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métissage

  • Les Européens de souche existent-ils ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une vidéo réalisée par Thaïs d'Escufon et consacré à la question des Européens de souche. Porte-parole talentueuse et courageuse du mouvement Génération identitaire, Thaïs d'Escufon développe désormais une activité de publiciste sur les réseaux sociaux.

     

                                            

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  • Lire Gobineau aujourd'hui...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier un essai de Jacques Bressler intitulé Lire Gobineau aujourd'hui. Professeur de philosophie, Jacques Bressler est aussi l'auteur d'une biographie de Gilles de Rais (Payot, 1981) et de Gobineau (Pardès, 2018).

     

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    " Longtemps décrié, L’ Essai sur l’inégalité des races humaines, oeuvre majeure d’Arthur de Gobineau (1816-1882), écrivain, diplomate et homme politique, demeure, cependant, d’une actualité frappante de nos jours. L’hérédité - qui, selon lui, détermine de façon décisive les    probabilités d’avènement civilisationnel pour chaque groupe humain - est au coeur de sa pensée. C’est le sang qui parle et rien d’autre.Comment ne pas discerner les différences profondes de tempérament et d’idéal qui existent entre les différentes «races» ? C’est d’abord en historien et en géographe que Gobineau raisonne. Et il a fort à faire à une époque où l’égalitarisme triomphant, imprégné de christianisme, décrète que l’homme rencontre partout son semblable. La question fondamentale que se pose Gobineau est pourtant des plus pertinentes : comment éviter l’irrémédiable déclin auquel semblent vouées toutes les sociétés, fussent les plus accomplies ? L’exemple de la chute de Rome, submergée par ses éléments étrangers, barbares, lui fait entrevoir la réponse : le déclin se profile à chaque fois que les membres d’une société décident de se mélanger à des éléments qui lui sont extérieurs et, le plus souvent, moins avancés.

    Constat lourd de conséquences ! Pour Gobineau, l’élément blanc constitue tout moteur de civilisation, en effet. Encore faut-il largement nuancer car cet élément «blanc» qu’il vénère tant est déjà le fruit d’un profond métissage. A titre d’exemple, la société idéale à ses yeux n’est nulle autre que l’Inde du temps des castes. Quant à l’élément sémite, il le porte très haut dans son estime, cela ne fait aucune doute. Il est bon de le rappeler dans la mesure où l’oeuvre de Gobineau fut longtemps assimilée à la pensée de l’Allemagne raciste et nazie. Plus encore, les récentes conquêtes de la génétique moderne et des neurosciences - qui viennent relancer la question de l’inné par rapport à l’acquis avec une force jamais égalée - accordent, qu’on le veuille ou non, une vraisemblance accrue à la thèse centrale de l’Essai. Il n’est plus guère possible de séparer le domaine culturel du génétique à notre époque.

    Cette équation soulève des questions brûlantes... alors que le métissage est devenu incontournable et que la question des origines et du choix de la culture dominante revêt une importance grandissante dans la conscience collective. En attendant, il est temps de suivre Gobineau, pas à pas, dans sa démarche si audacieuse. N’oublions pas qu’en plus d’observer une méthode résolument scientifique, il fut également un orientaliste distingué, grand voyageur, ministre de France à Téhéran, à Athènes puis à Rio de Janeiro et Stockholm, inventeur d’un genre littéraire, celui de la « nouvelle exotique », que Joseph Conrad mettra à la mode beaucoup plus tard, l’homme avait de multiples talents. Il nous a laissé, à travers des essais, des récits de voyage et des nouvelles, une vision si pénétrante de l’Orient - sans parler de la force d’évocation des lieux et des hommes - que leur lecture devient indispensable si nous voulons comprendre les événements récents surgis de ces régions, ainsi que leurs conséquences prévisibles pour l’Europe. "

