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  • Ukraine : après la guerre, le grand remplacement ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un article de François-Xavier Consoli cueilli sur le site de la revue Éléments et consacré au grand remplacement qui se prépare en Ukraine pour "palier" les pertes provoquées par le conflit et l'effondrement démographique...

     

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    Ukraine : après la guerre, le grand remplacement ?

    Entre les pertes militaires, les désertions vers d'autres pays et les déplacés, les trois années de guerre depuis l'invasion Russe de 2022, ont provoqué une véritable saignée en Ukraine. Un déclin démographique laissant présager un avenir d'autant plus sombre pour les ukrainiens que les sirènes de l’immigrationnisme commencent déjà à retentir.
     

    Des millions d’Ukrainiens ont quitté leur pays et des centaines de milliers d’hommes sont morts ou ont été blessés au front. L’évaluation des pertes de l’armée ukrainienne demeurant difficile à établir, les chiffres officiels n’ont pas été divulgués. Cependant, il est possible de se faire une idée des désertions au sein de l’armée ukrainienne. Entre janvier et octobre 2024, environ 60 000 soldats auraient abandonnés le front. Un chiffre supérieur aux deux années précédentes combinées. Des désertions attribuées notamment à l’épuisement, au manque de rotations et à la fatigue morale des troupes [1]. A cela vient s’ajouter un exode massif. Selon l’ONU, la population ukrainienne a diminué de plus de 10 millions de personnes depuis le début du conflit, passant de 43 millions en 2021 à environ 35 millions en 2024 [2].

    Une purge démographique déjà entamée avant le conflit. Car, l’hiver démographique européen touche également le pays, et ce bien avant que le conflit ne débute. Depuis la chute de l’URSS en 1991, le taux de natalité en Ukraine est resté inférieur au taux de renouvellement des générations. En 2021, il était d’environ 1,16 enfant par femme, bien en dessous du seuil de remplacement. Et si vous êtes un peu conséquent chers lecteurs, vous voyez les choses venir…

    Le tiers-monde pour remplir le vide

    Comme le rapporte le média hongrois, Magyar Nemzet [3], la solution, pour certains, est toute trouvée : l’immigration massive ! Vasyl Voskobojnik, président de l’association ukrainienne des agences de placement étrangères, estime que le déclin démographique « ne peut plus être compensé par une simple augmentation du taux de natalité et que l’immigration en provenance des pays du tiers-monde est la seule solution. » Comme le précise l’article de Magyar Nemzet, selon la Banque nationale d’Ukraine, au moins 8,2 millions de travailleurs seraient nécessaires à la reprise future de l’économie ukrainienne.

    Le président de l’association ukrainienne des agences de placements étrangères ajoute que « le gouvernement ukrainien doit élaborer, d’ici à 2026, une politique migratoire visant à réduire cette pénurie. »

    Autrement dit, l’Ukraine doit s’attendre à voir débarquer sur son sol toute une flopée d’immigrants venus du Bangladesh, de l’Inde, du Népal, ainsi que des pays d’Afrique du Nord et d’Asie centrale. Une situation inédite pour le pays, impliquant de nouvelles tensions.

    « Chéri, tu es rentré de la guerre, tu dois faire de la place ! »

    En tête des ukrainiens ayant fui le pays, il y a d’abord les ukrainiennes. Sur les 6,3 millions d’Ukrainiens ayant trouvé refuge en Europe, 90 % sont des femmes et des enfants, en raison de l’interdiction faite aux hommes âgés de 18 à 60 ans de quitter le pays. Autrement dit, 5,67 millions de réfugiés ukrainiens sont des femmes et des enfants [4].

