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laxisme - Page 2

  • Quand la justice crée l'insécurité...

    Les éditions Fayard viennent de rééditer dans leur collection de poche Pluriel l'essai de Xavier Bébin intitulé Quand la justice crée l'insécurité. Diplômé de Sciences Po Paris, Xavier Bébin est secrétaire général de l'Institut pour la justice.

     

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    " Le fonctionnement actuel de notre système judiciaire met en danger la sécurité des citoyens. Face à cette insécurité, il ne faut plus se demander : « Que fait la police ? », mais : « Que fait la Justice ? »

    Grâce à un travail approfondi avec tous les acteurs concernés (juges, avocats, psychiatres, policiers, victimes, responsables politiques) et à une riche documentation, Xavier Bébin dans ce livre vif et courageux décrit les dérives d’un système judiciaire qui favorise l’impunité et se désintéresse parfois trop souvent des victimes. Il nous donne ainsi une vision plus juste du crime et de la justice pénale en France.

    Ce livre démonte en effet toutes les idées reçues qui engendrent dérive de notre société et perte des valeurs, lesquelles fondent toute politique de lutte contre la délinquance. Parmi ces préjugés,  on entend que la prison est l’école du crime, ou que la pauvreté est LA cause de la criminalité. Ce « dogmatisme pénal » conduit à un « humanisme hémiplégique » et empêche nos dirigeants de prendre les mesures qui s’imposent.

    - See more at: http://www.institutpourlajustice.org/actions/evenements/quand-la-justice-cree-insecurite-214276.html#sthash.s0WVbMZV.dpuf

    Grâce à un travail approfondi avec tous les acteurs concernés (juges, avocats, psychiatres, policiers, victimes, responsables politiques) et à une riche documentation, Xavier Bébin dans ce livre vif et courageux décrit les dérives d’un système judiciaire qui favorise l’impunité et se désintéresse parfois trop souvent des victimes. Il nous donne ainsi une vision plus juste du crime et de la justice pénale en France.

    Ce livre démonte en effet toutes les idées reçues qui engendrent dérive de notre société et perte des valeurs, lesquelles fondent toute politique de lutte contre la délinquance. Parmi ces préjugés,  on entend que la prison est l’école du crime, ou que la pauvreté est LA cause de la criminalité. Ce « dogmatisme pénal » conduit à un « humanisme hémiplégique » et empêche nos dirigeants de prendre les mesures qui s’imposent.

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    Grâce à un travail approfondi avec tous les acteurs concernés (juges, avocats, psychiatres, policiers, victimes, responsables politiques) et à une riche documentation, Xavier Bébin dans ce livre vif et courageux décrit les dérives d’un système judiciaire qui favorise l’impunité et se désintéresse parfois trop souvent des victimes. Il nous donne ainsi une vision plus juste du crime et de la justice pénale en France.

    Ce livre démonte en effet toutes les idées reçues qui engendrent dérive de notre société et perte des valeurs, lesquelles fondent toute politique de lutte contre la délinquance. Parmi ces préjugés,  on entend que la prison est l’école du crime, ou que la pauvreté est LA cause de la criminalité. Ce « dogmatisme pénal » conduit à un « humanisme hémiplégique » et empêche nos dirigeants de prendre les mesures qui s’imposent.

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    « Quand la Justice crée l’insécurité »

    Quand la Justice crée l’insécurité. C’est le titre choc du dernier livre de Xavier Bébin, Secrétaire général de l’Institut pour la Justice. Cet ouvrage souligne que le fonctionnement actuel de notre système judiciaire peut mettre en danger la sécurité des citoyens. Face à cette insécurité, l’auteur invite à ne plus se demander : « que fait la police ? », mais : « que fait la Justice ? ».

    Grâce à un travail approfondi avec tous les acteurs concernés (juges, avocats, psychiatres, policiers, victimes, responsables politiques) et à une riche documentation, Xavier Bébin dans ce livre vif et courageux décrit les dérives d’un système judiciaire qui favorise l’impunité et se désintéresse parfois trop souvent des victimes. Il nous donne ainsi une vision plus juste du crime et de la justice pénale en France.

