Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Métapo infos - Page 1555

  • Bardèche, l'impénitent...

    «Je crois que le monde moderne est une entreprise de dénaturation de l'homme et de la création. Je crois à l'inégalité parmi les hommes, à la malfaisance de certaines formes de la liberté, à l'hypocrisie de la fraternité. Je crois à la force et à la générosité. Je crois à d'autres hiérarchies que celle de l'argent. Je crois le monde pourri par ses idéologies. Je crois que gouverner c'est préserver notre indépendance, puis nous laisser vivre à notre gré.»

     

    Les éditions Pardès viennent de publier, dans leur collection «Qui suis-je ?», un Bardèche, sous la plume de Francis Bergeron. Beau-frère et ami de Robert Brasillach, professeur de littérature et balzacien éminent, Maurice Bardèche est devenu après la guerre la figure de l'intellectuel fasciste. Francis Bergeron, déjà auteur de plusieurs ouvrages dans cette collection -  Béraud (2003), Léon Daudet (2007), Monfreid (2009), Saint-Loup (2010), Hergé (2011) - revient sur ce personnage au parcours singulier...

    Bardèche.jpg

    "Normalien jusqu'au bout des ongles, professeur sans élèves, politique sans militants, fasciste autoproclamé, quand tous les vrais fascistes étaient morts et quand ce qualificatif n'était plus qu'une injure... L'histoire de Bardèche, c'est d'abord l'histoire d'une extraordinaire amitié, d'une amitié littéraire et politique, d'une amitié d'hommes, aussi. Robert Brasillach a littéralement illuminé la jeunesse de Bardèche. Dans la seconde partie de sa vie, Bardèche a en quelque sorte essayé de payer sa dette. Son oeuvre de mémoire et de réhabilitation, c'est la poursuite de cette amitié, d'un dialogue par-delà la mort. Il y a ensuite son travail de type universitaire sur Balzac et Stendhal. Bardèche a renouvelé en profondeur le regard que l'on portait sur ces deux géants de la littérature. Si Bardèche n'avait pas été embarqué par les soubresauts de l'histoire, il ne resterait que cela, mais cela resterait. Enfin, l'aspect le plus controversé : c'est le Bardèche révisionniste. Il serait facile de passer rapidement sur ses pamphlets et de rejeter dans la nuit de l'oubli sa revue Défense de l'Occident. Pourtant, ses exercices de «lecture à l'envers de l'histoire », comme il les appelait lui-même, font partie des points les plus détonants de son discours. Ils démontrent son courage tranquille et ne peuvent que susciter l'admiration. Le scandale, qu'on le veuille ou non, est moins dans les propos et les écrits de Bardèche que dans l'interdiction de pouvoir les tenir, aujourd'hui. Bardèche avait osé braver ces tabous, en son temps, ce qui lui valut la prison."

    Lien permanent Catégories : Livres 1 commentaire Pin it!
  • Silence, on coule !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur le site de Polémia et consacré à la focalisation des médias sur la seule crise financière et à leur silence sur les nombreuses autres menaces qui pèsent sur notre pays en particulier et sur l'Europe en général...

     

    naufrage.jpg


    Silence, on coule ! Les crises dont on ne nous parle pas

    Les médias valorisent dans leur communication la crise financière sous ses différentes formes : crise des dettes souveraines, notation des Etats, solvabilité des banques, déficits budgétaires, etc. Bien sûr, cette crise est préoccupante et on ne doit pas oublier que la grande dépression des années 1930 provenait justement à l’origine d’une crise liée au surendettement qui avait pris naissance aux Etats-Unis avant de se répandre en Europe via l’Allemagne.

    Mais ce biais financier traduit aussi le fait que les journalistes sont des employés de banque comme les autres : car ce sont les grandes institutions financières et les grands groupes qui sont les vrais propriétaires des médias. Les médias traduisent donc prioritairement les préoccupations de ceux qui les emploient.

