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Métapo infos - Page 312

  • Les lemmings votent Macron !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré au deuxième tour de l'élection présidentielle.

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021) et dernièrement Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021).

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    Les lemmings votent Macron !

    Les lemmings sont de petits rongeurs du nord de l’Europe, qui ont l’habitude de se déplacer en masse et parfois de tomber dans l’eau, tous ensemble, pour s’y noyer. Mais, depuis dimanche dernier, on sait qu’en France aussi il y a des lemmings… mais de la pire espèce : l’espèce électorale.

    Les lemmings abstentionnistes n’ont ni mains ni pattes

    Les abstentionnistes constituent le premier groupe de lemmings électoraux français.

    Depuis l’élection présidentielle de 2017, ils ont même proliféré en pourcentage du corps électoral : désormais ils représentent 25 % des électeurs inscrits pour le premier tour de l’élection, soit 12 824 149 lemmings exactement !

    Comme leurs petits congénères à quatre pattes, on ne sait pas bien ce qui motive leur comportement.

    Soit que le destin politique de la nation ne les concerne pas. Soit, que l’offre politique ne leur convienne pas ; mais comme il y avait déjà 12 candidats lors du premier tour de la présidentielle de 2022, on voit donc que ces lemmings ont l’odorat particulièrement délicat ! Soit qu’ils considèrent que les élections ne servent à rien.

    Mais, ce faisant, les lemmings abstentionnistes du premier tour adoptent le comportement stupide des pacifistes qui, en refusant de porter les armes, laissent le champ libre à ceux qui en ont. Les lemmings abstentionnistes ont les mains – les pattes – pures : mais parce qu’ils n’ont ni mains ni pattes.

    Les Grecs auraient méprisé ces prétendus citoyens qui refusent de s’engager et de se présenter au forum, et ils leur auraient retiré leur… citoyenneté !

    Les lemmings macronphiles n’ont pas de tête

    Viennent ensuite les lemmings qui ont voté pour Emmanuel Macron : 9 785 578 lemmings macronphiles exactement, soit 1 128 252 de plus qu’au premier tour de l’élection de 2017 ! Dans nos rues, on les reconnaît notamment au fait qu’ils continuent de porter un masque anti-covid ou qu’ils arborent les couleurs de l’Ukraine ou de la lutte contre le sida.

    Le comportement électoral de ces lemmings est étonnant. En 2017, ils pouvaient encore invoquer leur manque d’expérience ou le caractère novateur de la candidature du « gendre idéal ». Mais cinq ans après ?

    Manifestement, si les lemmings abstentionnistes n’ont ni mains ni pattes, les macronphiles, eux, n’ont pas de tête ! Car ils ne voient rien, n’entendent rien et ne sentent rien.

    Ils n’ont rien vu du catastrophique quinquennat d’Emmanuel Macron. Ni l’explosion de l’insécurité, de l’immigration, des taxes, des prix, de la précarité, de la désindustrialisation. Ni le déclassement international de la France. Ni la répression des opposants. Ni les affaires.

    Rien ! Ils n’ont rien vu, ils n’ont rien compris, ou alors tout cela ne compte pas à leurs yeux.

    Tel le Zadig de Voltaire [1], les macronphiles trouvent en effet que tout va bien quand tout va mal.

    Les macronphiles réduisent la politique à l’art du selfie

    Un micro-trottoir réalisé par TV Libertés [2] le jour du seul meeting parisien d’Emmanuel Macron, d’avant le premier tour, laisse rêveur quant à ce qui motive les macronphiles : il est bon orateur, il représente bien la France, il est beau, il a bien géré la pandémie, etc.

    Les lemmings macronphiles réduisent la politique à l’art du selfie ! Car ils ont quand même voté pour un candidat qui n’a pas fait campagne et qui n’a pas jugé utile de présenter un programme.

    Bien sûr, il y a tous ceux qui ont bien compris qu’Emmanuel Macron était bon pour leurs affaires ou leur agenda comme ils disent. Mais ils ne sont pas 9,7 millions, loin de là !

    La majorité des lemmings macronphiles votent donc par habitude, par peur du changement, ou parce qu’ils croient à la propagande et aux sondages.

    Ils croient donc aussi à l’origine anthropique du changement climatique, aux vertus des vaccins de Pfizer, à la valeureuse démocratie ukrainienne, à l’immigration-chance-pour-la-France, bref à tout ce qui se dit sur BFM TV et dans la presse bien-pensante. Et bien sûr ils ont peur des extrêmes, comme on le leur inculque chaque jour, avec la haine de Poutine et la crainte de la Chine.

    Les lemmings sinistrogyres

    On n’oubliera pas dans cette triste énumération les lemmings de gauche, ou sinistrogyres, soit quand même 31,4 % des suffrages exprimés, mais répartis entre six candidats, donc la moitié des concurrents du premier tour !

