Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

sarkozy - Page 3

  • Les riches...

    Vous pouvez lire ci-dessous un point de vue incisif cueilli sur le blog A moy que chault ! et consacré aux riches...

     

    Cupidité.jpg

    Les riches

    L'ectoplasme ghostbusterien Hollande, lorsqu'il n'était pas encore président des ruines de la République, avait déclaré « qu'il n'aimait pas les riches », oubliant au passage qu'il en était un pour les trois quarts de la population française et que ce n'était pas non plus très sympa pour son futur ministre des soumissions extérieures, Laurent Fabius.

    Cette déclaration idiote, et surtout indécente dans la bouche de quelqu'un qui touche sans doute chaque mois près de 20 fois le Smig, avait alors suscité l'ire hystérique et revancharde de toute la bourgeoisie de droite – celle qui avait si bruyamment éjaculé après l'avènement du bling bling sarkozyste – s'empressant de dénoncer « l'hypocrite pudeur » de la France vis à vis de l'argent, sa « défiance maladive » à l'encontre des millionnaires et son dramatique « retard » vis à vis des Etats-Unis, merveilleux pays où les « money makers » sont célébrés comme des héros de l'Iliade et où chacun étale son salaire après à peine deux minutes de conversation.

    Pourtant, moi non plus je n'aime pas les riches. Non pas parce qu'ils sont riches mais parce qu'ils ont voulu le devenir, qu'ils ont un jour décidé de faire de l'accumulation de l'avoir le but et l'horizon indépassable de leur existence et ne jugent celle des autres qu'en fonction de la taille, actuelle ou potentielle, de la « surface économique » de ceux-ci.

    Je n'aime pas les riches parce qu'ils finissent d'enterrer les valeurs aristocratiques de don et de désintéressement et qu'ils vénèrent et louent les préceptes marchands que l'Europe, durant tous les siècles où elle a été flamboyante et hautement civilisée, a méprisé et maintenu au rang de domesticité.

    Je n'aime pas les riches parce que, contrairement à ce qu'ils ne cessent d'affirmer, leurs fortunes ne sont jamais propres et honnêtes, car il est mensonger d'affirmer qu'aujourd'hui on peut gagner beaucoup d'argent par son travail et son goût d'entreprendre (ce qui serait évidemment respectable). C'est par la rapacité, la spoliation, la spéculation et l'exploitation que l'on parvient à cette richesse insane et dilapidée en coruscantes vulgarités.

    Je n'aime pas les riches parce que ce n'est plus, depuis bien longtemps, le mérite et le talent qui fondent leur abondance mais la filouterie, la prévarication, l'endogamie, le népotisme et l'absence de scrupules.

    Je n'aime pas les riches parce que leur inutile et leur superflu se nourrit de la privation de l'essentiel pour tant d'autres.

    Je n'aime pas les riches parce leurs qualités et leurs forces, parfois remarquables, ne sont jamais mis au service du collectif et de l'intérêt général ou de quoi que ce soit de plus grand et de plus haut que leurs insatiables appétits humains.

    Je n'aime pas les riches parce que depuis qu'ils ont pris l'ascendant sur les prêtres, les poètes et les soldats, le monde est plus laid, plus lourd, plus sordide et plus vain.

    Je n'aime pas les riches parce que je suis chrétien et catholique et que, contrairement à eux, je garde les oreilles ouvertes à la messe.

    Je n'aime pas les riches parce qu'ils vivent dans la peur de ne plus l'être et sont prêts à toutes les horreurs, toutes les bassesses et tous les crimes pour éviter cela.

    Je n'aime pas les riches car ce sont toujours eux qui mènent aux guerres, qu'elles soient chaudes ou froides.

    (A moy que chault ! , 24 octobre 2013)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 1 commentaire Pin it!
  • Les snipers de la semaine... (65)

    arbaletrier.jpg

    Au sommaire cette semaine :

     - sur Boulevard Voltaire, Dominique Jamet mouche Alain Minc, une nouvelle fois impliqué dans une affaire de plagiat...

    Alain minc, infatigable piqueur d'idées...

    dominique jamet, alain minc, plagiat, nègre

    - sur le Blog gaulliste libre, Laurent Pinsolle flingue Hollande pour son incohérence et son incapacité à fixer un cap...

    Finance, Europe, Allemagne, Japon : quand Hollande fait du Sarkozy

    dominique jamet,alain minc,plagiat,nègre


    Lien permanent Catégories : Snipers 0 commentaire Pin it!
  • Un mensonge d'état...

