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jérôme fourquet

  • Le coup d’État de droit...

    Dans cette émission du Plus d’Éléments, diffusée par TV Libertés, l'équipe du magazine, autour d'Olivier François, à l’occasion de la sortie du nouveau numéro s’attaque à un sujet brûlant : le gouvernement des juges. Jusqu’où ira l’empire judiciaire ? En quelques décennies, les juges se sont arrogés un pouvoir inédit, supplantant parfois le politique. Derrière l’expansion illimitée des droits de l’Homme, c’est une mise sous tutelle du peuple souverain qui s’opère – en silence, au nom du Bien.

    Au menu également : notre grand entretien croisé entre Jérôme Fourquet et Pierre Vermeren, les deux plus grands connaisseurs des fractures françaises, de l’œuvre d’Anton Tchekhov et celle, injustement oubliée, de Michel Droit…

    On trouvera sur le plateau Patrick Lusinchi, directeur artistique, David L’Épée et Christophe A. Maxime...

     

                                               

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  • Le coup d'état des juges...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°212, avril - mai 2025) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré au coup d'état des juges, on découvrira l'éditorial, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés et des entretiens, notamment avec Bernard Lugan, Jérôme Fourquet et Pierre Vermeren, Gabriel Martinez-Gros, Gérard Leclerc, Bertrand Saint-Germain, Olivier Maison Rouge ou Emir Kusturica...

    Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, de Nicolas Gauthier, d'Aristide Leucate, de David L'Epée, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli, d'Ego Non et de Michel Marmin...

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    Au sommaire :

    Éditorial
    Le cliquet totalitaire Par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien
    Histoire d’une nation fantôme : Bernard Lugan dissèque les Algéries Propos recueillis par François Bousquet

    Cartouches
    L’objet disparu : les claques au cinéma Par Nicolas Gauthier

    Une fin du monde sans importance Par Xavier Eman

    Cinéma : les curés dans les films Par Nicolas Gauthier

    Curiosa Erotica : Éros et Thanatos, quand Pascal Quignard dissèque le désir Par David L’Épée

    Champs de bataille : « Prinz Eugen », le prince des stratèges Par Laurent Schang

    Uranie, l’homme-cargo (5) Par Bruno Lafourcade

    Le droit à l’endroit : quand la politique doit primer le droit Par Aristide Leucate

    Économie Par Guillaume Travers

    Le tic-tac d’Andréi Biely Par Olivier François

    Bestiaire : les chimpanzés tiennent à leur réputation Par Yves Christen

    Sciences Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées
    Jérôme Fourquet et Pierre Vermeren : la France au bord de l’implosion ? Propos recueillis par Daoud Boughezala et Thomas Hennetier

    Trump II : l’ascension de l’illibéralisme américain Par Gabriel Piniés

    Trading à haute fréquence : comment les algorithmes réécrivent la Bourse ? Par Guillaume Travers

    Gabriel Martinez-Gros : les leçons d’Ibn Khaldoun Propos recueillis par Daoud Boughezala

    Les négriers de la mondialisation : l’enfer des filières migratoires Par Daoud Boughezala

    Rencontre avec Emir Kusturica : l’art avant tout Par Olivier Battistini et Anne Sokolowska

    Jean-Yves Le Gallou, la mémoire dans la peau Par François Bousquet

    La guerre grecque pour lire l’extrême contemporain Par Olivier Battistini

    Bertrand Saint-Germain, aux armes, citoyens ! Le droit à se défendre Propos recueillis par Laurent Schang

    Elon Musk, Martien ou mystificateur ? Par Christophe Belleval

    Gérard Leclerc : « La crise de la Ve République repose la question royale » Propos recueillis par Alain de Benoist

    Olivier Norek, de la PJ au polar Par Gérard Landry

    Pour saluer Boulez Par Michel Marmin

    Le cabinet du docteur Tchekhov, médecin des âmes Par Olivier François

    Michel Droit à l’endroit, la statuette du Commandeur Par Christophe A. Maxime

    Le socialisme intégral de Benoît Malon, idéal d’une société solidaire Par Alain de Benoist

