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pierre bergé

  • Les Nouveaux Vertueux...

    Les éditions Jean-Dézert ont publié en fin d'année 2017 ont publié un réjouissant pamphlet, en forme d'abécédaire,  de Bruno Lafourcade intitulé Les Nouveaux Vertueux. Ecrivain, Bruno Lafourcade est notamment l'auteur de L'Ivraie, une des bonnes surprises de la dernière rentrée littéraire.

     

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    " Ils sont nos nouveaux bien-pensants : ils étaient autrefois réactionnaires et se disaient de droite, ils sont aujourd’hui progressistes et se croient de gauche. Leur caractéristique ? Juger les faits et les opinions selon leur idée de la vertu, et non selon la vérité, puisque leur morale s’accommode du mensonge. Leurs moyens ? Les médias. Leurs armes ? La négation des faits et la nazification des opinions. Ils s’appellent Plenel, Fourest, Joffrin, Ruquier, Boutelja, Diallo, Taubira, Thuram, Noah, Mélenchon, Bergé, Garrido, Schiappa – mais leur nom est Légion : ce sont les nouveaux vertueux, et ils mentent en meute, car quitter la solitude, c’est quitter la vérité. "

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  • Feu sur la désinformation... (161)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Jeux vidéo.com méga troll ou catharsis ?
      Après l’insulte, la censure, le site jeux vidéos .com victime de l’acharnement des journalistes pour avoir osé s’attaquer à la journaliste Nadia Daam. C’est tout une caste qui défend son pré-carré : le pouvoir de dénigrer sans en payer les conséquences.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média
      Le journaliste Samuel Laurent appelle à la fermeture de comptes twitters pour « trolling ». Invité dans l’émission C à vous sur France 5, le journaliste des décodeurs a qualifié Sébastien Jallamion de « Troll d’extrême droite ». Réaction d’Anne Elisabeth Lemoine animatrice principale de l’émission : « On ne peut pas fermer leur compte ? » Saint-Laurent et Bergé, « deux être malades sexuellement ». I-Média 167 parlait de l’hommage mitigé rendu à Pierre Bergé lors de sa mort. Une modération étonnante qui s’explique après les révélations fracassantes de son ancien chauffeur Fabrice Thomas dans son ouvrage « Saint-Laurent et moi : une histoire intime ».

    • 3 : Trump 1 an après : les médias en lutte
      Les médias toujours en guerre contre Donald Trump. Belliqueux, raciste, gamin, retour sur 1 an de couverture sur le président américain toujours détesté par la presse mondiale.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      La meilleure garantie pour remporter un prix littéraire, serait de parler des nazis. L’idée a été relevée par le Huffington post : Depuis vingt ans un quart des ouvrages primés par les quatre principaux prix littéraires ont trait à la Deuxième guerre mondiale. Paradise Paper, touchez pas au patron. Dans le cadre des nouvelles révélations sur l’évasion fiscale, les journalistes ciblent particulièrement certaines personnalités. La Une du monde du 09 novembre évoque Bernard Arnaud Julien Clerc etc. Xavier Niel (propriétaire du Monde) est évoqué, mais dans un petit encart au milieu du journal.
    • 5 : Pascal Praud, buzzer sans se laisser intimider
      Bad Buzz en enfilade pour Pascal Praud. L’animateur star de C-News fait l’objet de toutes les critiques pour avoir osé s’opposer à l’anti racisme béat. La presse dénonce un dérapage et même une agression.

                                            

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  • Feu sur la désinformation... (153)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Irma tempête de mensonges
      Durant 8 jours, vols et agressions ont rythmés la vie sur l’île de Saint-Martin. Les médias n’ont vu que les dommages matériels et les conditions sanitaires. En revanche peu de place pour les pillages. « Les Décodeurs » du « Monde » ont traité cette information comme une rumeur et « Désintox » de « Libération » a, quant à lui, publié un bobard en niant l’évasion de plusieurs dizaines de prisonniers dangereux.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média
      Propagande transgenre sur TF1. La chaine a diffusé un reportage sur un enfant transgenre persuadé d’être une fille. Pour la première chaine d’Europe, « Aux Etats Unis il y a aurait 200 000 enfants comme elle ». TF1 met en avant 1 cas pour évoquer 200 000 enfants tout en mettant cette information au conditionnel. Par ce grossissement la chaine fait avancer une idéologie de déconstruction générale de la société et de l’enfant.