    Ce livre démonte en effet toutes les idées reçues qui engendrent dérive de notre société et perte des valeurs, lesquelles fondent toute politique de lutte contre la délinquance. Parmi ces préjugés,  on entend que la prison est l’école du crime, ou que la pauvreté est LA cause de la criminalité. Ce « dogmatisme pénal » conduit à un « humanisme hémiplégique » et empêche nos dirigeants de prendre les mesures qui s’imposent.

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    Grâce à un travail approfondi avec tous les acteurs concernés (juges, avocats, psychiatres, policiers, victimes, responsables politiques) et à une riche documentation, Xavier Bébin dans ce livre vif et courageux décrit les dérives d’un système judiciaire qui favorise l’impunité et se désintéresse parfois trop souvent des victimes. Il nous donne ainsi une vision plus juste du crime et de la justice pénale en France.
    Ce livre démonte en effet toutes les idées reçues qui engendrent dérive de notre société et perte des valeurs, lesquelles fondent toute politique de lutte contre la délinquance. Parmi ces préjugés,on entend que la prison est l’école du crime, ou que la pauvreté est LA cause de la criminalité. Ce « dogmatisme pénal » conduit à un humanisme hémiplégique et empêche nos dirigeants de prendre les mesures qui s’imposent.
    Xavier Bébin propose des solutions concrètes pour un système pénal crédible et efficace. "
     

    Grâce à un travail approfondi avec tous les acteurs concernés (juges, avocats, psychiatres, policiers, victimes, responsables politiques) et à une riche documentation, Xavier Bébin dans ce livre vif et courageux décrit les dérives d’un système judiciaire qui favorise l’impunité et se désintéresse parfois trop souvent des victimes. Il nous donne ainsi une vision plus juste du crime et de la justice pénale en France.

    Ce livre démonte en effet toutes les idées reçues qui engendrent dérive de notre société et perte des valeurs, lesquelles fondent toute politique de lutte contre la délinquance. Parmi ces préjugés,  on entend que la prison est l’école du crime, ou que la pauvreté est LA cause de la criminalité. Ce « dogmatisme pénal » conduit à un « humanisme hémiplégique » et empêche nos dirigeants de prendre les mesures qui s’imposent.

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  • Justice, la descente aux abîmes...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue du criminologue Xavier Raufer, cueilli sur Le nouvel Économiste et consacré aux dernières trouvailles de la politique d'"humanisme pénal" développée par la ministre de la justice Christiane Taubira...

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    Justice, la descente aux abîmes

    Majesté médiatique tenant l’Élysée d’une poigne de fer, la garde des Sceaux magnifie son “humanisme pénal”. Dernier avatar dudit “humanisme” : le tribunal de Bobigny “va proposer une thérapie aux délinquants souffrant d’addiction”. Traduisons en français la novlangue-Taubira : on soignera des criminels toxicomanes. Hors de prison bien sûr, car inlassablement, tout est fait pour les vider. Concernant des récidivistes qui “bénéficieront d’un programme thérapeutique intensif”, l’initiative visera à “éviter la récidive”.

     

    Un “projet pilote”, vraiment ? Pas du tout. Le fort libertaire entourage de la garde des Sceaux a même récupéré ce projet dans les poubelles du California Department of Corrections (CDC), institution du “Golden State” chargé des affaires pénitentiaires [www.cdcr.ca.gov.].

     

    Et pas dans des poubelles d’hier – plutôt dans leurs tréfonds des années 1950-60, période où le CDC professait un laxisme qu’il délaisse désormais. Quelle était alors sa doctrine ? Celle du projet pilote de Mme Taubira : victimes de la société, les malfaiteurs commettent des crimes parce qu’on ne soigne pas leur toxicomanie ; ou alors, pour le CDC des fifties, leurs troubles mentaux. Dès lors, l’État californien dépense des fortunes en travail social, programmes alternatifs à l’incarcération, etc. Objectif, déjà : éliminer la récidive. Toujours sensible aux modes bien “vendues”, l’Amérique embraye et bientôt, les programmes type CDC essaiment dans nombre des 50 États.

     

    Travelling avant, au début des seventies : la récidive s’est-elle effondrée aux États-Unis ? Non, au contraire ! Des criminologues et des économistes décident alors d’évaluer le résultat concret des fameux programmes “Care” du CDC.

     

    Coup de tonnerre au printemps 1974 : le N° 35 la revue de politiques publiques ‘National Affairs’ publie une étude de l’économiste Robert Martinson intitulée “What Works ? Questions and answers about prison reform”.

