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xavier eman

  • Feu sur la désinformation... (496) : La vérité sur les écoles de journalisme !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin.

     

                                                

     

    Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reçoivent Xavier Eman pour présenter son ouvrage Formatage continu - Tour de France des quatorze principales écoles de journalisme (OJIM/La Nouvelle Librairie, 2024). L’occasion d’explorer l'origine même de la pensée dominante dans les médias ! Ce livre enquête révèle que l'uniformité du discours des journalistes mainstream trouve sa racine non pas dans les salles de rédaction, mais bien dès leur formation.

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  • Endogamie sociale et endoctrinement idéologique, bases de la formation journalistique...

    A l’occasion de la parution de Formatage continu - Tour de France des 14 principales écoles de journalisme (OJIM/La Nouvelle Librairie), de Xavier Eman, la matinale de Frontières, animée par Jules Laurans et Louise Morice, recevait Claude Chollet, directeur de l’Observatoire du Journalisme, pour évoquer avec lui le système de formation et de cooptation des jeunes journalistes français qui explique l’extraordinaire consensus idéologique régnant dans les médias centraux.

     

                                                

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  • Le monde médiatique hexagonal : une impeccable homogénéité idéologique libérale-libertaire...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Xavier Eman à Breih-Info à l'occasion de la sortie de son enquête intitulée Formatage continu (OJIM/La Nouvelle Librairie, 2024) et consacrée aux écoles de journalisme.

    Rédacteur en chef de la revue Livr'arbitres et rédacteur en chef adjoint de la revue Éléments, Xavier Eman est l'auteur de deux recueils de chroniques intitulés Une fin du monde sans importance (Krisis, 2016 et la Nouvelle Librairie, 2019), d'un polar, Terminus pour le Hussard (Auda Isarn, 2019) et, dernièrement, d'Hécatombe - Pensées éparses pour un monde en miettes (La Nouvelle Librairie, 2021).

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    « Enseignants comme étudiants, issus des mêmes milieux urbains bourgeois, se considèrent comme une élite éclairée moralement supérieure à la plèbe »

    Breizh-Info : Dans Formatage continu, vous explorez les quatorze principales écoles de journalisme en France. Qu’est-ce qui vous a conduit à écrire cet ouvrage ?

    Xavier Eman : A tout seigneur, tout honneur, c’est Claude Chollet, le président et guide suprême de l’OJIM qui a eu l’idée de cette publication à la suite d’une réflexion partagée – d’ailleurs assez commune et banale – sur l’incroyable conformisme idéologique, tendant presque à la « mêmeté », du personnel journalistique et médiatique français. Pourquoi l’écrasante majorité des journalistes est-elle si parfaitement interchangeable, si remarquablement soumise à la doxa « libérale libertaire » et mondialiste, et si parfaitement imperméable aux changements et évolutions politiques et idéologiques de l’opinion publique ? C’est pour tenter de répondre à cette question que je me suis donc penché sur leur formation, leurs écoles, ce qu’on leur y enseigne et qui y enseigne. Et je n’ai pas été déçu.

    Breizh-Info : Comment avez-vous choisi les quatorze écoles incluses dans ce « Tour de France » ? Certaines écoles se démarquent-elles par un profil plus « dissident » ou plus critique, ou est-ce un phénomène général ?

    Xavier Eman : Nous avons décidé de limiter l’analyse aux 14 écoles « reconnues par la profession » et qui sont donc les plus prestigieuses et sensément les plus « sérieuses ». En réalité, ce sont surtout celles qui ont le meilleur « carnet d’adresses » pour placer leurs « poulains » à l’issue de leurs études. Ce sont également celles dont sont issus la plupart des « grands noms » de notre paysage médiatique. Il y a bien sûr des différences et des nuances entre les établissements, mais celles-ci restent très superficielles, pour ne pas dire cosmétiques. Les fondements pédagogiques et idéologiques sont très similaires.

    Breizh-Info : Vous évoquez un système de « formatage idéologique » et de « cooptation politique » dans ces écoles. Quels sont, selon vous, les principaux mécanismes qui aboutissent à cette uniformité de pensée chez les jeunes journalistes ?

    Xavier Eman : L’élément principal est la totale uniformité idéologique des intervenants dans ces écoles, sur un panel allant du centre-gauche (Le Monde) à l’extrême-gauche (Mediapart, Streetpress…) ce qu’ils considèrent très certainement comme la parfaite expression d’une remarquable « diversité » sans cesse mise en avant dans leur communication. Le second point est l’omniprésence, dans les enseignements comme dans les travaux pratiques, des thématiques sociales et sociétales les plus prétendument « progressistes », des droits LGBTQI+++ aux « violences policières » en passant par les difficultés d’insertion des migrants et les monstruosités imposées aux femmes par le patriarcat. Dans les nombreux différents journaux d’apprentissage réalisés par les étudiants, vous ne risquez pas de trouver un seul article sur le racisme antiblanc ou sur les drames de Lola ou de Philippine, ou alors simplement pour en « décrypter » l’odieuse « récupération » par « l’extrême-droite ».

