Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

migrations

  • Géopolitique des migrations...

    Le nouveau numéro de la revue Conflits (n°22, juillet-août-septembre 2019), dirigée par Pascal Gauchon, vient de sortir en kiosque. Le dossier central est consacré aux migrations.

    Conflits 22.jpg

    Au sommaire de ce numéro :

    ÉCHOS

    ÉDITORIAL

    A votre tour ! , par Pascal Gauchon

    ACTUALITÉ

    ENTRETIEN

    Olivier Zajec : Identité et hospitalité

    PORTRAIT

    De Merkel à AKK : "Changer pour que rien ne change" , par Thierry Buron

    ENJEUX

    Les défis de la Bolivie , par Raphaël Fort

    ENJEUX

    Vers une nouvelle Eurasie ? , par Pascal Marchand

    ENJEUX

    L'Amérique entre "Russiagate" et "Spygate" , par André Archimbaud

    ENJEUX

    Taïwan, une autre Chine ? , par Jessy Périé

    ENJEUX

    Un pôle peut en cacher un autre, par Jean-Yves Bouffet

    ENJEUX

    ONG humanitaires et balkanisation , par Olivier Hanne

    ENJEUX

    Complotisme. La grande crise de croyance, par François-Bernard Huyghe

    GRANDE STRATÉGIE

    Byzance, l'Empire pour 1000 ans, par Sylvain Gouguenheim

    BATAILLE

    Somme (1918). Conflit mémoriel, par Pierre Royer

    CHRONIQUE

    La guerre des Arts au XXIe siècle. Avènement de la pluripolarité, par Aude de Kerros

    L'HISTOIRE MOT À MOT

    "Le dollar, c'est notre monnaie, mais c'est votre problème", par Pierre Royer

    LA LANGUE DES MÉDIAS

    Trump innocenté reste coupable, par Ingrid Riocreux

    BIBLIOTHÈQUE GÉOPOLITIQUE

    Quoi de neuf ? La Chine ! , par Gérard Chaliand

    CHRONIQUES

    LIVRES/REVUES/INTERNET /CINÉMA

    GÉOPO-TOURISME

    Téhéran : le chaudron et l'énigme, par Thierry buron

     

    DOSSIER : Géopolitique des migrations

    Un choix de société, par Pascal Gauchon

    Les flux migratoires d'hier à aujourd'hui en Europe, par Olivier Hanne

    La mer : le tonneau des danaïdes des migrations, par Jean-Yves Bouffet

    L'immigration en France. L'évolution récente, par Michèle Tribalat

    L'immigration, une chance pour qui ? , par John Mackenzie

    Assimilation, intégration, communautarisme

    Immigration. Une résistible progression

    Migrations de remplacement ou relance de la fécondité, par Julien Damon

    L'immigration en débat, par Florian Louis

    "Les murs ne servent à rien". Mais tout le monde en construit ! , par Pierre Royer

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!
  • Le pape François ou l’apologie des migrations...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Benoît Dumoulin cueilli sur le site de L'Incorrect et consacré aux récentes prises de position du pape François en faveur de l'accueil des migrants en Europe.

     

    Pape François_Migrations.jpg

    Le pape François ou l’apologie des migrations

    Est-ce parce qu’il est issu d’une famille de migrants piémontais installés en Argentine que le pape François prend si à cœur la question migratoire ? Il est vrai que la situation s’est dégradée en Méditerranée où l’on dénombre près de 17 000 personnes décédées depuis 2014. Personne ne peut rester insensible à cette tragédie humaine et accepter que la mare nostrum devienne un cimetière, comme l’avait expliqué le pape devant le Parlement européen en 2014.

    Mais, au Maroc où il s’est rendu les 30 et 31 mars derniers, c’est un discours bien plus politique qu’il a tenu, notamment lors d’une visite d’un centre de la fondation Caritas qui abrite des migrants africains. Dans le prolongement de ses précédentes prises de position, le pape François se fonde sur le pacte de Marrakech approuvé par les représentants de 160 pays en décembre dernier, pour exiger « une migration sûre, ordonnée et régulière » qui profitera aux sociétés des pays d’accueil. Celles-ci « en seront enrichies si elles savent valoriser au mieux la contribution des migrants, en prévenant tout type de discrimination et tout sentiment xénophobe ». L’idée est de pouvoir construire « une société interculturelle et ouverte », avec « des villes accueillantes, plurielles et attentives aux processus interculturels, capables de valoriser la richesse des différences dans la rencontre de l’autre ».

    S’il rappelle « le droit d’émigrer » comme « celui de ne pas être contraint à émigrer », le pape voit avant tout dans l’immigration une source d’enrichissement mutuel. Il n’a probablement pas à l’esprit le déracinement des immigrés ni les difficultés d’intégration qu’engendre une immigration de masse, surtout quand l’immigré porte une culture différente de celle du pays d’accueil. Il s’agit, pour lui, d’une obligation morale qui ne souffre aucun doute. D’ailleurs, il culpabilise ceux qui s’opposent à la pression migratoire, en expliquant qu’ils cèdent à « la peur » qui fait le lit « des populismes » qui, par le passé, ont pu conduire Hitler au pouvoir. On croirait entendre un dignitaire du parti socialiste ; mais non, il s’agit du pape.

    Une donnée principale doit lui échapper, celle du nombre. Engels disait qu’« à partir d’un certain nombre, la quantité devient une qualité ». De fait, s’il est possible d’assimiler des individus ou des familles, la même entreprise devient beaucoup plus problématique avec des masses. Or, le pape néglige la question des équilibres démographiques. Il voit d’ailleurs comme un signe positif la situation minoritaire des chrétiens au Maroc car « notre mission de baptisés, de prêtres, de consacrés, n’est pas déterminée particulièrement par le nombre ou par l’espace que nous occupons ».