    Cet accent mis sur le volet financier a pour effet collatéral cependant d’occulter ce qui se passe ailleurs et qui est tout aussi inquiétant. En effet, d’autres crises se déroulent tout aussi graves mais qui ne sont pas médiatisées et en tout cas jamais mises en perspective ni en relation. Mais l’histoire est comme l’herbe, on ne la voit pas pousser…

    L’explosion de la délinquance ou l’implosion de l’Etat légitime

    La crise de la délinquance, d’abord, n’est présentée dans les médias que sous forme de faits divers épisodiques ou pittoresques. La réalité est hélas tout autre : les crimes, les délits, la délinquance explosent dans notre pays. L’Observatoire de la délinquance et de la réponse pénale dénombre en France plus de 5 millions de victimes de crimes, délits et violences en 2010, un chiffre qui ne faiblit pas. En d’autres termes l’Etat, malgré un arsenal répressif sans précédent en temps de paix et sans cesse croissant, n’est plus capable d’assurer en France la sécurité des citoyens : il ne maîtrise plus rien en la matière, sauf la communication ministérielle.

    La médiatisation de certains faits divers a d’ailleurs pour effet – et peut-être pour vocation… – de nous accoutumer à des situations qui auraient pourtant été jugées insupportables et scandaleuses par nos parents et grands-parents : violences systématiques à l’encontre des représentants de l’Etat dans certaines zones du territoire, dégradation de biens publics ou privés notamment par graffitis (voyez nos gares !), présence de militaires armés dans les lieux publics, prolifération des « zones de non-droit », crimes et délits commis par des récidivistes notoires (*), émeutes ethniques, libération immédiate de prévenus dangereux, incapacité à traiter la délinquance de plus en plus violente des mineurs, etc.

    Or sur quoi repose la légitimité de l’Etat et celle des juges ? Sur leur capacité à remplir leurs fonctions souveraines et notamment de garantir la loi et l’ordre sur le territoire. L’insécurité fait donc imploser, silencieusement, la légitimité de l’Etat en France.

    Le sous-emploi durable pour tous

    Ensuite, il y a la crise du sous-emploi croissant des Européens, conséquence notamment du libre-échangisme mis en œuvre par l’Union européenne et de la désindustrialisation qui l’accompagne.

    La moyenne de l’Union européenne se situe aux alentours de 9% de la population active (9,6% en 2010, 9,9% au sein de la zone euro en 2010), mais en réalité, si l’on neutralise ceux qui sont titulaires d’un emploi public durable, le taux de chômage concerne une part beaucoup plus élevée de la population. Celle-ci vit de subsides publics, comme dans le bas Empire romain.

    Le taux officiel atteint en outre des chiffres records dans certains pays, comme l’Espagne (20%) par exemple, et frappe en outre plus la population jeune que les autres.

    Certes, la notion de « chômage des jeunes » recouvre deux réalités bien différentes : celui des autochtones et celui des allogènes dont l’appétence pour le travail ne semble pas identique. Il est aussi en France la traduction de l’inadaptation croissante du système d’enseignement qui déverse sur le marché des jeunes gens aux compétences faibles mais aux prétentions élevées.

    Une situation pire que durant la Grande Dépression

    Néanmoins, l’accoutumance aux données statistiques médiatisées sur le chômage nous fait perdre de vue qu’une part croissante de la population ne travaille plus au sens où on l’entendait habituellement et cela dans des proportions jamais atteintes : elle vit d’aides publiques ou familiales, de petits boulots sporadiques, de contrats aidés, elle suit des stages plus ou moins rémunérés ou est purement et simplement en recherche d’emploi.

    Il y avait en France en 1936 – c’est-à-dire au sommet de la crise – 860.000 chômeurs recensés. Il y en a aujourd’hui 2,8 millions (recensés officiellement en novembre 2011), alors que le secteur public est beaucoup plus développé aujourd’hui. En tenant compte de la progression de la population entre ces deux dates (22 millions d’habitants de plus), cela signifie que la proportion de chômeurs a plus que doublé. Le chiffre du chômage en France s’élève aujourd’hui à 4,4 millions en prenant les chômeurs partiels et les personnes dispensées de recherche d’emploi. En clair : 10% des actifs français sont au chômage total ; 15% des actifs français sont au chômage total ou partiel ; 20% des actifs français hors secteurs protégés sont au chômage partiel ou total. Presque toutes les familles sont donc concernées par cette situation.

    En outre, le chômage ne cesse de progresser depuis 30 ans en France alors que les chômeurs des années 1930 avaient retrouvé du travail dès la fin de la guerre et cela malgré le retour des prisonniers.

    L’insécurité économique durable devient donc la règle pour une part croissante de la population, même quand elle travaille, et la récession qui vient va en accentuer les effets.

    La situation est sur ce plan pire que durant la Grande Dépression dans notre pays. Car dans les années 1930, la France était un pays à dominante rurale, encore doté de fortes solidarités familiales et de cadres religieux, moraux et politiques solides.

