Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Métapo infos - Page 1134

  • Drone Papers : les dérives d’un pouvoir divin donné à des gens sans scrupules...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue du blogueur H16, cueilli sur Atlantico et consacré aux révélations des Drone papers sur les assassinats ciblés pratiqués massivement par les Etats-Unis sous couvert de la lutte contre le terrorisme...

    On a depuis appris que le programme d'analyse des méta-données destiné à déterminer automatiquement les cibles à éliminer avait été appelé Skynet par la NSA, en référence à l'intelligence artificielle, qui, dans le film Terminator, entreprend l'éradication de la race humaine. Humour...

     

    drone-papers.jpg

    Drone Papers : les dérives d’un pouvoir divin donné à des gens sans scrupules

    Gros temps pour l’État américain : après avoir subi le contrecoup des révélations d’Edward Snowden qui montraient explicitement l’ampleur de l’espionnage que le Pentagone avait mis en place tant sur ses ennemis que sur ses alliés et, pire encore, sur son propre peuple, voilà qu’un nouveau lanceur d’alerte démontre, documents détaillés à l’appui, l’énorme farce tragique que constitue l’usage des drones et leur taux alarmant de dommages collatéraux.

    L’affaire, qui prend progressivement les proportions d’un scandale d’État, a été révélée la semaine dernière dans The Intercept, l’organe de presse fondé par les journalistes à l’origine des papiers présentant les éléments fuités par Edward Snowden. Cette fois-ci, The Intercept dispose d’une quantité impressionnante de documents en provenance directe d’une source au sein de l’armée américaine et qui a souhaité conserver son anonymat (ce qu’on peut comprendre, compte-tenu de la façon dont les lanceurs d’alerte sont traités dans ce cas).

    Ces documents, disponibles en ligne, montrent en détail les opérations menées par les forces armées américaines sur des territoires où elles ne sont pas officiellement engagées, sans le moindre mandat international. Pire encore, ces documents démontrent assez clairement deux choses.

    D’une part, la politique américaine actuelle consiste à mener des opérations d’assassinats en contradiction à la fois avec les bases mêmes du principe démocratique d’un contrôle de l’armée par le peuple et des idéaux normalement pacifiques des démocraties dont se réclament officiellement les États-Unis, et en violation avec les droits de l’Homme qui impliquent un jugement avant toute condamnation. Jadis, les États-Unis étaient un État de droit. Les révélations de ces « drone papers » démontrent que toute l’administration Obama, prix Nobel de la Paix en tête, participe à établir la liste des personnes à assassiner, et à prendre la décision de le faire (ou plutôt de le faire faire par les équipes militaires en charge des drones).

    Bien sûr, on savait déjà, de façon non officielle toutefois, que cela se passait ainsi. Il se chuchotait depuis plusieurs années que oui, le président Obama, tout nobélisé soit-il, disposait d’une véritable « kill list » et ordonnait directement que soient menés des assassinats. La preuve en est maintenant faite. Mais avec 178 frappes entre 2011 et 2015 validées directement par le Prix Nobel de la paix lui-même, je serais curieux de connaître l’opinion du Comité Nobel à ce sujet…

    D’autre part, comme si ces éléments ne suffisaient pas déjà à jeter comme un grand froid, ces documents permettent de mieux mesurer la précision de l’outil « drone » dans la panoplie présidentielle américaine. Et le constat est franchement amer puisqu’on apprend que l’usage massif de drones dans les différentes missions confiées entraîne un taux de dommages collatéraux de 90%. Autrement dit, comme l’explique Edward Snowden dans un tweet du 15 octobre, près de 90% des personnes tuées par les frappes aériennes n’étaient pas les personnes ciblées.

    C’est gênant parce que si, déjà, à la base, faire assassiner un individu sans autre forme de procès n’est pas du tout dans les prérogatives d’un chef d’État d’une nation démocratique, fut-il américain, tout indique qu’une partie des cibles abattues l’a été sans même recevoir l’imprimatur du chef suprême, ce qui laisse entrevoir des dérives monstrueuses.

    Ce n’est même pas le pompon.

    On apprend en outre que cet écart catastrophique entre les cibles choisies et les « autres » provient d’une collecte déficiente d’informations. La tragédie qui se joue actuellement prend alors toute son ampleur lorsqu’on comprend que cette déficience d’informations est issue d’une utilisation quasi-exclusive de moyens électroniques pour rassembler les données sur les cibles, ces moyens mêmes qui furent dévoilés par Snowden il y a deux ans. Or, dans le cas qui nous occupe, c’est-à-dire l’assassinat d’individus à distance ce qui revient à s’assurer des informations sur la cible puis à utiliser les moyens appropriés pour éviter les dommages collatéraux, la collecte de données électroniques par surveillance massive des réseaux et par l’imagerie aérienne ou satellitaire ne suffit pas. Aussi pointues et invasives soient les techniques mises en place par la NSA et l’armée américaine, elles ne peuvent remplacer l’infiltration sur le terrain, par exemple.