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  • Feu sur la désinformation... (186)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Mariage princier : tradition, modernisme et racialisme
      Mariage du pince Harry et de Meghan Markle en Angleterre. La mariée est métisse et divorcée. Pour les médias pas d’hésitations : Un vent de « modernité » souffle sur le couronne d’Angleterre, la « suprématie blanche est en déclin ».
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      17 mai, journée internationale de lutte contre l’homophobie. Pendant 24 heures les médias ont relayé une information homosexualiste : France info diffuse un reportage sur un faux mariage homosexuel à Honk kong, France TV slash s’essaye à une définition de l’homophobie « c’est penser et dire que deux hommes ou deux femmes ne devraient pas pouvoir se marier entre elles ou entre eux et surtout pas éduquer des enfants. ». Enfin Brut relaye le « coming out » d’Océane Rose Marie, actrice et chroniqueuse pour Arrêt sur image .

    • 3: L’UNEF, le voile islamique de la discorde
      Maryam Pougetoux la responsable du syndicat étudiant de gauche l’UNEF apparait voilée sur M6. Depuis 10 jours la polémique médiatique enfle : Simple exercice d’une liberté personnelle ou prosélytisme religieux ?
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Le passeur de migrants Cédric Herrou nouvelle star du festival de Cannes. Condamné pour avoir aidé des migrants, l’agriculteur est le personnage central du film « Libre ». Alors que tous les journalistes lui tendent le micro, il ose affirmer « Ils veulent me faire taire, c’est clair que je dérange ». Une autre chose semble claire : le moment était mal choisi.
    • 5 : Gouvernement italien : une alliance qui déplaît
      Guiseppe Conte nouveau premier ministre italien. Pour les médias français ce nouveau gouvernement montre qu’il est temps de « réinventer l’Europe » face à un des « politiciens médiocres et xénophobes ».

     

                                 

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  • Vous avez dit diversité ?....

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à la question de la diversité...

     

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    « Diversité ? Le choix entre libéralisme de droite et libéralisme de gauche, Pepsi ou Coca »

    À l’heure où les médias dominants nous assomment de « diversité », il suffit de voyager un peu pour constater que c’est plutôt l’uniformité qui règne en maître. Paradoxe ?

    C’est vers 2007, sous l’influence d’une mode venue des États-Unis, que le terme de « diversité » (sous-entendu : « d’origine ») a commencé à recouvrir le champ sémantique de ce qu’on appelait auparavant les « minorités visibles ». Quand on dit, par exemple, que la 41e cérémonie des César a « sacré la diversité », il faut entendre que les minorités y ont été mises à l’honneur (sauf quand elles étaient évoquées de façon non conformiste, ce qui explique que l’excellent film de Jacques Audiard, Dheepan, n’ait pas obtenu la moindre récompense) aux dépens de la majorité. C’est dans le même esprit que Delphine Ernotte, nouvelle présidente de France Télévisions, a pu déclarer voici quelques mois qu’« on a une télévision d’hommes blancs de plus de cinquante ans et ça, il va falloir que ça change ». En d’autres termes, il faut promouvoir les races-qui-n’existent-pas en faisant disparaître celle qui n’a pas le droit d’exister. Comme nous sommes dans une société de type orwellien, on comprend du même coup que la promotion actuelle de la « diversité » vise en réalité à la faire disparaître.

    Une autre façon de procéder est de mettre en place un faux-semblant de pluralité, assorti d’une fausse liberté de choix. Prenons à nouveau l’exemple de la télévision : il y a toujours plus de choix puisqu’il y a toujours plus de chaînes, mais comme elles disent toutes plus ou moins la même chose, le choix est en réalité inexistant. On pourrait faire la même observation à propos des partis politiques, qui emploient presque tous des mots différents pour délivrer le même message, à savoir qu’il n’y a qu’une seule société possible. On a le choix entre le libéralisme de droite et le libéralisme de gauche, comme on a le choix entre L’Express ou Le Point, Total ou Esso, Pepsi ou Coca.