    Les éditions Michalon publient cette semaine un essai de Jean-François Impini intitulé Un mensonge d'état - L'imposture sécuritaire. Colonel de gendarmerie en retraite, Jean-François Impini a commandé le service de la gendarmerie chargé notamment de l'enregistrement statistique des crimes et des délits...

    Un mensonge d'état.jpg

     

    " Pourquoi les Français éprouvent-ils un irrationnel sentiment d’insécurité, alors qu’on compte 670 000 délits de moins depuis 2002 et un taux d’élucidation des infractions en hausse de 12 points ? Irrationnel ? Et si les chiffres affichés étaient faux ? Et si l’appareil statistique avait été dévoyé au service d’un message politique illusoire ?

    Depuis dix ans, la lutte contre la délinquance est marquée par l’empreinte de celui qui en a fait, sinon son combat, au moins sa marque de fabrique. Avec une précision chirurgicale, Jean-François Impini révèle comment les statistiques ont été impunément dévoyées. Il dévoile la dictature des chiffres et les tricheries utilisées pour produire de « bons » résultats, et détaille les pratiques qui ont permis d’éluder des délits par centaines de milliers tout en élucidant des infractions imaginaires.

    À l’heure où « nul n’est censé ignorer la réalité », Jean-François Impini, chiffres à l’appui, jette une lumière crue sur la réalité d’une police détournée de sa mission, et d’une politique de sécurité devenue simple entreprise de communication au profit d’un discours politique vide d’action. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Les années Sarkozy...

    Les éditions L'Æncre viennent de publier Les Années Sarkozy, un essai sans concession d'Yves-Marie Laulan. Economiste, spécialiste des questions de démographie et d'immigration, Yves-Marie Laulan a fondé avec Jacques Dupâquier l'Institut de géopolitique des populations et est aussi l'auteur d'un essai marquant intitulé Les nations suicidaires (François-Xavier de Guibert, 1998).

    Années sarkozy.jpg

    "C’est un imposteur et même un charlatan. Il a fait croire aux Français qu’il allait redresser notre pays alors qu’il l’enfonçait encore davantage. C’est un esprit léger, inconstant et superficiel qui n’a vécu que par et pour l’image, les « coups » médiatiques et les sondages (au demeurant souvent plus ou moins trafiqués, nous dit-on). Il a été un magicien de l’illusion médiatique, vivant dans l’instant, sans vision d’ensemble ni projet de long terme. Aime-t-il vraiment la France et sait-il seulement ce que représente la France ? Etait-il vraiment fait pour être président de la République ? On peut sérieusement en douter aujourd’hui. Il incarne malheureusement à la perfection tous les travers de l’homme politique de notre temps."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • De l'hypnose politique avant abattage rituel...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue Claude Bourrinet, cueilli sur Voxnr et consacré aux manoeuvres du système politico -médiatiques...

     

    Moutons.jpg

    De l'hypnose politique avant abattage rituel

    Sarkozy peut être condamné (ce qui serait étonnant : ils passent tous à travers les gouttes), cela n'a guère d'importance, la jurisprudence politique montre que des responsables ayant eu des démêlés avec la justice, comme Jean-Marce Ayrault, le premier ministre, ou Harlem Désir, pour le parti socialiste, peuvent conduire sans problème un gouvernement ou un parti du système. Il n'est donc pas exclu que l'agité du bocal politicien ne revienne hanter le petit écran pour déloger le flamby qui s'y colle. Les pitreries grotesques des bouffons de l'UMP ne laissent guère de doute sur le triomphe probable de l'américanoïde président, qui s'affichera comme un zorro hollywwodien.

    Ce qui importe, c'est de voir comment tous les régimes de gauche, en Grèce, en Italie notamment, et en France maintenant, justifient le régime libéral tout en préparant (ou en ayant préparé, pour les deux premiers pays) le retour de la droite "décomplexée. Papandréou, et Zapaterro ont imposé à leurs pays, comme cela commençait à être le cas en Italie avant le prise de pouvoir du technocrate de Goldman Sachs Monti, soutenu par 556 voix (droite et gauche confondues) contre 61, des mesures qui ne ressemblaient en rien à une politique de gauche, au contraire. Convaincus du bien-fondé du Nouvel Ordre mondial, ou emportés par le maelström d'une crise qui bouscule en détruisant, qui incite en désespérant, qui impose ses solutions en ayant assujetti les peuples à sa logique délétère, ils ont commencé à rogner, à démanteler l'édifice social qu'une Europe, probablement naïve, croyait avoir érigé pour toujours, confiante qu'elle était dans la pérennité d'une civilisation de progrès.


