grand Reset » : même complot, même combat ?

    En 2020, l’empire – c’est-à-dire la super-classe mondiale – a contre-attaqué avec succès en Occident. Car s’il n’a pu finalement empêcher le Brexit, il est parvenu en 2020 à empêcher la réélection de Donald Trump aux États-Unis, qui était en lutte contre l’État profond.
    La contre-attaque réussie de la super-classe mondiale contre le leader de la première puissance du monde occidental a reposé sur trois leviers principaux : l’utilisation de la pandémie de la Covid-19, l’orchestration de la haine ethnique entre Blancs et Noirs, enfin l’organisation aux États-Unis d’une fraude électorale à grande échelle. À chaque fois, les médias mainstream ont été mobilisés pour sidérer l’opinion.
    Un précédent qui doit nous alerter sur ce qui risque de se passer pour la présidentielle française de 2022.

    Une épidémie opportune

    On ignore à ce jour l’origine exacte de l’épidémie de Covid-19.
    Mais si elle a paru dans un premier temps, aux optimistes, remettre en cause la croyance dans les vertus de « la mondialisation heureuse », l’oligarchie a rapidement pris la mesure des occasions qu’elle lui offrait.

     Aux États-Unis, les mesures coercitives prises au nom de la lutte contre la Covid – notamment le confinement de la population – ont eu pour effet immédiat de plomber le bilan économique positif de Donald Trump.
    Mais à plus long terme, ces mesures jouent en faveur de l’agenda économique des oligarques, détruisant l’économie de proximité au profit des majors de la grande distribution, de l’e-commerce et de Big Pharma. Renforçant également la tendance au développement de la numérisation et du télétravail, c’est-à-dire à l’individuation des rapports de moins en moins « sociaux » justement. C’est ce que l’on nomme le Grand Reset pour faire court.

    Mais ce Grand Reset a des effets politiques directs car il appauvrit et marginalise ceux qui « votent mal » (petits commerces, professions libérales, agriculteurs, salariés, éditeurs ou artistes dissidents, etc.) et il favorise au contraire les grandes entreprises mondialisées, celles qui soutiennent l’oligarchie en adoptant de plus en plus des positions politiques [1]. Et dont 2020 consacre en quelque sorte la domination de plus en plus arrogante.

    La dictature, une idée neuve en Occident

    La dictature sanitaire mise en place à la suite de la Covid a aussi permis de tester, sur une très grande échelle, la mise en condition de toute une population par le matraquage et la censure médiatiques et l’orchestration de la peur. Et elle a démontré que la propagande marchait très bien au xxie siècle !
    Elle a permis de tester la soumission de toute une population à une réduction drastique des libertés fondamentales : notamment la liberté d’aller et venir, la liberté de réunion, la liberté de culte et la liberté de se réunir en famille.

    L’épidémie a aussi renforcé le pouvoir exécutif avec, comme en France, l’invention d’un nouveau motif d’état d’urgence : l’état d’urgence sanitaire. Et une intrusion croissante de l’État dans la vie des gens, puisqu’on prétend désormais réglementer jusqu’au nombre de convives dans les repas de famille et la façon dont les personnes âgées doivent manger ! Et bien sûr imposer de fait une obligation mondiale de vaccination.

    L’épidémie a donc renforcé l’évolution postdémocratique des États en Occident, en imposant la dictature des « sachants », aux dépens des peuples sidérés, muselés et confinés.

    Depuis 2020 la dictature est une idée neuve en Occident.

    L’orchestration de la haine raciale

    En 2020, la super-classe mondiale a ensuite orchestré sur une grande échelle la haine ethnique entre Blancs et Noirs : d’abord aux États-Unis (affaire Floyd) pour nuire à Donald Trump et notamment essayer de pousser l’électorat afro-américain dans le camp démocrate.
    De nombreuses manifestations violentes ont justement eu lieu dans des villes ou comtés démocrates et l’extrême gauche s’est fortement mobilisée dans le mouvement BLM.

    La thématique du privilège blanc – très en vogue dans les universités – a aussi été médiatisée car elle renouvelle l’accusation de racisme et vise in fine à museler les personnes blanches (qui aux États-Unis votaient plutôt républicain).

    Mais il faut relever que cette stratégie a aussi été déployée en Europe et, notamment en France, autour de la thématique des violences policières et de l’affaire Traoré [2].