    Mais aujourd’hui, dans la société des individus dans laquelle nous vivons, où la vie se résume à la consommation, le chômage est beaucoup plus difficile à supporter psychologiquement même s’il est subventionné : il signifie l’isolement, la mort lente, économique et civile.

    La nouvelle crise des minorités

    La crise de l’immigration connaît le même traitement médiatique en mode mineur, avec la circonstance aggravante qu’il est devenu politiquement incorrect et donc pénalement risqué d’aborder le sujet dans notre pays, autrement qu’en termes laudateurs.

    Mais à l’évidence les flux migratoires à destination de l’Europe occidentale et de la France en particulier ne cessent pas et sont en train d’initier un mouvement de changement de population.

    L’Europe n’a plus de frontières et toute tentative, même modeste, de réguler plus fortement les entrées se heurte aux décisions des « juges » européens et aux pressions continues du patronat et des associations. L’immigration n’est donc nullement « choisie », mais en réalité imposée aux peuples européens, qui doivent au surplus se plier de plus en plus aux mœurs exotiques des nouveaux arrivants.

    Il suffit de se promener dans les rues de nos villes pour se rendre compte que l’immigration, notamment africaine, s’installe partout. Or plus le nombre de personnes d’origine immigrée augmente, plus elles ont tendance à se regrouper en communautés : c’est une loi de la nature. L’assimilation fonctionne donc en proportion inverse du nombre de personnes à assimiler.

    La constitution de communautés d’origine étrangère est lourde de conséquences pour la paix civile comme le démontrent d’ores et déjà les émeutes ethniques que les pays européens connaissent épisodiquement et qui se ressemblent toutes dans leur déroulement puisque leur cause est identique. Elle contredit aussi la tradition unitaire de la nation française et de la plupart des nations européennes.

    Avec sa politique migratoire démente, l’oligarchie et ses compagnons de route a donc recréé en Europe un « problème des minorités » qui avait déjà empoisonné la première moitié du XXe siècle et qui a par deux fois conduit à la guerre. Comme si cela ne suffisait pas, l’oligarchie y a ajouté au surplus un problème religieux – celui de l’islam – et un problème noir.

    L’Europe désarmée

    La dernière crise est de nature diplomatique et militaire. Ces questions traditionnellement ne passionnent pas nos compatriotes en temps de paix et elles ne sont pas traitées par les médias sinon sur le registre larmoyant (les méchants « dictateurs ») ou spectaculaire (nos envoyés spéciaux en Libye).

    L’Europe qui se croit jouer les « soft power » sort en réalité de l’histoire car elle a raté la chance historique de sortir de sa dormition après la chute du communisme soviétique. Il faut dire que le grand frère américain ne l’y a pas aidée : il a tout fait, au contraire, pour empêcher l’émergence d’une Europe puissance de l’Atlantique à l’Oural.

    Aujourd’hui le roi est nu mais on le cache aux Européens.

    L’Europe n’a ni frontières ni défense : elle n’est qu’un espace économique ouvert à tous les prédateurs.

    Quand des soldats de l’armée française meurent en Afghanistan, il se trouve un juge pour instruire une plainte contre le commandement militaire. Dans l’Europe décadente et vieillissante, mourir au combat est une incongruité, une sorte d’accident du travail pour lequel il faut sanctionner l’employeur. Les budgets militaires ont partout été rognés en Europe et n’importe quel roitelet arabe ou coréen dispose de plus d’armements modernes que nos forces.

    L’Europe n’a pas non plus vu venir la montée en puissance de l’Asie, de l’Inde et des puissances émergentes. Ses gesticulations politico-militaires au nom des droits de l’homme et de la démocratie n’ont servi qu’à une chose : renforcer l’islamisme partout, en particulier sur le pourtour de la Méditerranée. L’Europe perd chaque jour de nouvelles « marches » et son influence ne cesse de diminuer. Une situation qui n’est pas sans rappeler celle de l’Empire byzantin.

    L’Europe s’est jetée dans le piège de l’Otan où elle quémande des commandements. La belle affaire : nous ne sommes plus en 1950 ! Les Etats-Unis regardent ailleurs aujourd’hui – vers l’Asie et le Pacifique. Il n’est pas du tout sûr que les « boys », qui sont de moins en moins européens en outre, acceptent une nouvelle fois de venir au secours des Européens, préoccupés de leur petit confort, de leur retraite et de leur « environnement ».

