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occupation - Page 2

  • L'exil des collabos...

    Les éditions du Cerf viennent de publier une étude historique d'Yves Pourcher intitulée L'exil des collabos 1944-1989. Historien, professeur des universités à l'IEP de Toulouse, Yves Pourcher est l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la période de l'occupation.

     

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    " Ministres à Vichy, chefs de police, patrons de presse, speakers de radio, acteurs de cinéma ou simples quidams, ils sont partis au mois d'août 1944 dans les wagons de l'ennemi, puis ils se sont cachés. Leur exil a duré 45 ans pour certains ! Yves Pourcher nous offre ici une galerie de naufragés de l'histoire.

    Août 1944. La veille encore, ils étaient ministres, chefs de police, patrons de presse ou vedettes de cinéma. Mais les voilà qui fuient. Ils quittent la France dans les wagons de l'ennemi. Les uns mourront en exil. Les autres reviendront pour chercher refuge dans l'oubli. Certains finiront traqués et jugés. Leurs noms ? Abellio, Bonnard, Déat, Céline, Darquier de Pellepoix... Leurs fautes ? La glorification de Hitler, l'administration de Vichy, la formation des miliciens, la répression des résistants, la déportation des Juifs. Leurs lieux de fuite ? L'Allemagne écrasée et, de là, la Suisse neutre, l'Espagne franquiste, l'Argentine péroniste mais aussi les couvents retirés des Alpes.
    Il fallait Yves Pourcher pour exhumer les archives, les témoignages, les correspondances qui dévoilent l'après-guerre des collabos, les chefs et les seconds couteaux, les célébrités et les anonymes. Dans cette galerie des naufragés de l'histoire, où se mêlent le déshonneur et la nostalgie, le reniement et l'endurcissement, les ultras côtoient les lâches et les profiteurs acharnés, les fascistes incurables. Qu'ils se fassent précepteur des riches, marchand d'huîtres, maître-nageur, rubricard de presse, auteur de science-fiction ou écrivain maudit, ils fuient devant le rouleau de l'opprobre, connaissent la malédiction des vaincus, ruminent leur passé, redoutent l'heure de leur condamnation. Autant d'existences pathétiques à la mesure d'autant de complicités
    criminelles.
    Une enquête inédite et totale. Un livre magistral. Une grande leçon d'histoire sur la France d'hier. "

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  • La guerre de Céline...

    Les éditions Gallimard publient cette semaine Guerre, le roman inédit de Louis-Ferdinand Céline, dont le manuscrit, qui lui avait été volé, avec d'autres, dans son logement lors de la libération de Paris, à l'été 1944, a réapparu soudainement l'année dernière et a pu être restitué à ses ayants droit. Un événement littéraire exceptionnel !

     

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    " Parmi les manuscrits de Louis-Ferdinand Céline récemment retrouvés figurait une liasse de deux cent cinquante feuillets révélant un roman dont l'action se situe dans les Flandres durant la Grande Guerre. Avec la transcription de ce manuscrit de premier jet, écrit quelque deux ans après la parution de Voyage au bout de la nuit (1932), une pièce capitale de l’œuvre de l'écrivain est mise au jour. Car Céline, entre récit autobiographique et œuvre d'imagination, y lève le voile sur l'expérience centrale de son existence : le traumatisme physique et moral du front, dans l'"abattoir international en folie". On y suit la convalescence du brigadier Ferdinand depuis le moment où, gravement blessé, il reprend conscience sur le champ de bataille jusqu'à son départ pour Londres. À l'hôpital de Peurdu-sur-la-lys, objet de toutes les attentions d'une infirmière entreprenante, Ferdinand, s'étant lié d'amitié au souteneur Bébert, trompe la mort et s'affranchit du destin qui lui était jusqu'alors promis. Ce temps brutal de la désillusion et de la prise de conscience, que l'auteur n'avait jamais abordé sous la forme d'un récit littéraire autonome, apparaît ici dans sa lumière la plus crue. Vingt ans après 14, le passé, "toujours saoul d'oubli", prend des "petites mélodies en route qu'on lui demandait pas". Mais il reste vivant, à jamais inoubliable, et Guerre en témoigne tout autant que la suite de l’œuvre de Céline. "

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  • Des Juifs dans la Collaboration...

    Les éditions du Détour ont réédité avant l'été l'étude historique de Maurice Rajsfus intitulée Des Juifs dans la Collaboration - L'UGIF (1941-1944), qui avait été publiée initialement en 1980, avec une préface de Pierre Vidal-Naquet, et était introuvable depuis plusieurs années. L'auteur, écrivain et journaliste, a milité jusqu'à sa mort à l'extrême-gauche.

    Sur le même thème, on devra aussi consulter la synthèse de Jean-Claude Valla, Ces Juifs de France qui ont collaboré, récemment réédité par les éditions Dualpha.

     

    Rajsfus_Des juifs dans la collaboration.jpg

    " De 1941 à 1944, certains notables juifs français ont servi la politique de Vichy et ont facilité la politique d'extermination. Ce lourd dossier sur l'Ugif (Union générale des Israélites de France) montre comment ces notables « bienfaisants » participèrent à la mise en place d'une organisation qui permis l'intensification de la répression antijuive.