    Ce n’est certainement pas le fait du hasard lorsqu’on voit Assa Traoré faire la une du magazine Time comme « gardienne de l’année », lorsqu’on sait que l’indigéniste Rokhaya Diallo est passée par les Young Leaders, ou lorsque les ONG Soros soutiennent les No Borders. Et que tous les médias mainstream s’ouvrent largement aux délires indigénistes… au nom de l’antiracisme.

     

    L’horizontalisation des conflits

    La promotion d’un antagonisme racial en Occident s’inscrit en effet dans une stratégie consciente de fracturation sociale.

    Elle vise à développer les oppositions et les clivages sociétaux « horizontaux » (actifs contre retraités, salariés du public contre ceux du privé, jeunes contre vieux, Noirs contre Blancs, musulmans contre chrétiens, laïcs contre croyants, hétérosexuels contre homosexuels, hommes contre femmes, policiers contre citoyens, etc.) pour bloquer toute émergence d’un véritable conflit « vertical », opposant les peuples à l’oligarchie qui les opprime.

    Cette stratégie correspond très bien, en outre, à l’explosion des sociétés européennes, rongées par l’individualisme fanatique et par le chaos migratoire, qui provoque la défiance partout.

    L’extrême gauche joue un rôle central dans cette stratégie car elle contribue par ses violences à « pourrir » tous les mouvements protestataires anti-système, comme on l’a vu en France avec la destruction du mouvement des Gilets jaunes. Et à justifier en retour de nouvelles législations liberticides.

    C’est pourquoi elle reste l’enfant chéri du système, dans tous les sens du terme.

    La post-démocratie en marche

     

    L’organisation aux États-Unis d’une fraude électorale à grande échelle, pour favoriser le candidat démocrate, avec la complicité des médias et des instituts de sondages, constitue enfin l’autre fait marquant de 2020.

    À noter aussi qu’en raison de son âge avancé le candidat démocrate risque de n’être qu’un président de transition, dont l’autorité sortira en outre affaiblie du scrutin contesté. Une proie facile pour l’oligarchie, donc.

    Ce qui s’est passé pour l’élection présidentielle américaine de 2020 montre surtout qu’en Occident les échéances électorales, biaisées par le poids écrasant des médias et des instituts de sondage mainstream, permettent de plus en plus difficilement de faire échec à l’oligarchie.

    Des manœuvres qui donnent à réfléchir

    Cette contre-attaque victorieuse de la super-classe mondiale en 2020 doit en tout cas donner à réfléchir pour la prochaine élection présidentielle française de 2022.

    Président impopulaire [3], Emmanuel Macron devrait, normalement, en effet, affronter l’élection de 2022 dans de mauvaises conditions.

    L’expérience montre que l’image donnée au début d’un quinquennat marque durablement l’opinion ; or l’image dégagée par le début de la présidence Macron est mauvaise : petites phrases méprisantes à l’encontre des Français, affaire Benalla, répression violente du mouvement des Gilets jaunes, réformes impopulaires.

    On ne peut même exclure qu’Emmanuel Macron ne parvienne pas au second tour de l’élection présidentielle, tant il a pu cristalliser sur sa personne la défiance de larges couches de la population, malgré un déversement médiatique de propagande en sa faveur.

    On peut penser que l’oligarchie cherchera alors à promouvoir un candidat de remplacement destiné à conduire la même politique, mais dans un style différent et plus consensuel : les candidats ne manquent pas dans la classe politicienne !

    Mais Emmanuel Macron peut aussi tout mettre tout en œuvre pour assurer sa réélection, coûte que coûte.

    Des événements imprévisibles, vraiment ?

    Emmanuel Macron a d’ailleurs déjà accédé à la présidence de la République française en 2017 non par un choix populaire (il n’a rassemblé que 18 % des électeurs inscrits et La République en marche encore moins, aux législatives) mais à la suite d’un complot judiciaire et médiatique qui a permis l’éliminer ses concurrents et de faire sa promotion publicitaire écrasante.

    On ne peut donc exclure qu’un tel scénario se reproduise en 2022 pour l’élection présidentielle française au profit du candidat de l’oligarchie.

