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philippe forget

  • Macron, l'ennemi qui vous veut du bien...

    Le numéro 36 du mensuel conservateur L'Incorrect est arrivé en kiosque. On peut découvrir à l'intérieur un dossier consacré à Emmanuel Macron, des entretiens avec Pierre le Vigan, Marion Maréchal, Philippe Forget, Jean-Eric Branaa, Luc-Olivier d'Algange et Pierre Ducrozet notamment, et les rubriques habituelles "L'époque", "Politique", "Monde" "Essais", "Culture", "Envers et contre-cool" et "La fabrique du fabo"...

    Le sommaire complet est disponible ici.

     

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  • Puissance stratégique et réseaux techniques...

    Les éditions Perspectives libres viennent de publier un essai de Philippe Forget intitulé Puissance stratégique & réseaux techniques. Philosophe et polémologue, Philippe Forget est notamment l'auteur de deux essais importants, L’Homme machinal (Paris, Syros, 1990), en collaboration avec Gilles Polycarpe, et Le Réseau et l’Infini (Paris, Economica, 1997).

     

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    " Si puissance et existence sont liées par définition, c’est que l’agir et le pâtir constituent les deux pôles de tout être. Individus et groupes humains trouvent leurs vies animées par la puissance des liens. Liberté et expansion de soi dépendent donc des rapports matériels et spirituels que tisse l’être humain avec le monde, autrui et soi-même. Domination et indépendance se jouent dans la conduite stratégique de ces mêmes rapports.

    Or, depuis l’ère moderne, la puissance stratégique est particulièrement conditionnée par les réseaux techniques qui constellent la Terre et ses habitants. Comprendre pourquoi et comment la raison occidentale a transformé la Terre en planète des réseaux et des flux ; saisir la genèse théorique de l’emprise réticulaire sur le monde ; en élucider les applications : telle est la finalité de cet ouvrage éclairant et libérateur. Il s’agit bien de mobiliser l’esprit et le concept pour construire la Grande Stratégie d’une République indépendante, parce que pionnière, aventureuse et productive. Lier l’aventure des idées à la découverte des forces, ainsi progresse, fleurit, la civilisation. "

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  • Réflexions sur le paganisme...

    Le numéro 47 de la revue Krisis, dirigée par Alain de Benoist, avec pour rédacteur en chef Thibaut Isabel, vient de paraître. Cette nouvelle livraison est consacrée au paganisme.

    Vous pouvez commander ce nouveau numéro sur le site de la revue Krisis ou sur le site de la revue Eléments.

    Bonne lecture !

     

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    " Comment peut-on être païen ? Cette question ne manquera pas d’étonner dans une Europe très largement christianisée, où l’adoration des dieux ne signifie plus rien et semble renvoyer à un tissu primitif de superstitions. Si l’on sondait l’opinion, gageons que nos contemporains ne verraient dans la résurgence du paganisme qu’un épiphénomène dérisoire et incompréhensible. Les mystères du Christ et de la Trinité suscitent déjà les moqueries de bien des athées, et la fréquentation des Églises subit une chute sans précédent. Pourquoi diable irait-on s’éprendre de divinités d’un autre âge ? Et pourquoi se donnerait-on la peine de prendre au sérieux les religions de l’Antiquité ?

    La littérature universitaire souffre d’une méconnaissance profonde de ce courant cultuel. Nous ne comprenons même plus que des peuples civilisés aient pu prier Zeus, Athéna ou Apollon. Pendant des siècles, l’étude des religions anciennes est restée cantonnée à l’exégèse critique formulée par les historiens chrétiens, avant de passer entre les mains d’universitaires laïques qui, en dehors de quelques exceptions notables, n’ont jamais réellement cherché à saisir leur sujet de l’intérieur. L’heure est donc plus que jamais venue de reprendre avec honnêteté le déchiffrement de la théologie païenne. "

     

    Au sommaire de Krisis n°47

    Entretien avec Marc Halévy / Les sagesses anciennes et leurs héritiers.

    Jean-François Gautier / La théogonie d’Hésiode.

    Thibault Isabel / Est-il donc si absurde d’adorer des dieux?

    Entretien avec Michel Maffesoli / Catholicisme et paganisme.

    Diane Rivière / Le patrimoine païen au fond de l’âme postmoderne.

    Philippe Forget / La Fortune, divinité de l’Occident.

    Alain de Benoist  / Le massacre des Saxons païens de Verden.

    Baptiste Rappin / Du paganisme à la philosophie ou la dimension chtonienne de la raison.

    Falk Van Gaver / Une religion de la nature ?

    Jean-François Gautier / Damascios et le néoplatonisme païen.