     

    Allons à l’essentiel : la plupart des programmes visant à “soigner” des criminels n’ont pas d’effet mesurable et durable. Pourquoi ? Le plus souvent, le bandit est à la fois toxicomane et braqueur ; ou bien schizophrène et cambrioleur ; et non braqueur ou cambrioleur du fait de sa toxicomanie ou de sa pathologie mentale, comme l’imaginait l’idéologie CDC. À la fin de ces thérapies, on retrouve donc une majorité de cambrioleurs ou de braqueurs toujours aussi actifs ; libres bien sûr, et désormais en pleine santé.

     

    Message pour ‘Les Décodeurs’, ‘Le vrai du faux’ et ‘Décryptage’ : l’auteur a écrit sur ce sujet (1985, Éditions Suger) un ouvrage intitulé ‘Le cimetière des utopies’. Il leur fournira sur demande l’original de l’étude “What Works ?” et maints autres documents criminologiques.

     

    Tel est donc le dernier “projet pilote” de Mme Taubira & co. Chronologiquement, le premier d’entre eux consistait à équiper de bracelets électroniques un maximum de condamnés à de courtes peines. En France, ils sont plus de 11 000 individus à en bénéficier aujourd’hui. Or voilà qu’un brouilleur d’ondes chinois, en vente libre sur Internet, permet de bloquer la transmission du signal d’alarme du bracelet vers le centre de contrôle. Depuis mai dernier, cette nouvelle ravit la “France sauvage”, mais laisse la pourtant fort médiatique Chancellerie murée dans un lourd silence.

     

    Xavier Raufer (Le nouvel Économiste, 23 juillet 2015)

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  • Eté rock’n roll à Taubiraland... (2)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la deuxième partie d'un point de vue de Xavier Raufer, cueilli dans Le Nouvel Économiste et qui dresse un état des lieux de la politique pénale désastreuse de Christiane Taubira et de ses conséquences.

    A lire :  Eté rock’n roll à Taubiraland... (1)

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    Eté rock’n roll à Taubiraland (2)

    Aux lubies idéologiques de la ministre dite “de la justice” et des anarchistes et Diafoirus-sociologues qui l’entourent, nous répondrons par des faits indéniables et de palpables réalités.
    Nous avons précédemment parlé de justice en perdition ; voici quelques preuves toutes récentes de cette tragédie nationale :

     

    – Septembre, Créteil : un dangereux braqueur marseillais de 23 ans “disparaît” de l’hôpital, où il était sous théorique surveillance judiciaire.

     

    – Fin août, Epinal : on juge un braqueur-cambrioleur héroïnomane : “Il n’avait pas un rond… il a braqué pour payer la nounou de ses deux petits…” Les juges gobent cet indécent bidonnage de la culture de l’excuse. Six mois “fermes” sans mandat de dépôt – encore un braqueur sorti du tribunal, les mains dans les poches.

     

    – Août, Marseille, prison des Baumettes : un détenu roue de coups et jette dans l’escalier un surveillant qui a les deux poignets brisés.

     

    – Août, dans un centre pénitentiaire de l’Isère : au parloir (donc dans la prison même) un voyou détenu lacère à coups de rasoir le visage de sa compagne, venue lui rendre visite.
    Et les bracelets électroniques, panacée de Mme Taubira ? Pour les magistrats et les services pénitentiaires concernés, “c’est la cacophonie” et les “anomalies en chaîne” de bracelets en panne ou constamment déconnectés. “Ca va mieux” raconte la chancellerie ; “Faux !” rétorquent les syndicats.

     

    Résultat de cet avortement judiciaire, les voyous triomphent ; comme déjà dit, en cas de danger, les prédateurs flairent fort bien qui domine ou qui est dominé. Or là, libres aussi bien que détenus, ils paradent car instruits par leurs avocats, ou eux-mêmes assurés, que la ministre ne leur veut pas de mal :

     

    – Fin août, trois racailles “connues des services de police” brisent la mâchoire d’un ado de 16 ans, repéré comme “fils de flic”. Au passage, dans tous les rapports et articles ici évoqués, revient sans cesse la phrase “connu des services de polices”, preuve que la plupart de ces infractions sont le fait de récidivistes. Or que font en liberté ces bandits ? Et à quoi ont servi les milliards dépensés en “réinsertions” largement fictives ?

