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paul morand

  • Roumanie, France, Suisse 1943-1945 : le journal de guerre de Paul Morand...

    Les éditions Gallimard viennent de publier la suite du journal que Paul Morand  a tenu pendant les années 1939-1945 intitulé Journal de guerre - Roumanie, France, Suisse 1943-1945. Diplomate, épicurien et homme de droite, Paul Morand a publié de nombreux romans et a été un des inspirateurs des Hussards...

     

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    " Après avoir commencé la guerre à Londres, après avoir appartenu plus d'un an au cabinet de Pierre Laval à Vichy, voici Paul Morand nommé ministre plénipotentiaire à Bucarest, alors que l'Armée rouge est aux portes de la Roumanie, alliée de l'Allemagne nazie. Le diplomate se met au travail dans des conditions difficiles qui le poussent à des allers-retours vers Paris et Vichy. Il assiste ainsi aux derniers mois de l'État français en déliquescence, avant d'être nommé in extremis ambassadeur à Berne. Il touche au but... pour cinq semaines. Révoqué, il choisit l'exil en Suisse pour échapper aux sanctions, au sein de cette communauté de« réfugiés » qui suit à distance la guerre, l'avènement d'un nouveau régime en France et les procès qui frappent le précédent.
    Tout au long de ces deux années, Paul Morand tient son Journal de guerre, sans jamais rien renier de ses convictions. Il y fait une place de plus en plus grande à l'écrivain, après avoir rêvé d'en faire le journal d'un ambassadeur.
    Rien n'a été retouché ni omis du manuscrit d'origine. C'est dans le respect de son désir initial de publication que paraît le second tome du Journal de guerre de Paul Morand, à la fois document historique passionnant - parfois aussi choquant - et apport inédit aux pages de sa biographie qui avaient semblé, jusque-là, étrangement vides. "

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  • Ecrire la guerre...

    Le trente-septième numéro de la revue Livr'arbitres, dirigée par Patrick Wagner et Xavier Eman, est en vente, avec un dossier consacré aux écrivains aquitains, un autre aux reporters de guerre et un dernier au cinéma français...

    La revue peut être commandée sur son site :  Livr'arbitre, la revue du pays réel.

     

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    Au sommaire de ce numéro :

    Éditorial

    Plaisirs solittéraires

    Coups de cœur

    Frantz Wouilloz-Boutrois

    Olivier Frébourg

    Michel Bernard

    Antoine Wauters

    Philippe Lacoche

    Sélection de livres

    Nouveautés

    Bernard Quiriny

    Alissa Wenz

    Henri Béraud

    Maxime Dalle

    Dossier

    Écrivains de la Nouvelle Aquitaine

    Les correspondants de guerre

    Cinéma français : une exception culturelle ?

    Entretien

    Stéphane Barsacq

    Alfred Eibel

    Marc Laudelout

    Stéphane Maltère

    Adrien Renouard

    Yann Vallerie

    Domaine étranger

    Zissimos Lorentzatos

    Dylan Thomas

    Essai

    Chantal Delsol

    Michel Michel

    Michel Geoffroy

    Henri Levavasseur

    Emmanuel Jaffelin

    Histoire panorama

    Correspondance Chardonne-Morand

    Thierry Hesse et le soldat feldgrau

    In Memoriam

    José Cabanis

    Littérature jeunesse

    Antoine Guillopé, Contes d'Andersen, Georges Orwell

    Science-fiction

    Rosa Montero

    Bande dessinée

    René Barjavel / Sylvain Tesson / Dimitri

    Carrefour de la poésie

    Réflexions

    Poètes bas-normands

    Peinture en prose

    Poème en prose

    Nouvelle

    La bataille de Lazarevo

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  • Jacques Chardonne et Paul Morand...

    Les éditions Gallimard ont publié voici quelques semaines le dernier volume de la Correspondance - 1964-1968 entre Paul Morand et Jacques Chardonne. Diplomate, épicurien et homme de droite, Paul Morand a notamment publié de nombreux romans. Jacques Chardonne a dirigé les éditions Stock et eu en parallèle une carrière de romancier. Ostracisés après la guerre pour leur engagement en faveur de Vichy, voire de la collaboration, ils ont néanmoins été les inspirateurs des écrivains de la jeune génération de droite.

     

