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berlin

  • Des païens dans Berlin...

    Les éditions Paquet viennent de publier le troisième tome de la bande-dessinée de Michel Koeniguer, Berlin sera notre tombeau, sous le titre Les derniers païens. Dessinateur, Michel Koeniger, malheureusement récemment décédé, est notamment l'auteur des séries Bushido et Misty Mission publiées chez le même éditeur.

     

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    " Berlin, 29 avril 1945... La ville est en ruine, détruite par les coups que se portent une armée rouge rugissante et quelques troupes allemandes à l'agonie. La Division Charlemagne est soumise aux bombardements et à l'avancée d'une force supérieure. La fin est proche. Pour la poignée d'hommes restants, tout espoir a disparu. Seule solution : attaquer pour se libérer un passage à travers les hordes rouges !
    La fin d'une série incontournable. "

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  • Furia francese...

    Les éditions Paquet viennent de publier le deuxième tome de la bande-dessinée de Michel Koeniguer, Berlin sera notre tombeau, sous le titre Furia francese. Dessinateur, Michel Koeniger est notamment l'auteur des séries Bushido et Misty Mission publiées chez le même éditeur.

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    " Fin avril 1945. Berlin est cerné, à l'ouest par les américains, à l'est par les russes. Les ruines fumantes de la capitale du troisième Reich vont être le théâtre de l'ultime combat, dernière résistance d'une armée en déroute. La Division Charlemagne a subit de lourdes pertes. Les hommes sont fatigués, conscients de l'issue inévitable des combats. Leur seule chance, tenir face aux russes jusqu'à l'arrivée des américains, dans l'espoir que leur sort sera meilleur... Et espérer une fin honorable. "
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  • Trente ans après la chute du mur de Berlin, l’Europe est toujours coupée en deux…

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque la chute du Mur de Berlin et la persistance d'une séparation entre l'Europe de l'Ouest et celle de l'Est. Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017) et Contre le libéralisme (Rocher, 2019).

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    Alain de Benoist : « Trente ans après la chute du mur de Berlin, l’Europe est toujours coupée en deux… »

    On célèbre, en ce moment, le trentième anniversaire de la chute du mur de Berlin. Dans cet intervalle, vous avez souvent écrit que « le mur de Berlin n’est pas tombé dans toutes les têtes ». C’est toujours votre avis ?

    La formule visait ceux qui n’ont toujours pas compris qu’en 1989, la fin du système soviétique a marqué à la fois la fin d’un monde (c’est elle qui a rendu possible la mondialisation actuelle), celle de l’après-guerre, celle du XXe siècle et sans doute, aussi, celle du grand cycle de la modernité. Mais aujourd’hui, j’aurais plutôt envie de critiquer ceux qui ne voient pas que le rideau de fer n’a disparu que pour être remplacé par un fossé culturel. Malgré la réunification, les deux Allemagnes – la Rhénano-Bavaroise et la Prussienne – sont toujours là, et à bien des égards, l’ancienne Allemagne de l’Est a plus de points communs avec les pays de l’Est voisins qu’avec ce qu’on avait pris l’habitude, bien à tort, d’appeler le « monde libre ».

    Je ne regrette évidemment pas la réunification allemande, qui est allée de pair avec la réunification européenne. Mais je regrette la façon dont elle s’est effectuée. La réunification aurait pu être l’occasion d’un dépassement simultané des systèmes de l’Ouest et de l’Est, gardant le meilleur de chacun d’entre eux et rejetant le pire. Au lieu de cela, on a assisté à l’annexion pure et simple de l’ancienne RDA par l’Allemagne fédérale. Profitant des circonstances, la RFA, au moyen de la Treuhand, a finalement acheté la RDA pour la soumettre à une thérapie de choc libérale, c’est-à-dire à un régime d’exploitation capitaliste dont elle n’a pas fini de payer le prix. Trente ans après la réunification, la majorité des habitants de la Saxe, du Brandebourg et de la Thuringe ont toujours le sentiment d’être des citoyens de seconde zone.