    Autrement dit, l’État américain espionne tout le monde tant et plus, détermine des cibles de façon unilatérale, les fait buter par une armée qui, au passage, choisit elle aussi ses propres cibles (ou, pire, dérape très largement), et on se rend compte que l’espionnage initial est très majoritairement fait d’une façon qui ne permet pas d’assurer la qualité des cibles et des moyens mis en œuvre. Pire, cette « tyrannie de la distance » donne un faux sentiment de détachement et de puissance divine (« godlike power ») aux opérateurs et à toute la chaîne de commande.

    Et le plus consternant est qu’en choisissant systématiquement l’assassinat des cibles désignées plutôt que leur arrestation, l’État américain, son armée et la NSA se sont coupés de toute source d’information réellement fiable, puisqu’issue du terrain qu’ils ont désertés par commodité.

    C’est proprement effarant.

    Il y a deux ans, on apprenait via Snowden l’ampleur de l’espionnage américain et le monde découvrait que l’armée et le gouvernement des États-Unis avaient outrepassé tous leurs mandats démocratiques pour satisfaire le besoin d’information et de flicage de sa propre population et du reste du monde pour une coterie prête à tout.

    Il y a quelques mois, on apprenait de même qu’une fuite massive de données en provenance directe du gouvernement américain, via un hacking d’ampleur inégalée, exposait directement des millions d’employés fédéraux (mots de passe, empreintes digitales, détails de carrière, dossiers médicaux, judiciaires et même mœurs ou habitudes se retrouvaient sur internet, en libre accès).

    Les « Drone Papers » nous démontrent à présent que le gouvernement américain mène des opérations secrètes d’assassinats, là encore en dehors de tout cadre légal et démocratique, qu’il abat des individus sans procès, avec des informations lacunaires, collectées à la hâte, et réalise d’énormes bavures dans la foulée.

    Devant ces éléments, comprenez-vous pourquoi les libéraux insisteront toujours pour un État minimal ? Comprenez-vous que plus vous donnez de pouvoir à l’État, plus les individus qui sont à sa tête en abuseront, tout nobélisés soient-ils ? Comprenez-vous que lorsque vous remettez vos vies, vos données essentielles, vos informations critiques dans les mains de l’État, vous n’aurez jamais la garantie de leur bonne gestion, et même plutôt le contraire ? Plus proche de la France, voyez-vous, par l’exemple, ce que peut donner la Loi Renseignement dans les mains des fripouilles qui nous gouvernent ? Comprenez-vous que toute augmentation de l’emprise de l’État sur vos vies pour un peu de chimérique sécurité aboutira, de façon inéluctable, à marquer, un jour, une cible sur votre tête ?

    H16 (Atlantico, 20 octobre 2015)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 1 commentaire Pin it!
  • Les snipers de la semaine... (113)

    Helmut Newton.jpg

     

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Causeur, Eric Gueguen rafale les journalistes qui se livrent à la chasse aux réacs...

    Zemmour, Onfray et les autres, ces suppôts du réel

    épouvantail.jpg

     - sur Le Point, Jean-Paul Brighelli mouche Bruno Roger-Petit, le caniche de garde du camp du Bien...

    Les chiens de garde du camp du bien

     

    eric gueguen,philippe de villiers,système,bien-pensants,réacs

     

     

    - sur le Figaro Vox, Philippe de Villiers dézingue la classe politico-médiatique et son système mortifère...

    «Le pouvoir n'a plus de pouvoir : c'est une clownerie»

    Philippe de Villiers.jpg

    Lien permanent Catégories : Snipers 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (63)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Hervé en présence de Michel Geoffroy.

    Au sommaire :

    • 3 : Tweets d’I-Média.
    • 4 : Le bobard de la semaine.

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Repères pour des temps incertains...

    Les éditions Le retour aux sources viennent de publier Triangulation - Repères pour des temps incertains, un essai de Michel Drac. Penseur non-conformiste et sereinement radical, Michel Drac a publié plusieurs ouvrafges stimulants, qui ont été récemment rassemblés en un seul volume, intitulé Essais.