    Pauvres lemmings qui ont tenté de faire croire qu’Emmanuel Macron n’était pas de gauche ou pas assez de gauche, alors qu’il incarne justement la nouvelle gauche libérale-libertaire qui a pris le pouvoir avec le capitalisme sans frontières. Et qui de toute façon, comme dame Pécresse – qui représente un autre groupe de lemmings en voie d’extinction [3] –, appelleront à voter pour lui afin de « faire barrage à l’extrême droite » au second tour. On comprend qu’ils aient eu du mal à convaincre les lemmings autochtones [4] de les suivre…

    D’autant que ces sinistrogyres font toujours mine de croire, trente ans après la chute de l’URSS, qu’il suffit de faire payer les riches – c’est-à-dire d’appauvrir encore plus la classe moyenne [5] donc eux-mêmes pour l’essentiel – ou de rouler à vélo pour trouver de l’argent ou de l’énergie magiques.

    Tous les lemmings derrière le joueur de flûte !

    Nous tous, écrit Emmanuel Macron sur ses affiches électorales.

    Il a bien raison d’avoir choisi ce slogan car tous ces lemmings politiques marchent avec entrain vers sa réélection, lui, le nouveau joueur de flûte de Hamelin [6]. Celui qui va conduire tout ce beau monde à la noyade, et nous avec, au son du « vivre ensemble » et de l’anti-fâââchisme.

    Pourtant, personne ne peut ignorer qu’un nouveau quinquennat serait encore plus désastreux que le précédent. Mais les lemmings politiques non seulement n’ont ni mains ni tête : ils sont aussi des ânes bâtés qui refusent de voir ce qu’ils voient.

    Il ne reste qu’une dizaine de jours pour les réveiller de leur stupide torpeur !

    Michel Geoffroy (Polémia, 13 avril 2022)

     

    Notes :

    [1] Le conte philosophique de Voltaire, pas la marque pour ados !
    [2] Journal du 4 avril 2022.
    [3] 4,78 % des suffrages exprimés le 10 avril 2022.
    [4] D’après les sondages, une forte proportion d’électeurs se déclarant de religion musulmane vote pour les candidats de gauche.
    [5] Parce que, à l’âge du marché mondial et des paradis fiscaux, il n’est plus possible de taxer réellement les plus riches.
    [6] Selon la légende revisitée par les frères Grimm.

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  • L'Enfer...

    Le numéro 52 du mensuel conservateur L'Incorrect est en kiosque. On peut notamment découvrir à l'intérieur un dossier central consacré à l'euthanasie, un dossier politique sur Emmanuel Macron, des entretiens avec Rémi Brague, avec Renaud Camus et avec Gaspard Noé ainsi que les rubriques habituelles "Monde", "Essais", "Culture", et "La fabrique du fabo"...

    Le sommaire complet est disponible ici.

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  • Sur l'effondrement civilisationnel...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par David Engels à Academia Christiana pour évoquer la question de l'effondrement civilisationnel.

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan après avoir été professeur à l'Université libre de Bruxelles, David Engels est l'auteur de deux essais traduits en français, Le Déclin. La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013) et Que faire ? Vivre avec le déclin de l'Europe (Blauwe Tijger, 2019). Il a  également dirigé un ouvrage collectif, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020).

     

     

                                           

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  • Une géopolitique européenne face au monde...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie  et l'Institut Iliade viennent de publier un essai d'Olivier Eichenlaub intitulé Europe puissance - Une géopolitique continentale face au monde. Universitaire, Olivier Eichenlaub a enseigné les sciences humaines en école d’architecture et dans différents instituts de formation privés.

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    " L’Europe peut-elle redevenir une puissance au XXIe siècle ? Oui, répond Olivier Eichenlaub. Mais elle doit pour cela être consciente des lignes de force qui structurent notre continent et définissent sa place dans le monde. C’est le rôle de la géographie et de la géopolitique que de les montrer. L’Europe, puissance terrestre ou puissance maritime ? Les deux, mais selon un subtil équilibre, lui-même produit de quelques millénaires d’histoire. Cet ouvrage convoque de nombreuses disciplines pour penser les conditions d’un renouveau géopolitique de l’Europe. "

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  • Vers un "front républicain" des traîtres et des cocus !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Eman, cueilli sur son blog A moy que chault ! et consacré au retour du "front républicain" contre Marine Le Pen.

    Animateur du site Paris Vox, rédacteur en chef de la revue Livr'arbitres et collaborateur de la revue Éléments, Xavier Eman est l'auteur de deux recueils de chroniques intitulés Une fin du monde sans importance (Krisis, 2016 et la Nouvelle Librairie, 2019), d'un polar, Terminus pour le Hussard (Auda Isarn, 2019) et, dernièrement, d'Hécatombe - Pensées éparses pour un monde en miettes (La Nouvelle Librairie, 2021).

