Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

éducation nationale

  • Feu sur la désinformation... (450) : La grande faillite de l’école...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Lucas Chancerelle.

     

                                            

     

    Au sommaire cette semaine :

    L’image de la semaine : le “déjà” fiasco du gouvernement Attal quelques jours après sa nomination. 

    Dossier du jour : la faillite de l’Education nationale qui se manifeste par le classement PISA et le terrible aveu de la ministre Oudéa-Castéra qui critique l’école publique

    ‐-‐-----------

    Pastilles de l’info :

    1-Les problématiques liées à démographie française en berne

    2- Les Corses résistent à l’immigration !

    3- Il fait froid ! les médias infantilisent les Français

    4- La fille des députés LFI Garrido et Corbière en garde à vue pour apologie du terrorisme

    ‐-‐-----------

    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Ruth Elkrief, qui a récemment fait l’objet d’une fatwa lancée par Jean-Luc Mélenchon.

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation : une brochette de coupables ?... (443)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Floriane Jeannin.

     

                                            

    Sommaire :

    La météo de l’info : “il n’y a pas de guerre sans crimes de guerre”

    L’image de la semaine : le premier rang de la marche contre l’antisémitisme

    "L'Éducation nationale au bord du naufrage" : Zone interdite découvre la pagaille

    ‐-‐-----------

    Les pastilles de l’info :

    Napoléon sur l’arc de triomphe

    Booba, Napoléon et… Zemmour

    Pascal Pro et la Palestine (2018)

    France 2, L'Événement sur l’immigration

    Affaire Nahel, le policier mis en cause remis en liberté

    Conclusion

    ‐-‐-----------

    Portrait piquant : Natacha Polony

    Lien permanent Catégories : Tour d'horizon 0 commentaire Pin it!
  • Choses vues et choses tues dans l'Education Nationale...

    Les éditions l'Artilleur viennent de publier un témoignage d'Eve Vaguerlant intitulé Un prof ne devrait pas dire ça - Choses vues et tues dans l'Education Nationale.  Agrégée et docteur en lettres modernes, Eve Vaguerlant enseigne dans plusieurs collèges et lycées de la région parisienne depuis une dizaine d’années.

    Vaguerlant_Un prof ne devrait pas dire ça.jpg

    " Ce livre est d’abord un témoignage, celui d'une professeur qui exerce dans des établissements "standards".
    Il ne reprend pas les analyses sur la chute du niveau scolaire, mais choisit d’illustrer, à travers des scènes vécues ce qui mine au quotidien le travail des enseignants et notre système scolaire. 
    Eve Vaguerlant évoque de façon concrète les raisons du mal-être des professeurs, par-delà la question de la rémunération  : l’absence de discipline et de sanctions, le mépris  de la part  des directions et des personnels en milieu scolaire, l'entrisme des idéologies et de l'Islam, la pression des parents d’élèves. 
    Elle montre aussi de quelle manière, par idéologie, les professeurs eux-mêmes ont depuis des années œuvré à leur propre déclassement et sont désormais incapables de  réclamer les solutions aux difficultés dont ils se plaignent pourtant chaque jour.

    Ici pas de ton professoral, les anecdotes qui constituent l’essentiel de ce livre  sont narrées de manière presque orale et avec humour, comme lorsque l’auteur les raconte à ses proches, provoquant l’ébahissement chez ses interlocuteurs même les plus avertis. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Les snipers de la semaine... (253)

    Rogue male.jpg

     

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Causeur, Jean-Paul Brighelli dézingue les mauvais professeurs qui contribuent à la baisse de niveau de l'enseignement...

    Que font ces gens dans l’Éducation Nationale?

    Classe.jpg

    - sur Hashtable, H16 évoque la surveillance de masse qui va être mise en place à l'occasion des Jeux Olympiques de, Paris...

    Surveillance biométrique, insécurité et JO 2024 : ça va très bien se passer

    Vidéo-surveillance.jpg

    Lien permanent Catégories : Snipers 0 commentaire Pin it!
  • Jean-Paul Brighelli : « l’Education nationale fabrique des consommateurs »

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné au mois de février 2023 par Jean-Paul Brighelli  à Livre noir pour évoquer la faillite de l’Éducation nationale en France et proposer quelques pistes de changement.