    Dossier
    Le coup d’État de droit 76 Chronique d’un coup d’État légal : le droit, arme de guerre idéologique Par Thibault Mercier

    Bertrand Mathieu et Olivier de Maison Rouge face au gouvernement des juges Propos recueillis par Thibault Mercier

    Le référendum est la seule arme qui nous reste Par Pierre Gentillet

    John Yoo, le cerveau de George W. Bush dans la guerre contre le terrorisme Propos recueillis par Thibault Mercier

    Hongrie et Italie : une autre voix face à Bruxelles avec Lénárd Sándor et Nicolò Zanon Propos recueillis par Thibault Mercier

    Les romans noirs de Scerbanenco : quand le crime dynamite l’État de droit Par Guillaume Travers

    Panorama
    La leçon de philo politique : Max Scheler, un « Nietzsche catholique » ? Par Ego Non

    Un païen dans l’Église : Saint-Martin-aux-Bois Par Bernard Rio

    Éphémérides

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  • Dix ans après Charlie Hebdo : pourquoi nous avons perdu...

    Le numéro 82 du mensuel conservateur L'Incorrect est en kiosque. On peut notamment découvrir à l'intérieur un dossier central consacré à l'islamisme en France dix ans après l'attentat contre Charlie Hebdo.

     

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    Au sommaire :

    L’ÉPOQUE
    Cette guerre d’Algérie qui n’a jamais fini…

    Reportage: Paris année zéro

    POLITIQUE
    Sarkozy: Tel père, tel fils?

    IDÉES
    Jérôme Fourquet : Déliquescence française

    Intellectuels dessinés

    La Commune de Paris, ou l’histoire militante

    CULTURE
    2025, à la hussarde

    Frédéric Beigbeder : À la recherche du père inconnu

    Le retour de Jean Dutourd

    Qui mais qui: Miki

    Le miracle Guédiguian

    Brûle le sang : Entretien avec Akaki Popkhadze

    LA FABRIQUE DU FABO
    Le risotto est-il de droite?

    Alchimistes confiseurs

    La carte noir par Patrice Jean

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  • Alain de Benoist : « Le RN n’est pas en train d’unir les droites, mais d’absorber ses concurrents »

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Breizh-Info, dans lequel celui-ci donne sa lecture de la victoire du RN aux élections européennes et de la dissolution de l'Assemblée nationale par le président de la République.

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (La Nouvelle Librairie, 2021), L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021), L'exil intérieur (La Nouvelle Librairie, 2022) et, dernièrement, Nous et les autres - L'identité sans fantasme (Rocher, 2023).

     

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    Alain de Benoist : « Le RN n’est pas en train d’unir les droites, mais d’absorber ses concurrents »

    Breizh-info.com : Que pensez-vous de la décision du président Macron de dissoudre l’Assemblée ? Y voyez-vous une mesure nécessaire ou un signe d’instabilité politique ?

    Alain de Benoist : C’était surtout une mesure inévitable. Après un tel désastre électoral, comment Macron aurait-il pu rester silencieux ? Je n’y vois pas un signe d’instabilité politique, mais plutôt l’aboutissement somme toute logique d’un processus de recomposition entamé depuis plus de quinze ans. Ce serait en tout cas une grave erreur de voir dans le résultat des élections européennes un simple mouvement de colère passager. Le diagnostic a été posé depuis longtemps. Depuis la révolte des Gilets jaunes, pour ne pas remonter plus haut, Emmanuel Macron a cristallisé sur sa personne une défiance et une hostilité d’une ampleur jamais vue. Avec une industrie qui ne représente plus que 10 % du produit intérieur brut, un endettement de 3000 milliards, un service de la dette qui dépasse 55 milliards par an, 5 millions de chômeurs et 9 millions de pauvres, sans oublier une immigration de masse voulue par le grand patronat qui est perçue partout comme synonyme d’insécurité, les gens ordinaires réalisent que le système est entré dans une phase terminale. Le processus s’est seulement accéléré, grâce à un effet de cliquet qui s’est traduit par un « saut qualitatif brusque » à la suite de quoi les plaques tectoniques se sont mises à bouger. C’est en cela que le vote des européennes peut être qualifié d’historique.

