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nietzsche - Page 30

  • La fabrique de l'homme endetté...

    Nous vous signalons la parution aux éditions Amsterdam de La fabrique de l'homme endetté - Essai sur la condition néolibérale de Maurizzio Lazzarato. Sociologue et philosophe, Maurizzio Lazzarato est déjà l'auteur d'un essai intitulé Les révolutions du capitalisme (Les empêcheurs de penser en rond, 2004).

     

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    "La dette, tant privée que publique, semble aujourd'hui une préoccupation majeure des "responsables" économiques et politiques. Dans La Fabrique de l'homme endetté, Maurizio Lazzarato montre cependant que, loin d'être une menace pour l'économie capitaliste, elle se situe au coeur même du projet néolibéral. A travers la lecture d'un texte méconnu de Marx, mais aussi à travers la relecture d'écrits de Nietzsche, Deleuze, Guattari ou encore Foucault, l'auteur démontre que la dette est avant tout une construction politique, et que la relation créancier/débiteur est le rapport social fondamental de nos sociétés. La dette ne saurait se réduire à un dispositif économique ; c'est également une technique sécuritaire de gouvernement et de contrôle des subjectivités individuelles et collectives, visant à réduire l'incertitude du temps et des comportements des gouvernés. Nous devenons toujours davantage les débiteurs de l'Etat, des assurances privées et, plus généralement, des entreprises, et nous sommes incités et contraints, pour honorer nos engagements, à devenir les "entrepreneurs" de nos vies, de notre "capital humain" ; c'est ainsi tout notre horizon matériel, mental et affectif qui se trouve reconfiguré et bouleversé. Comment sortir de cette situation impossible ? Comment échapper à la condition néolibérale de l'homme endetté ? Si l'on suit Maurizio Lazzarato dans ses analyses, force est de reconnaître qu'il n'y pas d'issue simplement technique, économique ou financière. Il nous faut remettre radicalement en question le rapport social fondamental qui structure le capitalisme : le système de la dette."

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  • Demain l'identité !...

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    Vous pouvez lire ci-dessous le communiqué de Romain Lecap animateur de l'émission du Libre journal des lycéens qui sera diffusée le samedi 24 septembre 2011 sur Radio Courtoisie, à partir de 12 heures :

    Samedi midi vous êtes pris!
    Nous recevrons Philippe Vardon-Raybaud avec qui nous évoquerons ce que peuvent être les éléments d'une contre-culture identitaire. Un vaste programme, qui tient à coeur à beaucoup d'entre nous, soucieux de cultiver des auteurs, références ou héros nettement plus élevés que ceux proposés par une époque à bout de souffle...Georges Feltin-Tracol, animateur de l'excellent site Europe Maxima sera à nos côtés.
    A partir de cette émission, nous retrouverons chaque mois 4 rubriques radiophoniques:
    • Les chroniques culturelles de Pascal Lassalles
    • Les chroniques de la vie ordinaire de Xavier Delaunay
    • La Nietzsche Académie(décryptage d'un évènement marquant par le regard nietzschéen)
    • Les rendez-vous de Paris by Right
    Romain Lecap
    Pour écouter Radio Courtoisie :
    Paris 95,6 MHz   Caen 100,6 MHz   Chartres 104,5 MHz
    Cherbourg 87,8 MHz   Le Havre 101,1 MHz   Le Mans 98,8 MHz ;
    Pour toute la France, en clair, sur les bouquets satellite Canalsat (canal 179 ou 496) et TNTSAT
    pour le monde entier sur www.radiocourtoisie.fr.

     

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  • Vers le Nord...

    Nous vous signalons la parution du troisième numéro de la belle revue Figures de proues, dirigée par Pierre Bagnuls. Cette livraison est consacrée au Nord...