    Autrefois les Européens inspiraient aux autres peuples, par leur génie et leur dynamisme, la peur ou l’admiration. Aujourd’hui ils font rire tout le monde avec leurs cheveux gris, leurs femmes en uniforme et leurs croyances bizarres. Ils n’intéressent qu’en qualité de touristes, à la condition qu’ils soient fortunés. Mais ils ne font plus peur. Ni aux délinquants. Ni aux immigrés qui se sentent chez nous chez eux. Ni au reste du monde.

    L’Europe est devenue une proie, un butin, un pays de cocagne pour qui saura la prendre.

    Mais chut ! il ne faut pas non plus en parler ! Ne réveillons pas la belle endormie. Ce serait gâter la soirée de nos chers téléspectateurs.

    Michel Geoffroy (Polémia, 1er février 2012)

    (*) Comme, par exemple, ce délinquant récidiviste, trafiquant de stupéfiants interpellé pour la 50e fois (Le Monde du 31 janvier 2012).

    Lien permanent Catégories : Points de vue 1 commentaire Pin it!
  • La psychologie des foules...

    Les éditions Terra Mare viennent de rééditer un essai de Catherine Rouvier, intitulé Gustave Le bon - Clefs et enjeux de la psychologie des foules, qui avait été initialement publié en 1986 aux Presses universitaires de France. L'ouvrage bénéficie d'une nouvelle préface de Paul-Marie Coûteaux.

     

    Gustave Lebon.jpg

    "Mardi 11 septembre 2001, 16h30.
    En quelques minutes la planète entière, via CNN et les dépêches des agences de presse reprises en boucle par radios et télévisions connait le nom de Ben Laden qui « au vu des premiers indices» semble être l’instigateur de l’attentat du World Trade Center.


    Dimanche 14 Mai 2011, 13h.
    Aux actualités de la mi journée les télévisions du monde entier diffusent l’image du directeur du FMI, accusé de viol, menotté entre deux policiers. Plus personne désormais n’ignorera ni son nom, ni son visage.

    Deux immenses tours en flammes, un « grand» de ce monde menotté… Deux images choc qui, diffusées dans le monde entier, se comprennent sans mots. Les conséquences, quelles qu’elles soient (décisions des dirigeants nationaux et internationaux, guerres, révoltes etc.), seront reçues par des individus à travers le prisme initial de cette image. Tel est le phénomène que Gustave Le Bon, médecin français passionné de science sociale, décrit dès les premières pages du petit livre choc qu’il publie en 1895, Psychologie des foules : «L’orientation des sentiments et des pensées dans un même sens, premiers traits de la foule en voie de s’organiser, n’implique pas toujours la présence simultanée de plusieurs individus sur un seul point. Des milliers d’individus séparés peuvent à un moment donné, sous l’influence de certaines émotions violentes, un grand événement national par exemple, acquérir les caractères d’une foule psychologique…» L’analyse lébonienne originelle continue de constituer un excellent préliminaire à la compréhension de la psychologie politique contemporaine, car la pensée simple et claire de Gustave Le Bon reste, comme le découvrira le lecteur, d’une éblouissante actualité."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La France en danger ?...

    Le samedi 10 Mars 2012, à Paris, se dérouleront les assises de la nationalité, de la citoyenneté et de l’identité, sur le thème « La France en danger », avec la participation de nombreuses personnalités, dont Jean Raspail, Jean Bothorel, Jean-Yves Le Gallou...

    Le samedi 10 mars, à l’espace Charenton, se tiendront les assises « La France en danger », sur le thème de la nationalité, de la citoyenneté et de l’identité. La salle, située au 327 rue de Charenton à Paris, sera ouverte au public et à la presse à partir de 9 h.

    Il sera tout d’abord question, lors de ces assises, d’analyser l’évolution des notions de citoyenneté et de nationalité de l’Antiquité à nos jours, tant en France qu’en Europe. Les intervenants souligneront la dangerosité du droit de vote accordé aux étrangers non communautaires tout comme son incompatibilité avec notre histoire et nos traditions.

    En seconde partie, les personnalités invitées traiteront de la question taboue du « grand remplacement » de population dont l’Europe, et tout particulièrement la France, est la victime.

De la nécessaire refonte du code de la nationalité en France à la construction d’une souveraineté européenne, seront examinées toutes les solutions pour que les Européens reprennent leur destin en main.