    Normalien et agrégé de lettres, ancien professeur de classes préparatoires, Jean-Paul Brighelli est un polémiste de talent auquel doit déjà plusieurs essais comme La fabrique du crétin (Folio, 2006), A bonne école (Folio, 2007), Tableau noir (Hugo et Cie, 2014), Voltaire et le Jihad (L'Archipel, 2015), C'est le français qu'on assassine (Blanche, 2017) ou  La fabrique du crétin - Vers l'apocalypse scolaire (L'Archipel, 2022).

     

                                                  

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Sécessions adolescentes : les nouveaux mutins de Panurge...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Paul-Élie Aengler cueilli sur le site de la revue Éléments et consacré aux sécessions adolescentes au sein du système éducatif de l'archipel français...

     

    Lycée_Violences.jpg

    Sécessions adolescentes. Les nouveaux mutins de Panurge

    S’il est un lieu où chacun peut observer les nombreuses et diverses sécessions qui traversent la France, c’est bien l’école. Tout professeur en a conscience : l’école n’est plus le moule civique et culturel qui « fabriquait » des Français. Bien au contraire, c’est désormais à l’institution scolaire et au savoir académique de s’adapter à « l’archipel français », pour reprendre l’expression de Jérôme Fourquet.

    Dans toutes les salles de classe, les nouveaux clivages culturels et ethniques apparaissent aujourd’hui de manière évidente. Certes, cela fait longtemps que les sociologues analysent les différentes tribus adolescentes qui peuplent depuis Mai 68 les cours de récréations des collèges et des lycées : « gothiques », « geeks », « racailles », « rockeurs », autant d’affiliations possibles pour adolescents en quête d’une identité à la fois grégaire et rebelle. Ces clans formaient jadis un ensemble de contre-cultures opposées à la culture officielle condamnée depuis Bourdieu comme « bourgeoise » par toute une partie du corps enseignant lui-même. Pourtant, la situation actuelle offre aux yeux du professeur attentif quelques traits inédits.

    Cultures et contre-cultures scolaires

    C’est la culture classique qui n’existe plus, du moins en tant que culture de référence, que ce soit parmi les élèves ou dans le contenu des enseignements. À l’exception de quelques grands lycées de centres-villes, la plupart des élèves n’ont pas la moindre idée de son importance. Leur propre civilisation leur est désormais essentiellement étrangère, puisqu’elle est assimilée à une simple collection de vieilleries dénuées de sens : à quoi bon Molière ou Descartes alors que leur compréhension nécessite un effort que la tyrannie de l’immédiateté a aboli ? Tout converge vers une simplification de la langue. Ce phénomène explique l’effondrement de la maîtrise de la langue française, mère de toutes les sécessions scolaires. À cet égard, on peut se reporter au précieux réquisitoire du professeur René Chiche dans La désinstruction nationale (2019, Ovadia). Celui-ci a le courage de parler de « quasi-illettrisme » pour désigner cette implosion de la langue commune constatée lors de la correction de centaines de copies du baccalauréat « écrites en un charabia qui emprunte vaguement au français comme à une langue étrangère ».

    Quant aux professeurs, soit ils ne connaissent plus cette culture de référence, soit ils en ont honte ou sont forcés de s’avouer vaincus par l’esprit du temps : l’autocensure et la simplification du savoir triomphent, fût-ce au prix d’un énième renoncement. Certes, il y a encore quelques chaînes de transmission qui fonctionnent, quelques élèves attentifs à ce legs du passé, mais ces élèves ne font que survivre dans un univers désormais hostile à l’idée d’une hiérarchie culturelle. C’est la grande bascule : l’ancienne culture de référence est devenue une contre-culture minoritaire à l’école, un des nombreux ilots de l’archipel scolaire – et ce parmi les élèves et les professeurs. Voilà la première condition de la sécession, lorsque la norme devient l’exception et l’exception la norme.

    Parmi toutes ces contre-cultures qui se font face, n’y en-a-t-il aucune qui ne tende alors à dominer les autres ? Il serait naïf de ne pas le croire, car la nature a horreur du vide. Dans la plupart des établissements, l’évolution démographique a tranché : c’est désormais l’Islam, même mal connu et parce que mal connu, ainsi que la culture rap qui dominent les mentalités. Concernant l’Islam, la plupart des élèves accordent à la religion musulmane le prestige que la catholique assumait jadis : dans les cours de biologie et de philosophie, la nouvelle norme du sacré est bien islamique. Combien de professeurs ont-ils affronté l’incrédulité généralisée concernant l’évolutionnisme ? Et parce qu’authentiquement sacrée aux yeux de la plupart des élèves, musulmans ou non, c’est une norme avec laquelle il faut nécessairement composer, en tant qu’élève dans la cour de récréation et en tant que professeur dans la salle de classe.