    D’ailleurs Emmanuel Macron nous y invite lui-même lorsque, lors de son interview au média Brut, le 5 décembre 2020, il déclare de façon sibylline : « Peut-être que je ne pourrai pas être candidat. Peut-être que je devrai faire des choses dans la dernière année, dans les derniers mois, dures parce que les circonstances l’exigeront et qui rendront impossible le fait que je puisse être candidat. Je n’exclus rien. On a vécu des choses absolument imprévisibles. »

    Rien ne dit qu’un nouveau « risque sanitaire » n’apparaîtra pas opportunément en 2022, pour tenter de museler une nouvelle fois l’opposition à ce que représente Emmanuel Macron. Ou que le risque épidémique (ou l’absence de vaccin…) ne servira pas de prétexte pour écarter certains électeurs ou certains scrutateurs des bureaux de vote [4].

    D’ailleurs des initiatives sont d’ores et déjà prises pour promouvoir les procurations électroniques (pour les élections de 2021) et le vote par correspondance, tous sources de fraude, ce qui ne peut qu’inquiéter.

    2017, 2020, 2022 même complot, même combat ?

    Pour la super-classe mondiale, l’élection présidentielle française de 2022 est en effet tout aussi stratégique que les élections américaines de 2020.

    L’enjeu de la présidentielle de 2022, pour la super-classe mondiale, est tout simplement la poursuite de la déconstruction de la nation française.

    Car une France affaiblie, en passe de devenir l’homme malade de l’Europe, ne peut plus faire contrepoids à une Allemagne qui devient le pilier de l’atlantisme, du libre-échange et de l’immigration en Europe. Et donc la tête de pont de la super-classe mondiale en Europe.

    État-nation par excellence, la France est, pour cette raison, la cible de l’oligarchie mondialiste non seulement en Europe, mais en France même.

    À nous de nous mobiliser pour que 2022 ne soit pas un mauvais remake de 2017 et de 2020 !

    Michel Geoffroy (Polémia, 17 décembre 2020)

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  • Réquisitoire contre la Super-Classe Mondiale...

    Le 5 février 2018, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Michel Geoffroy pour évoquer son essai intitulé La Super-Classe mondiale contre les peuples (Via Romana, 2018). Contributeur régulier sur le site de la Fondation Polémia, Michel Geoffroy est aussi l'auteur, avec Jean-Yves Le Gallou, du Dictionnaire de novlangue (Via Romana, 2015).

     

                                     

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  • La Super-classe mondiale contre les peuples...

    Les éditions Via Romana viennent de publier un essai de Michel Geoffroy intitulé La Superclasse mondiale contre les peuples. Énarque, essayiste et contributeur régulier au site de la Fondation Polémia, Michel Geoffroy est l'auteur avec Jean-Yves Le Gallou du Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015).

    Le livre est disponible à la commande sur le site de Via Romana.

     

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    " En Occident on ne vit plus en démocratie mais en post-démocratie : les gouvernements ne gouvernent plus mais obéissent aux marchés et aux banques, les puissances d’argent dirigent les médias et les peuples perdent leur souveraineté et leurs libertés.
       Pourquoi ? Parce que depuis la chute de l’URSS le pouvoir économique et financier s’affranchit du cadre national et veut gouverner à la place des États. Parce que la fin du communisme nous a libérés de la Guerre froide, et lui a succédé la prétention obstinée du messianisme anglo-saxon à imposer partout sa conception du monde, y compris par la force.
       Ce double mouvement s’incarne dans une nouvelle classe qui règne partout en Occident à la place des gouvernements : la super classe mondiale.
       Une classe dont l’épicentre se trouve aux États-Unis mais qui se ramifie dans tous les pays occidentaux et notamment en Europe. Une classe qui défend les intérêts des super riches et des grandes firmes mondialisées, sous couvert de son idéologie : le libéralisme libertaire et cosmopolite. Une classe qui veut aussi imposer son projet : la mise en place d’un utopique gouvernement mondial, c’est-à-dire la mise en servitude de toute l’humanité et la marchandisation du monde. Une classe qui manipule les autres pour parvenir à ses fins, sans s’exposer elle-même directement.
       Avec La Superclasse mondiale contre les peuples, Michel Geoffroy dresse un portrait détaillé, argumenté et sans concession de la superclasse mondiale autour de cinq questions : que recouvre l’expression superclasse mondiale ? Que veut-elle ? Comment agit-elle ? Va-t-elle échouer dans son projet de domination ? Quelle alternative lui opposer?
       Un ouvrage de référence pour comprendre les enjeux de notre temps. "

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  • Retour au réel pour l'oligarchie...

    Nous reproduisons ci-dessous un très bon point de vue de Michel Geoffroy, mis en ligne sur Polémia.

