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italie - Page 4

  • La folie d'Annunzio !...

    Les éditions Buchet-Chastel viennent de publier un ouvrage d'Olivier Tosseri intitulé La folie d'Annunzio - L'affaire de Fiume 1919-1920. Journaliste à Rome, Olivier Tosseri est le correspondants de plusieurs médias français. Sur D'Annunzio à Fiume, on pourra également consulter avec profit l'excellente étude de Claudia Salaris, A la fête de la révolution - Artistes et libertaires avec D'Annunzio à Fiume (Rocher, 2006), ou encore le roman d'Alessandro Barbero, Poète à la barre (Rocher, 2007).

     

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    " Septembre 1919. L'Europe respire à nouveau l'air pur de la paix. Alors que les armes se taisent et que ses frontières sont redessinées par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, en Italie on crie à l'injustice. Un dandy poète soldat, Gabriele D'Annunzio dénonce la "Victoire mutilée" de son pays qui espérait obtenir bien plus de l'effondrement de l'Autriche-Hongrie. Engagé volontaire, le héraut du nationalisme italien est également un héros de guerre par ses actions d'éclat. Il met sa verve, son charisme et sa gloire au service de la cause de Fiume. Ce port de la côte dalmate, peuplé d'Italiens et entouré de Slaves, devient la pierre d'achoppement entre l'Italie et le futur royaume de Yougoslavie. Les grandes puissances refusent de prendre parti et veulent en faire une "ville libre", Gabriele D'Annunzio va la libérer. A la tête d'une poignée de conjurés, de vétérans et de troupes de choc il s'empare de Fiume le 12 septembre 1919. Pas un coup de feu n'a été tiré ni une goutte de sang n'a été versée. C'est le début d'une épopée politique et artistique qui va durer quinze mois. La liste de ceux qui accourent pour y participer ne cesse de s'allonger : futuristes, anarchistes, syndicalistes révolutionnaires, artistes, aventuriers en tout genre. On y parle libération des peuples opprimés et on y vit la libération sexuelle, on pratique le végétarisme et le naturisme en consommant des narcotiques... Le laboratoire du XXe siècle avec ses passions et ses utopies. Sexe, Drogues et Fox Trot. Les Années folles commencent à Fiume. "

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  • Où va l'Italie ?...

    Vous pouvez découvrir l'entretien donné le 5 septembre 2019 par Pascal Eysseric, directeur de la rédaction de la revue Éléments,  à RT France pour commenter la nouvelle donne politique en Italie et, en particulier, l'alliance inédite, entre le Mouvement 5 étoiles et le Parti démocrate.

     

                                         

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  • Terre natale...

    Les éditions Gallimard viennent de publier un nouveau tome du journal de Jean Clair intitulé Terre natale - Exercice de piété. Conservateur des musées de France, Jean Clair est l'auteur d'essais sur l'art, comme Considérations sur l’État des Beaux-Arts (Folio, 2015) ou Hubris (Gallimard, 2012) Conservateur des musées de France, Jean Clair est l'auteur d'essais sur l'art, comme Considérations sur l’État des Beaux-Arts (Folio, 2015) ou Hubris (Gallimard, 2012) mais c'est également un contempteur impitoyable et talentueux de notre triste époque, comme dans son Journal atrabilaire (Folio, 2008), dans L'hiver de la culture (Flammarion, 2011) ou dans La part de l'ange (Gallimard, 2016).

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    " «J’habite un corps qui m’est si étranger que je ne sais plus comment en sortir – ni comment y rentrer. »
    Avec ces "Exercices de piété", Jean Clair continue son œuvre de diariste, en se penchant d’abord sur lui-même. Il évoque de nouveau son enfance en Mayenne, ses parents dont il dresse des portraits émouvants, presque déchirants, la campagne des années quarante et cinquante qui a disparu comme les haies qui la scandaient, revenant ainsi à des thèmes dont ses lecteurs sont familiers.
    Souvenirs et réflexions s’égrènent le long de séquences aux titres mystérieux et évocateurs comme "L’intrus", "Les papillons", "Le suaire", "L’assassin"… dans des pages éblouissantes, sur le corps vieilli, les absences, les insomnies, l’Italie, le souvenir des femmes aimées. Jean Clair a un don étonnant pour faire ressentir le tactile, les paysages, et aussi les émerveillements de l’enfant qu’il fut et que nous, lecteurs, fûmes. "

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  • Matteo Salvini : un parcours météorique...