    L’uniformisation des modes de vie est elle-même impliquée par l’expansion planétaire du marché et la nécessité inhérente au système de l’argent de poursuivre à l’infini le processus de mise en valeur du capital. La diversité n’y est donc tolérée que sur fond d’uniformité concrète et d’universalité abstraite. La société tout entière se transforme en machine à fabriquer du Même.

    Et la diversité culturelle ?

    La diversité culturelle est le constat qu’il existe des cultures différentes. Or, depuis deux millénaires, toutes les doctrines universalistes visent à nous persuader que les hommes sont fondamentalement les mêmes. Sécularisées à partir du XVIIIe siècle, ces croyances aspirent à l’arasement de ce que Max Weber appelait le « polythéisme des valeurs », à la suppression des frontières et au gouvernement mondial. L’image de l’homme qu’elles véhiculent est celle d’un homme hors-sol, délié de toute forme d’appartenance et d’enracinement, qui ne serait gouverné que par des références abstraites (les droits de l’homme) et des mécanismes sociaux impersonnels (le contrat juridique et l’échange marchand). L’idée générale est qu’il faut détruire les cultures et les peuples, c’est-à-dire précisément la diversité, en favorisant l’hybridation et le « métissage » généralisé comme idéaux normatifs d’un vaste dispositif d’uniformisation. Il y a là une allergie aux différences, à l’altérité réelle, qui fait songer au « monotonothéisme » dont parlait Nietzsche.

    Claude Lévi-Strauss, pour qui la civilisation impliquait la « coexistence de cultures qui offrent le maximum de diversités entre elles », disait déjà en 1955, dans Tristes Tropiques : « L’humanité s’installe dans la monoculture ; elle s’apprête à produire la civilisation en masse, comme la betterave. » Nous en sommes là, à une époque où toute culture qui prétend ne pas s’aligner sur le modèle dominant est régulièrement présentée comme « archaïque », scandaleuse ou menaçante.

    Au-delà de ce qui se passe chez les humains, il y a aussi la biodiversité, c’est-à-dire la diversité des vivants. Or, là aussi, les nouvelles ne sont pas rassurantes ?

    En 3,8 milliards d’années, cinq extinctions massives de toutes les formes de vie ont eu lieu sur Terre. La dernière en date, celle du Crétacé-Tertiaire, il y a 65 millions d’années, a vu la disparition de près de 80 % des espèces de l’époque (dont les célèbres dinosaures). Plusieurs millions d’années sont nécessaires pour recouvrer une diversité biologique suite à une extinction massive. Or, de l’avis unanime des spécialistes, nous sommes entrés actuellement dans la sixième phase d’extinction de masse du vivant.

    L’activité humaine ne cesse d’accélérer le rythme d’extinction des espèces, qui est aujourd’hui au moins cent fois supérieur au rythme naturel. Les grands animaux sont massacrés, les écosystèmes durablement pollués, les habitats de nombreuses espèces détruits, la surexploitation, le productivisme et la déforestation faisant le reste. D’ores et déjà, près de 41 % des amphibiens, 26 % des mammifères et 13 % des oiseaux sont menacés d’extinction. Au rythme actuel de plusieurs milliers ou dizaines de milliers d’espèces anéanties chaque année, nous aurons éliminé d’ici à la fin du siècle plus de la moitié des espèces animales et végétales de la planète, jusqu’à atteindre le seuil fatidique de 75 % d’espèces disparues, au-delà duquel on peut parler d’extinction de masse. Et nous en subirons les conséquences car, étant donné que les espèces ne vivent pas côte à côte, mais en interaction les unes avec les autres et avec leurs milieux, il existe un lien systémique entre les écosystèmes et la biosphère. Ce qui revient à dire que nous dépendons de la biodiversité. En nous attaquant à elle, c’est nous-mêmes que nous mettons en danger.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 1er mars 2016)

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  • L’Europe, la France, les « migrants » et le camp des malsains…

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Marc Leroy, cueilli sur son site La Plume à Gratter et consacré à la vague d'immigration clandestine qui frappe actuellement l'Europe...