     

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    DSK : retour au réel pour l'oligarchie

    Les aventures judiciaires du directeur général du FMI n’ont pas seulement sérieusement renouvelé l’intérêt déclinant des séries policières américaines qui avaient envahi nos écrans. Car aujourd’hui les actualités dépassent de loin en intérêt et en rebondissements les pesantes fictions holywoodiennes. Et en plus , ici, on connaît l’acteur.

    Le système médiatique se mobilise évidemment pour tenter de sauver saint Dominique. Les images du prévenu menotté et hagard sont dans tous les journaux, sans doute pour faire pleurer Marianne. L’audimat bat des records.

    Ces aventures, dans tous les sens du terme, sont aussi révélatrices de la nature profonde de la super-classe mondiale, c’est à dire de l’oligarchie actuellement au pouvoir en Occident.

    Le visage de DSK exprime bien sûr la fatigue, ce qui se comprend vu les circonstances. Mais aussi la consternation. Comment, moi directeur général du FMI, le sauveur de la Grèce, le grand argentier du monde développé, le recours de la gauche en France, la coqueluche des sondages, je serais traité comme un vulgaire loubard du Val d’Oise ou du Bronx ? Comme un délinquant comme les autres ? Quel scandale en effet ! On comprend sa stupeur.

    Car les anciennes aristocraties européennes reposaient sur un principe d’équilibre essentiel : plus grand le pouvoir, plus lourdes les obligations et les responsabilités. Comme disait l’adage « noblesse oblige ». Les privilèges, c’est à dire le droit spécifique qui leur était appliqué, avaient pour contrepartie le service et les devoirs spécifiques. Les uns ne pouvaient aller sans les autres, sans déchoir à l’honneur et à l’harmonie de la cité de Dieu. Ces principes se sont maintenus jusqu’au début de l’ère industrielle.

    Mais l’oligarchie occidentale, elle, a trouvé plus expédient à la fin du XXème siècle d’ajouter au pouvoir, les privilèges, sans que les services ni les devoirs soient bien discernables. La nuance est de taille. Elle sépare la légalité de la légitimité.

    Les anciennes aristocraties européennes vivaient bien mais elles restaient au contact des peuples, parce qu’elles étaient enracinées, rurales et nationales. En Europe les aristocraties ont toujours choisi des lieux comme patronymes. L’oligarchie occidentale, elle, est devenue cosmopolite. Elle est partout chez elle, ce qui signifie qu’elle ne vit plus nulle part.

    L’oligarchie s’est ainsi très vite habituée à évoluer dans une bulle protectrice : dans un monde à part de celui du commun des mortels. Un monde où le pouvoir rapporte de l’argent, un monde où l’argent donne le pouvoir, un monde où tout s’achète : les élections, les médias, comme la vertu ou le silence des victimes. A nous les hôtels de luxe, les salaires mirobolants, les parachutes dorés, les avions privés, les gyrophares, les grosses berlines, les costumes chics et les bons coups!

    Alors qu’elle impose chaque jour au reste de la population de nouvelles contraintes et de nouvelles prohibitions, l’oligarchie ne se prive de rien et s’autorise tout. Elle ne voit pas que cette contradiction est de plus en plus visible. Le roi est nu.

    Les oligarques, qui gesticulent dans leur microcosme, finissent ainsi par ne plus bien comprendre le reste de la population. Ils ne parlent déjà plus la même langue ! Ils ne savent plus très bien non plus ce qui est autorisé et ce qui est interdit à leurs concitoyens. Ils sont surpris de se faire flasher pour excès de vitesse sur le périphérique ou de devoir souffler dans un alcotest. Certains semblent découvrir qu’il faudrait payer des impôts. Manifestement d’autres sont en train de découvrir qu’on ne peut pas disposer d’une collaboratrice ou d’une employée comme bon vous semble, au gré de ses pulsions.

    Les oligarques ont de plus en plus de mal à comprendre le monde dans lequel nous vivons. La situation est en train, lentement mais sûrement, de leur échapper.

    Comme dans le roman de Tom Wolfe Le bûcher des vanités, il suffit un jour d’un incident pour que tout bascule : et que les bobos surprotégés découvrent avec stupeur le monde réel. Et le caractère factice de leur statut.

    Bienvenue à bord Dominique !

     

    Michel Geoffroy (Polémia, 17 mai 2011)

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