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japon

  • Histoire des ninjas...

    Les éditions Tallandier viennent de publier un nouvel ouvrage de Pierre-François Souyri intitulé Histoire des ninjas - Hommes de main et espions dans le Japon des samouraïs.

    Professeur à l'université de Genève, Pierre Souyri fait partie des meilleurs spécialistes européens de l'histoire du Japon et a  publié notamment Kamikazes (Flammarion, 2015), Moderne sans être occidental (Gallimard, 2016) et Les guerriers dans la rizière - La grande épopée des Samouraïs (Flammarion, 2017).

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    " Les ninjas – ou shinobi – étaient des hommes de l’ombre. Avant d’envahir notre imaginaire littéraire ou cinématographique, ils vivaient à l’époque des seigneurs de la guerre, dans le Japon féodal du XVIe siècle. Il ne faut pas les imaginer tout vêtus de noir, masqués et perchés sur un toit, mais bien plutôt habillés comme les gens du terroir, se fondant dans la foule, non repérables. Leur discrétion va presque jusqu’à les faire disparaître des sources, qui parlent d’eux avant tout comme des vauriens, des voleurs, des hommes de main, des tueurs, des incendiaires… Qui étaient-ils véritablement ?

    Pierre-François Souyri, historien du Japon médiéval, nous propose de suivre son enquête sur les plus infimes traces laissées par ces combattants, auxquels on a prêté des pouvoirs presque surnaturels. Au-delà des légendes, apparues le plus souvent aux XIXe et XXe siècles, l’auteur retrace, à partir de sources inexploitées, la réalité de ces hommes dénigrés, contraints à la guérilla dans les montagnes autour de Kyôto, développant des techniques de combat originales, qui devinrent les espions et mercenaires des shoguns de la dynastie des Tokugawa. "

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  • L'empire des Yakuza...

    Les éditions Le cavalier bleu viennent de rééditer en collection de poche l'essai de Philippe Pelletier intitulé L'empire des Yakuza - Pègre, nationalisme et politique au Japon. Docteur en géographie, Philippe Pelletier est habilité à diriger des recherches, diplômé en Langue et Civilisation japonaises et professeur à l’université Lyon-2.

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    " À l'instar du ninja et du samurai, le yakuza fait partie des figures imposées de la culture et de la société japonaise. Largement représenté dans la littérature et le cinéma, couvert de tatouages, phalange coupée, langage rude et violence soudaine, il fascine et interroge : comment cette structure archaïque et quasi-féodale peut-elle perdurer dans un Japon démocratique, industrialisé et technologique ? Pour comprendre et éviter le piège de l'essentialisation et du culturalisme, une comparaison avec d'autres pays, notamment la mafia née en Sicile, permet de dégager des éléments communs, mais aussi de mettre à jour la spécificité de la pègre japonaise : sa proximité avec l'extrême droite, dans l'idéologie comme dans l'action. S'appuyant sur un méticuleux travail de recherche et une analyse originale, Philippe Pelletier démontre ainsi comment les yakuza sont nés à un moment donné, en un lieu donné, en réponse à une demande politique qui interroge in fine sur deux éléments : la nature réelle de la démocratie japonaise et le rôle d'une figure tout aussi emblématique que le yakuza, celle de l'empereur. "

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  • L'adieu des Kamikazes...

    Les éditions Perrin viennent de publier Les Kamikazés  1944-1945 - Leur histoire, leurs ultimes écrits, un recueil de documents réunis par Christian Kessler

    Historien, Christian Kessler est professeur à L'Athénée Français et à l'université Musashi de Tokyo. Il est l'auteur de deux ouvrages récents consacrés aux Kamikazés : Les Kamikazés japonais dans la guerre du Pacifique 1944-1945 (Economica , 2018) et Les Kamikazés japonais 1944-1945 - Écrits et paroles (Libres d'écrire, 2018).

     

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    " Carnets et lettres de kamikazés à la veille de leur dernier envol, 1944-1945

    « Chère Seiko,
    Ton grand frère, en tant que pilote des forces spéciales d'assaut
    Pour devenir une digue dans le Pacifique doit partir combattre.
    Jusqu'à présent je n'ai rien fait de ce que doit faire un frère aîné, pardonne-moi.
    Avec force, gentillesse et joyeusement aussi, suis bien l'enseignement de Maman et de ta grande sœur.
    Et sois dévouée envers elles pour nous deux
    Moi, je te protègerai toujours depuis le ciel. » 