    Pour débattre de ces questions, nous avons réuni un plateau regroupant une vingtaine de personnalités de renom tant françaises qu’étrangères.

    Les Assises seront coordonnées par Catherine Blein, présidente de l’association NCI (Nationalité, citoyenneté, identité) et porte-parole du Comité contre le droit de vote des étrangers dont des représentants régionaux seront également présents.

    Nous attendons sur la venue d’un millier de personnes pour cette journée, sans compter les internautes qui seront en mesure de suivre les débats en direct.

    Pour toute demande d’accréditation, merci de contacter l’attachée de presse de l’association, au 06 40 57 03 31 ou par courriel: nationalite.nci@gmail.com

    Catherine Blein, présidente de l’association Nationalité Citoyenneté Identité

    Lien permanent Catégories : Infos, Multimédia 1 commentaire Pin it!
  • Les snipers de la semaine... (37)

    Bond.jpg

     

    Au sommaire cette semaine :

    - sur le site de Marianne, Variae dézingue Sarkozy, le président qui minaude...

    Sarkozy, une midinette égocentrique

    sarkozy off.jpg

     - sur Metamag, Slimane Dermouche met dans son viseur les médias français qui, étrangement, restent assez silencieux sur la question des "crimes d'honneur"...

    L'honneur revient dans les fourgons de l'immigration

    Crimes-d-honneur.jpg

    Lien permanent Catégories : Snipers 0 commentaire Pin it!
  • Aux défenseurs du Grand Israël !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue corrosif et grinçant de Rudi Barnet, cueilli sur Investig'Action, le site de Michel Collon, et consacré à la politique sioniste d'Israël...

     

    Jérusalem.jpg

     

    Tout va bien ! Aux défenseurs du Grand Israël

    Cher militant de notre grand projet, tout va bien, l'avenir s'annonce radieux ! Après plus de 60 ans d'efforts, notre conquête du territoire palestinien sera bientôt complète. Le plan de nettoyage ethnique que nous avions élaboré et lancé en 1948 est en bonne voie de finition.

    Avec le soutien actif des USA, notre indéfectible allié, et la collaboration silencieuse des pays européens, nous sommes devenus – et de loin – la plus grande puissance militaire du Moyen-Orient et la 6ème puissance nucléaire du monde !
    Ces soutiens des Occidentaux sont parfois décriés alors qu'ils sont totalement légitimes et justifiés... Il aurait en effet été scandaleux de ne pas les voir soutenir l'œuvre civilisatrice d'autres Occidentaux !
    Dernière bonne nouvelle : la préparation de l'attaque contre les mécréants iraniens, s'accélère... Pas question qu'un autre Etat que nous développe le nucléaire, même civil, au Moyen-Orient !
    Tout va bien, donc !

    Cependant, la perfection n'étant pas de ce monde, il faut bien constater une certaine réticence de l'opinion publique internationale à approuver le développement de notre œuvre colonisatrice et reconnaître notre rôle moteur dans la défense de l'Occident.
    Devant ces critiques absurdes et hostiles, il est primordial que chaque sioniste se mobilise pour modifier la vision négative d'Israël qui se répand actuellement et fasse taire ceux qui osent nous blâmer !
    Comme vous le savez, de nouveaux moyens financiers ont été dégagés par notre gouvernement pour soutenir cette campagne de réhabilitation et donner à nos antennes de propagande les armes pour écraser toute velléité de s'opposer à notre suprématie. 
    Comme sioniste, n'oublions jamais que notre seule véritable patrie est Israël... et que tout sioniste doit remplir son rôle de lobbyiste dans le pays où il réside !
    Tout va bien !

    Afin de mieux épauler nos militants dans cette croisade, il est nécessaire de leur donner quelques outils pour museler les critiques et étouffer les révélations nuisibles au sionisme : les informations qui suivent doivent vous permettre de clouer le bec à ceux qui ont l'arrogance de contester.
    Mais les mensonges et calomnies utilisés par nos ennemis antisémites pour délégitimer notre mouvement étant très nombreux, nous n'aborderons ici que quelques thèmes... pour cette fois !

    Mais avant tout, n'oubliez pas que tout antisioniste est un antisémite !
    Martelez ce slogan à toute occasion, qu'il devienne une évidence pour le citoyen lambda... Ainsi il ne verra pas l'absurdité et le ridicule de l'expression (suivant cette logique... antinazi = anti Allemand, anticommuniste = anti Russe, antifranquiste = anti Espagnol, etc).