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    Au sommaire :

    Editorial

    • Le Nord : un paysage intérieur

     

    Pistes de réflexion

    • Nous autres aéronautes de l’esprit par Friedrich Nietzsche

    • Prose et Vers par Xavier Marmier

    • Du paradis perdu au paradis promis par Jean Cazeneuve

     

    Les Sources Vives

    • « Des oies sauvages vers le Nord… ». Pour une poésie septentrionale

    • La Finlande aux mille lacs par Jules Leclercq

     

    Figure

    • Aïdôs – la pudeur – par Walter Friedrich Otto

     

    Essai Culture Littérature Poésie Mémoire

    • Aube des Temps, Aurore première

     

    Textes fondateurs

    • Les archives de l’Aurore – citations –

    • L’Aurore des contes et légendes par Hyacinthe Husson

    • La rondeur des jours par Jean Giono

    • Cheminement vers la joie par Jean Giono

    • Le chemin de campagne par Martin Heidegger

    • Des lieux où souffle l’esprit par Maurice Barrès

    • L’âme paysanne par Gaston Roupnel

    •La forêt et l’homme par Gaston Roupnel

     

    Notre Identité

    • Un fil enchanté qui remonte à la source abritée sous l’arbre de nos racines ethniques

    • Rêverie sur la race par Pierre Drieu La Rochelle

    • Diversité contre uniformité par Robert Ardrey

    • Devenons ce que nous sommes par Jean Mabire

    • L’image d’une lignée par Antoine de Saint-Éxupéry

    • Le culte du passé par Xavier Marmier

     

    Aventure

    • Alfred Wegener : de la fixité du pôle à la dérive des continents

     

    Biographie

    • Xavier Marmier : un oiseau migrateur

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  • Oublier l'occident...

    Nous reproduisons ci-dessous l'éditorial de Robert de Herte (alias Alain de Benoist), publié dans le numéro 139 (avril - juin 2011) de la revue Eléments, actuellement en kiosque. Le magazine des idées bénéficie d'une nouvelle présentation que nous vous conseillons de découvrir.

    Nous rappelons qu'il est est possible de se procurer directement ce numéro sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com

     

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    Oublier l'Occident

    L' « Occident»? Raymond Abellio avait observé que « l'Europe est fixe dans l'espace, c'est-à-dire dans la géographie», tandis que l'Occident est « mobile». De fait, 1'« Occident» n'a cessé de voyager et de changer de sens. Au départ, le terme évoque seulement la terre du Couchant (Abendland), par opposition au pays du soleil levant (Morgenland). A partir du règne de Dioclétien, à la fin du IIIe siècle de notre ère, l'opposition entre Orient et Occident se ramène à la distinction entre l'empire romain d'Occident (dont la capitale fut Milan, puis Ravenne) et l'empire romain d'Orient installé à Constantinople. Le premier disparaîtra en 476, avec l'abdication de Romulus Augustule. Occident et Europe se confondent ensuite, durablement. Cependant, à partir du XVIIIe siècle, l'adjectif « occidental» se retrouve sur les cartes maritimes en référence au Nouveau Monde, appelé aussi « système américain », par opposition au « système européen» ou à 1'« hémisphère oriental» (qui comprend alors aussi bien l'Europe que l'Afrique et l'Asie). Dans l'entre-deux guerres, l'Occident, toujours assimilé à l'Europe, par exemple chez Spengler, s'oppose globalement à un Orient qui devient à la fois un objet de fascination (René Guénon) et un repoussoir (Henri Massis). Durant la guerre froide, l'Occident regroupe l'Europe occidentale et ses alliés anglo-saxons, Angleterre et États-Unis, pour s'opposer cette fois au « bloc de l'Est» dominé par la Russie soviétique. Cette acception, qui permet aux États-Unis de légitimer leur hégémonie, survivra à la chute du système soviétique (ainsi chez Huntington).