     

    – Août, dans le Gard, on interpelle un braqueur de 14 ans, auteur de plusieurs vols à main armée d’automobilistes ; comme un grand, avec cagoule et fusil à pompe. Mineur donc intouchable, bien sûr.

     

    En prison, les voyous ont eux aussi compris qui dominait :

     

    – Fin août, Najim est jugé dans le Nord pour deux gros braquages : “Dans le box, il ergote, sans un regard pour sa victime au visage tuméfié. Il s’agace des questions des juges, balaie la salle du regard puis lève les yeux au ciel.”

     

    – Septembre, Toulouse. On juge aux assises Salah, Aboukary & co. Lors d’un énième braquage, ils ont tiré à l’arme de guerre sur des gendarmes. Or ces criminels “refusent de reprendre les débats parce qu’ils n’ont pu prendre leur petit déjeuner et leur douche”. Le même après-midi, ils protestent encore car “le déjeuner n’était pas assez bon” à leur goût.

     

    Pendant que Najim, Aboukary et Salah font ainsi les malins et provoquent sans risque la justice, l’anarchie gagne la France :

     

    – Marseille : de janvier à août 2014, les tueries entre bandits affichent + 26 %, par rapport aux mêmes huit mois de la déjà tragique année 1013.

     

    – Les cambriolages devaient diminuer ? La mairie d’Orléans signale que, sur l’été 2013, les plaintes pour cambriolage augmentent de 18 % en 2014, de 107 à 127.

     

    – En août, le président des buralistes s’affole : “ Il ne se passe pas de jour sans qu’on nous rapporte des braquages de plus en plus violents.”

     

    – A Sablé dans la (naguère paisible) Sarthe, les commerçants dénoncent les braquages, vols et agressions “à longueur de temps”.

     

    – A la périphérie de Lyon et de Marseille, les gendarmes alertent : “Les braquages à domicile sont toujours plus fréquents.” Une jolie maison, des commerçants ou libéraux aisés : une famille est brutalisée, voire torturée et pillée par des voyous. Plusieurs de ces cas effrayants sont advenus durant l’été 2014.

     

    Pire encore, ces multiples signes annonçant d’évidence que, si ce désordre s’amplifie, la sécurité de la France risque de s’effondrer au niveau du Brésil :

     

    – Paris, début septembre : le préfet de police veut intervenir au bas de la butte Montmartre, où des voyous pillent les touristes : le préfet comme son entourage sont chassés sous une grêle de coups.

     

    – Ce même mois, le zoo de Vincennes se fait braquer !

     

    – Fin août à Paris, une nonagénaire est violemment jetée à terre par deux racailles qui lui volent son sac ; elle meurt ensuite. Peu auparavant, d’autres bandits dépouillent une dame aveugle de 66 ans, en menaçant de tuer le chien qui lui sert de guide.

     

    – A Argenteuil un originaire des Caraïbes, sous l’emprise de l’héroïne, décapite – façon mexicaine – son colocataire.

     

    – A Lille, au moins une prostituée de 12 ans tapine au vu de tous – bien sûr, des proxénètes s’engraissent sur cette chair fraîche. Seul commentaire des impuissants chargés de l’ordre local, “c’est un cas très sensible”.

     

     

    Toute cette affreuse litanie a pour origine le présent avortement judiciaire, et lui seul. Régnant sur ce chaos, une ministre intouchable, car icône d’une presse-des-milliardaires qui épouvante un président pusillanime et déconsidéré. Le ministre de l’Intérieur, les policiers et gendarmes n’ont donc qu’à subir le tsunami criminel, face à des bandits délirants d’impunité.

     

    Cette situation toujours plus périlleuse, tous la perçoivent désormais. Même les marabouts africains ! Ainsi, le Grand Maître Médium Behanzin, “Vénérable Suprême Guide et Grand Prêtre vaudou” empli de l’immémoriale sagesse africaine. Hier encore, ses “Techniques magiques et Mystiques occultes” supprimaient les “règles douloureuses”, les “affectations non désirées”, les “envoûtements” et les “enfants morts-nés”. Or voilà que fort opportunément, le Grand Maître Médium Behanzin vient d’ajouter une nouvelle sorcellerie à sa panoplie : elle protège “contre les vols et les braquages”.