     A propos du sionisme

    Depuis la fondation de notre mouvement à la fin du XXème siècle, les critiques n'ont pas manqué et des traîtres comme Albert Einstein et Hanna Arendt ont même osé, en compagnie d'une bonne vingtaine d'intellectuels juifs renégats, affirmer que notre idéologie était fasciste. 
    Heureusement, personne ne les a écoutés. Ainsi nous avons pu occulter l'image de conquérants et continuer à nous poser en victimes.
    Là, Ben Gourion a été génial !
    Lui qui, en 1942 (!), disait que "le désastre qu'affronte le Judaïsme européen n'est pas mon affaire !" a su merveilleusement utiliser le sentiment de culpabilité provoqué par le génocide hitlérien pour emporter le morceau à l'ONU.
    Certains, tel Norman Finkelstein (encore un traître) , ont dénoncé cette utilisation du massacre à des fins politiques... Méprisez-les ! 
    Et si on vous casse les pieds avec le soi-disant problème des survivants de l'Holocauste qui vivent en Israël sous le seuil de pauvreté (± 200.000), rappelez les paroles du rabbin Yosef Ovadia : C'est la punition de Dieu pour leurs péchés !
    Si notre grand rabbin le dit, c'est que c'est ainsi !
    Tout va bien !

    Vive Ben Gourion !
    Grâce à lui et à ses compagnons, le mythe de la petite nation pacifique obligée de se défendre contre des Arabes sanguinaires a pu se propager !
    Ce statut nous a permis de dédaigner les lois internationales, de snober les résolutions de l'ONU et les condamnations du tribunal de La Haye sans entraîner la moindre sanction contre nous.
    Comme disait notre grand Ariel Sharon : Israël peut avoir le droit de juger les autres, mais certainement personne n’a le droit de juger le peuple juif ou l’État d’Israël !
    Faut dire que Ben Gourion avait déjà évité pas mal d'écueils depuis les années 30 et nos premiers attentats à la bombe contre les civils arabes à Jérusalem et à Jaffa.
    Il avait, entre autres, fait taire Simon Wisenthal, le chasseur de nazis, qui l'apostropha au congrès sioniste de 1946 : Cela ne nous aurait pas fait de mal d’organiser notre propre procès de Nuremberg contre tous ceux (les dirigeants sionistes) qui n’avaient pas accompli leur devoir envers nous, nos familles et le peuple juif 

    D'autres juifs renégats, tel Marek Edelman, le soi-disant héros du ghetto de Varsovie, ont rejoint les opposants à notre glorieuse colonisation, mais l'efficacité de notre service de propagande est bien connue... Et cela n'a pas fait trop de vagues.
    Nous sommes aussi parvenus à masquer pas mal de faits gênants pour notre image... même à faire oublier que nos dirigeants avaient collaboré avec le régime nazi – Itzak Shamir, futur premier ministre, fit même de la prison pour ça.
    Mais tout va bien : sionisme n'est toujours pas assimilé à fascisme !
    C'est fort, non ?
    Aujourd'hui encore les traîtres pullulent (Daniel Barenboim, Amos Oz, Noam Chomsky, Richard Gere, Naomi Klein...). Ne laissez pas ces juifs honteux injurier notre noble cause et fermez le caquet à tous ceux qui, juifs ou non, nous critiquent et nous traitent de fascistes !
    Il n'y a qu'une seul vérité : la nôtre !
    ... Et comme le disait un de nos éminents représentants en Europe : Ceux qui sont contre Israël sont des animaux, des chiens enragés, des hyènes !
    Pas de pitié pour tous ceux qui osent dire que le Grand Israël est une utopie criminelle !


    A propos de l'apartheid

    On nous accuse en plus d'avoir une politique d'apartheid.
    Honteux !
    Tout ça parce que, pour optimiser la vie en commun avec les 20% d'Arabes vivant dans l'Etat des juifs, nous avons été amenés à instaurer des tribunaux particuliers, une carte d'identité spécifique, restreindre l'utilisation des transports publics, limiter l'accès au travail et aux études universitaires, interdire les mariages mixtes (... manquerait plus qu'on se mélange !)... Etc, Etc.
    Il faut bien contrôler ces indigènes, non ?
    On nous reproche aussi les quelques centaines de kilomètres de mur découpant la Judée-Samarie (la "Cisjordanie" pour nos ennemis), le rationnement de l'eau... et même les 800 check-points qui empêchent la libre circulation des autochtones.
    Faut bien nous défendre contre les terroristes, non ?
    C'est vrai qu'il y a parfois des dommages collatéraux inévitables, comme la mort de ces 35 bébés et de ces 5 mères décédées pendant leur accouchement sur la route. 
    N'ont qu'à pas faire autant d'enfants ces... crocodiles, comme les qualifiait Ehud Barak, notre glorieux ministre. 