    Dans ces conditions, pourrons-nous toujours rester chrétien demain en Europe si l’on accueille autant de migrants musulmans qui gardent leur culture et forment des poches de contre-sociétés au cœur du monde occidental ? Quelle « culture de la rencontre » pour les « petits blancs » obligés de quitter leur quartier pour ne pas subir la pression de l’islam, majoritaire dans certains pans du territoire ?

    Pour celui qui considère l’Europe comme « une grand-mère fatiguée » (discours au Parlement européen, novembre 2014) et se méfie de l’invocation des racines chrétiennes qui peuvent porter en elle des relents de « colonialisme » (La Croix, interview du 19 mai 2016), « l’Europe a été formée par les mouvements migratoires et c’est sa richesse », comme il l’affirme lors de la conférence de presse tenue dans l’avion qui le ramenait du Maroc.

    Pas étonnant, dès lors, qu’il prône le multiculturalisme puisqu’il ne voit aucun socle culturel commun qui unifie l’Europe. C’est peut-être là l’omission la plus grave. Certes, l’Europe est, à bien des égards, une société post-chrétienne qui a renié son héritage chrétien mais celui-ci reste ancré au cœur de sa culture. Que la culture chrétienne n’intéresse pas le saint Père, voilà qui est particulièrement préoccupant !

    Car si le christianisme est avant tout une relation personnelle à Dieu, il s’enracine aussi dans une culture qui forme un socle commun permettant à tous de pouvoir échanger et se comprendre quelles que soit sa religion. Si ce socle commun disparaissait sous la poussée de l’islam, nos sociétés deviendraient éclatées et ce serait probablement la fin de la civilisation européenne qui a porté le christianisme au cours de son histoire pendant plus de deux mille ans. Est-ce cela que souhaite le pape argentin ?

    Benoît Dumoulin (L'Incorrect, 5 avril 2019)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Tour d'horizon... (106)

    Observateur italien.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur le site de Comes Communication, le démographe Gérard-François Dumont, dans un entretien donné à Bruno Racouchot, pointe, face à la vague migratoire qui frappe l'Europe, le traitement déconnectée de la réalité de cette questions par les médias et les politiques ainsi que l'absence de toute vision stratégique dont fait preuve l'Union européenne...

     

    Gérard-François Dumont.jpg

    - sur Sciences critiques, le philosophe Jean-Michel Besnier pose de façon éclairante les termes du débat entre transhumanistes et bio-conservateurs...

    Transhumanistes contre bio-conservateurs

    Transhumanisme 3.jpg

     
    Lien permanent Catégories : Tour d'horizon 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (42)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Naufrage de migrants, bobard au bon sentiment.
    • 2 : Le zapping d’I-Média.

    • 3 : Ghlam, Kouachi, Merha, des garçons généreux.
    • 4 : Tweets d’I-Média.
    • 5 : Baltimore, surdélinquance des afro-américains.
    • 6 : Le bobard de la semaine.

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Exode des migrants : les vraies responsabilités !...

    Auteur de l'essai intitulé France, années décisives (Bios, 2015) et fondateur du Mouvement pour la Remigration, par ailleurs chef d'entreprise et spécialiste des questions écologiques, Laurent Ozon était reçu le 21 avril 2015 par Martial Bild dans le journal de TV Libertés pour évoquer les solutions à la crise qui se déroule en Méditerranée et qui voit des milliers de migrants déferler sur les côtes italiennes depuis plusieurs semaines...

     

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Les migrations pour les nuls...

    Les éditions First viennent de publier dans leur collection Les Nuls, sous la plume de Jean-Paul Gourévitch, Les migrations pour les nuls. Essayiste, spécialiste de l'Afrique et des migrations, Jean-Paul Gourévitch est l'auteur de plusieurs essais décapants comme La France africaine (Le pré aux clercs, 2000), L'économie informelle (Le pré aux clercs, 2002) ou Le coût de la politique migratoire en France (Contribuables associés, 2010). La parution de cet ouvrage a suscité les hurlements des chiens de garde  de la bienpensance qui dénonce le choix de Jean-Paul Gourévitch et voit en lui un signe révélateur de la lepénisation des esprits... 

     

    Migrations.jpg

    " «Petite révision de vocabulaire : migration, émigration, immigration, remigration, migrants, immigrants, émigrants, immigrés, émigrés, expatriés, impatriés, rapatriés, étrangers, personnes d'origine étrangère, personnes de naissance étrangère, immigrés de seconde génération, demandeurs d'asile, réfugiés, déboutés, clandestins, sans-papiers... les mots ne manquent pas pour qualifier un ensemble complexe de trajectoires et d'appartenances. C'est ainsi que la confusion s'installe dans les esprits, confusion pratiquée, voire encouragée dans les réseaux d'information les plus médiatiques et au plus haut niveau de l'Etat.» Ces quelques mots d'introduction de l'auteur pose clairement le débat et montre la confusion et la mauvaise information dans lesquelles nous sommes concernant les migrations. Ce livre fera donc le point sur un phénomène, des phénomènes, dont seuls les rêveurs les plus optimistes espèrent le tarissement voire la fin. - Des mots pour le dire : le vocabulaire des migrations - Les causes des migrations - Le grand puzzle des migrations : d'où viennent-elles ? - Les chiffres des migrations : où l'on constatera que 2 + 2 ne fait pas toujours 4... Un ouvrage clair, précis, rigoureux qui veut mettre des mots sur les maux, et expliquer un phénomène qui durera tant que le monde sera monde, qu'il y aura de la pauvreté, des dictatures, des famines... Un ouvrage pour tous et salutaire ! "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!