Vous pouvez visionner ci-dessous une intervention du théologien musulman Tariq Ramadan sur I télé à propos de la liquidation de Ben Laden par les forces spéciales américaines. Une analyse qui ne manque pas de pertinence...
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Vous pouvez visionner ci-dessous une intervention du théologien musulman Tariq Ramadan sur I télé à propos de la liquidation de Ben Laden par les forces spéciales américaines. Une analyse qui ne manque pas de pertinence...
Vous pouvez voir ci-dessous un extrait de l'émission Ce soir ou jamais du lundi 21 mars 2011, animée par Frédéric Taddeï et consacrée à la guerre contre la Libye, avec le journaliste Michel Collon, et l'ancien président de Médecins sans frontière, Rony Brauman.
Les prix de la désinformation médiatique seront remis lors d'une cérémonie le 5 avril 2011 !
La deuxième édition des BOBARDS D’OR sera organisée le 5 avril 2011 par Polémia. Cette cérémonie distingue et honore les journalistes les plus habiles ou les plus audacieux, ces désinformateurs du totalitarisme « doux » dans lequel nous baignons ; ce système où les mensonges répétés à l’infini finissent par s’imposer dans les esprits et dictent les politiques de « droite » comme de « gauche ».
La désinformation et le mensonge médiatique imposent le politiquement correct, et c’est le rôle de Polémia de lutter contre cette tyrannie médiatique.
Un comité de sélection de Polémia et de nombreuses personnes ayant répondu à notre appel à contribution ont réuni un florilège des plus beaux mensonges.
Que ce soit Joseph Macé-Scaron et sa cuistrerie mensongère sur le référendum suisse, les fausses photos pour illustrer l’affaire Sakiney ou le montage complet de l’affaire de l’ophtalmo « raciste » pour ne citer que ces exemples, bien des journalistes de télévision, presse ou radio s’illustrent par leur capacité à mentir au service du politiquement correct.
Et parce qu’ils ont toute leur place au sein des bobards d’or, le jury récompensera cette année, dans la catégorie Strass & paillettes, ces stars donneuses de leçons qui elles aussi mentent allègrement. Alors, qui des scandaleux soutiens à Roman Polanski ou de Jamel Debouze qui affirme que « l’Islam est en France depuis 3000 ans » sera élu cette année ?
Rendez vous sur le site www.bobards-dor.fr pour élire le bobard le plus édifiant. Ce n’est pas le choix qui manque, et Polémia compte sur votre vote par internet pour les départager. Dans chacune des quatre catégories (Presse écrite, Radio, Télévision, Strass et Paillettes) trois bobards seront désignés pour la grande cérémonie du 5 avril à Paris.Cérémonie des Bobards d’Or
Le 5 avril à 20 heures
Salle Athènes-Services, 8, rue d'Athènes, 75009 Paris
Retour douze ans en arrière sur l"ingérence humanitaire" des troupes de l'OTAN contre les Serbes au Kosovo... Xavier Raufer revient sur ce conflit et sur la campagne de désinformation massive à laquelle il a donné lieu, dans un article publié par Le nouvel économiste le 15 février 2011...
Balkans, boucherie et bidonnagesBienvenue dans la boucherie balkanique, rayon Kosovo. Fin janvier, l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe adoptait un rapport du sénateur helvétique Dick Marty, dont le contenu, de type Grand Guignol, fait dresser les cheveux sur la tête.
On y lit que de l'été 1998 à octobre 1999, alors que l'UCK contrôle peu ou prou le Kosovo, des chefs de cette guérilla mafieuse kosovare ont fait assassiner des prisonniers, surtout serbes, détenus dans des camps secrets. Les organes de ces victimes étant ensuite prélevés et vendus, aux fins de greffes, sur le marché noir international.
Une immense machine criminelle internationale s'était alors constituée : un réseau extensif de planques et de cliniques existait, entre le Kosovo et le nord de l'Albanie, jusqu'à l'aéroport de Tirana, servant aux "livraisons". Plus, nombre de complices étrangers, intermédiaires louches, médecins ripoux, cliniques véreuses, etc.