    « Père, la chance est avec moi. Car j'ai trouvé le lieu où mourir. Oui, c'est dans cet endroit que je mourrai. Au fond de mon cœur je n'ai qu'un seul désir, donner ma vie, et j'irai jusqu'au bout. J'accomplirai mon devoir. Je tomberai avec panache en remplissant ma tâche de soldat de l'Empire. » 
    Depuis la dernière décennie, on assiste au Japon à un regain d'intérêt pour les kamikazés, ces pilotes japonais qui, dans la dernière phase de la Seconde Guerre mondiale, à partir d'octobre 1944, se précipitèrent avec leur avion chargé d'une bombe sur les navires de guerre américains. Si après la guerre du Pacifique, par censure et autocensure, le sujet a été tabou, voilà qu'aujourd'hui les universités organisent des expositions de leurs derniers écrits, et que les musées sortent de leurs réserves de nouvelles missives jamais montrées jusque-là, attirant un afflux de visiteurs.
    Après un rappel historique sur la création et l'entrée en action officielle des tokubetsu-kōgeki-tai, ou « corps spéciaux d'assaut », Christian Kessler présente ici près de 80 lettres, poèmes et testaments inédits de kamikazés, traduits avec l'aide d'Émilie Champmont : autant de documents exceptionnels et touchants rédigés juste avant leur départ pour leur ultime mission. Accompagnés parfois de phanères (cheveux, ongles) comme autant de reliques, ces écrits sont destinés essentiellement à leur famille ; ce lien épistolaire est encouragé par les autorités, qui, au préalable, effectuent un tri et une forte censure. Les Japonais, qui avaient suivi de près la guerre totale de 1914-1918 en Europe, avaient en effet noté à quel point ces derniers échanges avaient joué un rôle dans la résistance des combattants. Il s'agit en réalité « d'enrôler aussi l'arrière » dans un soutien psychologique.
    Mais pour les kamikazés, les lettres sont aussi et avant tout la matérialisation du difficile renoncement à la vie qu'ils doivent effectuer.Il leur faut partir en paix avec eux-mêmes et avec leur famille. Des regrets, des hésitations, des pleurs, il y en a, bien sûr, mais finalement tout est fait pour atteindre l'idéal d'une acceptation froide et lucide de son destin, en route vers le sanctuaire shintoïste Yasukuni, temple du militarisme, « où l'attendent ceux qui l'ont précédé pour l'accueillir avec des cris de joie ».
    Un recueil unique et exceptionnel. "

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  • Feu sur la désinformation... (422)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Floriane Jeannin.

     

                                              

    Sommaire :

    La météo de l’info : Entre humidité et sécheresse

    L’image de la semaine : Macron au Japon, nippon et mauvais

    Le dossier : La fabrique du mensonge, une enquête qui porte bien son nom

    Le dossier bis : L’interdiction de l'hommage à Dominique Venner

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    Les pastilles de l’info

    Novlangue - Guerre et vocabulaire de guerre

    Décryptage - La surveillance et le meilleur des mondes

    Propagande, propagande - Genre : Les visionnaires du Monde

    Top ou Flop - Aphatie chez les ricaneurs de Quotidien

    Carton rouge - Bruno Le Maire et son “dilaté comme jamais” dans “Quelle époque”

    Ça décoiffe - Complément d’enquête / Hanouna : c’est la guerre

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    Portrait piquant : Charline Vanhoenacker

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  • Le shintô, voie des dieux...

    Les éditions Actes sud viennent de publier un essai de Ian Reader intitulé Le shintô, voie des dieux. Professeur émérite d’études japonaises de l’université de Manchester, Ian Reader est un spécialiste reconnu de la culture et des religions du Japon.

     

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    " « Shintô » signifie « la voie des dieux », formule qui concentre en elle-même le cœur et les valeurs de l’âme japonaise. Ses mythes et ses légendes sont riches d’enseignement sur la pureté de l’esprit, la rectitude, une certaine attitude envers la vie et la mort, la relation entre humains et kami (les divinités shintô), la nature du monde, les forces de vie qui l’imprègnent sous la forme des kami, sans oublier le rôle de ces derniers dans le monde et leurs responsabilités face à celui-ci. Mais les mythes shintô arguent également d’une relation privilégiée entre le peuple japonais, la terre du Japon et les dieux qui font office de gardiens et de protecteurs du pays. "

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  • Un fascisme japonais ?...

    Les éditions des Belles Lettres viennent de publier un essai de Masao Maruyama intitulé Le fascisme japonais (1931-1945). l'ouvrage est préfacé par Johann Chapoutot et complété par un court essai de Morvan Perroncel, "Maruyama Masao et l'ultranationalisme japonais". Historien des idées, Masao Maruyama a publié cette analyse, qui fait toujours référence, en 1946.

     

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    " Pourquoi un régime qui semblait devenir une démocratie libérale depuis la fin du XIXe siècle a-t-il emprunté dans les années 1930 une voie qui l’a fait comparer aux fascismes européens ?
    Contrairement à l’Italie et à l’Allemagne, le Japon a basculé dans l’ultranationalisme sans qu’un parti fasciste ne prenne le pouvoir et sans qu’on puisse distinguer un moment plus décisif que les autres.
    Convaincu que la démocratie n’a pas d’avenir si l’on ne cherche pas à comprendre la dynamique profonde de cette évolution, Maruyama Masao s’attache à mettre en lumière les singularités du cas japonais. Abordant tour à tour l’idéologie officielle, le rôle des mouvements d’extrême droite et la psychologie des dirigeants, il nous explique comment le système hérité de l’ère Meiji (1868-1912) a fini par engendrer ce « fascisme atrophié » qui a conduit son pays à un désastre pourtant prévisible.
    Écrite et publiée au lendemain de la guerre, cette analyse fit date et reste aujourd’hui encore incontournable. "

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