     

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    L’Europe, la France, les « migrants » et le camp des malsains…

    Le spectacle sidérant, délirant qui se déroule en ce moment sous nos yeux incrédules dans toute l’Europe et plus singulièrement en France, avec les conséquences dramatiques pour ne pas dire cataclysmiques qu’il a d’ores et déjà sur l’identité et l’avenir de notre pays, qu’il aura forcément bien plus encore et désormais très rapidement sur ceux de tout le continent, des états, des civilisations, des cultures qu’il abrite (pour combien de temps encore ?), laissera sans doute un jour totalement incrédules les historiens qui se pencheront sur la période que nous vivons, période où toute une oligarchie politico-médiatique à l’échelle européenne aura donc décidé, sciemment, d’ouvrir à plein toutes les vannes de l’immigration, de faire sauter tous les verrous, toutes les barrières douanières et légales qui de tous temps avaient régulé les déplacements humains et protégé les nations et les peuples d’Europe comme ceux de tous les autres pays du monde, jusqu’à provoquer désormais et à l’échelle continentale ce qui ne peut plus être qualifié autrement aujourd’hui que par un mot : invasion. Un mot que d’ailleurs, et au train où vont les choses, il faudra bientôt remplacer par un autre : celui de submersion, qui débouchera enfin à son tour sur un troisième, et qui sera cette fois le dernier : anéantissement. Anéantissement de toute une histoire, de toute une culture, de toute une civilisation.

    Oui, vraiment, comment Diable les historiens de demain pourront-ils appréhender cette période invraisemblable, comprendre les « motivations » totalement irrationnelles, l’état d’esprit foncièrement délirant de ceux qui ont, pour ce qui concerne la France, déstabilisé la société dans les années soixante-dix « grâce » au regroupement familial (sous la droite giscardienne), communautarisé la population depuis les années quatre-vingt « grâce » au droit à la différence et l’antiracisme (sous la gauche miterrandienne), culpabilisé le peuple et atomisé le roman national « grâce » à la repentance dans les années deux mille (sous la droite chiraquienne) et désormais « métissé » et détruit tout ce qui restait de la Nation et de l’Etat dans une utopie européiste devenue complètement folle, hors de contrôle, qui se joue de l’histoire et des volontés populaires (sous les quinquennats Sarkozy et Hollande) ? L’absence de cœur (on a envie d’écrire de tripes) a des déraisons que la raison ignore…

    Quels desseins auront donc à ce point motivé nos oligarques, pour saper ainsi, mettre à bas et avec un tel entêtement, un tel acharnement plus de deux mille ans d’histoire, de culture, de traditions ? Plus de deux mille ans de spécificité, de complémentarité de notre « vieux continent » ? Un continent qui a donné au monde tout au long de sa glorieuse histoire la démocratie grecque, la culture latine, le Moyen-Âge chrétien, la renaissance, les controversées Lumières, la révolution industrielle… qui a offert à l’humanité l’imprimerie, la grande musique, l’école pour tous, la médecine moderne, l’eau courante, l’électricité, le cinéma, l’automobile, le train, l’avion, la robotique, l’informatique… qui a érigé sur tout son territoire les cathédrales et tant d’autres merveilles… bâti Le Prado, Versailles, l’Alhambra, le Mont Saint-Michel, Coblence, Chambord… qui a enfanté des Vinci, El Greco, Rembrandt, Le Caravage, Michel-Ange,Vivaldi, Bach, Mozart, Beethoven…

    Une histoire, une culture, une civilisation sans pareilles, parsemées de tant et tant de merveilles, mères de tant et tant de grands hommes (chefs d’état, artistes, musiciens, écrivains, inventeurs, scientifiques) que ne sauraient aucunement condamner leurs heures plus sombres et c’est vrai parfois terribles, mais en réalité – hélas ! – inhérentes à toute grande aventure humaine. Une histoire, une culture, une civilisation dont sont inévitablement et totalement issus ceux-là mêmes qui pourtant les assassinent aujourd’hui, auxquelles ils doivent tout ce qu’ils sont et les si privilégiées places qu’ils occupent dans ce monde.