    Xavier Raufer (Le Nouvel Économiste, 3 octobre 2014)

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  • Eté rock’n roll à Taubiraland... (1)

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Raufer, cueilli dans Le Nouvel Économiste et consacré à la politique pénale désastreuse de Christiane Taubira et à ses conséquences...

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    Eté rock’n roll à Taubiraland (1)

    La sagesse populaire dit : “Quand le chat n’est pas là, les souris dansent.” Et ainsi, quand défaille la justice d’un Etat de droit – ou de même, quand les bandits flairent son impuissance – les crimes et délits explosent. Car le milieu criminel est forcément darwinien : seuls y survivent les mieux adaptés, les opportunistes, les réactifs. Partant de ces basiques considérations, l’étude qui suit montrera cette semaine :

    - Pourquoi les malfaiteurs pensent (hélas, à juste titre) n’avoir plus à craindre la justice,

    - Et plus tard, conséquence de ce grisant sentiment d’impunité : l’explosion criminelle.

    Que ressent en effet un bandit quand, mois après mois, les médias lui apprennent ce qui suit ? :

    - “Un détenu s’évade de la prison de Villepinte” (caché dans un camion de livraison),

    - “Prisons : les gardiens inquiets des parachutages d’alcool, d’armes, de drogue et de viande” (les syndicats parlent d’une “pluie d’objets”, de “projections de dizaines de colis à chaque promenade” ; ce phénomène “affectant 90% des établissements”.

    - “Arrêté avec 30 kilos de cannabis dans son coffre, il repart libre sans poursuites judiciaires”,

    – “Il commet deux braquages en une semaine et n’écope que du sursis”,

    - “Un caïd de la drogue libéré par un commando armé” (un “multirécidiviste condamné pour trafic de stupéfiants en bande organisée”),

    - “Suspect libéré : la mère de la victime manifeste” (un adolescent poignardé à mort sans raison et l’inculpé élargi car “la justice a laissé passer une date”). A cette occasion, le suicidaire PS toulousain innove dans l’infâme en dénonçant “la délectation morbide avec laquelle l’opposition s’empare d’un fait divers”.

    - “Jugé pour coups mortels, il repart avec une amende” (tueur déjà condamné pour violences à dix reprises),

    - “Perpignan : un dealer libéré à cause d’un problème de fax” (l’intéressé est écroué pour “tentative d’assassinat”),

    - “Le mineur-braqueur a été relâché sous contrôle judiciaire” (famille “notoirement connue des gendarmes”… mineur au lourd passé judiciaire, auteur d’un braquage avec arme… père détenu pour homicide),

    - “Un détenu libéré après un cafouillage administratif en Seine-Saint-Denis” (multirécidiviste… défaut de coordination, de communication…bla-bla…),

    - “Colère policière après la remise en liberté du meurtrier présumé” (braquage violent… individu déjà connu pour faits analogues…),

    - “Viol collectif : relaxe générale à Angoulême” (cinq crapules, pour “relations sexuelles non consenties avec une jeune handicapée”)

    - “Paris : relâché, l’étrangleur de Belleville vient d’être arrêté pour vol” (multirécidiviste, 4 viols ou tentatives… sans domicile fixe… libéré après ses précédents crimes). Un syndicat policier dénonce “l’esprit des lois Taubira”.

    Que de tels criminels – et assurément, une foule d’autres – soient dans les rues, libres de tuer et de violer à leur guise, est d’autant plus inquiétant qu’en France, il y aurait aujourd’hui 170 000 de ces “détentions en milieu ouvert” (au passage, admirons l’euphémisme).

    Poursuivons : que proposent les justiciers-Taubira comme substitut à la prison ? Leur seule idée est le “placement sous surveillance électronique”, à l’aide d’un bracelet que le “détenu” porte à la cheville.