    Il est aussi scandaleux qu'un Nelson Mandela ose nous accuser de racisme... Encore un antisémite que nous aurions mieux fait d'éliminer du temps de notre collaboration suivie avec Willem Botha !
    Savez-vous qu'il n'a pas hésité à comparer notre œuvre civilisatrice au régime d'apartheid de l'Afrique du Sud et a osé écrire : Les Palestiniens ne luttent pas pour un "Etat" mais pour la liberté, la libération et l’égalité, exactement comme nous avons lutté pour la liberté en Afrique du Sud (...)
    Si vous suivez également le système judiciaire en Israël, vous verrez qu’il y a discrimination contre les Palestiniens, et si vous considérez plus particulièrement les territoires occupés en 1967, vous verrez qu’il y a déjà deux systèmes judiciaires à l’œuvre, qui représentent deux approches différentes de la vie humaine : une pour la vie palestinienne et l’autre pour la vie juive (...)
    Les soi-disant "Zones autonomes palestiniennes" sont des Bantoustans. Ce sont des entités restreintes au sein de la structure de pouvoir du système israélien d’Apartheid (...) La discrimination raciale d’Israël est la vie quotidienne de la plupart des Palestiniens (...)
    L’Apartheid est un crime contre l’humanité. Israël a privé des millions de Palestiniens de leur liberté et de leur propriété. Il perpétue un système de discrimination raciale et d’inégalité.
    Il a systématiquement incarcéré et torturé des milliers de Palestiniens, en violation du droit international. Il a déclenché une guerre contre une population civile et en particulier contre des enfants. 

    Heureusement ce propos abject est contredit par nos amis politiques d'Europe et par la plupart des journalistes occidentaux qui, eux, considèrent que c'est une calomnie de nous accuser de pratiquer l'apartheid. 
    Merci à tous ces parlementaires et à la presse pour leur bonne collaboration.

     

    A propos du nettoyage ethnique

    Quelques historiens félons sont allés farfouiller dans nos archives militaires et ont découvert que, deux mois avant le vote de l'ONU nous accordant un territoire, nos dirigeants avaient élaboré un "Plan D" (Daleth en hébreu) de nettoyage et l'avaient lancé dès l'annonce de la création de notre Etat. 
    Cette révélation est inacceptable !
    Elle ne peut être le fait que d'antisémites juifs qui veulent salir notre image.
    C'est vrai que 800.000 indigènes prirent la fuite à cette époque... Mais c'était leur choix !
    C'est vrai que quelques 500 villages furent détruits... IIs gênaient notre avancée !
    C'est vrai qu'il y eut quelques bavures (appelées indûment "massacres")... Ils n'avaient qu'à ne pas protester !
    Nous étions parvenus à cacher l'existence de ce plan de nettoyage ethnique (idem pour la bombe atomique !) que nous avons poursuivi sans anicroches jusque ces dernières années... Et il a fallu qu'un Ilan Pappé, et d'autres traîtres à notre cause, vendent la mèche !
    Que faire ?
    Niez ! Dites que tout ça est inventé, que ces révélations sont fabriquées par un esprit malade !
    Ne négligez aucun moyen ou argument !
    La vérité est secondaire, seul notre projet est important !
    Tout va bien !

    A propos des origines

    Nous pouvons être fiers de nos services de propagande. Ils sont d'une redoutable efficacité !
    Je n'en veux pour preuve que les nombreuses fariboles que nous avons fait gober aux naïfs.
    Par exemple, ils croient toujours que les Romains ont chassé les juifs de Palestine... Alors que nos propres historiens reconnaissent que c'est pure invention et qu'il n'y a quasi aucun citoyen de notre Etat qui peut revendiquer un quelconque ancêtre issu de la terre que nous avons maintenant conquise.
    Il faut absolument clouer le bec à ces Shlomo Sand ou Israël Bartal, ces professeurs d'universités israéliennes qui ont admis que nous sommes tous essentiellement les enfants d'Européens, d'Orientaux et de Nord-africains convertis à la religion juive. 
    Heureusement, ces révélations ont pu, jusqu'à présent, être plus ou moins étouffées et nous arrivons encore à maintenir la fiction du peuple retournant dans la terre de ses ancêtres... Mais il est fondamental de contredire violemment les découvertes de ces soi-disant historiens, de les réduire au silence ! Menteurs ! Faussaires ! Affabulateurs ! Paranoïaques ! Négationnistes !... Ne négligez aucune injure contre ces chiens !
    La vérité historique ne compte pas ! Seule compte la Torah qui dit que c'est Dieu qui nous a donné cette terre ! Nous sommes son peuple élu, non ?
    Tout va bien !

