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alphonse de châteaubriant

  • Le triangle qui tue...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier un roman policier de Rudy Cantel intitulé Le triangle qui tue. Ancien marin et journaliste à L’Illustration et à La Gerbe, le journal d’Alphonse de Chateaubriant, Rudy Cantel a notamment publié ses souvenirs de marin (De babord à tribord) et son témoignage sur l'attaque de la flotte française par les Anglais à Mers el-Kébir où il était présent (L’Attentat de Mers el-Kébir). Une curiosité à découvrir !

     

    Cantel_Le triangle qui tue.png

    " Le commissaire Lortal reçoit un appel anonyme lui signalant que, ce soir dans Paris, il y aura un triple crime. Commence ainsi une série de meurtres signés par un triangle d’étamine rouge déposé, à chaque fois, près du cadavre des victimes. Voilà le maigre indice que la Police a pour relier ces meurtres qui affolent Paris par leur écho dans la presse.

    Avec Le Triangle qui tue, Rudy Cantel signe l’un des tout meilleurs polars de la collection Rouge-Gorge qui publia, sous l’Occupation (précisément de 1942 à 1944), quatorze romans antimaçonniques et anti-anglais. "

     

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  • Des Bretons pour l'Europe nouvelle...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier une étude historique de Neven Ar Ruz intitulé Des Bretons pour l'Europe nouvelle. Neven Ar Ruz est le fondateur du blog « Barr-avel », le coup de vent, la rafale en breton.

     

    Neven Ar Ruz_Des Bretons pour l'Europe nouvelle.jpg

    " Le Groupe Collaboration ou « Collaboration, groupement des énergies françaises pour l'unité continentale » est un mouvement créé à l'automne 1940 par l'écrivain Alphonse de Châteaubriant. Prolongation du Comité France-Allemagne (1935-1939), il est, comme son nom l'indique, favorable à la collaboration avec l'Allemagne nationale-socialiste. Cercle de notable, il dispose cependant d'une organisation de jeunesse au positionnement radical : les Jeunes pour l'Europe nouvelle, que dirige, un temps, le futur écrivain Saint-Loup. Dans Des Bretons pour l'Europe nouvelle, le Groupe Collaboration en Loire-Inférieure (1941-1944), le chercheur Neven Ar Ruz étudie son implantation dans le futur département de Loire-Atlantique et ses actions et nous montre, qu'avec ses 1 000 adhérents, ce mouvement est la principale organisation collaborationniste du département et la seule à avoir l'oreille des Allemands. "

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  • Alphonse de Châteaubriant, l'auteur de tous les paradoxes...

    Les éditions Pardès viennent de publier dans leur collection Qui suis-je ? un Châteaubriant sous la plume de Thierry Bouclier. Avocat à la Cour, Thierry Bouclier est l'auteur, dans la même collection, d'un A.D.G. On lui doit également un petit polar, Le Dernier des occupants (Auda Isarn, 2018).

     

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    " Né le 25 mars 1877, près de Rennes, Alphonse de Châteaubriant apparaît comme l’auteur de tous les paradoxes. Dreyfusard dans sa jeunesse, il défend la politique de collaboration avec l’Allemagne à partir de 1940. Chrétien profondément mystique ayant une conception vitale de la contemplation, il voit dans le national-socialisme païen une renaissance de la chrétienté médiévale. Auteur porté au pinacle à la suite de ses romans Monsieur des Lourdines (prix Goncourt 1911) et La Brière (grand prix du roman de l’Académie française 1923), il sacrifie sa renommée avec La Gerbe des forces (1937), livre sulfureux favorable à l’Allemagne nouvelle, vue comme un retour à l’esprit de chevalerie. Alors rejeté par la plupart de ses pairs, le communiste Romain Rolland lui conserve toute l’amitié qu’il lui porte depuis 1906. Directeur du journal La Gerbe et président du Groupe Collaboration pendant l’Occupation, ­réfugié en Allemagne en 1944, frappé d’indignité nationale et condamné à mort en 1948, il vit caché dans les montagnes du Tyrol jusqu’à sa mort, le 2 mai 1951, à Kitzbühel (Autriche). Alphonse de Châteaubriant demeure un homme aux multiples facettes : un merveilleux conteur des paysages du Poitou et de la Bretagne; un croyant en quête perpétuelle de Dieu; un gentilhomme égaré dans les méandres de la politique. Un très grand écrivain trop souvent oublié que ce «Qui suis-je?» Châteaubriant fera redécouvrir. "

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  • Romantisme fasciste...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de rééditer un ouvrage de Paul Sérant intitulé Le romantisme fasciste avec une préface d'Olivier Dard. Journaliste et intellectuel de droite non-conformiste, mort en 2002, Paul Sérant a publié de nombreux essais, dont Les dissidents de l'Action française (Pierre-Guillaume de Roux, 2016).

     

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    « Ce livre n’est pas une étude sur le fascisme en général, ni une étude sur les mouvements politiques français qui s’inspirèrent de Mussolini ou de Hitler. C’est une étude sur la pensée politique de six écrivains français, très différents par leurs personnalités comme par leurs œuvres, mais qui, dès avant la guerre, se rejoignirent par leurs réactions devant les événements français et internationaux : Alphonse de Châteaubriant, Abel Bonnard, Louis-Ferdinand Céline, Pierre Drieu la Rochelle, Robert Brasillach et Lucien Rebatet. [...] On verra pourtant qu’ils se caractérisent, dans des registres divers, par le lyrisme, et que leur attitude politique se confond en grande partie avec la recherche d’un nouveau style de vie collective, d’une poétisation de l’ordre politique et social. […] Le commentaire des textes choisis est réduit au minimum nécessaire pour la compréhension du lecteur et ce n’est qu’au terme du livre qu’on trouvera mes réflexions personnelles sur les sujets évoqués auparavant. »

    Paru en 1959, le livre eut alors un indéniable retentissement et continua longtemps d’être cité ici ou là dans les synthèses sur le fascisme. Pourtant, une fois épuisé, il ne fut pas réédité. Alors même que se multipliaient les publications concernant les écrivains et les sujets ici étudiés. Or leur abondance n’enlève rien à l’acuité du regard qu’a posé sur eux Paul Sérant. Lire aujourd’hui Le Romantisme fasciste garde tout son intérêt. Magistralement préfacé par Olivier Dard, enrichi en annexe par l’« Introduction à la littérature “fasciste” » de Jean Turlais et complété par une bibliographie de Paul Sérant signée Alain de Benoist, il est mis à la disposition du public contemporain avec tous ses atouts.

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