    Il s’est quand même passé beaucoup de choses, en trente ans…

    Bien sûr. Mais le mot qui résume tout, c’est celui de déception. Lorsque le système soviétique s’est effondré, les habitants de l’Est ont eu un immense espoir : ils ont cru qu’ils allaient accéder à l’eldorado du confort et de la richesse. Après quoi, ils ont découvert les aliénations du monde postmoderne, la croissance des revenus du capital au détriment de ceux du travail, la lutte de tous contre tous, bref, un monde beaucoup plus dur qu’ils ne le croyaient. Ils ont aussi découvert l’immigration et le multiculturalisme : un modèle qui est devenu, pour eux, un véritable repoussoir. Cette déception a nourri une certaine forme d’« Ostalgie ». Hier, c’était la grisaille et la pénurie. Aujourd’hui, ce sont les profits insolents pour les plus riches, la misère pour les plus pauvres et la précarité pour tous. Hier, on vivait dans un régime qui restreignait les libertés, aujourd’hui dans un système qui privatise la censure et institutionnalise la pensée unique. Le mur, détestable symbole, protégeait au moins de la logique du marché, de la dérégulation des prix, des privatisations sauvages et de l’atomisation sociale

    En face, on a assisté à une déception symétriquement inverse. Francis Fukuyama, lisant Hegel un peu hâtivement, avait cru pouvoir annoncer la fin de l’Histoire et le triomphe planétaire du modèle capitaliste libéral : les vieilles nations allaient disparaître au profit du supermarché mondial. Mais l’histoire a fait son retour – en même temps que la géopolitique et les rapports de force – et ce qu’elle a apporté s’appelle choc des civilisations, menaces climatiques, crise financière mondiale rampante, guerres « humanitaires », terrorisme et peur de l’avenir.

    À l’Ouest, on avait pris pour argent comptant l’enthousiasme manifesté par les habitants des pays de l’Est lors de leur « libération » en s’imaginant qu’ils allaient devenir de bons petits élèves de la démocratie libérale. On découvre, aujourd’hui, que les différents pays d’Europe centrale et orientale ne veulent pas du tout nous ressembler, bien au contraire. D’où le plaidoyer d’un Viktor Orbán en faveur de la « démocratie illibérale » et sa critique des « dogmes et des idéologies de l’Ouest ». D’où la réélection triomphale de Jarosław Kaczyński en Pologne. D’où le double succès, dans les Länder d’Allemagne de l’Est, des populistes de l’AfD (dont on parle beaucoup) et des anciens communistes de Die Linke (dont on ne parle pas assez).

    Vous en concluez que l’Europe est à nouveau coupée en deux ?

    Oui, dans une large mesure, et je ne le déplore pas. Mais notons d’abord que l’Union européenne est particulièrement mal nommée, puisqu’au lieu d’unir l’Europe, elle l’a doublement divisée. Division Nord-Sud avec l’adoption d’une monnaie unique calquée sur le mark qui, de la Grèce au Portugal, a été fatale aux pays du pourtour méditerranéen. Division Est-Ouest avec des flux migratoires qui s’accélèrent toujours plus à l’Ouest et dont les pays de l’Est ne veulent absolument pas.

    Il serait temps d’admettre que l’Europe de l’Est a une tout autre culture politique et une tout autre histoire que l’Europe de l’Ouest. Elle regroupe des pays qui sont plus attachés au peuple et à la nation qu’à l’État parce que ce n’est pas l’État qui les a fait naître. À l’Ouest, c’est l’inverse : l’État a précédé la nation qui a fini par créer le peuple. Les pays de l’Est n’ont pas, non plus, été modelés par l’idéologie des Lumières. Ils constatent aujourd’hui que la démocratie libérale est le produit d’une histoire singulière qui n’est pas la leur, et que l’État de droit n’est pas le meilleur moyen de garantir la souveraineté populaire et la pérennité des nations. Leur identité a été menacée par le système soviétique, ils ne veulent pas la voir anéantie par la décadence de l’Ouest et les exigences libérales de « libre circulation des hommes, des marchandises et des capitaux ». Il n’y a donc pas à regretter qu’ils cherchent à s’organiser pour donner forme à une autre Europe. Nous devrions regarder cela comme un espoir.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 11 novembre 2019)

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  • La Revue d'Histoire Européenne arrive !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous le premier numéro de la Revue d'Histoire Européenne qui vient de faire son apparition dans les kiosques. Trimestrielle, cette revue abondamment illustrée et à la maquette aérée, dirigée par Laurent Berrafato, vient combler le vide laissé par la disparition de la Nouvelle Revue d'Histoire. Chaque trimestre le lecteur retrouvera un dossier de fond, des articles variés, des rubriques régulières : actualités, interview, expositions, mémoire des lieux, portrait, histoire politique, cinéma, l’autopsie d’une bataille, l’histoire dans l’art,… Une initiative à soutenir !

    Il est possible de se procurer la revue en ligne sur le site de la Librairie du collectionneur.