    Le retour du front pour le soldat ukrainien risque fort de déplaire, d’autant plus dans un pays où les populations étrangères, notamment celles venues de pays arabo-musulmans ou africains ne sont pas en odeur de sainteté. Comme le rapporte une enquête sur les « crimes haineux » de 2008, par Human rights first : « Bien que relativement peu de personnes d’origine africaine résident en Ukraine, le taux de violence à l’encontre de ce groupe a été extraordinaire. Les réfugiés africains, les étudiants, les visiteurs et la poignée de citoyens et de résidents permanents d’origine africaine ont vécu sous la menace constante du harcèlement et de la violence [5]. »

    Pas certain qu’un ancien de la division Azov soit très enthousiaste à la perspective du paradis bigarré du multiculturalisme en Ukraine.

    Certains médias ukrainiens, comme Focus, dans un article titré Sauver l’Ukraine – installer des Africains ? La stratégie démographique du gouvernement sera-t-elle efficace ?, précise: « Après la fin du conflit, l’Ukraine pourrait commencer à se peupler d’Africains et d’Afghans afin d’éviter une catastrophe démographique », peut-on lire dans une interview de Vladimir Paniotto, directeur général de l’Institut international de sociologie de Kiev (KIIS). Il précise notamment « que ce sera beaucoup plus difficile en Ukraine, où les gens n’ont pas une vision aussi ouverte des migrants qu’en Europe occidentale, à propos de l’éventuelle migration vers l’Ukraine de personnes originaires de pays moins développés, notamment d’Afrique et d’Afghanistan. (…) Toutefois, leur adaptation nécessitera davantage de ressources et, malgré cela, ils ne deviendront pas rapidement des Ukrainiens. En outre, l’Ukraine n’a pas la meilleure attitude à l’égard des Africains. »

    « Nous n’avons pas la même culture que, disons, d’autres pays où ils (les migrants d’Afrique – ndlr) sont déjà habitués », ajoute Vladimir Paniotto, précisant qu’il est « plus rentable pour l’Ukraine d’essayer de faire revenir sa population que de dépenser des ressources pour l’adaptation des migrants d’autres pays ayant des cultures différentes [6]. »

    Dans un pays où l’économie et l’administration sont en ruines, cet investissement à l’intégration de populations étrangères semble bien complexe à mettre en place. Il est bon de rappeler certains précédents. En Allemagne, par exemple, cette immigration massive représente un coût : près de 50 milliards d’euros en 2023 [7]. Il est à parier que les nombreux fonds nécessaires à cette reconstruction viendront concerner les peuples des pays occidentaux – les Américains, les Allemands et les Français – qui connaissant déjà  de grosses difficultés économiques. Alors que la guerre russo-ukrainienne s’éternise, les chances que les réfugiés ukrainiens et leurs enfants, qui vivent et travaillent à l’étranger depuis trois ans, ne retournent pas dans une Ukraine économiquement dévastée augmentent. Le Grand Remplacement semblent bien lancé en Ukraine, et une fois de plus, les plus grands perdants seront les Ukrainiens.

    François-Xavier Consoli (Site de la revue Éléments, 26 mars 2025)

    Notes :

    [1] Activan las alarmas por deserciones a gran escala en Ucrania: huyen a estos países

    [2] Ukraine : la population a diminué de plus de 10 millions depuis l’invasion russe, selon l’ONU | ONU GENEVE

    [3] https://magyarnemzet.hu/kulfold/2025/02/migransokkal-potolnak-ukrajna-lakossagat-a-haboru-utan#google_vignette

    [4] https://www.dw.com/fr/ukraine-invasion-anniversaire-femmes-allemagne/a-68356666

    [5] https://web.archive.org/web/20091111094926/http://www.humanrightsfirst.org/discrimination/reports.aspx?s=ukraine&p=violentatt

    [6] https://focus.ua/uk/eksklyuzivy/671155-strategiya-demografichnogo-rozvitku-yak-pokrashchiti-narodzhuvanist

    [7] https://www.welt.de/wirtschaft/article248386590/Flucht-und-Migration-kosten-dieses-Jahr-fast-50-Milliarden-Euro.html

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  • Qu’est-ce que l’USAID, cette énième agence du « soft power » américain  ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un article de François-Xavier Consoli cueilli sur le site de la revue Éléments et consacré à l'USAID, agence d'influence américaine que compte démanteler l'administration Trump, aux grand désarroi des innombrables organismes et officines qu'elle finançait à travers le monde et notamment en Europe...

