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libération

  • La guerre de Céline...

    Les éditions Gallimard publient cette semaine Guerre, le roman inédit de Louis-Ferdinand Céline, dont le manuscrit, qui lui avait été volé, avec d'autres, dans son logement lors de la libération de Paris, à l'été 1944, a réapparu soudainement l'année dernière et a pu être restitué à ses ayants droit. Un événement littéraire exceptionnel !

     

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    " Parmi les manuscrits de Louis-Ferdinand Céline récemment retrouvés figurait une liasse de deux cent cinquante feuillets révélant un roman dont l'action se situe dans les Flandres durant la Grande Guerre. Avec la transcription de ce manuscrit de premier jet, écrit quelque deux ans après la parution de Voyage au bout de la nuit (1932), une pièce capitale de l’œuvre de l'écrivain est mise au jour. Car Céline, entre récit autobiographique et œuvre d'imagination, y lève le voile sur l'expérience centrale de son existence : le traumatisme physique et moral du front, dans l'"abattoir international en folie". On y suit la convalescence du brigadier Ferdinand depuis le moment où, gravement blessé, il reprend conscience sur le champ de bataille jusqu'à son départ pour Londres. À l'hôpital de Peurdu-sur-la-lys, objet de toutes les attentions d'une infirmière entreprenante, Ferdinand, s'étant lié d'amitié au souteneur Bébert, trompe la mort et s'affranchit du destin qui lui était jusqu'alors promis. Ce temps brutal de la désillusion et de la prise de conscience, que l'auteur n'avait jamais abordé sous la forme d'un récit littéraire autonome, apparaît ici dans sa lumière la plus crue. Vingt ans après 14, le passé, "toujours saoul d'oubli", prend des "petites mélodies en route qu'on lui demandait pas". Mais il reste vivant, à jamais inoubliable, et Guerre en témoigne tout autant que la suite de l’œuvre de Céline. "

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  • La gloire des maudits...

    Les éditions Albin Michel viennent de publier un nouveau roman de Nicolas d'Estienne d'Orves intitulé La gloire des maudits. Auteur de nombreux romans, dont Les Fidélités successives (Albin Michel, 2012), Nicolas d'Estienne d'Orves est auusi l'ayant-droit de Lucien Rebatet...

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    " Fille d'un collaborateur exécuté sous ses yeux à la Libération, Gabrielle Valoria doit écrire la première biographie de Sidonie Porel. Mais qui est vraiment Sidonie Porel ? La plus célèbre romancière de son époque ou une imposture littéraire ? Une grande amoureuse ou une manipulatrice ? En plongeant dans le passé de cette femme qu'elle craint et qu'elle admire, Gabrielle découvre un univers où grouillent les menteurs et les traîtres. Ecrivains, politiciens, journalistes, prostituées, grands patrons : tous cachent un secret qui tue... Dans Les Fidélités successives (Prix Cazes-Lipp), Nicolas d'Estienne d'Orves explorait les ambiguïtés de l'Occupation, avec La Gloire des maudits, il s'attaque aux mensonges de l'après-guerre. Ce tableau romanesque d'une France au lendemain du chaos, où l'on croise les grandes figures du Paris intellectuel et artistique des années 1950, montre que le passé nous rattrape toujours et que les guerres ne se terminent jamais. "

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  • Le dérangement du monde...

    Les éditions de L'Æncre viennent de publier un nouvel essai de Bernard Plouvier intitulé Le dérangement du monde. Médecin, Bernard Plouvier est notamment l'auteur de plusieurs études historiques décapantes, dont Faux et usage de faux en histoire (Dualpha, 2012), et d'une imposante Biographie médicale et politique d'Adolf Hitler (Dualpha, 2007).

     

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    " Le sens de l’honneur s’accommode mal des périodes de décadence, durant lesquelles il s’évanouit chez les médiocres qui, partout et toujours, forment la majorité des populations. Cet affaissement moral fait entrer la vie publique et privée en état de pourrissement. L’on perçoit alors les stigmates de décomposition sociale : encouragement au parasitisme social, prime électorale aux plats démagogues, impunité offerte aux criminels.

    Un enrichissement progressif des travailleurs et une longue paix amollissent les populations. Une philosophie dominante optimiste, douce, généreuse et délicieusement hypocrite, c’est-à-dire une façon typiquement féminine d’envisager la vie sociale, ne peut – sous prétexte de diminuer la brutalité des mœurs – que déviriliser la société. Les bouleversements monstrueux de l’Occident planifiés par les nouveaux maîtres – chômage de masse de très longue durée, invasion musulmane conquérante, fanatique et obscurantiste -, et un rythme accéléré des innovations morales et techniques, favorisent les états dépressifs autant que l’expression de délires. L’innovation technique est facilement maîtrisable et domesticable, au prix d’un apprentissage plus ou moins long. Mais le désaveu officiel des valeurs fondamentales enseignées par des parents ou des éducateurs profondément respectés, la promotion d’autres valeurs, auparavant méprisées, créent une désorientation morale et une sensation de vide infiniment dangereuses.

