Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

robert brasillach

  • Brasillach et Corneille...

    Les éditions Les sept couleurs viennent de rééditer la célèbre biographie de Corneille écrite par Robert Brasillach.

    Écrivain et journaliste à l'Action française et Je suis partout, Robert Brasillach, à qui l'on doit, notamment, Les sept couleurs et Comme le temps passe, mais aussi une Histoire du cinéma (avec son beau-frère Maurice Bardèche), a été une des principale victimes de l'épuration des intellectuels et est mort le 6 février 1945, dans les fossés du fort de Montrouge, sous les balles d'un peloton d'exécution.

    Brasillach_Corneille.jpg

    Bien décidé à délivrer son Corneille de l’image conformiste dans laquelle des générations de professeurs ont confiné « notre Shakespeare », Robert Brasillach est parti à la recherche de «celui de nos poètes dont il est le plus difficile de deviner l’esprit et le cœur ». Les éléments biographiques dont on dispose sont assez minces, mais Brasillach y supplée, porté par une érudition heureuse, par l’instinct et par la sensibilité.

    En plein Baroque européen, à l’ombre des Élisabéthains anglais, à la charnière de la Renaissance et du Classicisme français, au temps du Siècle d’or espagnol et dans le courant de la Contre-Réforme catholique, Brasillach va trouver chez Corneille l’élan spontané, l’inflexion tendre, le passage où le voile pudique se déchire. Le bonhomme Corneille nous apparaît alors, respectueux de l’ordre monarchique, cherchant l’amitié de Dieu, mais fasciné par le défi à l’ordre établi, par la quête de l’amour, qui furent de si grandes tentations. Si Corneille tend «son miroir à l’univers», conclut Brasillach, il crée aussi le sien, «univers glacé de poète savant, parfois accessible à lui seul». Le supposé classique s’étant ainsi laissé «saisir par cette autre forme de réalité qu’on appelle la réalité romanesque», Brasillach a pu dégager ce qu’il y eut « de hardi, de jeune, de révolutionnaire et parfois d’anarchiste dans le génie de Pierre Corneille». Dès lors, à ses côtés, le lecteur peut reconnaître Brasillach lui-même.Une ardente connivence vient abolir la séparation des siècles: goût du vieux Paris et de la vie des gens, amour du théâtre et de sa magie, nostalgie de la jeunesse enfuie, culte de l’amitié fraternelle, plaisir à saisir l’instant fugace. Un poète en explique un autre. La présente édition est significativement augmentée: préface érudite du professeur Alain Lanavère ; index glosé de 450 entrées; et foisonnante iconographie, rassemblée par David Gattegno.

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Lettres à une provinciale...

    Les éditions Les Sept Couleurs viennent de publier Lettres à une provinciale, un recueil de chroniques de Robert Brasillach publiées à l'origine dans Je suis partout, avec une préface de Philippe d'Hugues.

    Écrivain et journaliste à l'Action française et Je suis partout, Robert Brasillach, à qui l'on doit, notamment, Les sept couleurs et Comme le temps passe, mais aussi une Histoire du cinéma (avec son beau-frère Maurice Bardèche) ou un Corneille, a été une des principale victimes de l'épuration des intellectuels et est mort le 6 février 1945, dans les fossés du fort de Montrouge, sous les balles d'un peloton d'exécution.

    Brasillach_Lettres à une provinciale.jpg

    " « Heureux lecteur, qui va lire le trente-deuxième et dernier ouvrage publié de Robert Brasillach. Avouons qu’il nous manquait bien.
    Avec ces Lettres à une provinciale –quoiqu’elles eussent été adressées à une Angèle imaginaire au fil des années 1936-1940, dans les colonnes de Je suis partout–, il est proposé un véritable ouvrage, construit, homogène, avec unité d’action et de personnages.
    Ces textes sont comme un tourbillon qui nous entraîne dans l’univers de Brasillach. C’est la vie même qui court dans ces lignes, avec toute la fougue de la jeunesse (l’auteur n’a pas trente ans!), ses enthousiasmes, ses excès, ses tendresses. » "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (454) : CNews menacée de censure... Qui sera le prochain ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Lucas Chancerelle.

     

                                                 

    Au sommaire cette semaine :

    L’image de la semaine : le traitement médiatique de la mort de “Saint” Robert Badinter, avec l’hommage obligatoire qui lui est consacré.  

    Dossier du jour : un décryptage de la censure de CNews par le Conseil d’Etat qui avait été saisi par Reporters sans frontières.  

    ‐-‐-----------

    Pastilles de l’info :

    - Décryptage : l’arrivée des migrants de Mayotte en métropole !
    - Les ciseaux de la censure : dissolution de La Citadelle et arrestation arbitraire après un hommage à Brasillach!
    - Ça décoiffe : Trump - Poutine, la guerre de l’influence et des médias
    - Carton rouge : Dati, ministre de l’inculture 
    - Le bon point mainstream : annulation d’un "spectacle" de Drag-queens à des enfants

    ‐-‐-----------

    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Pascal Praud, pour rendre hommage au présentateur vedette de CNews, qui permet un peu de pluralisme sur les ondes.

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Anthologie de la poésie carcérale française sous l'épuration...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier une Anthologie de la poésie carcérale française sous l'épuration (1944-1954) rassemblée par Pierre-Denis Boudriot

    Docteur en histoire, Pierre-Denis Boudriot est l’auteur de L’Épuration 1944-1949 (Grancher, 2011), L’Ennemi intérieur de la IIIe République 1938-1940 (Chiré, 2014), Bagnes & camps de l’Épuration française 1944-1954 (Auda Isarn, 2022).