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    Qu’est-ce que l’USAID, cette énième agence du « soft power » américain  ?

    Entité typique de la guerre froide, « l'Agence des États-Unis pour le développement international » (United States Agency for International Development), est un peu le visage « humanitaire » du pays de l'Oncle Sam. Créée en 1961 par le président John Fitzgerald Kennedy, l'USAID s'inscrit dans la continuité du Plan Marshall, destiné à l’Europe, mais avec une perspective « d'aide économique et humanitaire » étendue au monde entier. Au cours des décennies qui ont suivi, républicains et démocrates se sont affrontés au sujet de cette agence, des ses objectifs, et de son financement. Elle est désormais sur la sellette.

    Ce mardi 12 février, l’inspecteur général de l’USAID, Paul Martin, s’est fait éjecter manu militari de son poste, sur ordre de la Maison Blanche. Un licenciement intervenant un jour après la mise en garde de l’inspecteur général de l’agence où il s’en prend vertement au président Donald Trump et au nouveau responsable du Département de l’Efficacité gouvernementale (Department of Government Efficiency /DOGE), Elon Musk, notamment quant à la gestion des 8,2 milliards de dollars de fonds humanitaires inutilisés, après cette énorme secousse qui vient frapper l’agence d’aide au développement. Le patron de X s’est d’ailleurs illustré sur son réseau en expliquant : « L’USAID est une organisation criminelle », l’accusant de « mener les basses œuvres de la CIA ».

    Précédemment à ce limogeage tonitruant, l’administration Trump est venue purger plus d’une douzaine d’inspecteurs généraux après la fracassante annonce du gel d’une partie importante de son aide internationale, en ce début de mois de février 2025. Des dizaines de hauts fonctionnaires mis en congé, des milliers de contractuels licenciés, des programmes à l’arrêt, des bénéficiaires poussant des cris d’orfraie… Une véritable bascule dans la logique interventionniste américaine, bouleversant un réseau pléthorique d’associations et filiales installées dans le monde entier.
    Ce gel brutal de l’aide étrangère par l’administration américaine oblige également les fournisseurs et les entrepreneurs américains de l’USAID à procéder à des licenciements massifs, dont 750 dans une entreprise, Chemonics International 1, basée à Washington.

    « On ne saurait exagérer l’impact de cette conduite illégale : sur les entreprises, grandes et petites, contraintes de mettre fin à leurs programmes et de licencier leurs employés ; sur les enfants affamés du monde entier qui n’auront rien à manger ; sur les populations du monde entier confrontées à des maladies mortelles ; et sur notre ordre constitutionnel », ont déclaré les entreprises et les organisations américaines touchées par cette décision. Les « enfants affamés » ont toujours bon dos…

    Recours en justice

    Une organisation représentant 170 petites entreprises américaines, de grands fournisseurs, une association d’avocats, l’American Bar Association 2 et d’autres se sont rassemblés pour un recours en justice. Celui-ci a été déposé devant le tribunal du district de Washington contre le président Donald Trump, le secrétaire d’État Marco Rubio, l’administrateur adjoint par intérim de l’USAID, Peter Marocco, nommé par Trump, et Russell Vought, le directeur du Bureau de la gestion et du budget de Trump.

    Mais au fond, qu’est-ce que l’USAID ?