    Masochisme morbide ? Nihilisme pervers ? Trahison irresponsable ? Bêtise crasse ? Folie pure ? En un mot : décadence ? Sans doute, au fond, est-ce bien tout cela à la fois…

    Une situation « migratoire » désormais totalement hors contrôle

    Depuis des mois maintenant, chaque jour qui passe, « médiatisé » ou non, apporte son même écot à la catastrophe qui se prépare, pire, qui se joue : chaque jour, oui, chaque jour, des milliers d’africains, pour l’immense majorité d’entre eux des jeunes hommes de seize à trente ans, montent sur des embarcations de fortune, paient pour ce faire de fortes sommes (qu’ils sortent d’où, là n’est en tous les cas certes pas la question médiatique) à des réseaux de passeurs, et partent en Méditerranée vers les côtes européennes. Loin, très loin de refouler ces masses vers leur continent d’origine, comme le fait aujourd’hui à l’autre bout du monde et avec le succès que l’on sait l’Australie, la « police des frontières » (sic) européenne, les « récupère » désormais en mer, à quelques kilomètres à peine de leur point de départ, et… les transportent en Italie, où très rapidement elles peuvent donc se perdre dans la nature et se répandre sur tout le continent, de Lampedusa à Calais. Et pour cause : grâce à ce fameux espace Schengen que nous avaient tant vanté nos gouvernants successifs, il n’y a plus de frontières intra européennes dans l’Union… et donc plus aucun contrôle réel et possible des mouvements de population, même illégaux, au sein de celle-ci.

    Beaucoup mieux  : non contents de ne pas faire leur travail en surveillant – comme ce devrait être leur rôle – les limites de la tour de Babel européenne (qu’il faudra sans doute d’ailleurs très prochainement, au train où vont les choses, rebaptiser Tour de Babel-oued), l’oligarchie européenne et plus particulièrement le gouvernement français font désormais tout pour faciliter la tâche aux immigrés illégaux qui envahissent notre territoire ! Ainsi a-t-on vu (par exemple) notre ministre de l’Intérieur, l’inénarrable Bernard Cazeneuve, visiter le 11 juin un centre d’hébergement de Nanterre où une centaine des clandestins expulsés de la Halle Pujol avaient complaisamment trouvé refuge… vu un Ministre de la République, pourtant en charge du maintien de l’ordre et du respect de la Loi… serrer la main, large sourire aux lèvres, de délinquants entrés frauduleusement sur le territoire français, et visiblement morts de rire devant une telle aberration (voir photo). La seule tâche de nos gouvernants semble donc désormais être d’étaler, de diluer le plus rapidement et surtout le plus discrètement possible les « nouveaux arrivants » sur l’ensemble du territoire (encore ?) national, peut être aussi et même surtout de les éloigner radicalement des beaux quartiers parisiens où eux comme leurs proches souhaitent pouvoir continuer à habiter en paix, sans s’immerger dans cette « diversité », cette « solidarité », ce « métissage » qu’ils prétendent imposer à tous leurs compatriotes « sans dents » (et désormais sans illusions, du moins c’est à espérer, parce que sinon il n’y a vraiment plus qu’a se flinguer).