     

    Boudriot_Anthologie de la poésie carcérale française sous l’Epuration.jpg

    " Sur les 30 000 prisonniers, détenus au printemps 1946, pour faits de collaboration, une trentaine, à peine, nous a légué, en tout, 8 recueils de poèmes analysés dans le présent essai. Ils constituent le fonds d’une poésie carcérale opiniâtrement ignorée des anthologies. Cette poésie pénitentiaire est née à Fresnes, plaque tournante de l’Épuration, avec Robert Brasillach, figure tutélaire des épurés qui versifièrent, eux aussi, et souvent clandestinement, leur détention dans les sinistres centrales.

    Jean-Hérold Paquis, fusillé en octobre 1945, et Jean Mamy, exécuté en mars 1949, ont laissé, chacun, un recueil de poésies des plus pathétiques. D’autres épurés, condamnés aux travaux forcés, libérés en 1950, 1951, s’acquirent une grande notoriété. Robert Julien-Courtine entra au Monde dont il fut, sous le pseudonyme de La Reynière, un influent critique gastronomique, Lucien Combelle devint un chroniqueur réputé sur Europe 1…

    La création poétique des années d’Épuration, hantée par la mort, est empreinte d’une ferveur religieuse évoquant celle des martyrs de la Terreur en 1793. Elle puise aussi son inspiration à de multiples sources : l’être aimé, la cellule, la solitude, le temps carcéral, la nuit, l’hiver… Toute d’émotions et de lyrisme, cette expression poétique est également un acte de résistance, de défi à l’asservissement et à l’avilissement, un moyen de survivre. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La France qu'on aime...

    Les éditions de l'Atelier Fol'Fer, diffusées par Francephi, viennent de publier un ouvrage de Franck Nicolle intitulé La France qu'on aime - Itinéraires, anecdotes, recettes identitaires et bonnes adresses. Ancien critique gastronomique de Rivarol, Franck Nicolle est restaurateur depuis près d'une dizaine d'années.

    Nicolle_La France qu'on aime.jpg

    " L’immense mérite de Franck Nicolle, dont la culture encyclopédique égale la bonne humeur contagieuse, est de se placer dans le temps long, de rappeler la longue mémoire de nos provinces, de l’Alsace au Comtat Venaissin et de les ancrer dans l’Histoire avec un grand H qui, presque autant que la terre nourricière et les produits du cru, modèle les goûts et donc les gastronomies locales.

    Visiter La France qu’on aime, titre ne devant rien au hasard, c’est donc goûter, voire s’initier car ce livre foisonnant abonde en recettes, aux cuisines des près de quarante « pays » qui ont fait la France. Mais aussi rencontrer le petit peuple ou les grands hommes – ceux-ci rarement fréquentables selon les critères du Politiquement Correct – de ces terroirs dont certains ont subi tant de vicissitudes. Et enfin, car notre auteur est un fin lettré des plus éclectiques, faire une jolie promenade littéraire, où l’on rencontre au hasard des pages Alexandre Dumas et Marcel Amont, Robert Brasillach et Georges Brassens, Kleber Haedens et Louis de Funès ou Léon Daudet et Antoine Blondin.

    Personnages qui avaient peu de points communs sinon un amour charnel de « Madame la France ».

    Chasseur un jour, chasseur toujours, sociologue de formation, mais cuisinier amateur au premier sens du terme et chef de cuisine, récompensé par le guide Michelin, le Gault & Millau, Le Routard, le Collège Culinaire de France… Il a effectué tel un compagnon passant du devoir, son tour de France gourmand et déclare : « En France, je suis partout chez moi ! » "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Les écrivains et la mer...

    Le quarante-deuxième numéro de la revue Livr'arbitres, dirigée par Patrick Wagner et Xavier Eman, est en vente, avec un dossier consacré aux écrivains et à la mer et un autres aux écrivains de Bourgogne et de Franche-Comté...

    La revue peut être commandée sur son site :  Livr'arbitre, la revue du pays réel.

     

    Livr'arbitres 42.jpg

    Au sommaire de ce numéro :

    Éditorial

    Plaisirs solittéraires

    Coups de cœur

    Frédéric Bécourt

    Patrick Cloux

    Alexis Legayet

    Frédéric Vitoux

    Actualité

    Thierry Marignac

    Theombogü

    Dossiers

    Les écrivains et la mer

    Écrivains de Bourgogne et de Franche-Comté

    Entretien

    Christiane Rancé

    Christophe Bourseiller

    Jean-Pierre Montal

    Michel Maffesoli

    Renaud de Sainte-Marie

    Polar

    Thibaut Solani

    Simenon

    Jack Voukassovitch

    Jean-Michel Conrad

    Fabrice Finance

    Réédition

    Hamsun

    Inédit

    Epicure

    Saint-Loup

    Histoire - Panorama

    Culture Yiddish

    Cause noire

    Cuba

    Roland Laudenbach

    Biographie

    Janet Malcom

    David Labreure

    Essai

    Jean-François Roseau

    Gérard Oberlé

    Guillaume Vuillemey

    Stanislas Berton

    In Memoriam

    Pierre Loti

    Roland Jacquard

    Cinéma

    Jacques Lourcelle

    Entretien avec Pierre Cormary

    Alain Crescuicci

    Cinéma politiquement incorrect

    Laurent Cantet

    Film Fight Club

    Carrefour de la poésie

    Robert Brasillach

    Peinture en prose

    Poésie de Christine Desfeuillet et Grégory Rateau

    Littérature jeunesse

    Notre-Dame de Paris

    Bande dessinée

    Les trois mousquetaires

    Nouvelle

    Volontaire

     

     

     

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!