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napoléon - Page 6

  • L'art d'écrire de Machiavel...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai de Philippe Bénéton intitulé Niccolò Massimo - Essai sur l'art d'écrire de Machiavel. Agrégé de sciences politiques et professeur à l'université de Rennes, Philippe Bénéton est l'auteur de deux essais importants,  Les Fers de l'opinion (PUF, 2000) et Le dérèglement moral de l'Occident (Cerf, 2017). Il a également rédigé quatre entrées pour le Dictionnaire du conservatisme (Cerf, 2017).

     

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    " Les lecteurs de Machiavel forment une troupe nombreuse où se mêlent les philosophes et les rois, les empereurs et les tyrans. Le Prince est de toutes les oeuvres de la pensée politique la seule qui ait durablement accroché l'intérêt des hommes de gouvernement : Charles-Quint en avait fait un de ses livres de chevet, Frédéric II s'efforça de le réfuter, Napoléon voulut qu'il fût dans ses bibliothèques successives, Mussolini en écrivit une préface. Staline l'annota. Hitler dit l'avoir lu et relu. Du côté des écrivains et philosophes, la liste est longue et prestigieuse : Bodin, Bacon, Marlowe, Spinoza, Montesquieu, Rousseau, Hegel, Nietzsche... Mais qu'y a-t-il donc dans ce livre ambigu, écrit avec brio et semé de contradictions ? Pour tenter d'y voir clair, Philippe Bénéton mène une vaste enquête sur l'art d'écrire du Florentin : des explications de texte serrées, une analyse systématique des sources, la confrontation du témoin Machiavel avec l'histoire de son temps. D'étape en étape, les brouillards se dissipent. Machiavel apparaît comme un maître dans l'art de la rhétorique. Quant à son intention profonde, il s'avère qu'elle n'est guère au diapason de ce que dit la doxa contemporaine. Il y avait une énigme Machiavel : voilà sa solution machiavélique. "

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  • Le diable sur la montagne...

    Les éditions Perrin viennent de publier un essai historique de Thierry Lentz intitulé Le diable sur la montagne - Hitler au Berghof 1922-1944. Historien, directeur de la Fondation Napoléon, Thierry Lentz est l'auteur de nombreux ouvrage sur l'Empereur et le 1er Empire. Plus étonnant, on lui doit également une enquête passionnante sur l'assassinat du président des Etats-Unis John Kennedy...

     

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    " En Haute-Bavière, sur le plateau riant de l'Obersalzberg, au-dessus de Berchtesgaden, un petit politicien vint séjourner à l'aube des années 1920. De coquettes pensions en maisons amies, il finit par adopter ces lieux qu'il disait indispensables à ses rêves et à la réflexion. Il s'y sentait si bien qu'il y acquit, face au sombre massif de l'Untersberg, un joli chalet qui, entièrement transformé, prit le nom de « Berghof ». C'en fut fini de la tranquillité de la montagne : sous la coupe des anges noirs du maître des lieux, on expulsa des populations, on construisit des casernes, des villas pour dignitaires, un théâtre, des cités pour travailleurs ; on traça des routes jusqu'au sommet du mont Kehlstein pour y bâtir un « nid d'aigle ». Pour finir, on creusa 5 kilomètres de souterrains pour échapper aux bombardements alliés.
    Ici, Hitler venait le plus souvent possible, pour des séjours parfois longs. Ainsi, entre 1940 et 1944, alors qu'il mettait le monde à feu et à sang, il passa dix-neuf mois dans son cher Berghof, servi par des SS en spencer et gants blancs, préservé du moindre souci par son âme damnée Martin Bormann, entouré d'une cour que l'on n'ose dire brillante, photographiée par la reine des lieux, Eva Braun. Il ne reste de tout cela que des ruines et un goût de cendres, à l'égal de la folie du IIIe Reich. "

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  • Faire sécession avec Julien Rochedy... (3)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'émission Sécession avec Christopher Lannes et Julien Rochedy sur TV Libertés. Nos deux analystes reviennent sur les résultats de l'élection présidentielle et sur la stratégie de Marine Le Pen, puis poursuivent leur réflexion sur la constitution d'une droite authentique apte à conquérir et à assumer le pouvoir.

    – Partie 1 – Les leçons de l’échec de Marine Le Pen
    – Partie 2 – Les 5 écueils de la Droite
    – Partie 3 – Lecture : Napoléon et De Gaulle

    L'émission est passionnante de bout en bout.

    Nous n'avons pas fini d'entendre parler de Julien Rochedy !...