    Face à cette déferlante qui se répand sous les yeux effarés de l’immense majorité des Français, les médias bienpensants ne pouvaient (in)décemment pas rester sans réponse ! Pour faire taire le mécontentement citoyen et endormir l’inquiétude de nos compatriotes, croyant comme toujours « régler tous les problèmes de société en appelant un chat un chien » (1), nos chers « faiseurs d’opinion » ont donc déposé sur les tréfonds baptismaux de leur politiquement correct un nouveau vocable, immédiatement devenu le qualificatif quasi monopolistique pour évoquer le phénomène qui nous préoccupe dans les colonnes des journaux, sur les plateaux de télévisions ou dans les studios de radio. Et bien évidemment, mais faut-il s’en étonner, ce vocable est devenu tout aussi incontournable dans la bouche de l’immense majorité de nos responsables politiques : ce nouveau mot magique, prétendument anti-stress, éminemment antiraciste, c’est le « migrant ».

    Je vous mets en passant au défi : cherchez donc, et avant que ce tsunami d’immigration africaine ne s’abatte sur l’Europe, la moindre allusion, la moindre trace de ce « migrant » dans un article ou un débat politique traitant de l’immigration clandestine. Cette même immigration clandestine qui avait d’ailleurs précédemment et fort judicieusement remplacé dans la novlangue l’« immigration illégale », expression en réalité bien plus adéquate, mais beaucoup trop « stigmatisante » pour les si généreuses « consciences » qui nous disent comment il convient de bien nommer les choses dans le Meilleur des mondes qu’elles s’appliquent à ériger avec tant de zèle. Le « Sans papiers », autre trouvaille géniale de la bienpensance, a donc peut-être vécu : après tout, il y avait le mot « sans » dedans, comme encore un petit caillou dans un yaourt parfumé à la rose… un mot en réalité beaucoup trop « stigmatisant », un bien mauvais « sans » que celui-là! Immigré illégal… immigré clandestin… « sans papiers »… et désormais donc, « migrant »… comme ces frêles oiseaux (innocents, CQFD) qui parcourent sous nos yeux émerveillés des milliers de kilomètres sur la planète bleue, volant parfois de pôle à pôle pour accomplir leur prodigieux voyage. Sauf que… les oiseaux en question, eux, font un trajet… aller et retour !

    L’histoire dira (et jugera) que c’est donc la folle, l’irresponsable, la criminelle « aventure libyenne » de Sarkozy et BHL qui aura assené le coup de Jarnac dans cette œuvre de destruction entreprise par nos élites dévoyées, porté (si le peuple ne décide pas enfin de renverser la table ploutocratique) le coup de grâce à la civilisation et aux peuples européens : car c’est bien depuis la chute de Mouhamar Kadhafi (dont le régime était certes autoritaire mais n’empêchait pas les Libyens d’avoir, et de très loin, le plus haut niveau de vie de tout le continent africain et de bénéficier d’un état providence supérieur même à celui de bien des nations européennes) que le verrou migratoire africain a sauté. C’est depuis que la Libye a été plongée dans le chaos, dans l’anarchie tribale et l’islamisme radical et terroriste que les vagues migratoires des nouveaux « boat people » subsahariens ont commencé de se répandre sur l’Europe, avec la complicité irresponsable et criminelle de l’oligarchie européiste. Moyennant quoi ? Le principal responsable de cette folie géopolitique, de ce crime devant l’histoire, le déclencheur de ce tsunami migratoire qui submerge aujourd’hui la France et l’Europe… a repris la direction de l’ex-UMP et sera probablement le candidat de son parti à la prochaine élection présidentielle de 2017, avec de très fortes probabilités de victoire. Et si ce n’était finalement pas lui qui emportait la mise, pour cause de trop nombreuses casseroles judiciaires… ce serait celui qui était à l’époque son Ministre des affaires étrangères, et donc son plus zélé complice ! Quand l’ironie atteint ce niveau dans le tragicomique, pour ne pas dire dans l’obscénité, quel esprit encore lucide n’aurait pas une irrépressible envie de crier « halte aux fous » ?

    Epilogue funèbre ou sursaut  salvateur…

    Jean Raspail et son Camp des saints sont aujourd’hui rattrapés, dépassés par une réalité qui se révèle encore plus vraie que l’affliction, et même Renaud Camus, avec son fameux « grand remplacement », fait désormais figure de tout petit joueur. L’Europe se noie dans le flot ininterrompu des « migrants ». L’Europe se meurt… l’Europe est morte ?