    Morand_Chardonne_Correspondance 1964-1968.jpg

    " Commencée en 1949 et achevée presque vingt ans plus tard avec la mort de Jacques Chardonne, en plein Mai 68, cette correspondance est à tout point de vue celle de la fin d’un monde. Et pour Morand, c’est une amitié littéraire qui disparaît, « une boule de laine dans la gorge ». Cette « paire d’anarchistes conservateurs », comme dit Morand, compte bien être aussi du nouveau monde, en observant avec acuité les bouleversements qui l’inaugurent et en assurant habilement la postérité de leurs œuvres. Tout à trac, les Beatles, la guerre du Vietnam, la Nouvelle Vague ou Jack Kerouac s’invitent chez L’Homme pressé, qui semble toujours partout, en Espagne, à Londres ou en Allemagne, au Masque et la plume et aux « déjeuners Florence Gould ». Chardonne, qui fête ses quatre-vingts ans entouré de jeunes critiques, prépare quant à lui soigneusement sa sortie. Il publie Demi-Jour ; on pose une plaque pour le célébrer au village de Chardonne, en Suisse. Une lettre aimable du général de Gaulle suffit à le convertir au règne du « Monarque », sous l’œil amusé de Morand.
    Les deux farouches épistoliers jugent sans relâche les grands vivants et les grands morts dans l’arène des lettres : Cocteau et Drieu, Mauriac, Sartre, Malraux, Saint-John Perse et Jouhandeau, tout en scrutant les jeunes premiers, Le Clézio ou d’Ormesson. Chardonne a le regard aiguisé de l’ancien éditeur ; et Morand, celui du lecteur érudit, passionné d’histoire. Avec une brillante nostalgie, ce dernier voyage dans le passé, à la faveur de son Journal d’un attaché d’ambassade, retrouve son paradis d’enfance près de la Tour Eiffel, ou revisite déjà Venise. Le temps les rattrape, la fidèle épouse de Morand, Hélène, s’affaiblit et bientôt Chardonne ne répond plus. Dans ses dernières lettres, le moraliste laconique se fait étrangement chinois, s’effaçant dans le « Cosmos »… Et le vernis délicat de son admiration commence à craquer, Chardonne reprochant à Morand sa légèreté coupable en politique, ses errements antisémites. Mais grâce à lui et à leurs milliers de lettres, Morand a tout de même réussi ce « self-portrait » éblouissant qu’il n’avait jamais osé écrire. C’est la Correspondance indispensable avant le Journal inutile. "

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  • Londres, Paris, Vichy : le journal de guerre de Paul Morand...

    Les éditions Gallimard viennent de publier un nouveau volume du journal de Paul Morand intitulé Journal de guerre - Londres, Paris, Vichy 1939-1943. Diplomate, épicurien et homme de droite, Paul Morand a publié de nombreux romans et a été un des inspirateurs des Hussards...

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    " Le Journal de guerre de Paul Morand était un objet mythique dont l'existence même était sujette à caution. Au vrai, l'écrivain avait bien conservé ses notes prises durant la guerre et avait même commencé à en préparer la publication. Il en avait déposé le manuscrit à la Bibliothèque nationale, parmi un vaste ensemble de papiers personnels. Ce journal paraît pour la première fois, sans retouches ni coupes, et même complété des ajouts et des annexes prévus par Paul Morand lui-même et de quelques textes contemporains de sa rédaction. On se rappelle peut-être que Paul Morand, diplomate, était en mission à Londres le 18 juin 1940 et qu'il fut nommé ambassadeur en Roumanie en 1943. On découvre au fil des pages que, à défaut de s'être rallié en Angleterre au général de Gaulle, il choisit de se présenter à Vichy à l'été 1940, où il est mis d'office en retraite. Il décide alors de s'installer dans Paris occupé avant de rejoindre au printemps 1942 Vichy et le Cabinet de Pierre Laval, chef du gouvernement, en qualité de chargé de mission, poste qu'il occupera seize mois durant. A Londres, à Paris et à Vichy, de la déclaration de guerre de septembre 1939 à août 1943, Paul Morand a tenu son journal sans filtre ni censure, prenant note de ce qu'il voyait, de ce qu'on lui disait et de ce qu'il comprenait. Cest l’œuvre d'un témoin conscient d'être placé aux premières loges de l'Histoire, observateur privilégié des réalités de la collaboration d'Etat et de la participation française à la mise en œuvre de la Solution finale. Ce Journal de guerre est un document exceptionnel pour l'Histoire. "

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  • Céline et ses classiques...

    Les éditions de Paris viennent de publier un essai de Marc Hanrez intitulé Céline et ses classiques. Professeur de littérature française aux Etats-Unis, Marc Hanrez a consacré à Céline, qu’il a rencontré à Meudon, la première monographie publié en 1961 chez Gallimard. Il est aussi l’auteur de nombreux essais et articles sur Céline.

     

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    " Une nouvelle approche de Céline à travers les auteurs, poètes et artistes qui le captivaient ou qui l’intriguaient. De Villon à Diderot, de Shakespeare à Voltaire, de Jules Vallès à Léon Bloy, de George Sand à Paul Morand…, de Bosch à Breughel… défile un patrimoine imaginaire qui a marqué Céline."

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  • Les mondes de Michel Déon...

    Les éditions Séguier viennent de publier un essai biographique de Christian Authier intitulé Les mondes de Michel Déon. Ecrivain, journaliste et cinéphile, Christian Authier est notamment l'auteur de De chez nous (Stock, 2014), de Soldat d'Allah ( Grasset, 2014) ou du Dictionnaire chic de la littérature française (Ecriture, 2015).

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    " Des Poneys sauvages au Taxi mauve, Michel Déon (1919-2016) a laissé bien des livres dans nos bibliothèques idéales. Son style, fait de grâce et de gravité, son sens du rythme et son regard sur l’Histoire assurent à son œuvre un éclat à jamais intact. Dans les années 1950, il fait partie, aux côtés de Roger Nimier, Jacques Laurent et Antoine Blondin, de l’aventure des Hussards, sous le regard bienveillant d’aînés comme Jacques Chardonne et Paul Morand. Mais Michel Déon incarne une façon d’être et d’écrire irréductible aux clichés dont on l’a parfois affublé. Son œuvre, riche d’une cinquantaine de titres, constitue un univers empli d’affinités électives, d’attitudes, de sentiments, de réflexes façonnant un art de vivre où l’enchantement le dispute à la mélancolie.
    À travers cet ouvrage, Christian Authier nous invite à visiter les « mondes » de Michel Déon, lui qui vécut comme un héros de roman, entre France, Grèce et Irlande à travers le XXe siècle. De L’Action française à l’Académie française, dans tous les milieux qu’il côtoya, il demeura un homme singulièrement libre. "

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