    Le 3 avril 2019, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Gabriele Adinolfi, pour évoquer le parcours fulgurant de Matteo Salvini, le très populaire ministre de l'intérieur italien et président de la Lega.

    Principal inspirateur du mouvement Casapound, Gabriele Adinolfi est l'auteur de plusieurs livres, dont certains ont déjà été traduits en français, comme Nos belles années de plomb (L'Æncre, 2004), Pensées corsaires - Abécédaire de lutte et de victoire (Edition du Lore, 2008), ou dernièrement Matteo Salvini ou l'itinéraire d'un parcours politique météorique (Synthèse, 2019).

     

                                       

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  • Qui est Matteo Salvini ?...

    Les éditions Synthèse viennent de publier un essai de Gabriele Adinolfi intitulé Matteo Salvini ou l'itinéraire d'un parcours politique météorique. Principal inspirateur du mouvement Casapound, et fondateur du projet européen Lansquenets, Gabriele Adinolfi est l'auteur de plusieurs livres, dont certains ont déjà été traduits en français, comme Nos belles années de plomb (L'Æncre, 2004), Pensées corsaires - Abécédaire de lutte et de victoire (Edition du Lore, 2008), Orchestre rouge (Avatar, 2013), Années de plomb et semelles de vent (Les Bouquins de Synthèse nationale, 2014) et L'Europe (Les Bouquins de Synthèse nationale, 2015).

     

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    " Systématiquement présenté de ce côté-ci des Alpes comme un batteur d’estrade gesticulant et non moins rituellement marqué au fer rouge de l’étiquette « extrême droite », Matteo Salvini appartient à cette espèce d’hommes politiques que nos médias mainstream  aiment détester.

    Ils ne s’en privent pas, mais cette caricature paresseuse n’apporte aucune clé susceptible de nous aider à comprendre qui est vraiment Matteo Salvini, quelles sont les convictions qui l’animent ni quels sont les objectifs qu’il s’est fixés et, moins encore, comment il a pu effectuer en si peu d’années un parcours politique aussi météorique.

    C’est précisément à ces questions que répond l’essai bienvenu de Gabriele Adinolfi, dont l’analyse dénuée de toute complaisance permet aussi de mieux comprendre les ambiguïtés, et donc les limites, de l’alliance improbable de la Ligue avec le mouvement Cinque Stelle. "

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  • La Punition...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Richard Dessens, cueilli sur Eurolibertés et consacré au délitement de l'Union européenne portée par Emmanuel Macron. Docteur en droit et professeur en classes préparatoires, Richard Dessens a notamment publié La démocratie travestie par les mots (L'Æncre, 2010), Henri Rochefort ou la véritable liberté de la presse (Dualpha, 2017) et La démocratie interdite (Dualpha, 2018).

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    La Punition

    Le spectacle de l’indigence acrimonieuse de l’Union européenne touche à son paroxysme. Les anathèmes, les menaces incessantes et les punitions catastrophiques continuent de pleuvoir sur les peuples européens à souveraineté de plus en plus limitée.

    La Grèce, La Pologne, la Hongrie, la Roumanie, l’Italie ont déjà fait les frais plus ou moins catastrophiques de la vindicte de Bruxelles à des niveaux différents mais toujours dans l’optique de montrer les muscles pour l’UE. Muscles dérisoires des illusions d’être le « patron » et d’imposer un management par le mépris.

