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christianisme

  • Le dernier général de la Rome antique...

    Les éditions de L'Atelier Fol'Fer, diffusée par Francephi, viennent de rééditer un livre de Gilbert Sincyr intitulé Aetius, le vainqueir d'Attila - L'épopée du dernier général de la Rome antique.

    Officier dans les commandos de chasse en Algérie, puis ingénieur, Gilbert Sincyr (1938-2014) a également été un des animateurs de la Nouvelle droite pendant les années 80/90. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages historiques.

     

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    " Les principales causes de la chute de l’Empire Romain d’Occident sont bien identifiées. Elles se résument à quatre points principaux : La dégradation du Politique en dictature. La disparition du sens civique, sous la démagogie. La perte des repères identitaires, dans le cosmopolitisme. Et enfin le coup de poignard de l’Église, pour un objectif de théocratie universelle.

    Cependant, comme l’écrit Ferdinand Lot dans sa Fin du monde antique, « Le monde romain a vu passer sur le trône, une succession de souverains comme l’histoire n’en a plus guère offert l’équivalent ». Parmi ces grands noms, certains nous reviennent en mémoire : Auguste, Aurélien, Dioclétien… Face à eux, apparaissent les empereurs de la décadence : Héliogable, Caligula, Honorius… Mais l’un des plus indignes fut Constantin, le « parrain » du christianisme qui ouvrit le concile de Nicée. Non seulement il va arracher Rome à Rome, pour la transplanter à Byzance, mais son cerveau enfiévré qui lui faisait voir la croix du christ dans le ciel, était aussi celui d’un tueur sanguinaire. Sur une période de quinze ans, le « fils aimé de l’Église, celui que Dieu a mis à la tête de son peuple et qui règne grâce à lui » va successivement assassiner : son beau-père Maximin en 310, le fils aîné de Maxence en 312, son gendre Bassianus en 314, son beau-frère Licinius en 325, son neveu Lucinianus en 326, son fils Crispus toujours en 326, et sa seconde femme Fausta encore en 326. Mais il ouvre les portes de l’Empire au christianisme en l’étatisant, et pour cela sera décrit par le chrétien Eusèbe comme « plein d’amour pour l’humanité ».

    Malgré une pareille décadence, des romains au courage exceptionnel continueront à donner leur vie pour Rome. Parmi eux, Aetius fut le dernier, et l’un des plus grands. Otage des Wisigoths à 16 ans. Otage des Huns à 23 ans. Il devient Général en chef de la Gaule à 29 ans. À partir de là, il va consacrer sa vie à sauver l’Empire malade. Repoussant les invasions barbares, luttant contre les Bagaudes, maîtrisant les expansions wisigothiques, contrariant les ambitions de Constantinople, dénonçant les complots des Chrétiens, il va s’épuiser à la tâche. Sa victoire héroïque sur Attila aux Champs Catalauniques, alors que tous le donnaient vaincu, sera la gloire de trop. Valentinien III, décadent, jaloux et manipulé l’assassinera à 59 ans.

    Après Aetius, l’Empire Romain d’Occident s’écroulera, mettant un terme à la plus grandiose civilisation que l’Europe ait connue.

    Il était le « Dernier des Romains »."

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  • Golgotha du Nord...

    Les éditions Versipellis viennent de publier un ouvrage de Werner Graul, qui reprend deux courts essais illustrés, Golgotha du Nord et Sorcières, hérétiques, saints. Illustrateur et graveur, Werner Graul (1905-1984) a également été l'animateur d'une revue völkisch d'inspiration nordique et antichrétienne.

     

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    " Grand illustrateur de l’affiche du film Metropolis, Werner Graul fut aussi écrivain. Dans ces deux ouvrages réunis en un seul, il fait œuvre d’engagement völkisch. Il dénonce avec passion l’emprise du monothéisme sur les esprits européens ainsi que les méthodes d’action violente d’un christianisme politique qui a ravagé non seulement l’Allemagne, mais aussi l’Europe.

    Le paganisme antique a disparu, persécuté, écrasé, démonisé par de nouveaux maîtres servant une idéologie vétérotestamentaire. Mais il n’est pas mort. Il est l’expression des lois naturelles éternelles. Werner Graul s’en veut l’apologiste. IL vante les mérites d’hommes d’esprit tels que Copernic, Nietzsche ou Frédéric le Grand, ces éveilleurs de peuples.

    Artiste dans l’âme, il arme son texte avec ses illustrations au style puissant, épuré, plus parlant encore que les mots. Comme bien d’autres en son temps, il rêva d’une révolution intégrale, d’un réveil identitaire capable de mettre fin à l’asservissement des peuples par des puissances prédatrices.

    Mais au-delà des dissertations idéologiques, prenons d’abord plaisir à admirer le talent particulier d’un dessinateur qui ne doit pas être oublié. "

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  • Julien l'Apostat et sa philosophie du paganisme...

    Les éditions du Lore viennent de rééditer un essai d'Adrien Naville intitulé Julien l'Apostat et sa philosophie du paganisme. Adrien Naville (1845-1930) a été professeur de philosophie à l'université de Neufchâtel, puis à l'université de Genève.