    À chaque épisode d’ébranlement moral majeur, l’on voit une partie de l’humanité plonger pour plusieurs décennies dans le chaos, par sentiment d’incapacité grandissante, d’inadaptation à un environnement trop instable. C’est en cela que réside le dérangement du monde actuel et l’on comprend que nombre de nos contemporains se détournent des trivialités quotidiennes pour se plonger dans la fiction ou dans la contemplation du (presque) immuable : la nature.

    Une société devient décadente quand elle est tentée par le suicide collectif, soit l’abandon par mollesse et veulerie de ses propres valeurs. C’est faire preuve d’une lâcheté impardonnable que de laisser ses enfants exposés aux turpitudes et à la profonde amoralité de nouveaux maîtres et d’envahisseurs venus d’un autre monde conceptuel. L’histoire le démontre : à ces périodes molles et corrompues de décadence progressivement accélérée, succède un ébranlement majeur, révolution et guerre de libération. "

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  • Dans les camps de la Libération, 1944-1945...

    Les éditions Vendémiaire viennent de publier une étude originale de Laurent Duguet intitulée Incarcérer les collaborateurs - Dans les camps de la Libération, 1944-1945. Historien, Laurent Duguet est chercheur associé au Centre de Recherches Interdisciplinaires en Sciences humaines et Sociales à l’université Paul-Valéry Montpellier.

     

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    " Dès les premiers mois de la Libération, sur l’ensemble du territoire français, plusieurs dizaines de milliers de personnes soupçonnées de collusion avec l’occupant sont arrêtées puis incarcérées dans les camps d’internement. Dans la région de Marseille vont se côtoyer de véritables collaborateurs, de simples suspects, des civils italiens et allemands, une poignée de prisonniers de guerre, mais aussi des femmes et des enfants en bas âge.

    Les directeurs de ces établissements sont confrontés chaque jour à des prisons surpeuplées, où les conditions d’hygiène sont déplorables, risquant à tout instant de propager des épidémies de rougeole ou de fièvre typhoïde, tandis que les denrées alimentaires et le matériel de base manquent cruellement. Comment, en effet, financer ces lieux ouverts à la hâte, comment recruter et rémunérer le personnel, comment assurer la surveillance et la protection des internés ?

    Soixante-dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, en exploitant des archives jusque-là inédites, un historien consacre pour la première fois un livre au parcours de ces internés et nous fait découvrir la gestion quotidienne de l’épuration officielle. "

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  • Libération et Épuration...

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    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 74, septembre - octobre 2014).

    Le dossier central est consacré à la Libération et à l’Épuration. On peut y lire, notamment,  des articles de François de Lannoy ("La 1ère Armée et la libération de la France" ; "L'épiscopat n'est pas épargné"), de Philippe Parroy ("Le temps des maquisards"), de Jean Kappel ("Les crimes de l'épuration sauvage"), de Max Schiavon ("L'épuration de l'armée. Le drame de l'obéissance") et de Laurent Wetzel ("Les Normaliens durant l'Occupation").

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, deux entretiens, l'un avec Emmanuel Le Roy Ladurie ("Une vie avec l'histoire") et l'autre avec Ferenc Toth ("1664. Saint Gothard, une victoire européenne") ainsi que des articles d'Emma Demeester ("Guillaume le Conquérant"), d'Anne Bernet ("Lucien Jerphagnon, toujours présent"), de Rémy Porte ("Septembre 1914, la crise des munitions"), de Arnaud Imatz ("Une Déclaration des droits de l'homme pas très universelle"), de Jean Tulard ("Pourquoi Napoléon a-t-il choisi l'île d'Elbe ? Pourquoi en est-il parti ?") et de Ferenc ("La charte de 1814, condition du retour du roi").

     

     

     

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  • L'Eté chaud des collabos...

    Les éditions Histoire & Collections viennent de publier 1944 - L'Été chaud des collabos, un essai d'Olivier Pigoreau. L'auteur a publié plusieurs ouvrages sur des épisodes oubliés de la deuxième guerre mondiale comme Bad Reichenhall : un épisode tragique (Jacques Grancher, 2010), consacré à l'affaire de l'exécution sommaire d'une dizaine de waffen ss français par des membres de la 2e DB, ou Sanglante randonnée (Histoire & Collections, 2013), qui retrace la parcours d'une unité allemande composée de volontaires français chargée de traquer les groupes de la résistance.

     

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    " Pour ces Français-là, les Alliés qui débarquent en Normandie le 6 juin 1944 ne sont pas des libérateurs. «Agents dormants» disséminés le long des côtes pour renseigner les Allemands sur l’activité de l’ennemi, espions et saboteurs infiltrés à travers la ligne de front, volontaires du PPF de Jacques Doriot recrutés pour opérer contre la Résistance, correspondants de guerre intégrés dans les division SS : tous vont tenter, chacun à leur manière, de repousser «l’invasion» C’est l’histoire méconnue de ces hommes et ces femmes que raconte ce livre, et aussi celle de leurs camarades dans les rues de Paris, où les francistes de Marcel Bucard tirent sur la police, où les francs-gardes de la Milice matent la mutinerie des détenus de la Santé, où les «ultras» de la Collaboration tentent de faire revenir en France les volontaires du front de l’Est et de renverser le gouvernement de Pierre Laval. L’ultime combat des «collabos» sur le sol français. "

     

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