    La Grèce, qui a provoqué la première le feu en quelque sorte des chevaliers de Bruxelles, a fini par céder à leurs oukases pour  sombrer dans la misère et la récession pour deux générations. Tant pis pour elle. Mais la Grande Bretagne n’est pas la Grèce et les rodomontades agressives de l’UE dans le cadre du Brexit s’adressent à un État de poids. Et c’est bien ce qui rend Bruxelles et son chevalier blanc, Emmanuel Macron, furibonds.

    Au-delà des subtilités diplomatiques et des négociations alambiquées dont la Grande Bretagne a toujours eu le secret, la réalité est bien plus prosaïque. Il s’agit pour l’UE de dissuader par la menace, quiconque aurait des velléités de quitter l’Union du bonheur européen. Alors, après les muscles, on montre les dents et les postures intransigeantes pour bien indiquer qu’on n’a rien à craindre de cette petite île arrogante. M. Macron est, bien entendu, en pointe et le leader incontestable de la croisade, lorsque Madame Merkel est beaucoup plus nuancée et en retrait dans cette affaire très politico-médiatique. Intimider les peuples souverains par la menace et les sanctions reste l’apanage des ayatollahs bruxellois menés par M. Macron qui en profite pour se positionner comme le « monsieur Propre » de l’ultralibéralisme d’un fédéralisme convoité, contre l’horreur populiste.

    L’horreur est incarnée par le vote britannique pour le Brexit, ce qui apporte de l’eau au moulin des grands démocrates tellement opposés à l’expression souveraine des peuples. La démocratie, oui, mais sans le peuple. Seuls les énarques et les élites officielles devraient pouvoir voter.

    Le Brexit sans accord se profile dans un climat de catastrophisme inouï. Toutes les élites politico-médiatiques européennes ultralibérales se liguent pour décrire doctement à longueur d’antennes les conséquences dramatiques du Brexit pour une Grande Bretagne dans la misère et la désolation. Londres désertée par les financiers et dégradée de son rang de première place financière (au profit espéré de Paris ou de Francfort peut-être se laisse-t-on à rêver…) ; la Grande Bretagne en récession irrémédiable ; des millions de gens à la rue ; plus de médicaments ni de nourriture (sic), etc… « Voilà ce qui vous attend si vous osez quitter l’UE » suggère lourdement Bruxelles et M. Macron « à la Ville et au Monde. »

    Les messages sont clairs à défaut d’être justes. Mais la perspective des élections européennes démultiplie les assauts outranciers et les coups de menton outragés contre toute dissidence et menace populiste aux conséquences si dramatiques.

    De la Grèce au Royaume Uni, c’est cinq années d’anathèmes, de menaces et de sanctions. La Grèce meurt d’être restée dans l’UE et dans la zone euro. Le Royaume Uni se redéployera en quittant l’UE et grâce à sa monnaie qu’elle a su toujours préserver de l’euro et des intérêts de l’Allemagne. En outre, la politique britannique, comme l’avait si bien proclamé Churchill, n’a jamais été européenne : « Si j’ai à choisir entre l’Europe et le grand large, je choisirais toujours le grand large ». Le Royaume Uni s’appuie sur la Livre sterling, le Commonwealth et les USA, et n’a pas besoin de l’Europe. Bon vent au Royaume Uni ! « L’Angleterre est une île et entend bien le rester !»

    Il faut ajouter que pendant ces journées d’esbroufe dramatisé par l’UE et Macron, les élections provinciales pour le renouvellement du Sénat des Pays-Bas viennent de consacrer le triomphe combiné des deux partis « populistes » (PVV et FdV) qui, avec 16 sièges (sur 75) deviennent la première force politique des Pays-Bas, contre toute attente… encore une fois. Le parti majoritaire du gendre idéal européo-aseptisé Mark Rutte est devenu minoritaire. De quoi exciter encore Bruxelles et Macron qui ne savent plus où donner de la tête pour écraser la contestation en Europe malgré la puissance de leur communication apocalyptique.

    Usque tandem abutere Catilina patientia nostra ?

    Jusqu’à quand l’UE et Macron abuseront-ils de notre patience ?

    Richard Dessens (EuroLibertés, 23 mars 2019)



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