Combien de victimes pour ce crime contre l'humanité chimiquement pur ? "Des centaines de Serbes, de Roms ou d'Albanais "collabos" ont été séquestrés et torturés dans des camps secrets de l'UCK", dit le rapport Marty. Là-dedans, une désormais inévitable enquête devra dire si les victimes des Frankenstein de Pristina se comptèrent alors par dizaines ou bien par centaines.
Silence gêné sur les deux rives de l'Atlantique à la publication du rapport Marty, les Etats-Unis et nombre de pays d'Europe ayant, à l'époque, soutenu, armé et financé l'UCK, avant de lancer la croisade anti-Serbes du printemps 1999. Silence d'autant plus lourd que cette histoire d'organes était, dans la région, le secret de Polichinelle, nul n'ignorant, de Washington à Ankara, que le Kosovo n'est en fait qu'une zone grise criminelle. Un drame pour la population locale, étouffée par la féroce loi du silence imposée par ses propres mafieux et facilitée par ses "libérateurs" qui, tel Bernard Kouchner, proconsul local de 1999 à 2001, déclarait au quotidien suisse Le Matin (24/11/2000) : "Ne croyons pas à la légende de ce pays mafieux."
Tous ces silences, cette muette complicité, au nom de la "stabilité" : plutôt la mafia que le désordre. Tout plutôt qu'on apprenne que, voici dix ans, deux millions de malheureux furent livrés à des mafieux, sous la botte desquels ils vivent encore. Mais il y a pire encore, car si l'enquête Internationale sur les trafics d'organes humains fait bien son travail, elle devra forcément s'intéresser aux conditions mêmes dans lesquelles la "guerre de libération" du Kosovo s'est engagée. Là, elle tombera sur la plus incroyable campagne mondiale de désinformation de l'histoire récente - qui pourtant n'en manque pas.
Voyons plutôt :
- En janvier 1999, quelque quarante cadavres d'hommes, tués par balles, sont découverts entassés près du village de Račak, au Kosovo. Tempête immédiate ! Le "Massacre de Račak" enflamme (imprudemment) les médias mondiaux. Sauf que : nul ne sait si les victimes sont des civils, ou des guérilleros de l'UCK tués au combat de par le Kosovo et regroupés pour les besoins du show ; nul ne sait (omerta oblige...) si les victimes proviennent de Račak ou de la région ; un seul corps porte des traces de poudre révélant un tir mortel à bout touchant. Les médecins légistes finlandais chargés des autopsies révéleront ensuite avoir subi de longues, d'intenses pressions, pour consentir à parler de "massacre". Fort prudente, l'assemblée parlementaire de l'OTAN parlera enfin, du bout des lèvres, de "massacre présumé de Račak, qui n'a toujours pas été élucidé".
- En avril 1999 (deux semaines avant le début des frappes aériennes sur la Serbie), Joshka Fisher, ministre allemand des Affaires étrangères, annonce, mélodramatique, que le plan secret de l'état-major serbe, visant au nettoyage ethnique du Kosovo, a été découvert : les Albanais, dit ce ministre, doivent y être massacrés par l'armée yougoslave, puis chassés vers la Macédoine et l'Albanie. Sans rien vérifier, la presse du monde entier révèle alors cette "opération Fer à cheval". Un faux, révèle en février 2000 le général allemand Heinz Loquai, associé au bidonnage ("Serbian ethnic cleansing scare was a fake, says general", Sunday Times, 22/02/2000). Si grossier le faux, que le terme utilisé pour fer à cheval, "Potkova", n'est pas un mot serbe, mais... croate ! Par la suite, l'OTAN se déclare pudiquement "incapable de retrouver l'origine de l'histoire "fer à cheval"". Au même moment, Washington parle du "comportement génocidaire" des Serbes au Kosovo. Le 14 avril 2000, le Monde titre sur "Les sept cent mille fantômes du Kosovo" ; et M. Antoine Garapon, humaniste émotif, lamente à Télérama (23/06/1999) les "centaines de milliers de Kosovars massacrés". Rappel : Le Tribunal pénal international estime en août 2000 (Le Monde, 19/08/2000, une "brève" de 15 lignes) que "le nombre définitif des corps découverts... se situera sans doute entre 2.000 et 3.000"
Bien sûr, les mafieux et bouchers albano-kosovars doivent être châtiés - notre total rejet de la culture de l'excuse ne s'arrêtant pas aux portes des Balkans. Cependant, ceci : les mafieux des Balkans ne sont pas de grands Machiavels. L'auteur de ces lignes en a côtoyé plus d'un : ils sont violents, madrés, émotifs, sadiques parfois - mais pas très doués. Séculairement, dans leurs fiefs, ils tendent à calquer leur attitude sur ceux qui, à l'instant, les dominent. Leur expérience est millénaire ! Byzantins, Ottomans, Austro-Hongrois, communistes - ils ont tout vu passer chez eux.