    • 3 : Pernaut persiste et signe face à la censure médiatique
      Jean Pierre Pernaut vent debout contre le CSA et la bien pensance médiatique. Le présentateur du JT de 13 heure a assumé dans l’émission « Salut les terriens » sa déclaration sur les SDF victimes des « migrants », « si j’avais à le redire demain, je le redirais » au grand dam de la presse.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Le 11 septembre visite et bain de foule d’Emmanuel Macron à Toulouse. La presse était présente sur la place du Capitole : France info a titré « Selfies autographe : le bain de foule « rockstar » d’Emmanuel Macron » tout en illustrant l’article avec des photos prises en plan serré. La réalité est tout autre et le traitement médiatique de France Info relève encore une fois du bobard : La principale place de Toulouse était quasiment vide, seulement une cinquantaine de personnes était venue saluer le président.
    • 5 : Seuls les banquiers et les lobbys pleurent Pierre Bergé
      8 septembre mort de l’homme d’affaires et propriétaire du Monde Pierre Bergé. Seuls les banquiers et les lobbys ont pleuré sa mort. Retour sur un hommage médiatique mitigé.

     

                                         

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  • La gauchosphère : fantasme ou réalité ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Gabriel Robin, cueilli sur Politic Région et consacré à la "gauchosphère"... Gabriel Robin est secrétaire général du Collectif Culture, Libertés et Création.

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    La gauchosphère : fantasme ou réalité ?

    « Si vous ne voulez pas qu’un homme se rende malheureux avec la politique, n’allez pas lui casser la tête en lui proposant deux points de vue ; proposez-lui-en un seul. Mieux encore : ne lui en proposez aucun » Ray Bradbury – Fahrenheit 451
     
    Dans un ouvrage dont la promotion fut largement médiatisée, David Doucet et Dominique Albertini tentent de donner une cohérence à une nébuleuse aussi hétéroclite que désargentée : la « fachosphère ». Si le langage est la « maison de l’être », ce qui ne se nomme pas ne peut pas exister. En baptisant du même nom des médias et des personnalités, qui n’avaient pourtant rien en commun, les auteurs de « La fachosphère » ont créé un mouvement qui n’avait pas lieu d’être, réuni uniquement par les moyens utilisés, c’est-à-dire principalement les nouvelles technologies de communication offertes par l’avènement de l’internet. En outre, l’appellation est volontairement choisie pour en disqualifier tous les acteurs, les amalgamer entre eux et entretenir une confusion sur leurs orientations politiques. Nous aurions pourtant tort de nous en offusquer. Ce sont les règles du combat politique et du jeu médiatique. Pour surestimée que soit l’influence d’une « fachosphère » trompeusement vue comme organisée, il est exact de dire qu’internet a changé la donne. Aujourd’hui, de nombreux Français ne s’informent plus que par la toile, piochant les informations qui les intéressent dans le flux continu. Fini le temps où papa et maman, après avoir diné, s’installaient sur le sofa du salon pour regarder religieusement le « journal ». Hors les catégories les plus âgées de la population - et encore -, plus personne ne pense que les médias institutionnels sont les uniques dispensateurs de la vérité. De plus en plus pointés du doigt pour leur militantisme, on les accuse de filtrer les informations ou de les présenter au travers d’un prisme idéologique déformant. Aux yeux du Léviathan, et de ses sbires, la dénommée « fachosphère », parfois aussi désignée sous les sobriquets de « réacosphère » ou de « droitosphère », est une arme « d’intoxication massive ». Quand, bien évidemment, les médias subventionnés seraient au pire objectifs, au mieux, rions un peu, des armes de désintoxication massive. Alors, appliquons des procédés équivalents à cet ensemble protéiforme regroupant médias nationaux et locaux, élus politiques, associations subventionnées, pipoles et artistocrates, voire entreprises cotées en bourse, en amalgamant, avec la plus parfaite mauvaise foi, tous ces gens et les intérêts qu'ils représentent. Vous verrez qu'au fond, ils sont de proches parents réunis par quelques détestations communes : les nations, l'Histoire, l'autochtone vu comme un plouc, la norme, les frontières et les limites, et, tout simplement, le bon sens.
     