    Breizh-info.com : Le RN a récemment remporté un succès important lors des élections. Quels sont les facteurs qui, selon vous, ont contribué à cette augmentation du soutien au RN ?

    Alain de Benoist : Je viens de l’indiquer. La cause principale du succès du RN, par-delà le discrédit global dont fait l’objet la classe politique dominante, est le véritable schisme qui oppose aujourd’hui un nombre toujours plus grand de citoyens au « monde d’en-haut ». Les fractures sociales et politiques à l’œuvre partout en Europe, mais plus spécialement encore en France, font que la majorité des citoyens ne parlent plus la même langue que les catégories intégrées ou supérieures. C’est une situation dont l’enjeu est existentiel. Le « bloc central » a perdu toute crédibilité du fait de son incapacité à tenir ses promesses et à regarder en face la réalité. Le premier ressort du vote est un profond sentiment de déclin social que Christophe Guilluy a depuis longtemps décrit.

    Jordan Bardella a obtenu deux fois plus de voix que la « majorité présidentielle », qui ne représente plus que 15 % des suffrages (et seulement 8 % des inscrits) ! Il est arrivé en tête dans toutes les régions, dans 94 % des communes et dans toutes les classes d’âge, y compris les jeunes et les retraités. On peut donc parler de généralisation sociologique. Au vu d’un tel rapport de forces, prétendre, comme le fait Emmanuel Macron, que tous ceux qui ne partagent pas ses vues appartiennent aux « extrêmes » n’est tout simplement pas crédible. « Extrême-droitiser » les revendications de plus de 50 % des Français revient en fait à légitimer l’extrême droite !

    Breizh-info.com : Comment pensez-vous que les prochaines élections législatives vont remodeler le paysage politique français?

    Alain de Benoist : Logiquement, le résultat des législatives devrait confirmer, voire amplifier, le scrutin des européennes. Il y a certes de grandes différences entre une seule élection à un tour et 577 élections à deux tours et au scrutin majoritaire, mais il est tout aussi évident que toutes les élections, quelles qu’elles soient, se transforment aujourd’hui d’emblée en référendum pour ou contre Emmanuel Macron. La compétition oppose désormais trois blocs. Mais le bloc majoritaire, en l’occurrence le bloc populaire porté par le Rassemblement national, est très uni, tandis que les deux autres sont à la fois minoritaires et divisés. A bien des égards, nous assistons en direct à la fin du macronisme.

    Certains semblent penser que l’union des droites qu’ils appellent de leurs vœux est en train de se réaliser. Ce n’est pas mon avis. Le RN n’est pas en train d’unir les droites, mais d’absorber ses concurrents. Le mouvement Reconquête ! a déjà explosé sous l’effet des rivalités entre Zemmour et Marion, ce qui était prévisible, tandis que les Républicains poursuivent leur descente aux enfers : les uns sont voués à s’associer au RN, les autres à devenir les supplétifs de Macron, tandis que ceux qui ne veulent ni de l’un ni de l’autre finiront dans les poubelles de l’histoire. Au demeurant, ma conviction profonde est que l’avenir du RN ne passe pas par l’union des droites, mais par l’effondrement du centre.

    Breizh-info.com : Parallèlement à la montée du RN, nous assistons à une augmentation du soutien aux factions d’extrême gauche. Quels sont, selon vous, les moteurs de cette évolution parallèle ?