    Entretien avec Françoise Bonardel / Un dieu à venir?

    Alain Gras / La gnose, une pensée de tous les temps.

    Jean Guiart / Les missionnaires occidentaux face au «paganisme» dans le Pacifique sud.

    Károly Kerényi / Le texte : L’esprit de la fête dans les religions antiques (1940). 

     

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  • Identité et souveraineté...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque la question des relations entre les notions d'identité et de souveraineté... Philosophe et essayiste, Alain de Benoist vient de publier Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017) et Ce que penser veut dire (Rocher, 2017).

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    Alain de Benoist : Identité et souveraineté - deux notions indissociables

    Dans certains milieux, on a tendance à opposer entre elles deux notions dont tout le monde parle aujourd’hui : l’identité et la souveraineté. Au Front national, Marion Maréchal-Le Pen aurait représenté la première, par opposition à Florian Philippot, qui défend avant tout la seconde. Une telle opposition vous paraît-elle légitime ?

    Interrogée il y a quelques mois dans le magazine Causeur, Marine Le Pen déclarait : « Mon projet est intrinsèquement patriote parce qu’il défend dans un même mouvement la souveraineté et l’identité de la France. Quand on oublie l’un des deux, on triche. » Alors, ne trichons pas. Pourquoi faudrait-il voir dans l’identité et la souveraineté des idées opposées, alors qu’elles sont complémentaires ? La souveraineté sans l’identité n’est qu’une coquille vide, l’identité sans souveraineté a toutes chances de se transformer en ectoplasme. Il ne faut donc pas les séparer. L’une et l’autre, au demeurant, sont transcendées dans la liberté. Être souverain, c’est être libre de déterminer par soi-même sa politique. Conserver son identité implique, pour un peuple, de pouvoir décider librement des conditions de sa reproduction sociale.

    Alors que l’identité est un concept nécessairement flou, la souveraineté n’est-elle pas plus facile à définir ?

    Moins qu’il n’y paraît. La souveraineté « une et indivisible » dont se réclame Jean Bodin dans Les Six Livres de la République (1576) n’a pas grand-chose à voir avec la souveraineté répartie, fondée sur la subsidiarité et le principe de compétence suffisante, dont parle Althusius en 1603 dans sa Politica methodice digesta. La démarche de Bodin est éminemment moderne. Elle implique l’État-nation et la disparition de la distinction que l’on faisait auparavant entre le pouvoir (potestas) et l’autorité ou la dignité du pouvoir (auctoritas).

    La souveraineté bodinienne a ceci de dangereux qu’en faisant du souverain un être qui ne saurait dépendre d’un autre que de lui-même (principe individualiste), elle rend aveugle aux communautés naturelles et supprime toute limite au despotisme : tout ce qui fait entrave à la décision du prince est considéré comme une atteinte à son indépendance et à sa souveraineté absolue. On perd ainsi de vue la finalité du politique, qui est le bien commun.

    La souveraineté populaire est, en outre, différente de la souveraineté nationale ou de la souveraineté étatique. La première fonde la légitimité du pouvoir politique, tandis que les secondes se rapportent au champ d’action et aux modalités d’action de ce pouvoir. Jacques Sapir, de son côté, distinguait récemment le souverainisme social, le souverainisme identitaire et le souverainisme de liberté, « qui voit dans la souveraineté de la nation la garantie de la liberté politique du peuple ». Le souverainisme identitaire, observait-il, n’est nullement incompatible avec l’ordre des choses néolibéral, alors que le souverainisme national et social en rejette tout naturellement la tutelle.

    Il ne faut pas oublier, non plus, qu’il pourrait très bien exister une souveraineté européenne, même si celle-ci n’est aujourd’hui qu’un rêve. Le drame, de ce point de vue, n’est pas que les États-nations aient vu disparaître des pans entiers de leur souveraineté (politique, économique, budgétaire, financière et militaire), mais que celle-ci soit allée se perdre dans le trou noir des institutions bruxelloises sans avoir jamais été reportée à un niveau supérieur.

    Que dire, alors, de l’identité, aujourd’hui devenue une revendication et un slogan, mais dont on peut donner les définitions les plus différentes ?

    Qu’elle soit individuelle ou collective, l’identité n’est jamais unidimensionnelle. Lorsque nous nous définissons au moyen de l’une ou l’autre de ses facettes, nous disons seulement quelle est la dimension ou le trait distinctif de notre identité que nous estimons être le plus important pour exprimer ce que nous sommes. Une telle démarche contient toujours une part d’arbitraire, même quand elle s’appuie sur des données qui peuvent être empiriquement vérifiées.