     

                             

     

                             

     

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  • Duel !...

    Les éditions Casterman viennent de publier Duel, une bande-dessinée de Renaud Farace, inspirée par la nouvelle de Conrad Le duel, dont Ridley Scott avait déjà tiré la matière de son film (superbe) Duellistes... A découvrir.

     

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    " Féraud, hussard querelleur, brave souvent l'interdit de l'Empereur en provoquant des duels tandis que d'Hubert est un hussard modéré, pleinement dévoué à Napoléon. Quand celui-ci est chargé de mettre aux arrêts Féraud, cela finit inévitablement en duel. Ainsi naît une haine réciproque, origine d'une série de duels qu'aucun ne réussit à dominer complètement. Inspiré d'une nouvelle de Joseph Conrad."

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  • En side-car avec Napoléon...

    Les éditions Guérin viennent de publlier Berezina, le dernier récit de Sylvain Tesson. Géographe, aventurier et journaliste, Sylvain Tesson, bien connu pour ses récits comme L'axe du loup (Robert Lafont, 2004) ou Dans les forêts de Sibérie (Gallimard, 2011), est aussi l'auteur de recueils de nouvelles, souvent teintées d'un humour un peu noir, comme Une vie à coucher dehors(Gallimard, 2010) ou Vérification de la porte opposée (Phébus, 2010). Il a également publié un fort sympathique Petit traité sur l'immensité du monde (Equateurs, 2005).

     

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    " En octobre 1812, littéralement piégé dans Moscou en flammes, Napoléon replie la Grande Armée vers la France. Commence la retraite de Russie, l’une des plus tragiques épopées de l’histoire humaine. La retraite est une course à la mort, une marche des fous, une échappée d’enfer.
    Deux cents ans plus tard, je décide de répéter l’itinéraire de l’armée agonisante, de ces cavaliers désarçonnés, de ces fantassins squelettiques, de ces hommes à plumets qui avaient préjugé de l’invincibilité de l’Aigle. Le géographe Cédric Gras, le photographe Thomas Goisque et deux amis russes, Vassili et Vitaly, sont de la partie. Pour l’aventure, nous enfourchons des side-cars soviétiques de marque Oural. Au long de quatre mille kilomètres, en plein hiver, nous allons dérouler le fil de la mémoire entre Moscou et Paris où l’Empereur arrivera le 15 XII 1812, laissant derrière lui son armée en lambeaux.
    Le jour, les mains luisantes de cambouis, nous lisons les Mémoires du général de Caulaincourt. Le soir, nous nous assommons de vodka pour éloigner les fantômes.
    Napoléon était-il un antéchrist qui précipita l’Europe dans l’abîme ou bien un visionnaire génial dont le seul tort fut de croire qu’il suffisait de vouloir pour triompher et que les contingences se pliaient toujours aux rêves?
    Mais très vite, nous devons abandonner ces questions métaphysiques car un cylindre vient de rendre l’âme, la nuit tombe sur la Biélorussie et trois foutus camions polonais sont déjà en travers de la route.
    Sylvain Tesson "

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  • La Renaissance, mythe et réalités...

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    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 71, mars - avril 2014).

    Le dossier central est consacré à la Renaissance. On peut y lire, notamment,  des articles de Philippe Conrad ("Moyen Age et Renaissance" ; "Léonard de Vinci. Le vieil homme et la guerre"), de Jean Kappel ("Machiavel, aux origines de la science politique"), d'Armand Giraud ("Les condottieres : des guerriers au service des marchands"), de Jean-Joël Brégeon ("La renaissance des Toscans"), de Madeleine Lastours ("Un nouveau regard sur les « humanistes »") de Martin Benoist ("Quand la Rome des papes redécouvrait l'Antiquité"), de Constance de Roscouré ("La Renaissance, une aventure européenne"), de Jean-François Gautier ("La naissance de la polyphonie européenne").

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, deux entretiens, l'un avec Alain de Benoist ("Le nouvel ordre moral") et l'autre avec Thierry Lentz ("De la défaite aux adieux de Fontainebleau") ainsi que des articles d'Emma Demeester ("Dioclétien, une tentative de restauration de l'Empire"), de Jean-Joël Brégeon ("1814 : la chute de l'Empire français"), de Max Schiavon ("L'Autriche de François-Joseph"), d'Olivier Dard ("Il y a 80 ans : le 6 février 1934") et de Virginie Tanlay ("Le génocide du Rwanda 1994-2014").

     

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