     

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    Au sommaire :

    TRIBUNE
    Philippe Conrad : Notre combat pour l'Histoire

    L'HISTOIRE EN ACTUALITÉ

    EXPOSITION
    « Les canons de l'élégance » au musée de l'Armée

    MÉMOIRE DES LIEUX
    Delphes : le nombril du monde

    ENTRETIEN
    Michel Fauquier, Aux sources de l'Europe

    PORTRAIT
    Mickael Gorbatchev : adulé en Occident, détesté en Russie

    DOSSIER
    Berlin 1961-1989 : le mur de la honte

    AL ANDALUS
    Le mythe du "vivre ensemble" dans l'Espagne musulmane

    QUAND LE LYS TERRASSAIT LA ROSE
    Sept cents ans de victoires françaises sur l’Angleterre

    LES TONDUES DE LA LIBÉRATION
    Ou la réapropriation du corps des femmes

    HISTOIRE POLITIQUE
    Le CNIP : la pépinière de la Ve République

    AUTOPSIE D'UNE BATAILLE
    10 août 1557 : la bataille de Saint-Quentin

    UN TABLEAU, UNE HISTOIRE
    « La traversée des Alpes » : à propos d’un tableau de Théodore Lévigne (1848-1912)

    L'HISTOIRE AU CINEMA
    Allemagne de l'Est : 6 films pour un Mur

    L'ABOMINABLE HISTOIRE DE FRANCE

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  • Berlin sera leur tombeau...

    Les éditions Paquet viennent de publier le premier tome d'une bande dessinée de Michel Koeniger intitulé Berlin sera notre tombeau. On y suit les combats dans Berlin de la section de l’Oberscharführer De Varennes de la division Charlemagne. Dessinateur, Michel Koeniger est notamment l'auteur des séries Bushido et Misty Mission publiées chez le même éditeur.

     

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    " La 33 Waffen-Grenadier-Division der SS Charlemagne, en français, la « 33e division de grenadiers de la Waffen-SS « Charlemagne », nommée le plus souvent « la division Charlemagne », était l'une des divisions d'infanterie de la Waffen-SS de la Seconde Guerre mondiale. Elle était constituée majoritairement de Français engagés volontaires.
    Cette division étrangère de l'armée allemande participa à la bataille de Berlin en avril et mai 1945. Sous le commandement du SS-Hauptsturmführer Henri Fenet, elle fut la dernière compagnie à défendre le bunker d'Hitler. "

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  • Le Journal secret de Curzio Malaparte...

    Les éditions de la table ronde viennent de publier, dans leur collection quai Voltaire, le Journal secret de Curzio Malaparte. Journaliste, essayiste et fasciste dissident, Malaparte est l'auteur de plusieurs livres célèbres comme son essai Technique du coup d'état ou ses récits Kaputt et La peau

     

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    " Le Journal secret est tenu par Malaparte de 1941 à 1944, alors qu'il est accrédité comme correspondant de guerre auprès des troupes allemandes pour le compte du Corriere della Sera, sur les fronts de l'est et du nord de l'Europe. La première partie suit Malaparte dans ses déplacements de Sofia à Berlin en octobre 1941, jusqu'à la Finlande et la Laponie en 1942. L'auteur y note les descriptions, dialogues et anecdotes, notamment issus du milieu militaire allemand et finlandais qu'il fréquente, susceptibles de devenir matériau d'écriture. De larges parties sont consacrées à la découverte des paysages et du peuple lapons. La seconde partie se déroule à Capri en 1943, dans la maison dessinée par Malaparte sur l'éperon rocheux de Capo Masullo, au moment où il entreprend l'écriture de Kaputt. Ce sont alors de courtes notes relatant entre autres les vicissitudes de la relation compliquée de l'écrivain avec Loula, la jeune épouse franco-guatémaltèque du directeur d'un hôtel de Capri. On assiste au jour le jour à la maturation puis à l'écriture de Kaputt. Le roman naît durant le séjour en Finlande et en Laponie : le titre surgit au détour d'une marge. De nombreuses scènes, telle que la célèbre scène du sauna, directement vécues par le reporter de guerre, sont racontées et seront retravaillées pour le roman que le lecteur voit se contruire sous ses yeux, depuis la nuit métallique et froide des terres arctiques jusqu'à l'île méditerranéenne incandescente. Poétique et intime, le Journal est souvent bouleversant pour le lecteur peu habitué à côtoyer Malaparte dans sa solitude d'homme, de romancier et de reporter de guerre. "

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