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    Flavius Claudius Julianus (vers 331-363), surnommé Julien l’Apostat par la tradition chrétienne, fut un empereur dont la vie témoigne sur l’opposition des païens à la nouvelle religion dans le monde romain du Ve siècle.

    Bien qu’élevé chrétiennement, il promulgua un édit de tolérance abolissant les mesures prises contre les cultes païens. Convaincu de la supériorité philosophique et religieuse de la Grèce sur la Palestine (le peuple hébreu n’a pas produit de philosophes), l’existence de « dieux nationaux » fut pour Julien une vérité scientifique, sans laquelle on ne peut expliquer la diversité et la fixité des caractères nationaux.

    Cette foisonnante étude qui était devenue introuvable, dévoile toute la complexité de la réflexion et de la foi de l’empereur Julien dont beaucoup réduisirent hélas sa pensée à son illustre formule : " Si le christianisme triomphe, dans deux mille ans le  monde sera juif. "

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  • La traîne des empires...

    Les éditions Passés Composés viennent de publier un essai de Gabriel Martinez-Gros intitulé La traîne des empires - Impuissance et religions

    Professeur émérite d’histoire de l’Islam médiéval à l’université de Nanterre, Gabriel Martinez-Gros est l’auteur, notamment, de Brève histoire des empires (Seuil, 2014), de L’Empire islamique (Passés Composés, 2019) et de De l’autre côté des croisades (Passés Composés, 2021), tous succès critiques et publics.

     

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    " Christianisme, islam, bouddhisme, les trois religions aux milliards de fidèles sont des créations de fin d’empire, les traînes des trois empires-mondes que sont Rome, la Chine et l’Islam. De ces religions Gabriel Martinez-Gros ne retient ici qu’un point commun, le moment où elles sont nées, lorsque l’impuissance croissante du pouvoir impérial dissocie son action politique de son système de valeurs, lorsqu’il passe de l’agir militaire et politique au dire religieux.

    La résonance avec le monde moderne est frappante. La fin de l’extraordinaire poussée économique et démographique de la modernité (1800-2050), où l’Occident, empire informel, étendit sa domination, devrait ainsi voir une nouvelle émergence religieuse, de la même façon que l’affaiblissement de Rome aux IIIe-IVe siècles, la disparition des Han à la même époque, le naufrage du califat islamique entre IXe et XIe siècle ont abouti à des éclosions religieuses. Telle est l’idée majeure de ce livre aussi brillant que novateur, porté par une érudition confondante. "

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  • La croix gammée contre l'Irminsul...

    Les éditions Ars Magna viennent de rééditer un essai de John Yeowell intitulé Odinisme et christianisme sous le IIIe Reich - La croix gammée contre l'Irminsul. Ancien combattant de le deuxième guerre mondiale et ancien haut-fonctionnaire britannique, John Yeowell (1918-2010) a été un des recréateur de l'Odinisme en Angleterre.

     

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    " Depuis presque un siècle, beaucoup ont voulu voir dans le national-socialisme une manifestation du paganisme des anciens Germains. Or, il est un fait que les tenants du paganisme - partisans d’une foi organique, tolérante et ouverte - ont été persécutés sous le régime hitlérien, qui, en revanche, s’appuyait sur des forces chrétiennes puissantes. C’est cette attitude complexe du régime national-socialiste vis-à-vis, d’une part, du paganisme et, d’autre part, des Églises chrétiennes que ce livre entend explorer. Avec ce document, c’est un point d’histoire important qui est abordé et éclairé, non, peut-être, pour y apporter un regard définitif, mais pour ouvrir un débat enrichissant. "

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  • L'Éclipse du sacré...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de rééditer L'Éclipse du sacré - Débat pour l'essentiel, un essai devenu introuvable, écrit sous forme de débat par Alain de Benoist et Thomas Molnar

    Philosophe et historien des idées, Alain de Benoist est l’auteur d’une centaine d’ouvrages, dont dernièrement L’Homme qui n’avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021) et Survivre à la désinformation (La Nouvelle Librairie, 2021). Philosophe et historien hongrois, Thomas Molnar (1921-2010) a longtemps enseigné aux États-Unis. Il est l’auteur d’une cinquantaine de livres, parmi lesquels L’Américanologie. Triomphe d’un modèle planétaire ? (L'Age d'Homme, 1991) et L’Hégémonie libérale (L'Age d'Homme, 1992).

     

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    " Que reste-t-il du sacré dans un monde désenchanté, arraisonné par la technoscience et dominé par le fétichisme économique ? C’est à cette question cruciale que s’attellent deux penseurs qui, forts d’une solide amitié intellectuelle, ne s’inscrivent pas moins dans deux traditions religieuses antagonistes : l’une plaçant la divinité dans le monde, jusqu’au cœur de la Cité ; l’autre au-dessus du monde, dans la Cité céleste. Ainsi Thomas Molnar, catholique conservateur, se fait-il l’avocat de la foi chrétienne, là où Alain de Benoist va chercher en aval de la tradition chrétienne une sacralité revivifiée. Immanence ou transcendance, leur dialogue demeure toujours fécond. C’est qu’au-delà des oppositions, tous deux appellent à renouer avec un même sentiment de la vie. "

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