    Aujourd'hui, l'Occident a encore changé de sens. Tantôt il reçoit une définition purement économique: sont « occidentaux» tous les pays développés, modernisés, industrialisés, aussi bien le Japon et la Corée du Sud que l'Australie, les anciens« pays de l'Est », l'Amérique du Nord ou l'Amérique latine. « Ex Oriente lux, ex Occidente luxus », disait plaisamment l'écrivain polonais Stanislaw Jerzy Lee. L'Occident perd alors tout contenu spatial pour se confondre avec la notion de modernité. Tantôt, il s'oppose globalement à la dernière incarnation en date de la furor orientalis aux yeux des Occidentaux: l'islamisme. Dans cette vision, une fracture essentielle opposerait l' « Occident judéo-chrétien» à 1'« Orient arabo-musulman », certains n'hésitant à prédire que la lutte finale de « Rome» et d' « Ismaël» -la guerre de Gog et de Magog - débouchera sur l'ère messianique.

    En réalité, il n'existe pas plus d'« Occident» unitaire que d'« Orient» homogène. Quant à la notion d'« Occident chrétien» elle a perdu toute signification depuis que l'Europe a majoritairement versé dans l'indifférentisme et que la religion y est devenue une affaire privée. L'Europe et l'Occident se sont totalement disjoints - au point que défendre l'Europe implique bien souvent de combattre l'Occident. Ne se rapportant plus à aucune aire géographique ni même culturelle particulière, le mot « Occident » devrait en fait être oublié.

    Parlons donc plutôt de l'Europe. En inventant l'objectivité, c'est-à-dire le décentrement par rapport à soi, en cherchant à statuer objectivement sur le vrai, le juste et le bien, l'Europe a voulu d'emblée accéder à l'universel, souci que l'on ne retrouve pas dans les autres cultures. Jean-François Mattéi parle très justement de « regard théorique de l'universel ». Ce souci de l'universel a ensuite dégénéré en universalisme, religieux d'abord, puis profane (il y a autant de distance entre l'universel et l'universalisme qu'entre la liberté et le libéralisme). L'universalisme se résume dans l'idéologie du Même, dans la recherche de la Mêmeté au détriment de la Différence, dans l'affirmation du primat de l'Un sur le Multiple. Mais c'est aussi un ethnocentrisme masqué, dans la mesure où tout souci de l'universel reflète inévitablement une conception particulière de l'universel. Au départ, on avait voulu comprendre les autres à partir des autres, non à partir de soi-même, ce qui était aussi louable que nécessaire. Après quoi, on a renoncé à être soi, ce qui s'est révélé dramatique.

    L'Europe paraît aujourd'hui en déclin sur tous les plans. La construction européenne elle-même se liquéfie sous nos yeux. L'Europe n'est pas seulement 1'« homme malade de la planète économique» (Marcel Gauchet). Elle connaît une crise sans précédent de l'intelligence et de la volonté politique. Elle aspire à sortir de l'histoire, portée par l'idée que l'état présent des choses - l'illimitation du capital et de la technoscience - est appelé à se maintenir indéfiniment, qu'il n'en est pas d'autre possible, et surtout qu'il n'en est pas de meilleur. S'abandonnant à un mouvement qui en a fait l'objet de l'histoire des autres, elle s'exonère d'elle-même. Entre destitution du passé et peur de l'avenir, elle ne croit plus qu'à une morale abstraite, à des principes désincarnés qui lui épargneraient d'avoir à persister dans son être - fût-ce en se métamorphosant. Oubliant que l'histoire est tragique, croyant pouvoir rejeter toute considération de puissance, recherchant le consensus à tout prix, flottant en état d'apesanteur, comme entrée en léthargie, non seulement elle paraît consentir à sa propre disparition, mais elle interprète cette disparition comme la preuve de sa supériorité morale. On pense évidemment au « dernier homme» dont parlait Nietzsche. C'est pourquoi la seule chose qui ne décline pas, c'est l'interrogation sur le déclin - qui se décline partout. Cette interrogation ne relève pas simplement de la tradition du pessimisme culturel. Il s'agit de savoir si l'histoire obéit à des lois intrinsèques excédant l'action des hommes. S'il y a déclin de l'Occident, en tout cas, ce déclin vient de loin et ne saurait se ramener à la conjoncture actuelle, la mondialisation par exemple. Le destin d'une culture est contenu dans son origine. Sa fin même est déterminée par l'origine, car c'est cette origine qui détermine sa trajectoire, sa capacité narrative et le contenu de sa narrativité. Historiquement, l'idée occidentale s'est d'abord exprimée sous une forme métaphysique, puis idéologique, puis « scientifique». Elle s'épuise aujourd'hui, de toute évidence. L'Occident a exprimé tout ce qu'il avait à dire, il a décliné ses mythèmes sous toutes les formes possibles. Il s'achève dans la dissolution chaotique, l'épuisement des énergies, le nihilisme généralisé.