    Un individu doit-il attacher plus d’importance à son identité nationale, linguistique, culturelle, religieuse, sexuelle, professionnelle ? Il n’y a pas de réponse qui s’impose. Pour un peuple, l’identité est indissociable d’une histoire qui a façonné la sociabilité qui lui est propre. La revendication ou la protestation identitaire apparaît lorsque cette sociabilité semble menacée de dissolution ou de disparition. Il s’agit, alors, de lutter pour que se perpétuent des modes de vie et des valeurs partagés. Mais il ne faut pas se faire d’illusion : l’identité se prouve plus encore qu’elle ne s’éprouve, faute de quoi on risque de tomber dans le fétichisme ou la nécrose. Pour les individus comme pour les peuples, c’est la capacité de création qui exprime le mieux la perpétuation de la personnalité. Comme l’écrit Philippe Forget, « un peuple n’exprime pas son génie parce qu’il est doté d’une identité, mais il manifeste une identité parce que son génie l’active ».

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 30 mai 2017)

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  • Sur la question de l'identité...

    Dans ce nouveau numéro de l'émission de TV Libertés, « Les idées à l’endroit », Alain de Benoist reçoit Thibault Isabel, essayiste et rédacteur en chef de la revue Krisis, Philippe Forget, auteur d’un essai intitulé L’obsession identitaire (Berg international, 2017) et Laurent Dandrieu, rédacteur en chef des pages culture de Valeurs Actuelles, qui vient de publier Eglise et immigration - le grand malaise (Presses de la Renaissance, 2017). Ils évoquent ensemble la question de l'identité.

     

                                     

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  • Religion ?... Monothéisme ?... Polythéisme ?...

    La revue Krisis d'Alain de Benoist sort coup sur coup deux numéros consacrés au fait religieux. Intitulés respectivement Monothéisme ? / Polythéisme ? (n°36) et Religion ? (n°37), ces deux numéros, forts de 200 pages, sont d'une grande richesse. On pourra notamment lire des entretiens avec Michel Maffesoli et Tariq Ramadan ainsi que des articles de Philippe Forget, d'Emile Poulat et de Pierre Le Vigan. Deux numéros à ne pas manquer qu'il est possible de commander sur le site des de la revue Éléments.

     

     

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    Au sommaire du N°36 :

    Jean Soler : Pourquoi le monothéisme ?

    Thibault Isabel : Dieu, l’Un et le Multiple. Réflexion sur les deux formes fondamentales de religion

    • Entretien avec François Flahault : La conception de l’homme et de la société chez les chrétiens et chez les païens

    • Document : Walter F. Otto / La sacralisation de la nature dans le polythéisme hellénique (1929)

    Geneviève Béduneau : Païens et chrétiens. La question du désenchantement du monde

    Frédéric Dufoing : Christianisme et écologie. Retour sur les critiques écologistes du christianisme et la réappropriation chrétienne du débat sur l’environnement

    • Entretien avec Michel Maffesoli : Vers un nouveau polythéisme des valeurs

    • Entretien avec Philippe Simonnot : La vie économique des religions

    Thibault Isabel : La philosophie religieuse de Maître Xun. Culture, spiritualité et pensée cosmogonique au temps de Confucius

    • Document : Louis Ménard / Le sacerdoce en Grèce ancienne (1863)

    • Le texte : Kostas Axelos / Héraclite et le Divin

     

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    Au sommaire du N°37 :

    Emile Poulat : Laïcité, qu’est-ce à dire ?

    • Débat : Philippe Forget : Laïcité et souveraineté civique

    • Débat : Thibault Isabel : Plaidoyer contre l’intolérance laïque. Penser la pluralité dans un monde en perpétuelle recomposition

    • Entretien avec Tariq Ramadan : Considérations sur l’islam, la religion et la société moderne

    • Entretien avec Raphaël Liogier : La mondialisation du religieux

    Paul Masquelier : La religion comme facteur de développement historique. Retour sur la pensée de Jacob Burckhardt

    Geneviève Béduneau : Vivante orthodoxie. L’opposition entre essentialisme et existentialisme au sein de la chrétienté

    • Entretien avec Bernard Hort : Le bien, le mal et le monde. Réponses d’un auteur croyant à certaines attaques contre le christianisme

    • Document : William James : La valeur psychologique de la religion (1902)

    • Document : Carl Gustav Jung : La religion comme réalité psychique (1959)

    Julie Higaki : Péguy, « athée » de quels dieux ? Entre unité et pluralité, altérité et communion

    Pierre Le Vigan : Walter Benjamin et le fait religieux

    • Le texte : Bertrand Russell : Qu’est-ce qu’un agnostique ? (1953)

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