    Kennedy a créé l’USAID au plus fort de la guerre froide qui opposait alors les États-Unis à l’Union Soviétique. Ce dernier souhaitait ainsi mettre en place un moyen plus efficace de contrer l’influence soviétique dans le monde par le biais de l’aide étrangère et considérait que le département d’État était limité dans ses moyens d’action par sa bureaucratie. Le Congrès a adopté la loi sur l’aide à l’étranger et Kennedy présentait alors l’USAID comme une agence indépendante. Cette création s’inscrit dans la continuité du Foreign Assistance Act, promulgué le 4 septembre 1961, une loi régissant la politique d’aide internationale qui vient définir les principes politiques et idéologiques de l’aide étrangère des États-Unis, remanie et réorganise de manière significative la structure des programmes d’aide, établissant une distinction juridique entre l’aide militaire et l’aide non militaire. C’est en vertu de cette même loi que le président Joe Biden, le 16 mars 2022,  a autorisé une nouvelle aide à la sécurité de 800 millions de dollars pour l’Ukraine. Cette disposition juridique subtile est donc d’une redoutable efficacité pour le soft power américain.

    L’USAID a survécu à l’Union soviétique, qui s’est effondrée en 1991. Aujourd’hui, les partisans de l’USAID affirment que l’aide américaine aux pays contrecarre l’influence russe et chinoise tandis que ses détracteurs affirment que ces programmes sont inutiles, et qu’ils ne correspondent plus  à la politique non-interventionniste préconisée par l’administration Trump. Le financement des agences des Nations Unies, y compris les agences de maintien de la paix, des droits de l’homme et des réfugiés, a toujours été la cible des administrations républicaines. La première administration Trump avait déjà pris des mesures pour réduire les dépenses d’aide étrangère, en suspendant les paiements à diverses agences de ces mêmes Nations Unies, y compris ses fonds pour la population et le financement de l’Autorité palestinienne. Au cours du premier mandat de Donald Trump, les États-Unis se sont retirés du Conseil des droits de l’homme de l’ONU et de leurs obligations financières à l’égard de cet organe.

    Quelques exemples de l’implication de l’USAID au sein de différents programmes de santé, de développement économique, de gouvernance, ou d’environnement pour y voir plus clair :

    -Lutte contre le VIH/SIDA : Via des initiatives comme le PEPFAR (President’s Emergency Plan for AIDS Relief), l’USAID a soutenu des programmes de prévention, de traitement, et de soutien aux orphelins et enfants vulnérables.

    -Planification familiale : projets visant à augmenter l’accès aux services de planification familiale de qualité.

    -Développement de l’énergie : à travers l’initiative Power Africa, l’USAID a soutenu le développement de nouvelles sources d’énergie, notamment en aidant à des transactions énergétiques en Côte d’Ivoire.

    -Promotion des droits humains : soutien à des ONG pour défendre les droits de l’homme, dans les Balkans dans les années 1990 notamment, ou en Russie.

    -Stratégies climatiques : financement de projets pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’adaptation au changement climatique.

    Les exemples sont pléthoriques. Personne au monde, évidemment ne s’offusquerait de ses programmes d’aide au développement, qui semblent, à première vue, contribuer à l’amélioration du sort des populations prises en charge. Mais il existe une face sombre à ces aides, car un interventionnisme international sur une durée aussi longue ne peut se garder de quelques critiques. Par exemple :

    Bolivie, en 2013, le président Evo Morales expulse l’USAID, accusant l’agence de manipuler des dirigeants et de soutenir financièrement des groupes d’opposition, y compris des organisations séparatistes à Santa Cruz. Au Nicaragua, l’USAID a été associée à des opérations de soutien à l’opposition aux régimes marxistes ou « anti-américains », notamment dans les années 1980 avec des projets de pacification qui servaient aussi de couverture pour des actions de contre-insurrection de la CIA. Au Chili, l’agence a été impliquée dans des projets liés à des efforts de la CIA pour soutenir des coups d’État, notamment pendant l’ère Pinochet. En Ukraine, l’USAID a été accusée d’avoir financé des initiatives qui ont contribué aux événements du Maïdan en 2014, avec des accusations de soutien à des groupes politiques pour déstabiliser le gouvernement en place. Des personnalités comme Victoria Nuland ont été mentionnées dans ce contexte par des observateurs. Toujours en Ukraine, mais aussi Serbie ou Kirghizistan, l’USAID, via des ONG comme Freedom House, a financé des formations pour soutenir des « révolutions colorées », visant à renverser des régimes jugés hostiles aux États-Unis. Au Vietnam, durant le conflit, les fonds de l’USAID étaient utilisés pour financer des projets de développement qui faisaient partie de la stratégie de pacification, visant à contrer le soutien populaire au Viet Cong. Ou encore en Russie, qui expulse l’USAID en 2012, accusant l’agence de financer des ONG pour influencer la politique interne russe, notamment dans des régions sensibles comme le Caucase du Nord.