    Pendant ce temps, comme d’autres enfilent des perles (2), dans le camp patriote, certains pinaillent, ratiocinent, s’écharpent ou abandonnent électoralement le seul navire souverainiste susceptible d’arriver un jour à bon port, le seul qui affirme haut et fort et depuis des décennies vouloir faire cesser l’immigration, peut-être avant qu’il ne soit trop tard, sous prétexte que la capitaine n’est pas exempte de tout reproche, que son second en mérite beaucoup, et qu’un vieux matelot cabot et provocateur, obnubilé par sa vision du passé, son refus d’un présent qu’il n’incarne plus et sa certitude ne pas être concerné par l’avenir, aveuglé par son orgueil et aigri jusqu’à la moelle de ne plus occuper le tout premier rôle, est poussé, à son corps défendant et sans plus de ménagement qu’il n’en usait lui-même hier pour écarter ses contradicteurs, vers la retraite politique… à 86 ans ! La France et l’Europe sont en danger mortel, et les « patriotes » s’écharpent et sodomisent les diptères ! Avec de tels « défenseurs », notre Nation et son peuple n’ont même plus besoin d’ennemis ! A en pleurer… de rage ou de désespoir, mais à en pleurer. Le retour de la raison ou l’oraison, la fin de l’immigration de masse ou la mort, telles sont pourtant désormais les seules questions, appelant d’ailleurs une même et unique réponse… qui ne peut plus attendre.

    Marc Leroy  (La Plume à Gratter, 15 juin 2015)

     

    Notes :

    1) Pierre Desproges, Le Tribunal des flagrants délires.

    2) « A chaque terrible époque humaine, on a toujours vu un monsieur assis dans un coin, qui soignait son écriture et enfilait des perles » Paul Valéry.

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  • L’idéologie dominante exècre toute forme d’enracinement...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à l'antiracisme comme nouvelle idéologie dominante...

     

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    « L’idéologie dominante est une idéologie universaliste qui exècre toute forme d’enracinement. »

    Manuel Valls vient d’annoncer la mise en place d’un nouveau programme de « lutte contre le racisme ». Plus qu’une mode, l’« antiracisme » semble en passe de devenir une nouvelle religion. Laquelle, assez logiquement, pratique aussi une nouvelle Inquisition. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

    L’idéologie dominante est une idéologie universaliste qui exècre toute forme d’enracinement. Ce qu’elle aime, c’est la mobilité, la flexibilité, le déracinement, le nomadisme, bref le programme de Jacques Attali : « L’acceptation du neuf comme une bonne nouvelle, de la précarité comme une valeur, de l’instabilité comme une urgence et du métissage comme une richesse »» (Le Monde, 7 mars 1996). Dans cette optique, l’accusation de « racisme » n’est rien d’autre que le procédé commode qu’elle a trouvé pour délégitimer les particularités concrètes, obstacles à faire disparaître pour mettre en œuvre la fusion rédemptrice, le salut par l’hybridité.

    « L’antiracisme » ne vise plus ceux qui défendent le racisme, mais ceux qu’on accuse de le professer en leur for intérieur même lorsqu’ils disent explicitement le contraire. Le « racisme » lui-même ne désigne plus tant la croyance en l’inégalité des races, qui a de nos jours (fort heureusement) presque disparu, ni même l’hostilité de principe envers une catégorie d’hommes, mais toute forme d’attachement à un mode de vie spécifique, à un paysage natal, à une identité particulière. Tout cela relèverait d’un mauvais penchant révélant une nature corrompue. Comme l’écrit Chantal Delsol dans son dernier livre, « quand des gens simples annoncent qu’ils préféreraient conserver leurs traditions plutôt que de se voir imposer celles d’une culture étrangère »», on en déduit « qu’ils sont égoïstes et xénophobes ». « Est-ce raciste, demandait récemment Jean Raspail, que de vouloir conserver ses traditions et sa manière de vivre, et ne pas les laisser dénaturer ? »

    Pour Lionel Jospin, la « menace fasciste » incarnée naguère par Jean-Marie Le Pen n’était finalement, à l’en croire, que du « théâtre ». Le « racisme » qu’on dénonce aujourd’hui ne serait-il pas aussi une comédie ?