    En quoi elle se trompait : la dure réalité de la puissance, de la domination sans fard revient, sans trop prendre la peine d'ajuster un masque qui ne sert plus à grand chose. Les conditions sont mûres pour qu'une oligarchie cynique et avide prenne le pouvoir dans l'aire de domination des Etats-Unis. En attendant pire...

    Avec la complicité des médias, les mesures libérales les plus radicales semblent désormais "souhaitables" pour sortir d'une crise déclenchée sciemment, une révolution ultra-capitaliste, où tous les acquis sociaux et républicains vont voler en éclat. En quelques années, la France va chuter au niveau des pays du Maghreb. Des voix se font entendre pour demander un ajustement sur les salaires espagnols, que le gouvernement Rajoy écrase, et qui sont ravalés eux-mêmes au niveau de ceux du Maroc, qui, eux-mêmes... L'arrivée de Sarkozy dans un ou deux ans est programmée (Copé a été trop mal « élu », et Fillion est discrédité). Attendons-nous à un gros coup de matraque sur la nuque. 

    Le pire, c'est que, comme d'habitude, le peuple, croyant bien faire, risque en masse de voter, comme en Espagne, ou, dans une moindre mesure en Grèce, pour ses bourreaux de droite, par dégoût de la gauche. La presse meanstream, les « spécialistes », l'enfumage propagandiste préparent les cœurs et les esprits.

    Quitte à manifester, un peu plus tard, avec la gueule de bois, par millions, pour se recevoir des coups.

    Mais ce sera trop tard.

    Claude Bourrinet (Voxnr, 19 novembre 2012)

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Nicolas Sarkozy, agent d'Israël ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Yves-Marie Laulan, cueilli sur son blog personnel et consacré aux postions étrangement favorables à Israël de Nicolas Sarkozy...

    Economiste et démographe, auteur de nombreux essais, Yves-Marie Laulan a longtemps été membre de la direction du RPR.

     

    sarkozy Nétanyahou.jpg

    Nicolas Sarkozy est-il un agent d'Israël ?