    Au total, selon un rapport publié le mois dernier par le Congressional Research Service, les États-Unis ont dépensé environ 40 milliards de dollars en aide étrangère pour l’année fiscale 2023. Les États-Unis sont le premier fournisseur d’aide humanitaire au monde, bien que d’autres pays y consacrent une part plus importante de leur budget. Dans l’ensemble, l’aide étrangère représente moins de 1 % du budget des États-Unis. Mais elle demeure un levier d’influence non négligeable.

    Une tirelire gouvernementale pour les causes d’extrême gauche

    Après l’annonce du démantèlement de l’USAID, les libéraux sont montés au créneau. Des manifestants versant des larmes de crocodile se sont même rassemblés devant le siège de l’organisation à Washington pour condamner le président Trump. Certains responsables démocrates, comme la députée Ilhan Omar du Minnesota et le sénateur Chris Van Hollen du Maryland ont également dénoncé cette liquidation de l’USAID.

    Pour d’autres, comme Nayib Bukele, président du Salvador, il ne s’agit pas d’y aller avec le dos de la cuillère : « Alors qu’ils sont présentés comme un soutien au développement, à la démocratie et aux droits de l’homme, la majorité de ces fonds sont acheminés vers des groupes d’opposition, des ONG aux agendas politiques et des mouvements déstabilisateurs », a-t-il écrit sur X.

    Selon lui, en 2021, l’administration Biden a utilisé l’agence pour soutenir un mouvement de protestation communiste s’opposant au gouvernement. Il en veut pour preuve des messages WhatsApp de fonctionnaires de l’agence, venant corroborer ses propos quant à l’ingérence américaine dans le processus démocratique de son pays.

    Après une rencontre avec Bukele à San Salvador, le secrétaire d’État Marco Rubio a exprimé la même frustration à l’égard de l’USAID. Il a déclaré que les objectifs de la politique étrangère de l’America first du président Trump étaient sapés par « des agents malhonnêtes au sein de la bureaucratie. »

    S’appuyant sur un audit réalisé par une équipe de jeunes prodiges réunie sous la houlette d’Elon Musk, nombreux programmes et financements de l’USAID ont été mis en lumière. Un écheveau d’associations, groupes et autres partenariats, distribuant pléthore de dollars. Ainsi, la Maison Blanche a pu dresser une liste de ces aides étrangères, dont certaines confinent à l’absurde : 5,5 millions de dollars pour les causes LGBTQ en Ouganda, 1,5 million de dollars pour l’inclusion sur le lieu de travail en Serbie, 7,9 millions de dollars pour lutter contre le « langage binaire » au Sri Lanka, 6,3 millions de dollars pour une étude sur la santé sexuelle des hommes en Afrique du Sud, 20 millions de dollars pour la production d’une version locale du programme télévisé pour enfant, Sesame Street, en Irak, 47 000 dollars pour un opéra transgenre en Colombie, 32 000 dollars pour une bande dessinée transgenre au Pérou, 2 millions de dollars pour « l’activisme LGBT » au Guatemala, ou encore 70 000 dollars pour une comédie musicale « Diversité Équité et Inclusion » en Irlande.

    Près de 200 millions de dollars de dépenses douteuses de la part de l’USAID, ont été ainsi mis à jour par l’administration Trump. Et l’une d’elle, 10 millions de dollars alloués à la distribution de repas destinés à des groupes liés à Al-Qaïda, passe très mal..

