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occupation - Page 3

  • La gloire des maudits...

    Les éditions Albin Michel viennent de publier un nouveau roman de Nicolas d'Estienne d'Orves intitulé La gloire des maudits. Auteur de nombreux romans, dont Les Fidélités successives (Albin Michel, 2012), Nicolas d'Estienne d'Orves est auusi l'ayant-droit de Lucien Rebatet...

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    " Fille d'un collaborateur exécuté sous ses yeux à la Libération, Gabrielle Valoria doit écrire la première biographie de Sidonie Porel. Mais qui est vraiment Sidonie Porel ? La plus célèbre romancière de son époque ou une imposture littéraire ? Une grande amoureuse ou une manipulatrice ? En plongeant dans le passé de cette femme qu'elle craint et qu'elle admire, Gabrielle découvre un univers où grouillent les menteurs et les traîtres. Ecrivains, politiciens, journalistes, prostituées, grands patrons : tous cachent un secret qui tue... Dans Les Fidélités successives (Prix Cazes-Lipp), Nicolas d'Estienne d'Orves explorait les ambiguïtés de l'Occupation, avec La Gloire des maudits, il s'attaque aux mensonges de l'après-guerre. Ce tableau romanesque d'une France au lendemain du chaos, où l'on croise les grandes figures du Paris intellectuel et artistique des années 1950, montre que le passé nous rattrape toujours et que les guerres ne se terminent jamais. "

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  • La guerre en vacances...

    Les éditions du Rocher viennent de publier un récit de Bernard du Boucheron, intitulé La guerre en vacances. Venu sur le tard à la littérature, Bernard du Boucheron est l'auteur de plusieurs romans au style nerveux, marqués par une noirceur assez profonde et une ironie souvent féroce, comme Court-serpent (Gallimard, 2004), Coup-de-fouet (Gallimard, 2006), Chien des os (Gallimard, 2007) Salaam la France (Gallimard, 2010), Long-courrier (Gallimard, 2013) ou encore Le cauchemar de Winston (Rocher, 2014).

     

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    " Avec l'ironie allègre qui est sa marque, Bernard du Boucheron raconte la « normalité monstrueuse » de son enfance pendant la défaite et l'occupation allemande. L'été 1940 commence bien : âgé de 12 ans, il joue à faire la guerre aux Allemands avec des armes réelles abandonnées par les Français en déroute. Dans un Paris affamé et sans charbon, l'enseignement se donne à mi-temps, mais on y acquiert une culture sans égale. Le jeune garçon y plonge avec ivresse, indifférent à la tragédie qui se joue autour de lui. Les vacances lui apportent de lumineux interludes dans le vert paradis des jeux campagnards et des amours inabouties. Le débarquement allié du 6 juin 1944, puis la libération de Paris en août sonneront le réveil. Mais du Boucheron saura faire la part du vrai et du faux dans la légende de l'insurrection nationale contre l'occupant. "

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  • Le bon camp...

    Les éditions La manufacture des livres viennent de rééditer Le bon camp, un roman policier historique d'Eric Guillon. Journaliste et spécialiste de l'histoire du Milieu français, Eric Guillon est notamment l'auteur d'une biographie d'un des adjoints de Bony et Laffont, les chefs de la bande de la Carlingue, au service de la Gestapo, intitulée Abel Danos - Entre Résistance et Gestapo (Fayard, 2006).

     

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    " En sang, enfermé dans une cave où il a été passé à tabac, conscient qu’il va bientôt mourir, un homme, Joseph, se souvient de sa vie...

    Ancien combattant des Brigades Internationales devenu contrebandier, militant communiste, Joseph va connaître pendant la guerre la clandestinité. Puis, fréquente la pègre et fait la connaissance de Lise, prostituée dont le mac est incarcéré. Arrêté pour détention d’armes et soupçonné appartenir à la résistance, il est incarcéré. Il s’évade avec Antoine et fait connaissance d’Abel Danos et de la bande de Bony Lafont.  Antoine réussit à le planquer à la Libération. Jo va participer en marge aux opérations de la désormais fameuse bande des Tractions Avant.. Puis, briseur de grèves au sein de la bande Guérini et Cie, il passe aux premiers braquages. Mais recherché par la police et  ses anciens amis communistes ; il est contraint de se réfugier en Algérie avec l’aide d’Antoine qui lui confie la gestion d’une maison close. Pendant  l’insurrection algérienne, Joseph  participe aux trafics et faux trafic d’armes menés par la DST pour le compte du FLN....

    Qui sont ceux qui l’ont enfermé et qui s’apprêtent à le tuer ? Tantôt résistant, tantôt avec les collabos, tantôt avec les flics, tantôt chez les voyous, est ce qu’il a encore choisi le bon camp ?

    Construit comme un flash back, ce roman policier nous fait découvrir le destin exceptionnel d’un homme ballotté sur tous les bords de l’échiquier politique de la France du milieu du XX ème siècle. Un grand roman noir aux couleurs de l’histoire. "

     

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  • Un questionnaire...

    Les éditions Gallimard viennent de rééditer, dans leur collection L'Imaginaire, le remarquable récit autobiographique d'Ernst von Salomon intitulé Le questionnaire. Combattant politique, écrivain appartenant à la mouvance de la Révolution conservatrice, scénariste, Ernst von Salomon est l'auteur de plusieurs ouvrages marquants comme Les réprouvés (1930), La ville (1932), Les Cadets (1933) ou Histoire proche (1936), tous disponibles en traduction française.