    Alain de Benoist : Pas plus que je n’ai cru dans le passé au « plafond de verre » ou à la pérennité du « cordon sanitaire », je ne crois aujourd’hui au « péril rouge ». Le Nouveau Front populaire n’est qu’un médiocre avatar de la Nupes, et la mise au point en catastrophe d’un « programme » censé convenir à la fois à Glucksmann et à Raphaël Arnault, à Hollande et à Philippe Poutou, est tout simplement grotesque. Les processions de convulsionnaires qui se déroulent actuellement dans la rue relèvent de la stratégie des castors (« faire barrage » à l’extrême droite), ce qui les fait surtout apparaître comme des dinosaures. Ces gens-là, qui ne conçoivent la marche en avant qu’en ayant le regard braqué sur leurs rétroviseurs, n’ont plus rien à dire sinon hurler au « retour du fascisme » à une époque où la majorité des gens sont surtout préoccupés, non d’un « fascisme » inexistant mais de ces réalités bien concrètes que sont l’insécurité grandissante, la baisse du pouvoir d’achat, l’exclusion sociale et la généralisation de la précarité.

    Le Nouveau Front populaire ne peut en fait avoir qu’un seul espoir, celui d’empêcher le Rassemblement national d’atteindre la majorité absolue à l’issue du second tour. Ce qui ne fera qu’accélérer la marche au chaos.

    Breizh-info.com : Comment pensez-vous que ces changements politiques affecteront la société française en termes de cohésion sociale et de politique publique ?

    Alain de Benoist : Tout dépend de la façon dont se déroulera la cohabitation si cohabitation il doit y avoir, et de ce que Jordan Bardella voudra et surtout pourra faire. Le calcul d’Emmanuel Macron repose sur l’idée qu’il est toujours très difficile pour le Premier ministre d’un régime de cohabitation de mettre en œuvre la politique qu’il entend suivre. Il pense donc que, confronté aux échéances, le Rassemblement national multipliera les échecs, fera la preuve de son incompétence et se discréditera peu à peu. Son éventuel succès aux législatives serait ainsi la garantie paradoxale de sa défaite à la présidentielle. L’hypothèse n’est pas à exclure : Bardella aura contre lui le chef de l’Etat, le Conseil constitutionnel, l’Union européenne, la Cour européenne des droits de l’homme, le gouvernement des juges et les marchés financiers, ce qui fait beaucoup. Je pense néanmoins que des parades sont possibles. La décision macronienne de dissoudre l’Assemblée nationale reste un coup de poker ou, si l’on préfère, un pari pour le moins risqué.

    Breizh-info.com : Quel impact pensez-vous que ces changements politiques en France auront sur ses relations avec l’Union européenne ?

    Alain de Benoist : L’Union européenne sort plutôt affaiblie des résultats de l’élection européenne que nous venons de vivre. Les incertitudes auxquelles elle est confrontée sont certainement appelées à s’accroître. Mais je ne crois pas que les rapports de force vont, dans l’immédiat, y être modifiés d’une façon vraiment substantielle. Il en irait différemment si ce qui vient de se passer en France se produisait aussi dans plusieurs autres grands pays d’Europe.

    Breizh-info.com : Comment décririez-vous le sentiment actuel de l’opinion publique française à l’égard de ses institutions et de ses dirigeants politiques ? Doit-on craindre un retour, à haut niveau, à la violence politique dans les prochaines semaines ?

    Alain de Benoist : Une intensification de la violence est en effet très possible. Mais de quelle violence parle-t-on et où commence-t-elle exactement ? Relire à ce propos les Réflexions sur la violence de Georges Sorel. Ou bien les Essais sur la violence de Michel Maffesoli, qui montre bien que la violence peut être tout à la fois destructrice et créatrice (Marx y voyait la grande « accoucheuse » de l’histoire). La peur de la violence conduit souvent à accepter ou légitimer des choses bien pires que la violence. Il est plus réaliste d’admettre que, dans certaines circonstances, l’épreuve de force est inévitable.