    Breizh-Info : Vous parlez d’une endogamie sociale au sein des écoles de journalisme. Comment se traduit-elle concrètement ? Et quelles en sont, selon vous, les conséquences sur la qualité de l’information et la représentation de la diversité des opinions ?

    Xavier Eman : Même si certaines écoles se félicitent de la mise en place de « filières » ou de conditions d’admission sensées favorisé la « mixité sociale », la grande majorité des étudiants reste issue de la bourgeoisie citadine des centre-villes. Ils ont donc déjà, à l’origine, sinon l’idéologie du moins la « façon de penser » bobo-mondialiste qui va avec. Ils ont généralement fréquenté les mêmes établissements scolaires (le plus souvent privés), les mêmes soirées, les mêmes lieux devillégiature de vacances, etc. Venant d’un milieu privilégié, largement préservé et protégé, ils ont l’habitude de « l’entre-soi » de gens se considérant comme une « élite éclairée » moralement supérieure à la plèbe. C’est le fameux « camp du Bien ». Cette endogamie sociale explique en grande partie leur déconnexion quasi-complète vis à vis des réalités, des préoccupations et des problèmes de la majorité de la population.

    Breizh-Info : Selon vous, comment pourrait-on réformer la formation des journalistes pour favoriser une plus grande diversité de points de vue et mieux représenter la pluralité des opinions en France ? N’y a-t-il pas le risque que les instituts de formation libres du journalisme formatent « à l’envers » d’autres journalistes indépendants ou alternatifs ?

    Xavier Eman : C’est évidemment un risque… De la même façon que la « réinformation » ne doit pas être de la « désinformation inversée », une formation journalistique « alternative » ne doit pas simplement remplacer du « bourrage de crâne de gauche » par du « bourrage de crâne de droite »… Dans une vision idéale, on pourrait imaginer une école se concentrant sur la transmission des aspects « techniques » du métier de journaliste et qui solliciterait des intervenants de toutes les sensibilités politiques. Quant aux écoles existantes, certaines seraient évidemment réformables, notamment celles qui sont publiques, en changeant le personnel de direction et une partie au moins des enseignants… La gauche hurlerait évidemment alors à l’atteinte à la « liberté », celle-ci se cofondant, dans son esprit, avec un monopole absolu et incontestable sur la culture, l’enseignement et les médias.

    Breizh-Info : Pensez-vous qu’une forme d’autocensure s’installe chez les étudiants en journalisme pour s’intégrer dans le cadre idéologique dominant, ou cette conformité est-elle imposée dès les premiers cours ?

    Xavier Eman : Il y a autocensure chez ceux qui, justement, ne partagent pas la doxa idéologique de ces écoles mais sont obligés de « faire profil bas » et de se conformer aux injonctions des professeurs et des intervenants pour ne pas se « faire repérer » voire « dénoncer » (parfois par leurs propres condisciples…) comme étant des « mal pensants » à sanctionner voir à écarter de la formation. Nous avons récolté plusieurs témoignages d’anciens élèves qui nous ont raconté à quel point ils devaient se surveiller pour ne pas éveiller la méfiance des autres élèves ou des cadres de l’institution. Pour pouvoir non seulement suivre « paisiblement » leur formation mais également espérer trouver du travail à sa sortie, ils étaient condamnés à une forme de « schizophrénie « , à dire et à écrire le contraire de ce qu’ils pensaient.

    Breizh-Info : Vous êtes également rédacteur en chef de Livr’arbitres et du magazine Éléments. Dans quelle mesure votre propre parcours a-t-il influencé votre perception du journalisme ?

    Xavier Eman : J’ai toujours nourri une grande passion pour le journalisme, que j’associais à la liberté et à la recherche de la vérité, ou du moins, plus modestement, de l’honnêteté. Mais mes premières confrontations au « journalisme professionnel » m’ont rapidement fait perdre mes illusions et, face aux carcans imposés à la fois par le « politiquement correct » et les impératifs économiques (poids des annonceurs, des actionnaires…), j’ai vite compris qu’il n’y avait de véritable marge de manoeuvre et de possibilité d’expression libre que dans les médias alternatifs et indépendants, c’est à dire aussi dans une certaine marginalité. Par ailleurs, tous les grands journalistes, passés ou présents, que j’admire sont des autodidactes, donc je ne suis nullement fasciné et encore moins impressionné par les titres universitaires dans ce domaine.