    Libération va notamment lancer un « observatoire du Front National » dont le manifeste ne laisse pas de place au doute : « Un site mêlant formats journalistiques, travaux universitaires, archives, data, alertes citoyennes et tribunes de grandes voix. Pour montrer, analyser, repérer, révéler ou comparer, mais aussi pour dénoncer, désintoxiquer. (…) Un site mêlant formats journalistiques, travaux universitaires, archives, data, alertes citoyennes et tribunes de grandes voix. Pour montrer, analyser, repérer, révéler ou comparer, mais aussi pour dénoncer, désintoxiquer. » Du militantisme ou du journalisme ? La réponse est dans la question. Pour différents que soient les No Borders, les journalistes des Inrocks et les cadres de la banque Rothschild comme le nouveau candidat à l’élection présidentielle, Emmanuel Macron, ils appartiennent tous d’une manière ou d’une autre au camp du Bien : la gauchosphère. Décrire de manière exhaustive la gauchosphère nécessiterait de rédiger une Encyclopédie en dix volumes. Vous vous doutez bien que je ne le pourrais pas ici, mais je vais tâcher, en recensant quelques exemples de l’actualité la plus récente, d’en esquisser les contours.
     

    La force du réseau

    Il suffit de prendre connaissance du curriculum vitae d’un seul grand patron de presse pour dérouler le fil de toute la gauchosphère. Citons, par exemple, Matthieu Pigasse. Cet homme de 48 ans est un amateur de punk rock, dixit les multiples entretiens autocentrés qu’il a donnés au cours des dernières années. Si cet élément anecdotique de son existence n’intéressera personne d’autre que lui et sa chaine stéréo, d’autres étapes de son parcours ne devraient pas manquer d’attirer la curiosité des Français. Socialiste - mais proche d’Alain Minc, allez comprendre -, monsieur Pigasse se trouve pourtant à la tête d’un empire médiatique entièrement dévoué à servir un copieux agenda métapolitique. Il est notamment propriétaire des Inrocks depuis 2009, placés en 2015 dans le giron de la société « Les Nouvelles Editions Indépendantes » avec Radio Nova. Via cette holding, il contrôle 14 % des parts du Huffington Post que dirige Anne Sinclair, ancienne épouse de Dominique Strauss-Kahn. Associés au milliardaire Xavier Niel et à l’ancien compagnon d’Yves Saint-Laurent, le richissime Pierre Bergé, Matthieu Pigasse est aussi propriétaire à 100 % de L’Obs et à 80 % du Monde. En 2005, l’entregent de cet ancien haut-fonctionnaire lui a notamment permis d’organiser la vente du journal Libération à Edouard de Rothschild… Incontournable dans les médias français, Matthieu Pigasse l’est donc tout autant en politique. Après avoir été conseiller technique au cabinet du ministre Dominique Strauss-Kahn en 1998 – tiens donc -, il a occupé les fonctions de directeur adjoint du cabinet de Laurent Fabius, avant de rejoindre la banque Lazard grâce à son ami Alain Minc. Membre des Gracques, l’homme est un intime de plusieurs caciques de la gauche de gouvernement : Ségolène Royal, Bertrand Delanoë ou encore Manuel Valls. Preuve de son implication militante dans la gauchosphère, il fut à l’origine avec Pierre Bergé, toujours, de l’organisation d’un grand concert célébrant les trente ans de l’élection de François Mitterrand qui aurait réuni environ 40.000 spectateurs place de la Bastille. N’en jetez plus, la boucle est bouclée. Matthieu Pigasse n’est qu’un exemple. J’aurais aussi pu vous dresser le portrait des grands acteurs du service public, nommés par le pouvoir et proches du pouvoir. N'oublions pas de mentionner Bernard Mourad, qui sera probablement le directeur de campagne d’Emmanuel Macron. En 2015, avant de tourner casaque et de rejoindre son grand ami Emmanuel, il avait été nommé PDG d’Altice Media Groupe (Libération, toujours), le nouveau groupe de médias de Patrick Drahi qui a récemment fusionné avec SFR. Ancien de la finance, il a débuté sa carrière chez Morgan Stanley. À l’identique, j’aurais aussi pu vous indiquer que Bernard-Henri Lévy est toujours Président du conseil de surveillance d’Arte, chaîne premium de la gauchosphère. Et ce depuis le 1er juillet 1993. À croire que certains ne partent jamais à la retraite, comme Jean-Pierre Elkabach et Alain Juppé. Voilà pour le côté face de ce réseau miraculeux.
     