    La course contre le gaspillage menée par Elon Musk pourrait donc mettre l’USAID définitivement sur la touche.

    François-Xavier Consoli (Site de la revue Éléments, 17 février 2025)

     

    Notes :

    1 – Chemonics International est une société de conseil et de développement international, ayant reçu certains des plus gros contrats d’aide du gouvernement américain dans les domaines suivants : agriculture, conflits et crises, démocratie, développement économique, éducation, énergie, gouvernance, soins de santé et chaîne d’approvisionnement, commerce international, micro-finance, développement durable, eau, réforme de l’aide sociale et programmes pour la jeunesse. Cette société a travaillé sur des projets dans plus de 150 pays d’Afrique, d’Asie, d’Europe, d’Amérique latine et des Caraïbes, et du Moyen-Orient.

    2 – L’American Bar Association (ABA) est une association d’avocats dits « bénévoles » et d’étudiants en droit américaine. D’envergure nationale, elle n’est pas spécifique à une seule juridiction. Fondée en 1878, elle se donne pour objectif, comme énoncé dans ses statuts « le progrès de la science de la jurisprudence, la promotion de l’administration de la justice et l’uniformisation de la législation dans l’ensemble du pays… »

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  • Les snipers de la semaine... (286)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur le site de la revue Eléments, François-Xavier Consoli, à l'occasion de la mort de Jean-Marie le Pen, rafale les vautours de la morale et célèbre le "punk" politique !...

    Jean-Marie Le Pen : le dernier punk politique

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    - sur Hashtable, H16 dézingue la gauche morale et sa fuite de X sous l'insoutenable pression du réel...

    HelloQuitteX, les ingérences des uns et la panique des autres

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  • Les aventuriers de la vie...

    Les éditions du Verbe haut viennent de publier un ouvrage de François-Xavier Consoli intitulé Les aventuriers de la vie - Destins d'exception.

    Essayiste et journaliste, François-Xavier Consoli, auteur de l’essai La République contre la France aux Éditions du Verbe Haut, signe son deuxième ouvrage avec cette galerie de destins d’exceptions.

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    " Aventuriers ?! On pourrait en coller des définitions à cette épithète ! Une chose au moins peut mettre tout le monde d’accord sur ce qui caractérise ce genre de fripouilles célestes : l’aventurier, c’est celui qui repousse les limites.

    Les Aventuriers de la Vie, ou les épopées de quelques hurluberlus, certains renommés et d’autres bien plus délaissés par l’histoire. Avec eux, direction les lointaines expéditions et les frénétiques embardées. Au plus loin des continents parsemés de déserts et de jungles, des horizons maritimes et des montagnes au firmament, embarquez-vous avec ces frénétiques forbans, ces toréadors de l’existence, honorant de leurs coups de sabre et de leurs coups de reins la petitesse de nos vies d’homme.

    Amateurs de gangsters des limites, de personnages impétueux et de destins grandioses, vous voilà servis ! "

     

    Liste des aventuriers, par ordre d’apparition :

    • Albert Spaggiari, braquage, cigare et sans haine

    • Jules Brunet, le vrai dernier samouraï

    • Richard Francis Burton, gentlemen explorateur

    • Vincent-Yves Boutin, l’espion de Napoléon

    • Ungern-Sternberg, l’enragé dieu de la guerre

    • Démétrios de Pharos, l’opportuniste magnifique

    • Eustache le moine, le premier des corsaires

    • Robert Sexé, motard de l’impossible

    • Jean Bart, l’invincible corsaire

    • Arthur Cravan, artiste sans œuvre et boxeur des mers

    • Robert Surcouf, le dernier des corsaires

    • Jacques Balmat, par delà les sommets

    • Charles-Louis Du Pin, l’incorrigible colonel

    • Cizia Zykë, pour l’amour de l’or et ne rien prendre au sérieux

    • Antoine de Tounens, noble roi d’opérette

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