     

    Triangulation.jpg

    " Il y aurait un roman fabuleux et interminable à écrire sur les enchaînements de causalité qui peuvent relier une réunion de travail au siège de la Banque Centrale Européenne, une rencontre au sommet entre dirigeants des grandes banques d’affaires londoniennes, une note d’analyse destinée aux plus hauts cadres de la CIA, l’assassinat d’un leader djihadiste en Syrie, un attentat meurtrier dans les rues de Paris, un échange de bons procédés entre services français et russes, la renégociation d’un contrat gazier entre deux pays d’Europe centrale et une seconde réunion de travail au siège de la BCE. Peut-être d’ailleurs, un jour, l’ouverture des archives nous permettra-t-elle d’écrire a posteriori de semblables histoires. En attendant, nous pouvons déjà en peindre la toile de fond.

    Cet exercice n’est pas tout à fait gratuit. Nous approchons manifestement d’un moment critique dans l’histoire de notre pays. Pour la première fois depuis longtemps, il devient envisageable qu’en France, un gouvernement de rupture arrive aux affaires, dans quelques années.

    Dans ces conditions, nous devons changer de point de vue. Jusqu’ici, la littérature dissidente en France s’est bornée à critiquer le système existant. Mais critiquer n’est plus suffisant : de plus en plus, il faudra être capable de proposer quelque chose. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Autour de la géopolitique et des relations internationales...

    Dans ce nouveau numéro de l'émission de TV Libertés, « Les idées à l’endroit », Alain de Benoist et Olivier Francois évoquent la géopolitique, discipline qui permet de comprendre la politique étrangère et les relations internationales puis, au delà, notre nation et notre monde. Parce que la géopolitique est la science du réalisme et de l’exact, elle échappe aux grilles de lectures idéologiques ou moralisatrices.
    Pour débattre autour de ce thème, Alain de Benoist s’est entouré de deux grands spécialistes reconnus :
    Christian Harbulot, directeur de l'École de guerre économique et Pascal Gauchon, universitaire et directeur de la revue Conflits.

     

    Lien permanent Catégories : Débats, Multimédia 1 commentaire Pin it!
  • La droite face au poison libéral...

    Le nouveau numéro de la revue Eléments (n°157, octobre - décembre 2015) est disponible en kiosque.

    Dans ce numéro, Pascal Esseyric, François Bousquet et Patrick Péhèle inaugurent une nouvelle formule, en couleur, qui compte désormais cent pages et qui est appelée à devenir bimestrielle à partir de janvier prochain. Grâce à une maquette revue et aérée, le résultat est superbe, et le contenu particulièrement alléchant !...

    A côté du grand entretien avec Michel Onfray et du dossier consacré à la droite face au poison libéral, dans lequel on peut lire un entretien avec Patrick Buisson et un autre avec Hervé Juvin, on trouvera, outre les rubriques habituelles « Cartouches » et « Le combat des idées » , une nouvelle rubrique intitulée « Panorama ».

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

     

    Eléments 157.jpg

    Au sommaire :

    Éditorial

    Avant, par Alain de Benoist

    Forum...

    L'entretien

    Michel Onfray s'explique

    Cartouches

    Le regard de Michel Marmin

    Chronique d'une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Dans le collimateur : Michel Foucault

    Champs de bataille, par Laurent Schang

    Carnet de route : le Mont Athos, par Slobodan Despot

    Sciences, par Bastien O'Danieli

    Le combat des idées

    Tous touristes, tous immigrés, par François Bousquet

    Conférence climat : un machin onusien qui tourne à vide, par Jean-François Gautier

    Le numérique, outil rêvé du contrôle social, par René Lebras

    Superproductions hollywoodiennes : phénoménologie d'une industrie de la sidération, par Ludovic Maubreuil

    La guerre des deux féminismes, par David L’Épée

    Collection : les manies de monsieur de Benoist, par Pascal Esseyric

    Nicolas Gauthier, l'interviewer interviewé, par Pascal Esseyric

    Rentrée littéraire : les cinq coups de coeur d'Éléments

    Jean-Pierre Montal : 1990 vu de l'avenue Foch, par Michel Marmin

    Panaït Istrati : un coeur brûlant, par Olivier François

    Dossier

    La droite face au poison libéral

    Droite et capitalisme : le baiser mortel du calcul d’intérêt, par Alain de Benoist

    Patrick Buisson : « L’argent ne fait pas société »

    Pourquoi la bourgeoisie a voté Sarkozy, par Fabrice Moracchini

    Hervé Juvin : « Nous ne sommes pas tous Américains »

    French Young Leaders, les petits soldats de l’Amérique, par Emmanuel Ratier

    Valeurs actuelles : la chute de la maison Bourgine, par Pascal Esseyric

    Panorama

    Anti-manuel de philosophie, par Jean-François Gautier

    Séries télé & politique, par Frédéric Dufoing

    L'esprit des lieux : Turin, par Marc Hocine

    C'était dans Éléments

    Éphémérides

     

     

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!