    Breizh-Info : Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui envisagent une carrière dans le journalisme, mais qui craignent de perdre leur indépendance de pensée ?

    Xavier Eman : Déjà je leur conseillerai de lire le plus possible. De se constituer une solide culture générale et historique sur laquelle ils pourront appuyer leurs analyses de l’actualité et faire la différence avec les tragiques incultes qui occupent massivement les plateaux et les rédactions. Pour le reste tout dépend de leur caractère, de leurs envies et de leurs ambitions… S’ils veulent briller et gagner de l’argent, ils devront, dans le contexte actuel, courber l’échine et se renier. S’il acceptent la perspective de nombreuses difficultés, d’une relative pauvreté et d’un assez large anonymat, alors ils peuvent envisager de faire un travail à la fois sérieux, honnête et utile. La multiplication des nouveaux supports de type « youtube » offre notamment aujourd’hui des perspectives viables en dehors des médias dominants et institutionnels. Par ailleurs, le développement actuel des titres « conservateurs » ou « libéraux conservateurs » peut sensiblement changer la donne. A condition, comme nous l’avons déjà dit, que cela n’aboutisse pas simplement à une inversion des conformismes et des censures…

    Xavier Eman, propos recueillis par Yann Vallerie (Breizh-Info, 18 novembre 2024)

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  • La France est-elle devenue une extension des Etats-Unis ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique de Xavier Eman dans l'émission Ligne Droite sur Radio Courtoisie, datée du 8 novembre 2024, dans laquelle il évoque l'américanisation croissante de notre pays...

    Rédacteur en chef de la revue Livr'arbitres et rédacteur en chef adjoint de la revue Éléments, Xavier Eman est l'auteur de deux recueils de chroniques intitulés Une fin du monde sans importance (Krisis, 2016 et la Nouvelle Librairie, 2019), d'un polar, Terminus pour le Hussard (Auda Isarn, 2019) et, dernièrement, d'Hécatombe - Pensées éparses pour un monde en miettes (La Nouvelle Librairie, 2021).

     

     

                                            

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  • Zentromag, entre luddisme et hooliganisme !...

    « Nous voulons une France et une Europe souveraines, puissantes, homogènes, cultivées, créatives et sociales. Nous voulons une nation continentale de poètes et de travailleurs, de paysans et d'artisans, d'entrepreneurs et de philanthropes, d'érudits et de combattants. Nous voulons faire crever l'usure et l'argent-roi, réhabiliter le don et l'acte gratuit, extirper la cupidité, pour la remplacer par le goût du beau et du vrai. Rien de plus, rien de moins. »

     

    Zentromag, le journal d'expression non-conforme, dirigé par Xavier Eman, vient de publier pour l'automne son numéro 20. Il est disponible dans les bonnes librairies (notamment la Librairie Vincent à Paris) ou par abonnement (contact sur la page Facebook de Zentromag).

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    Au sommaire :

    Éditorial

    A table avec Xavier, du groupe In Memoriam

    Nouvelle Librairie, une page se tourne

    Chants de prison

    Kakure Kirishitan

    Kulturkampf

    Rage against the Machine

    Virage écran : cinq films à voir ou à revoir sur les hooligans

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  • Formatage continu...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie, en coopération avec l'Observatoire du journalisme, viennent de publier une enquête de Xavier Eman intitulée Formatage continu - Tour de France des quatorze principales écoles de journalisme.

    Rédacteur en chef de la revue Livr'arbitres et rédacteur en chef adjoint de la revue Éléments, Xavier Eman est l'auteur de deux recueils de chroniques intitulés Une fin du monde sans importance (Krisis, 2016 et la Nouvelle Librairie, 2019), d'un polar, Terminus pour le Hussard (Auda Isarn, 2019) et, dernièrement, d'Hécatombe - Pensées éparses pour un monde en miettes (La Nouvelle Librairie, 2021).

     

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    " Pourquoi la plupart des journalistes se ressemblent-ils si parfaitement ? Pourquoi tiennent-ils tous le même discours, défendent-ils les mêmes positions, la même vision du monde et de la société ? Pourquoi sont-ils si déconnectés de l’opinion publique qu’ils tentent pourtant de façonner ? Pourquoi rejettent-ils avec tant de hargne les expressions populaires de plus en plus clairement énoncées, notamment lors des élections ?

    Parce qu’ils sont issus d’un vaste système de formatage idéologique, d’endogamie sociale et de cooptation politique : un réseau d’« écoles » qui n’ont de diversité que géographique et que Xavier Eman expose et décrypte dans cet opus. "

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