    Le côté pile est moins glamour, mélange bizarre d’émissions de variétés et de gauchistes de MJC. Exemple typique de la gauchosphère du bas : l’émission de divertissement présentée par Cyril Hanouna, « Touche pas à mon poste ». En guise de protestation symbolique à l’élection de Donald Trump à la Maison-Blanche, l’animateur a fait sortir toutes les personnes présentes sur le plateau, au terme d’une séquence grotesque intitulée « Trump pas à mon poste ». Quel rapport entre l’amuseur public Hanouna et les élites politico-médiatiques décrites plus haut ? Tout. Détenteurs de la vérité officielle, ils rééduquent le peuple, tant en feignant de l’informer qu’en l’amusant. La gauchosphère tire son miel des intérêts qu’entretiennent en commun ses membres. Je ne parle pas du petit journaliste mais bien de l’oligarchie qui nous gouverne. Les patrons de presse, proches du pouvoir, sont aussi tenus par les subventions qui font vivre leurs outils. Si nous prenons le cas de Libération, le montant de l’aide versée par le ministère de la Culture et de la Communication s’élève à 6.499.414 euros pour la seule année 2016, soit 23 centimes d’euros par exemplaire vendu. Avec L’Humanité (36 centimes d’euros par exemplaire vendu), Libération est le journal qui a proportionnellement touché les aides les plus importantes. D’ailleurs, sans ces subsides de l’Etat, ces journaux ne survivraient pas. Que pèse la « fachosphère », qui n’est absolument pas unie, face à ces montagnes d’argent public, ces puissants patrons, une bonne partie du corps enseignant, la majorité des associations qui interviennent dans les écoles, ces banques et ces vedettes qui ont leur rond de serviette tous les soirs à la télévision ? La « fachosphère » intervient-elle sur les programmes scolaires comme le fait la gauchosphère ? Je ne suis pas complotiste, il suffit de lire un extrait d’un rapport de correction de Sciences-Po Paris pour se convaincre que quelque chose est pourri en République française : « On aura compris que les bonnes copies sont celles qui ont ignoré les discours politiques et médiatiques qui assimilent la question des frontières à celle des étrangers, des migrants, des terroristes, autant de prétendues menaces, et se sont autorisées une critique de la notion même de crise migratoire ». En conclusion, pour être admis en master de Sciences-Po Paris, il faut être favorable à l’immigration massive. Même chose dans 90 % des établissements tenus par la gauchosphère, surtout médiatiques.
     

    Quand la vérité est redéfinie, il faut désigner des ennemis

    Pour les tenants de la vérité universelle, les gens bien comme il faut de la gauchosphère, nous entrerions dans une « ère de la politique post-vérité ». Ce concept a été inventé par Katharine Viner, rédactrice en chef du Guardian, après le vote du Brexit. Pour cette dernière, le rôle traditionnellement dévolu aux médias, c’est-à-dire de « dire le Vrai », est rendu impossible par l’apparition des réseaux sociaux qui ont progressivement décrédibilisé les opérateurs classiques de l’information. L’inénarrable Samuel Laurent, « Décodeur » en chef du Monde, a même osé déclarer : « Face à cette démocratie post-factuelle, la presse est désarmée : que faire, lorsque son lectorat croira plus facilement une information militante, mais partagée par une personne de confiance, que la vérification détaillée effectuée par un média qu’on soupçonne en permanence de toutes les manipulations ?(…) Comment informer dans ce maelström où tout un chacun est devenu média, puisqu’il peut, lui aussi, partager et diffuser les informations qu’il souhaite ? Comment opposer de la complexité à des visions manichéennes et simplistes du monde ? Et comment faire, par son bulletin de vote, des choix essentiels pour tout un pays lorsque l’on n’est pas informé correctement des conséquences ? »
     