D'où leur sens inné de la réciprocité - comme tu es, je suis ; comme tu agis, j'agis.
Ainsi, multiplier sous les yeux mêmes des mafieux locaux les coups de voyou comme ceux ci-dessus dépeints - pire, les y associer ; nier (à leur grande joie) l'existence même des mafias, tout cela stimule en eux la pulsion criminelle. Agir en voyou dans les Balkans garantit, ô naïfs de Washington et de Bruxelles, de voir les voyous s'y déchaîner.
Xavier Raufer (Le nouvel économiste, 15 février 2011)
Les éditions belges Aden publient une nouvelle édition, mise à jour, du livre d'Anne Morelli, Principes élémentaires de propagande de guerre. Reprenant les dix commandements de la propagande de guerre identifiés par le diplomate britannique Arthur Ponsonby, Anne Morelli les illustre par des exemples récents et prouvent qu'en la matière les méthodes de manipulation de l'opinion n'ont pas changé !...
Hostile à l’entrée en guerre de la Grande-Bretagne en 1914, Arthur Ponsonby publie un texte qu’il est possible de résumer en dix “commandements”. Anne Morelli a systématisé ceux-ci en dix chapitres, qui forment la trame de cet ouvrage. Pour chacun de ces principes élémentaires de la propagande de guerre, l'historienne s'est attachée à démontrer qu’ils n’étaient évidemment pas à l’œuvre dans la seule Première Guerre mondiale et que, depuis, ils ont également été utilisés régulièrement par les parties en présence. La pratique du nouveau président des Etats-Unis, le Prix Nobel de la Paix Barack Obama, n'y fait pas exception.
- Nous ne voulons pas la guerre.
- Le camp adverse est le seul responsable de la guerre.
- L'ennemi a le visage du diable.
- C'est une cause noble que nous défendons et non des intérêts particuliers.
- L'ennemi provoque sciemment des atrocités; si nous commettons des bavures, c'est involontairement.
- L'ennemi utilise des armes non autorisées.
- Nous subissons très peu de pertes; les pertes de l'ennemi sont énormes.
- Les artistes et intellectuels soutiennent notre cause.
- Notre cause a un caractère sacré.
- Ceux qui mettent en doute la propagande sont des traîtres.
Le nouveau management a promu le modèle d'un individu autonome, volontaire et authentique, qui est l'entrepreneur de sa propre vie. La philosophe franco-italienne Michela Marzano, dans Extension du domaine de la manipulation, paru initialement en 2008 et réédité en format de poche dans la collection Hachette Pluriel, démonte avec brio ce discours manipulateur et hyper-individualiste. Un complément théorique à L'openspace m'a tuer de Zuber et des Isnards !
L'épanouissement personnel par le travail est-il le nouveau mot d'ordre de notre époque? A l'heure de " l'entreprise à visage humain ", du coaching et des chartes d'éthique, jamais pourtant l'angoisse n'a été aussi forte dans le monde de l'économie. Jamais les suicides n'ont été aussi nombreux au sein de l'entreprise. N'y aurait-il pas une perversité à s'appuyer sur le couple bonheur et labeur? Les cadres d'aujourd'hui ne seraient-ils pas les victimes consentantes d'une nouvelle forme de violence ? Les " leaders " ne sont-ils pas écartelés entre des injonctions contradictoires ? Performance et épanouissement, engagement et flexibilité, autonomie et conformité... Michela Marzano, en philosophe autant qu'en polémiste, jette un éclairage inédit sur cette nouvelle forme d'aliénation contemporaine : l'extension du domaine de la manipulation, de l'entreprise à la vie privée.