     

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    " «En 1951 , alors que l'Allemagne de l'Ouest vivait encore sous le régime du Statut d'Occupation – moins de six ans après l'écroulement du régime hitlérien, moins de deux ans seulement après la fondation de la République fédérale –, un écrivain qui avait, tout jeune, connu un grand succès à l'époque de la République de Weimar, et dont le grand public n'avait plus entendu parler depuis 1933, faisait paraître un gros roman qui devint très vite ce que, à l'époque, on n'appelait pas encore un "best-seller". Ernst von Salomon, l'auteur, avait alors quarante-neuf ans. Le Questionnaire apparut comme un livre d'impénitence. L'idée de se servir du canevas du fameux questionnaire, élaboré par les Américains pour prendre les anciens nazis dans la nasse infaillible d'innombrables questions, pour raconter sa propre vie et dénoncer l'imbécillité des vainqueurs, pour montrer et démontrer qu'ils ne valaient pas mieux que les vaincus, pour dénoncer les injustices et les mauvais traitements infligés aux Allemands, cette idée était sinon géniale, pour le moins maligne et drôle. Le Questionnaire paraissait rompre avec tous les conformismes et dresser ses réquisitoires aussi bien contre les nazis que contre les Américains. Son ambition et son ambiguïté faisaient du "Fragebogen" le livre le plus discuté, le premier livre vraiment discuté, de l'après-guerre allemand. Il fut traduit dans les principales langues. L'édition allemande, dans ses formes successives, dépassa 250 000 exemplaires.»
    Joseph Rovan. "

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  • Les derniers jours de Drieu la rochelle...

    Les éditions Grasset viennent de publier un récit d'Aude Terray intitulé Les derniers jours de Drieu la Rochelle. Aude Terray est docteur en histoire contemporain.

     

     

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    " Entre ses deux tentatives de suicide et son suicide le 15 mars 1945, Pierre Drieu la Rochelle - l’écrivain fasciste, directeur de la NRF sous l’Occupation, ami d’Aragon et de Malraux - est en convalescence, protégé et caché par quelques proches, des résistants, sa première épouse juive, près de Paris et à Paris, afin de s’épargner  arrestation et jugement.
    Commence pour lui une étrange parenthèse de huit mois pendant lesquels cet homme complexe ne sait plus qui il est, ni où il en est.
    De cette période, Aude Terray a reconstitué le récit minutieux et fascinant, la vie quotidienne d’un écrivain sensible et monstrueux qui se trompa de combat. Historienne, elle recompose subtilement  son cheminement intellectuel, sa solitude, son désarroi.
    On suivra, ici, l’auteur de Gilles et de Rêveuse bourgeoisie tandis que, réfugié dans une forêt, il cueille des pommes, coupe du bois, pense à ses maîtresses enfuies ou mortes... Que reste-t-il des engagements des années 1930 ? Est-il pressé de rencontrer enfin le néant ? Que cherche-t-il à dire de lui-même à travers les figures de Judas et de Van Gogh auxquels il consacre ses pages ultimes ? Doit-il fuir à Sigmaringen avec Céline et Pétain? S’exiler en Suisse ou en Espagne ? Ou en finir dignement ? Personne, à ce jour, n’avait aussi bien éclairé la psychologie du dernier Drieu. "

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  • Sur les otages...

    Les éditions Les Belles Lettres publient cette semaine un texte d'Ernst Jünger intitulé Sur les otages  et écrit dans le cadre de ses fonctions d'officier au sein de l'état-major allemand à Paris sous l'occupation. Le texte est traduit par Julien Hervier, auquel on doit notamment la publication en 2014 des Carnets de guerre d'Ernst Jünger aux éditions Christian Bourgois ainsi qu'une remarquable biographie du même auteur chez Fayard.

     

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    " 21 août 1941 : l'aspirant Moser est mortellement blessé à la station de métro Barbès-Rochechouart par deux jeunes résistants qui disparaissent sans être identifiés. C’est le premier d’une longue série d’attentats qui déclencheront de sanglantes représailles allemandes.
    Otto von Stülpnagel, gouverneur militaire de la France occupée, d’un naturel scrupuleux et indécis, est soumis aux pressions impitoyables de Hitler et de Keitel, le commandant en chef de la Wehrmacht, qui réclament toujours plus d’exécutions d’otages.
    Opposé à cette politique qu’il condamne pour des raisons aussi bien humanitaires que tactiques, il louvoie, marchande mais ne parvient pas à faire entendre sa voix. Conscient de sa lourde responsabilité, il demande à un brillant officier de son état-major, l’écrivain Ernst Jünger, de rédiger un rapport sur ses vains efforts. Jünger a ainsi accès aux dernières lettres des fusillés de Châteaubriant, dont celle de Guy Môquet : profondément ému par le courage et la noblesse de ces témoignages, il décide de leur rendre hommage en les traduisant en allemand.
    On croyait ces textes perdus, car Jünger les avait brûlés après l’échec de l’attentat du 20 juillet 1944 contre Hitler, mais une copie a été miraculeusement sauvegardée. À la suite de son rapport, on découvrira ici, retraduites en français et s’ajoutant à celles que l’on connaissait déjà, une dizaine de lettres totalement inédites qui viennent les compléter en leur apportant un éclairage nouveau.

     

    Le grand cinéaste Volker Schlöndorff, qui a rédigé l’avant-propos de cette édition, a consacré aux fusillés de Châteaubriant un très beau film, La mer à l’aube, en s’inspirant à la fois des textes de Jünger et d’une nouvelle de Heinrich Böll.

     

    Auteur d’une biographie de référence, Ernst Jünger. Dans les tempêtes du siècle (2014), Julien Hervier, universitaire et traducteur, a également édité dans la Pléiade les Journaux de guerre de l’écrivain. "

     

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