    Oublie-t-il qu’il donne parfois lui-même une information passée au filtre de ses propres convictions, exactement comme ces Français anonymes qu’il vilipende ? Oublie-t-il que son journal, propriété de personnalités de gauche très engagées comme je vous l’expliquais ci-avant, refusera de passer les tribunes des sympathisants, membres et proches idéologiquement du Front National durant les élections présidentielles ? Ici, la question fondamentale est la suivante : devons-nous laisser la gauchosphère déterminer ce que nous avons le droit d'écrire, de lire et de penser ? Car, à l'évidence, certaines informations et certaines opinions sont exclues de la plupart des médias traditionnels... Posons-nous une autre question : sans les réseaux sociaux et ce que l’on appelle parfois la ré-information (je préfèrerais dire l’information pluraliste), aurions-nous pris connaissance de l’affaire des viols de Cologne ou de l’agression sexuelle d’une sexagénaire par un « migrant » délocalisé de Calais à Arzon (Bretagne) ? Ces mêmes médias n’ont-ils pas transformé des clandestins en « migrants », un terme beaucoup plus mélioratif ? En outre, n’est-ce pas la gauchosphère qui conspuait les courageux qui osaient dire que des terroristes se cachaient dans les bateaux desdits « migrants », ce que les attentats du 13 novembre dernier et les dernières déclarations de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, ont tristement confirmé ? Pernicieuse, la gauchosphère dénonce des hommes, des partis politiques ou des institutions pour mieux disqualifier des idées. Toutefois, la technique éprouvée dite de la « diabolisation » fonctionne  novembre moins bien qu’auparavant. Dernier en date à être désigné à la vindicte, le brillant conseiller de Donald Trump, Stephen Bannon. Considéré par )les médias de George Soros (version immensément riche de Matthieu Pigasse aux Etats-Unis, ndlr) comme « l’homme le plus dangereux de la vie politique américaine », le nouveau stratège politique de la Maison-Blanche est surtout haï parce qu’il a réussi à créer une alternative crédible aux médias dominants en fondant BreitBart News, l’un des 200 sites les plus visités aux Etats-Unis. Nouvel ennemi public numéro un de la gauchosphère mondiale, Steve Bannon est un modèle pour tous ceux qui espèrent déstabiliser le camp du bien.
     
    Conclusion
     
    De plus en plus fustigée par le public, la gauchosphère peut toujours compter sur la force de son réseau, notamment politique. Laurent Fabius, Benoît Hamon ou Christiane Taubira ont ainsi accusé Facebook d’être à l’origine de l’élection de Donald Trump. Prise la main dans le pot de confiture, l’ancienne ministre de la Justice a même dit : « Internet pose un vrai problème parce que c’est un espace de liberté ». Avant d’ajouter qu’il fallait donner des règles strictes à cet « espace virtuel ». Lesquelles ? La censure des mal-pensants ? L’interdiction des sites qui ne relaient pas la vulgate de la gauchosphère en langue commune ? Le recensement des sites qui ne se soumettent pas à la doxa en leur apposant un signe distinctif ? Le contrôle du web à la chinoise pour aller plus vite ? Quand Barack Obama triomphait en 2008 grâce à une utilisation hyper-novatrice des nouvelles technologies, tout le monde trouvait cela formidable. Maintenant que Donald Trump a gagné en utilisant les armes offertes par le numérique, tout le monde trouve cela détestable. Il faudrait savoir ! Demain, la Commission européenne décidera de fliquer les dernières espaces garantis sans agents conservateurs, sans police de la pensée. Démonstration d’un système au abois, gagné par la trouille, ces tentatives susciteront l’opposition massive des peuples. Les Français sont par exemple de mieux en mieux informés et suffisamment intelligents pour savoir trier les informations. Arrêtons de les infantiliser. La vérité est questionnée : tant mieux ! La gauchosphère tire ses dernières cartouches en refusant d'admettre qu'elle est militante. Je n'ai pas cette prétentions J'ose vous dire que j'écris des papiers d'opinion. Contrairement aux acteurs de la gauchosphère, je l'assume pleinement. Peut-être parce que je ne bénéficie ni des mannes de l'Etat ni du soutien bienveillant des puissances financières ?
     
    Gabriel Robin (Politic Région, 19 novembre 2016)
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  • Feu sur la désinformation... (32)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 :  World Press photo contest : Gay-friendly et Poutinophobe.

    • 2 :  Le zapping d’I-Média.

    • 3 :  Les journaliste du Monde se font remonter les bretelles (Swissleaks).
    • 4 :  Tweets d’I-Média.
    • 5 :  Propagande sur les enfants.
    • 6 :  Le bobard calculette.

     

     

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  • Les snipers de la semaine... (80)

     

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Egalité & Réconciliation, Emmanuel Ratier prend dans sa ligne de mire Pierre Bergé, homosexuel militant et millionnaire arrogant, archétype de la gauche caviar...

    Qui est Pierre Bergé ?

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    - sur Boulevard Voltaire, François Falcon flingue Julie Gayet qui se fait la vedette d'une entreprise de désinformation sur le mariage forcé...

    Quand Julie Gayet joue les mères de famille chrétienne indignes…

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