    C’est surtout une imposture. Heidegger a maintes fois expliqué que se définir comme « anti »-quelque chose (antiraciste, anticommuniste, antifasciste) revient paradoxalement à ériger en norme, c’est-à-dire en critère de validité, ce à quoi l’on prétend s’opposer, ce qui amène finalement à penser comme lui. L’antiracisme contemporain n’échappe pas à la règle. Le culte actuel du « métissage » n’est en effet que le renversement du culte nazi de la « pureté ». Le « métis » est le modèle idéal comme l’était « l’Aryen » sous le IIIe Reich. Vanter la race blanche au nom de sa prétendue « supériorité » ou la fustiger comme faisant obstacle au « métissage » relève d’une même obsession de la race, d’une même surestimation de l’importance du facteur ethnique dans l’évolution des sociétés humaines. Xénophobie systématique et xénophilie systématique, c’est tout un. L’injonction au mélange a seulement succédé à l’appel à la pureté. Pour paraphraser ce que Joseph de Maistre disait de la Révolution, on pourrait dire que le contraire du « racisme », c’est un racisme en sens contraire.

    L’exaltation de l’Autre jusqu’à la négation de soi ayant succédé à l’exaltation de soi jusqu’à la négation de l’Autre, celui qui pense que le refus de soi n’est pas la meilleure façon de s’ouvrir aux autres peut ainsi être assimilé aux hallucinés de la « guerre raciale ». « Qu’untel se plaigne d’une trop forte proportion de Juifs, Noirs, Arabes ou Asiatiques, c’est du racisme ; mais que le même critique une trop forte proportion de Blancs – ainsi que l’a récemment fait Libération à propos des cabinets ministériels –, cela devient de l’antiracisme. Si un entrepreneur utilise l’origine des candidats comme critère de sélection au détriment des personnes d’origine étrangère, c’est une discrimination inacceptable ; mais s’il décide de faire jouer ce critère au détriment des “Français de souche”, c’est une louable action de lutte contre les discriminations », écrivait voici peu Stéphane Perrier dans la revue Le Débat.

    Viennent ensuite les inévitables contradictions. Comment nier l’existence des races tout en prônant le métissage ? Pour que le second survienne, il faut bien que les premières existent !

    Ceux qui veulent instaurer la parité partout sauf dans le mariage n’ont, en effet, pas encore compris que le « mariage forcé » (Pierre-André Taguieff) de la diversité et du métissage les condamne l’un et l’autre au divorce. La même schizophrénie se retrouve quand on veut l’égale représentation de groupes ethniques dont on nie par ailleurs l’existence, quand on se réclame à la fois de l’idéal normatif du pluralisme et de celui du « mélangisme », ou quand on déclare prendre acte du caractère « multi-ethnique » des sociétés contemporaines tout en réagissant toujours plus durement à toute manifestation d’altérité.

    Autrefois, on admirait la diversité des cultures mais on trouvait assez normal que les gens se ressemblent à l’intérieur de chacune d’elles. Aujourd’hui, c’est l’inverse : il faut à la fois toujours plus de « diversité » dans chaque pays et toujours plus de conformité à l’échelle planétaire. Toutes les différences sont admises à l’intérieur, mais à l’extérieur tous les États doivent communier dans l’idéologie des droits de l’homme et le culte de la marchandise. On espère ainsi faire naître un monde homogène de l’addition de sociétés toujours plus hétérogènes, unifier la planète et programmer l’hybridation généralisée. C’est la quadrature du cercle.

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