    Au nom de la politique du moindre mal, les dirigeants de l'Ugif ont accepté les lois racistes et appliqué les directives de Vichy. Cette politique dont le but essentiel était d'éviter que la répression ne frappe les Juifs français, permettra, dans un premier temps, d'isoler les Juifs étrangers et de mieux les désigner aux coups des nazis et de la police. Cette attitude ira jusqu'à la collaboration active, pour certains, sans pour autant protéger les principaux dirigeants de cette organisation qui seront, à leur tour, arrêtés et déportés. "

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  • L’Epuration ou la fin d’un monde...

    Les éditions Auda Isarn viennent de rééditer un essai de Pierre Gillieth intitulé L’Épuration ou la fin du monde. Collaborateur de différents magazines, Pierre Gillieth a publié plusieurs livres, dont des romans comme Les Dioscures (Auda Isarn, 2002) ou Ombre (Auda Isarn, 2007), ou des essais comme La France d'Alphonse Boudard (Xénia, 2011).

     

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    " En avril 1945, le général de Gaulle déclarait à l’Assemblée nationale : « Où est la guerre civile ? » Pourtant, après plusieurs années d’Occupation fort dures et cruelles, l’esprit de vengeance avait prolongé massacres, tortures et climat de guerre civile. Ce fut ce qu’on a appelé l’Épuration. Mais, bien plus qu’un juste retour de balancier, on assista à une mise en coupe réglée de tous les secteurs clés de notre pays : personnel et institutions politiques, monde économique et professionnel, paysage intellectuel…

    Ce livre présente les prémices de l’Épuration, en France et à Alger, l’Épuration sauvage de l’été 1944, le drame des tondues, la liquidation politique, économique et culturelle du camp des vaincus et, plus largement, de la France de l’entre-deux-guerres. À la lecture de ce livre, on prendra la mesure de ce vaste chamboulement (propre à ce qu’on appelle la loi des vainqueurs) qui eut une importance vitale sur tout le demi-siècle français qui allait suivre. Notre monde actuel est bien issu de ce socle posé en 1945. Sans Libération et sans Épuration, pas de décolonisation, pas de Mai 68, et pas de triomphe de la mondialisation et du politiquement correct. "

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  • Chroniques du 7e art...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier un recueil d'articles de Robert Brasillach intitulé Chroniques du 7e art. Écrivain et journaliste à l'Action française et Je suis partout, Robert Brasillach, à qui l'on doit, notamment, Les sept couleurs, Comme le temps passe et Notre avant-guerre, mais aussi une Histoire du cinéma (avec son beau-frère Maurice Bardèche) ou un Corneille, a été une des principale victimes de l'épuration des intellectuels et est mort le 6 février 1945, dans les fossés du fort de Montrouge, sous les balles d'un peloton d'exécution...

     

    Brasillach_Chroniques du 7e art.png

    " Avant d’être fusillé le 6 février 1945, Robert Brasillach a laissé, malgré sa courte vie, une œuvre d’un rare éclectisme et d’un talent inouï. Aussi à l’aise dans le roman, la critique littéraire et cinématographique, le théâtre que dans la politique ou la poésie, il incarnait un humanisme aujourd’hui bien disparu.

    Dès l’âge de dix-huit ans, il amorçait une longue carrière de cinéphile et de critique du septième art, dans La Tribune de l’Yonne sous la signature de Jacques Tournebroche (pseudonyme emprunté à Anatole France). Suivirent Le Coq catalan, La Revue universelle, Gringoire, La Chronique de Paris, L’Appel, La Gerbe, L’Echo de la France, mais quasiment jamais Je suis partout où la critique cinématographique était assurée par son ami Lucien Rebatet (alias François Vinneuil).

    Le présent volume rassemble tous les articles de cinéma que Robert Brasillach a publiés dans ces divers organes de presse de 1927 au 12 juillet 1944. Il témoigne de sa vision, de sa tendresse et de ce fameux “plaisir du cinéma”, et complète ainsi la fabuleuse Histoire du cinéma coécrite avec son beau-frère Maurice Bardèche. "

     

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  • La France sous l'Occupation...

    Les éditions Flammarion viennent de publier une étude historique de Julian Jackson intitulé La France sous l'Occupation. Professeur à l'université de Londres, Julian Jackson est spécialiste de l'histoire du XXe siècle français.

     

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    " Paris, 1940 : les Allemands, jeunes, beaux et bronzés, portent des appareils photos aussi souvent que des fusils et cèdent volontiers leurs sièges dans le métro. La France est soumise à la répression du régime de Vichy, qui ouvre en moyenne 350 000 lettres par semaine et met les conversations téléphoniques sur écoute. Hostile aux Allemands et plutôt favorable à Pétain, la population risque quelques plaisanteries "la collaboration, c'est : donne-moi ta montre, je te dirai l'heure" et se réfugie au cinéma ou à la pêche. Bien peu s'insurgent contre la loi du 3 octobre sur le statut des juifs. Intellectuels et artistes inaugurent quant à eux une période faste de la vie culturelle parisienne. Puis le régime de Vichy se durcit. L'Occupation dure. Quelles sont alors les réactions des Français ? Le clivage résistants-collaborateurs, affirme Julian Jackson, déforme une réalité bien plus complexe : difficile d'imaginer aujourd'hui qu'il s'est trouvé des résistants pétainistes, comme des pétainistes pro-britanniques et anti-allemands, et des résistants antisémites... Ce livre-somme, mobilisant les recherches les plus récentes en France et à l'étranger, nous plonge au coeur des "Années noires". Loin de la survalorisation gaulliste de la résistance comme du dénigrement de la France pétainiste, il dresse une cartographie fine de notre passé. "

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