    Breizh-info.com : Quel regard portez vous enfin sur la fracture, la sécession de fait, actée, validée, entre les métropoles et la ruralité, entre plusieurs populations qui manifestement, ne peuvent et ne pourront désormais plus vivre ensemble ?

    Alain de Benoist : Nous vivons aujourd’hui des formes nouvelles de tribalisation et d’« archipélisation » (Jérôme Fourquet). La cause essentielle en est que les formes organiques de vie communautaire ont été systématiquement détruites par la modernité. La société prime désormais sur la communauté, et cette société est une société d’individus. Pour les libéraux, toute analyse de la vie sociale relève de l’individualisme sociologique. L’idéologie des droits de l’homme, qui est la religion civile de notre temps, professe pareillement que les pouvoirs publics doivent faire droit à toutes les revendications individuelles, ce qui aboutit nécessairement à la guerre de tous contre tous.

    Au-delà de toutes ces divisions, on repère néanmoins des entités relativement stables, parmi lesquelles je placerai l’opposition entre la France périphérique et les grandes métropoles mondialisées, entre les somewhere et les anywere, ceux qui ont encore un mode de vie enraciné et ceux qui se veulent « citoyens du monde ». Cette opposition est le fruit de la sécession des élites, à laquelle a répondu la « sécession de la plèbe » (secessio plebis). Le processus est là aussi engagé de longue date. Il sera passionnant de voir comment cela va évoluer.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Yann Vallerie (Breizh-info, 19 juin 2024)

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  • La France va-t-elle craquer ?...

    Le numéro 71 du mensuel conservateur L'Incorrect est en kiosque. On peut notamment découvrir à l'intérieur un dossier central consacré à l'état de la France vu au travers d'un échange entre Jérôme Fourquet, Henri Guaino et Pierre Vermeren et des entretiens, notamment, avec Christian Petitfils et Patrice Jean, ainsi que les rubriques habituelles "L'époque", "Monde", "Idées", "Culture", et "La fabrique du fabo"...

    Le sommaire complet est disponible ici.

     

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  • La France d'après...

    Les éditions du Seuil viennent de publier une nouvelle étude de Jérôme Fourquet intitulé La France d'après - Tableau politique.

    Analyste politique, expert en géographie électorale, directeur du département Opinion à l'IFOP, Jérôme Fourquet a publié deux ouvrages remarquables L'archipel français (Seuil, 2019) et  La France sous nos yeux (Seuil, 2021).

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    " Comment fixe-t-on son choix électoral dans cet Archipel qu’est devenue la France ? De quel poids pèsent les singularités individuelles au regard des variables sociales et de l’environnement géographique ? Vers quel type de dessein collectif les nouveaux déterminants du vote nous conduisent-ils ?

    Pour brosser le tableau politique de la France d’après, Jérôme Fourquet a une nouvelle fois arpenté le territoire, collecté des données statistiques, dressé des cartes et tracé des graphiques repérant les facteurs contextuels qui, aujourd’hui, façonnent le vote. Mais au-delà de ces variables collectives, il a pris la mesure du poids qu’acquièrent les déterminants individuels (niveau de diplôme, profession, âge) à mesure que l’ « archipélisation » progresse. Et pour en rendre compte, le sondage d’opinion s’avère particulièrement pertinent : son usage, complémentaire de l’approche géographique, fait ici merveille, l’auteur réalisant en quelque sorte l’alliance de « la carte et du camembert».

    Un siècle après André Siegfried (Tableau politique de la France de l’Ouest, 1913), Jérôme Fourquet remet ainsi sur le métier l’ouvrage pour traquer, d’une région à l’autre, les ressorts profonds de la formation des opinions politiques et des votes. Sans esquiver la question de savoir de quoi sera fait l’avenir politique de cette France multiple et recomposée dans les années et les décennies qui viennent.

    Agrémentée de nombreuses cartes, tableaux et graphiques réalisés par Sylvain Manternach, géographe et cartographe, cette plongée politique permet plus globalement de saisir les nouveaux contours socio-économiques et culturels de la France d’après. "

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