     

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    Vers un "front républicain" des traîtres et des cocus

    A peine les deux protagonistes du second tour connus, alors même que le dépouillement des votes n’était pas terminé, le premier réflexe de la quasi-totalité des candidats éliminés a été, dans un bel ensemble, d’appeler à « faire barrage à l’extrême droite » en votant pour Emmanuel Macron le 24 avril. S’il fallait encore une preuve de l’affolement apeuré qui s’empare du système des copains et des coquins à la perspective de l’élection d’un président patriote, celle-ci suffirait amplement.

    C’est le communiste Roussel qui s’est précipité le premier pour exhorter ses faibles troupes à voter pour l’homme de la retraite à 65 ans. Le reste de la « gauche » a ensuite défilé pour entonner le même refrain, le petit doigt sur la couture du pantalon, auxiliaires empressés de l’homme du capital. Jean-Luc Mélenchon, pour sa part, s’il n’a pas appelé directement à voter Macron, a invité ses partisans à « ne pas donner une seule voix à Mme Le Pen ». Seule Nathalie Arthaud, de Lutte ouvrière, n’a pas donné de consigne de vote, renvoyant dos à dos les deux candidats.

    Les « damnés de la terre » vont donc apporter massivement leurs scrutins à l’enfant de Rothschild et de McKinsey, au grand casseur social, à l’éborgneur de Gilets jaunes, au démolisseur des services publics… Si la situation de notre pays n’était pas si tragique, on en rirait volontiers.

    Alors que nous commémorons le fameux « 21 avril 2002 » (fameux à plus d’un titre), c’est donc reparti pour un tour, la momie « front républicain » est sortie de son tombeau et on s’apprête à agiter de nouveau les bannières mitées de « l’antifascisme de salon ». « No pasarán ! », va-t-on hurler dans les rues, comme les grands ancêtres en 1936 à Barcelone, et, espérons-le, avec la même efficacité. Rien ne semble avoir changé, tout est prêt pour deux semaines de propagande intensive à base de « valeurs républicaines », d’« heures les plus sombres » et de « dangers de l’extrémisme ». Les Français sont-ils toujours dupes ? On peut, hélas ! le craindre, tant le battage médiatique est imposant et permanent, mais on peut aussi espérer que la dégradation de leurs conditions de vie et le progressif effacement de la France à laquelle ils restent attachés leur fassent enfin choisir une véritable alternative. Nous le saurons dans deux semaines cruciales pour l’avenir du pays.

    Quoi qu’il en soit, une fois encore, face aux périls qui menacent la France et les travailleurs français, la gauche dite « radicale » s’est déshonorée et a démontré qu’elle n’est qu’une désolante supercherie qui a définitivement abandonné le combat social au profit de ses lubies sociétales et de ses passions xénophiles et immigrationnistes. Quant à la droite « libérale » – en tout cas aux débris qui en restent –, elle a été égale à elle-même : ridicule et lâche. 

    Xavier Eman (A moy que chault !, 12 avril 2022)

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  • Les Copains de la belle étoile...

    Les éditions des Amis de la Culture européenne viennent de publier un roman de Marc Augier intitulé Les Copains de la belle étoile. Aventurier, journaliste engagé et écrivain, sous le pseudonyme de Saint-Loup, Marc Augier (1908-1990), est l'auteur de nombreux récits et romans dont Face nord, La peau de l'Aurochs, La nuit commence au Cap Horn (Transboréal, 2015), La République du Mont-Blanc (Auda Isarn, 2020) et Nouveaux Cathares pour Montségur (Auda Isarn, 2020). 

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    " Allons au-devant de la vie ! Les jeunes de 1936 se passent le mot. Le Front Populaire, c’est le grand air, la liberté de découvrir les petites patries de France. D’auberges de jeunesse en camps de toile, une utopie prend la route : loisirs de conquête plutôt que loisirs de décadence ! Pacifisme entre copains de tous les pays !

    Pilote d’avion, motard, skieur et alpiniste, Marc Augier (1908-1990) a lui-même vécu l’aventure du Cercle Laïque des Auberges de Jeunesse.

    Les copains de la belle étoile se présente d’abord comme le roman d’une époque : grèves de 36, guerre d’Espagne, retour à la terre et à la grande santé naturelle. Cette fresque d’amitié est peinte avec les couleurs vives d’une triple sincérité historique, sociale et sentimentale. Prouesse d’écriture, car les trajectoires ajistes se laissent mal discipliner : les couples s’enlacent, les idéalistes filent d’un vol gracieux, les héros se brisent dans un fracas de météores. Le rêve éveillé de cette jeune humanité se déploiera de la Place de la Concorde de 1934 au soleil polynésien de 1941 : autant de chapitres, autant d’expériences et d’exigences de liberté.

    Ce récit est aussi un roman de formation, à l’instar des Souffrances du jeune Werther ou des Années d’apprentissage de Wilhelm Meister. Marc Augier évoque à travers ses personnages sa propre jeunesse passionnée, son refus des conventions bourgeoises et prend la douloureuse mesure de ses échecs. Les épreuves faucheront illusions et naïvetés… Qu’importe, puisque le regain est promis ! "

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