    Mesure efficace ? Idiote invention de la “culture de l’excuse”, ses sociologues de salon et idéologues gauchistes ? Voyons plutôt :

    - “Nancy : le violeur récidiviste arrache son bracelet et s’enfuit” – “Violeur récidiviste en fuite : les victimes dénoncent les failles du bracelet” (multirécidiviste… quatre viols connus “avec usage ou menace d’une arme”… “considéré comme dangereux… profil pédophile”…),

    - “Paris : 16 braquages malgré son bracelet électronique” (multirécidiviste déjà condamné… libéré sous bracelet),

    Mais vivons-nous sous cloche ? Non bien sûr : voyons ailleurs dans le monde si le fameux bracelet électronique fonctionne si bien que ça :

    Californie, printemps 2014 : un tandem de tueurs en série arrache ses bracelets puis viole et assassine quatre jeunes femmes (20, 21, 28 et 34 ans). On recherche leur cinquième victime. Le très progressiste California Department of Corrections avoue alors qu’un bracelet électronique “n’empêche pas de commettre un crime ; ne voit pas si deux complices sont ensemble ; ni s’ils guettent une proie à proximité d’une école”.

    Quelques mois auparavant, au Colorado, un tueur arrache son bracelet puis assassine un travailleur social et un livreur de pizzas. Au même moment, un pédophile de l’Etat de New York arrache son bracelet puis viole une fillette de dix ans et assassine sa mère.

    Dans la droite ligne du PS de Toulouse, la garde des Sceaux, sa cour et ses thuriféraires n’ont qu’une réponse : ce ne sont là que négligeables “faits divers”, qui doivent s’effacer devant l’Idéal d’une humanité pacifiée et fraternelle admirant, enlacée, le touchant spectacle du loup et de l’agneau buvant à la même source.

    Rousseau et l’abbé Pierre réunis ! Devant deux telles icônes, la sécurité des Français réels, dans la vraie vie, importe peu.

    Marie-Antoinette disait, paraît-il, “qu’ils mangent de la brioche !”.

    D’autre part, la ministre et sa secte sont occupés à défendre “le conseiller privé de Taubira pris en flagrant délit de mélange des genres”. Pourquoi en effet réserver le laxisme aux seuls assassins et violeurs récidivistes ? Pourquoi ne pas élargir le concept au “conseiller spécial” de la ministre, qu’un policier conduisait aux palais de justice pour y plaider ses dossiers privés d’avocat, dans une voiture de fonction (avec gyrophare) du cabinet du ministre de la Justice ? On le voit : “Déni de réalité ou sentiment d’impunité” ne sont pas l’apanage des seuls bandits.

    Bien sûr, l’effarant étalage de ce qui précède produit, sur les malfaiteurs et le demi-monde criminel, avocats marron, recéleurs et ripoux divers, l’effet d’une puissante hormone de croissance. Dans le Taubiraland, les bandits ont ainsi table ouverte. La seconde partie de ce texte nous montrera à quel point.

    Xavier Raufer (Le Nouvel Économiste, 8 septembre 2014)

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  • En matière de délinquance, notre Etat fait illusion...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique cruellement lucide d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 6 mai 2014 et consacrée à l'explosion de la délinquance et à l'impuissance de l'état face à cette situation...

     


    En matière de délinquance, notre État fait... par rtl-fr

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  • Contre la justice laxiste !...

    Les éditions de l'Archipel viennent de publier un essai polémique de Philippe Bilger intitulé Contre la justice laxiste. Ancien magistrat, animateur du blog Justice au singulier, Philippe Bilger est un chroniqueur et un polémiste talentueux, auteur de nombreux essais consacrés aux questions judiciaires. On lui doit également 20 minutes pour la mort (Rocher, 2011), un ouvrage consacré au procès de Robert Brasillach.

     

     

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    " Durant sa vie professionnelle, notamment à la cour d’assises de Paris, Philippe Bilger a affronté et aussi tenté de comprendre les criminels. Face à la montée d’une délinquance de plus en plus juvénile, il ne supporte plus la mansuétude perverse de la gauche, les explications sociologiques hypocrites, la culpabilisation des élites. Non, estime-t-il, ce n’est pas la prison qui crée le crime, c’est le criminel ! La justice selon Mme Taubira, obsédée par la surpopulation carcérale et qui ne pense qu’à vider les prisons, oublie juste un détail : les victimes !
    Peines de substitution, probation : du vent, de la démagogie, de l’idéologie. L’actuelle Garde des Sceaux pratique la politique du verbe. Elle incarne toutes les tares d’une gauche morale qui fait fi des réalités.
    Cet essai dresse un tableau sans concession de notre justice… qui n’est d’ailleurs pas l’apanage de la seule gauche et qu’une certaine droite a parfois essayé de copier. "

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