    Sur le Coran, ma mère !

    Le cours de philosophie sur la religion se résume souvent à un défi insurmontable. Impossible de rester dans le cadre théologique chrétien, pourtant parfaitement acclimaté à la rationalité grecque, puisque ces références sembleraient exclure les élèves de confession musulmane et que tous les élèves, non-musulmans compris, trouveraient à y redire. Impossible également de discuter des dogmes et textes musulmans, puisque le professeur oserait s’immiscer dans la sphère du sacré partagée par la plupart des élèves : la nouvelle bigoterie est d’origine coranique mais intériorisée par tous. Les « wallah » et « sur le Coran » constituent d’ailleurs la trame de fond des récréations comme des interclasses. Plus étonnant, les enseignants découvrent à quel point certains élèves chrétiens en minorité revendiquent avec fierté la pratique du carême, copiant inconsciemment celle d’un ramadan devenu prépondérant dans de nombreux établissements. C’est donc la déférence vis-à-vis de l’Islam qui sert de référence commune de remplacement.

    Concernant la culture rap, qu’il est désormais absurde de qualifier de « contre » culture, son hégémonie est incontestable, y compris dans les lycées plus bourgeois où le survêtement et le rap ont depuis quelques années écrasé la concurrence. Les paroles et l’imaginaire de ce genre musical lui octroient désormais le monopole de la subversion, de la véhémence et de la virilité. La victoire est donc revenue à la tribu la plus agressive. Mais dans les lycées périphériques, exhiber cette obédience n’est pas seulement un signe de bon goût adolescent, c’est surtout un moyen d’intégration, voire de survie sociale. Pour les garçons, adopter les codes sociaux du groupe dominant laisse espérer une immunité contre le harcèlement. Les filles elles-mêmes ne s’y trompent pas : adopter les codes de la « rue » est un mécanisme de défense fort efficace pour se faire respecter.

    La colonie de nos colonies

    Évidemment, cette nouvelle culture dominante à mi-chemin entre la Mecque et les États-Unis a un même terreau : l’immigration massive des dernières décennies. « La Grèce conquise a conquis son farouche vainqueur », disait Horace (Épîtres, II) : par l’un de ces retournements dialectiques dont l’histoire a le secret, les descendants des populations anciennement colonisées imposent désormais consciemment et inconsciemment leur spiritualité et leur esthétique aux autochtones qui se doivent de faire allégeance. Le nomadisme identitaire a remplacé la culture sédentaire anciennement majoritaire, puisqu’il est désormais honteux de ne pas avoir d’origines : quand on est un « petit Blanc », on en vient à déterrer des aïeuls italiens ou polonais pour cultiver son extraterritorialité.

    Ainsi, à l’école, les minorités devenues majoritaires sont maintenant capables de tyranniser la majorité devenue minoritaire. Cette matrice sécessionniste à laquelle tout le monde semble se résigner a de nombreuses répercussions, y compris pour les rares familles qui semblent encore y échapper : contournement de la carte scolaire, établissements privés, cours particuliers. C’est alors le tribalisme multilatéral qui surgit pour compenser la désaffiliation culturelle, ainsi que le notait déjà Michel Maffesoli dans Le temps des tribus (1988) : « Le tribalisme rappelle l’importance du sentiment d’appartenance à un lieu, à un groupe, comme fondement essentiel de toute vie sociale. » Et dans les lycées lambda, les tribus adolescentes sont en passe d’être submergées par la plus prosélyte et la plus féconde d’entre elles. Au monde de Michel Maffesoli, répond ainsi celui de Philippe Muray, matons et mutins de Panurge.

    L’école et le monde de demain ne seront pas le paradis de l’intersectionnalité mais l’enfer de l’incommensurabilité : un espace conflictuel sans culture véritable, c’est-à-dire sans commune mesure capable de transcender les tribus particulières.

    Paul-Élie Aengler (Site de la revue Éléments, 11 octobre 2022)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!