    L’idée parait absurde a priori. Pourtant il est permis de se demander si, comme acteur direct ou à titre de supplétif des Etats-Unis, Nicolas Sarkozy n’a pas eu tendance à privilégier systématiquement les intérêts d’Israël au détriment de ceux de la France.
    Il est quand même surprenant, en effet, de constater que sa première déclaration publique, peu de temps après son échec aux présidentielles, a été pour « tacler » comme on dit aujourd’hui le président Hollande sur sa faiblesse supposée envers la Syrie. Curieux hasard.
    On notera, au passage, qu’il n’est guère dans la tradition républicaine qu’un président fraîchement battu prenne la parole en public pour critiquer sans tarder son heureux successeur, surtout sur des questions de politique étrangère. Il est vrai que Nicolas Sarkozy ne s’est jamais beaucoup soucié de la bienséance et des convenances républicaines. On ne se refait pas.
    Mais pourquoi cette ardeur renouvelée envers la Syrie ? On avait pu croire, un instant, que sur l’affaire libyenne, Sarkozy, alors président, s’était laissé convaincre par le trop fameux Bernard Henri Levy porté par un amour immodéré pour les Libyens en grand danger de mort sous la férule tyrannique de l’infâme Kadhafi (reçu quand même en grande pompe à l’Elysée quelques années auparavant).
    Mais, avec le recul, il apparaît clairement qu’avec ou sans BHL, c’est Sarkozy lui-même qui était bel et bien à l’origine de cette généreuse croisade en faveur des Libyens épris de liberté. Ces derniers ont donné sans tarder la preuve de leur attachement aux vertus démocratique en rétablissant la Charia pour améliorer la condition féminine puis, tout récemment, selon diverses sources, en sodomisant, torturant et assassinant le malheureux ambassadeur Christopher Stevens, pourtant leur ami de toujours .
    Alors pourquoi cet enthousiasme pour une intervention française en Syrie ? C’est là qu’il faut procéder, comme le disent les Anglo-saxons, à un petit exercice de « connecting dots », consistant à tirer des traits entre des points apparemment sans lien.
    Avant la Libye, il y avait eu le retour en fanfare à l’OTAN qui a entraîné la mort en Afghanistan d’une centaine de nos soldats avant de se traduire, dans les mois à venir, par un retrait précipité sous la pression des Talibans, décidément bien coriaces. Mais pourquoi l’envoi d’un contingent de 4000 hommes, là où Chirac, pour une fois fort sage, s’était contenté d’envoyer une petite poignée de « conseillers » ? La réponse est claire. Il s’agissait de renouer des liens forts avec la puissance américaine quelque froissée après le refus français d’aller se balader en Irak. Jusqu’ici rien à dire, sauf que cette expédition aux antipodes, sans objet et sans succès, aura un peu plus épuisé nos forces et nos hommes dans un conflit sans issue. Nos soldats sont-ils morts pour rien ?
    Mais là où le tableau se précise c’est quand on se rappelle que la France de Sarkozy a cru bon d’installer le 26 mai 2009 une base militaire de 500 hommes face à l’Iran (à 150 miles très exactement) , à proximité du Detroit d’Ormuz, un magnifique Dien Bien Phu en perspective en cas de conflit sérieux. Cela rappelle évidemment certains souvenirs.
    En termes de sécurité de nos approvisionnements pétroliers, une base française dans le Golfe persique n’a évidemment aucune portée opérationnelle. Quant à se lancer militairement à l’assaut de Téhéran à partir de là, on demande à voir. Pure bravade ou un geste de portée symbolique, ou diplomatique si l’on préfère, à l’adresse de l’Iran, pour faire plaisir aux Emirats ? Mais croit-on vraiment intimider l’Iran de la sorte ? Et, peut-on se demander, à l’instigation de qui cette décision, qui pourrait se révéler lourde de conséquences, a-t-elle été prise , et au profit de qui, les USA ou Israël ?
    Là dessus intervient l’écrasement de la petite Libye , avec le concours en sous-main de la puissante Amérique qui détruit subrepticement les défenses anti aériennes de ce pays ainsi que les centres de communications (sans compter la fourniture de carburant et de munitions aux vaillants alliés européens à court de tout). Pourquoi cette démonstration de force purement gratuite ? Sans doute pour intimider les pays du Moyen-Orient qui douteraient de la détermination de la France de Sarkozy à entrer avec conflit avec l’Iran aux côtés d’Israël.
    L’occasion n’a pas tardé à s’en présenter avec l’affaire de Syrie. Une fois de plus la France se porte aux avants postes, BHL en tête, pour sonner la charge contre la communauté alaouite, branche chiite, regroupée autour du président Bashar al-Assad sous le voile pieux d’une nouvelle croisade à caractère humanitaire, bien sûr. On a déjà vu le film. En fait, il s’agissait tout bonnement d’abattre Bashar Al Assad, soutenu par l’Iran chiite et de préparer son remplacement par un homme de paille sunni quelconque supposé favorable à un accommodement avec Israël et, bien entendu, les Etats-Unis ainsi qu’avec l’Arabie Saoudite, place forte des Sunnis mais surtout, grand pourvoyeur de pétrole à l’Amérique perpétuellement assoiffée. Cherchez l’erreur.
    Car, patatras, le beau château de cartes s’effondre. En effet : a) Al Assad se défend comme un beau diable avec l’énergie du désespoir, sachant bien qu’en cas de défaite, son sort serait, au mieux, celui de Kadhafi b) La Chine et la Russie, déjà bernés avec la résolution de l’ONU 1973 par Juppé, notre va-t’en guerre de Dax (département des Landes), n’ont aucune envie de se laisser rouler dans la farine une fois de plus c) Les USA en pleine campagne électorale n’ont aucune intention de se laisser entraîner derechef dans une nouvelle guerre forcément impopulaire et plus qu’incertaine au Moyen-Orient d) et, surtout, la Syrie n’est pas la Libye.
    Une intervention intempestive de la France se traduirait par des pertes bien plus sévères pour nos armes. Sans compter qu’une fois Al Assad abattu, tout porte à croire que ce serait une coalition d’ islamistes fanatiques, déjà venus de tous les coins du monde, Afghanistan compris, qui viendraient s’emparer du pouvoir pour se lancer à partir de cette base aimablement offerte par l’occident, toujours prêt à jouer les apprentis sorciers , dans des attaques terroristes tous azimuts. A cet égard l’assassinat atroce de l’ambassadeur américain en Libye a, sans aucun doute, refroidi les ardeurs de l’Amérique et montré clairement les dangers d’un humanitarisme interventionniste excessivement naïf .
    Mais qu’importe, pour notre Sarko national, rien ne serait trop coûteux pour affaiblir l’Iran, que ce soit directement ou indirectement, et se substituer, s’il le faut, à l’ami américain défaillant pour soutenir Israël.

    Yves-Marie Laulan (Blog d'Yves-Marie Laulan, 23 septembre 2012)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!