    A propos des idiots utiles

    Une de nos grandes forces a été de parler de paix depuis 60 ans, de proposer des négociations, d'afficher une volonté de solution pacifique... tout en continuant notre expansion territoriale.
    Nous sommes les rois du "faire traîner", les experts du piétinement !
    Et ça marche toujours !
    De nombreux idiots utiles nous ont été, et nous sont toujours, d'un grand secours pour propager ce discours lénifiant "Ils ne demandent qu'à négocier" nous évitant ainsi de devoir parler de justice et de droit... de répondre de nos actes !
    La plupart des politiciens européens de la gauche "bon chic, bon genre" soutient, par exemple, le projet de deux Etats... alors qu'un simple coup d'œil sur la carte montre que c'est devenu impossible.
    Merci à eux ! Pendant qu'ils discutaillent, nous on agit et on donne un coup de fouet à l'extension de nos colonies et au nettoyage ethnique.
    De nouveaux alliés nous sont aussi arrivés : les groupuscules d'extrême-droite européens et les évangélistes créationnistes américains !
    Eux, ils ont compris que nous étions la citadelle du monde occidental face aux barbares !
    Ils pensent comme nous et sont nos frères dans la lutte contre nos détracteurs.
    C'est à bras ouverts que nous les avons accueillis !
    Collaborez avec eux dans votre pays ! Ils nous soutiennent pour ameuter la presse et l'opinion publique dès qu'un événement quelconque, même mineur, se révèle utile à notre cause (injure raciste dans une école, jet de roquette près d'une colonie...etc), pour pousser les hauts cris à chaque information négative (rapports de l'ONU, émissions télévisées...) et récuser avec force la réalité de tous les faits, présents ou passés, nuisibles à Israël.
    Ce sont des potes !

     

    A propos des perspectives

    Elles sont ensoleillées !
    Des colonies (pardon, des "implantations dans les territoires contestés") se construisent chaque jour avec la bénédiction de nos rabbins pendant que nos braves colons détruisent les oliveraies palestiniennes sous la protection de notre glorieuse armée.
    Nous occupons de plus en plus le terrain, au point qu'on ne voit plus très bien ce qu'il y a à négocier avec ces Arabes qui prétendaient vouloir un pays. Quand nous aurons tout nettoyé, il ne leur restera plus qu'à se soumettre ou partir.
    On leur laissera la bande de Gaza (toujours "contrôlée", bien entendu). Promotionnée comme les réserves apaches, ça peut être intéressant pour le tourisme.
    Tout va bien !
    Chaque jour, on tue quelques Palestiniens sans le moindre écho dans les medias occidentaux, on lance quelques bombes sur Gaza, on assassine quelques opposants ou gêneurs à l'étranger (très bonne collaboration Mossad/CIA !), on arrête quelques indigènes (faut bien refaire le stock après la libération du millier de Palestiniens de fin 2011), on édifie un nouveau check point, on coupe l'eau à quelques villages, on détruit quelques maisons, on construit un grand camp de concentration pour les immigrés clandestins...
    Tout va bien !
    La population israélienne n'est pas au courant ou préfère ne pas le savoir.
    A part quelques rares journalistes, la presse occidentale a adopté la politique des trois singes (mains sur les yeux, les oreilles et la bouche) et informe le moins possible.
    La plupart des politiques européens n'en ont rien à foutre ou se manifestent mollement.
    Seuls les Droitsdel'Hommistes invétérés (antisémites, évidemment !) s'informent et protestent.
    Les USA viennent de renforcer notre armement... Ça ne peut pas aller mieux !
    Nous n'attendons plus que le Docteur Folamour pour lancer la grande offensive !


    Rudi Barnet (Investig'Action, 2 février 2012)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!