    Toute la question est de savoir s'il existe une autre culture qui, s'étant déjà approprié la modernité, puisse proposer au monde une nouvelle forme de maîtrise de l'universel théorique et pratique, ou si la culture occidentale, parvenue en phase terminale, donnera d'elle-même naissance à une autre. Quand une culture s'achève, en effet, une autre peut toujours la remplacer. L'Europe a déjà été le lieu de plusieurs cultures, il n'y a pas de raison qu'elle ne puisse pas être encore le foyer d'une culture nouvelle, dont il s'agit alors de déceler les signes avant-coureurs. Cette nouvelle culture fera suite à la précédente, mais n'en sera pas le prolongement. Plutôt que de verser dans des lamentations inutiles, il vaut mieux avoir le regard assez aigu pour voir où - dans quelles marges - croît ce qui permet de garder espoir. On en revient à Spengler, mais avec un correctif: ce qui s'achève annonce un nouveau commencement.

    Robert de Herte

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  • La traversée de la ténèbre hivernale...

    Les éditions Heligoland publient le deuxième numéro (n°2, hiver 2010-2011) de la revue Figures de proues, sous-titrée Cahiers de recherche sur l'héritage littéraire, culturel et l'imaginaire européen et dirigée par Pierre Bagnuls.On trouvera, notamment, dans cette livraison, une longue analyse du roman de Jack London, Le loup des mers, ainsi qu'une sélection de textes fondateurs.

    Il est possible de commander ce numéro ou, mieux encore, de s'abonner sur le site de la revue : Figures de proues.

     

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    Au sommaire :

    Editorial

    • La traversée de la ténèbre hivernale – des lumières dans la nuit solsticiale

     

    Les Sources Vives

    • Plaidoyer pour le Chant profond

    • La tradition de la culture personnelle par Jean-Louis Harouel

    • La poésie populaire en Europe par Edouard Schuré

     

    Essai Culture Littérature Poésie Mémoire

    • Quand deux phares se lancent des signaux par-delà la nuit des temps

     

    Textes fondateurs

    • Décembre par Ernst Jünger

    • Une amitié incomparable par Alphonse de Châteaubriant

    • L’ami par Saint-Exupéry, Barrès, Brasillach, Drieu La Rochelle

    • Amitié d’astres par Friedrich Nietzsche

    • L’ami dans l’Edda poétique – extraits du Havamal

    • L’amitié par Abel Bonnard

    • Traité de l’amitié par Marcus Tullius Cicero

    • Sur le grand nombre d’amis par Plutarque

     

    Livres Libres et Recensions

    • Voyage vers le Nord

    • Demeures de l’esprit – Danemark, Norvège

    • Culture Guides – Scandinavie

     

    Analyse d’oeuvre

    • Le Loup des mers de Jack London – une réflexion philosophique sur l’homme

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  • Dieu et la science...

     

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    Le numéro de janvier 2011 de la revue Le spectacle du monde est en kiosque. 

    Le dossier est consacré à Dieu face à la science. On pourra y lire , notamment, un article de Jean-François Gautier ("Le cosmos, avec ou sans Dieu ?") ainsi qu'un superbe texte de Raymond Bourgine ("Le dialogue de Pascal et de Nietzsche"). 

    Hors dossier, on pourra aussi lire un hommage d'Alain de Benoist à Jacqueline de Romilly, et on retrouvera les chroniques habituelles de Patrice de Plunkett et d'Eric Zemmour.

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