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Vous pouvez découvrir ci-dessous un point de vue d'Olivier Babeau cueilli sur Figaro Vox et consacré à l'enjeu de la préservation de l'intelligence dans nos sociétés. Professeur en sciences de gestion à l’université de Bordeaux, Olivier Babeau est également président de l'Institut Sapiens.
Utilisation des jeux vidéo encadrée en Chine: «La guerre des cerveaux a commencé, mais nous regardons ailleurs»
La Chine a pris plusieurs décisions surprenantes au cours des derniers mois. Les jeunes de 18 ans ne peuvent désormais plus jouer plus de trois heures par semaine aux jeux vidéo en ligne (seulement de 20h à 21h, du vendredi au dimanche). Les moins de 16 ans ont l'interdiction de diffuser leurs parties vidéos en ligne. Les montants dépensés chaque mois dans ces jeux sont également plafonnés. Cette réglementation vient considérablement durcir des limitations mises en place en 2019. Autre annonce récente : le temps de présence sur l'appli TikTok, très populaire auprès des jeunes, est désormais limité à 40 minutes par jour.
On peut bien sûr s'indigner de ces mesures et les interpréter comme des exemples supplémentaires de l'autoritarisme du régime chinois. Mais ce serait passer à côté de l'essentiel. Ces interdictions ne sont pas des mesures de contrôle politique, mais de santé publique et d'efficacité économique. Les motifs de ces interdictions sont clairement explicités : il s'agit de lutter contre «l'opium mental» que constituent les écrans pour les jeunes.
Les comportements addictifs liés aux écrans ne sont pas sans conséquence : baisse de la vision, de la mémoire et de la capacité d'attention, vie trop sédentaire, dépression et anxiété. Des inquiétudes corroborées par d'innombrables études, comme le rappelle Michel Desmurget, auteur du livre à succès La fabrique du crétin digital : «sur un cerveau en construction, on observe un impact majeur des écrans récréatifs sur le langage, la concentration, la mémoire, l'attention et la réussite scolaire. L'intelligence humaine étant intimement liée à nos capacités langagières, de mémoire et de concentration, il y a vraiment de quoi s'inquiéter».
Chacun sait que deux grands modèles politiques se livrent plus que jamais une lutte sourde : les démocraties libérales et les régimes autoritaires. Les premières refusent d'utiliser les mêmes outils que les seconds. Mais elles sont pourtant confrontées aux mêmes défis. Au XXIe siècle, le capitalisme industriel est devenu capitalisme cognitif ; le succès des pays dépend de l'abondance et la performance et cerveaux affûtés.
Un système scolaire d'excellence ne suffit pas : encore faut-il que les cerveaux ne soient pas abîmés par les écrans. Les dirigeants chinois ont jugé nécessaire de limiter le temps d'écran car ils estimaient qu'ils constituaient une menace, au fond, non seulement pour la santé des jeunes, mais à plus long terme pour la performance de leurs cerveaux. Or il n'y a aucune raison de penser que les écrans affectent moins la cognition des petits Français que celle des petits Chinois. Selon l'ANSES, les 11-24 ans passent plus de 26 heures par semaine devant les écrans en moyenne. Ce temps est pris aux dépens d'une activité physique qui se réduit à moins de 30 minutes par jour pour 45% des 11-14 ans.
La guerre des cerveaux fait rage, et elle détermine la puissance future des nations, mais nous regardons ailleurs. En Corée du Sud, c'est pour empêcher les enfants de travailler qu'il a fallu légiférer ! Le gouvernement a dû interdire les cours après 22 heures. Mais cette interdiction est contournée grâce aux vidéos en ligne dont le pic de connexions a lieu entre 23h et 1h du matin ! Un risque qui ne menace pas la France ...
Si nous devons nous inquiéter de l'usage qui est fait du «temps de cerveau disponible» (pour reprendre l'expression célèbre de Patrick Le Lay), ce n'est pas seulement parce qu'il porte en germe un affaiblissement face à des pays concentrés sur le développement de leurs performances cognitives ; le risque est aussi celui d'une aggravation des déterminismes sociaux. Les études ont montré depuis longtemps que les comportements dangereux pour la santé sont très significativement plus répandus dans les populations plus modestes. La pauvreté, autrement dit, est corrélée à la consommation de cigarette, d'alcool et à l'obésité. Les conséquences sur leur vie sont hélas mesurables : ils vivent moins longtemps et en moins bonne santé. L'écran fait partie de ces nouveaux comportements à risque. Le temps d'écran est supérieur de 40% chez les enfants de foyers modestes par rapport aux foyers aisés.
Les milieux aisés développent des stratégies élaborées de contrôle de ce temps pour leurs enfants. Elles permettent de tirer le meilleur de ces ressources nouvelles d'apprentissage et de formation au monde. Il faut prendre conscience que les milieux modestes n'ont pas ce savoir-faire. Tous les efforts de rattrapage des inégalités sociales faits durant le temps scolaire risquent fort d'être anéantis s'ils ne se doublent pas d'une action sur le temps d'écran. Il ne s'agit sans doute pas d'utiliser en France les méthodes chinoises ; mais il importe de réfléchir collectivement à la façon dont nous pouvons mieux protéger les enfants, en particulier ceux issus des milieux les plus modestes, du risque avéré lié à une fréquentation incontrôlée des écrans.
Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Richard Lynn à Breizh Infos et consacré à la question du lien entre quotient intellectuel (QI) et races. Chercheur et professeur de psychologie dans plusieurs universités anglo-saxonnes, Richard Lynn a publié de nombreux travaux sur l'intelligence et la personnalité.
Richard Lynn : « Mes travaux sur les différences raciales de QI pourraient nuire à certaines minorités »
Breizh-info.com : Quand avez-vous commencé à vous intéresser aux notions d’intelligence et de différences entre ethnies ?
Richard Lynn : C’est en 1977 lorsque j’ai découvert que l’intelligence des Japonais était supérieure de 3 points de QI à celle des Américains blancs. Jusqu’alors, pratiquement toutes les discussions sur les différences raciales en matière de renseignement avaient porté sur le problème de savoir pourquoi les Américains blancs et les Britanniques avaient un QI plus élevé que les autres peuples, et cela était généralement attribué au fait que les tests étaient biaisés en leur faveur. Cette découverte m’a amené à me demander si les autres peuples d’Asie du Nord-Est (Chinois et Coréens) avaient un QI plus élevé que celui des Européens. J’ai commencé à rassembler des études sur ce sujet et j’ai découvert que c’était le cas.
Quelles sont vos conclusions en matière de QI et pourquoi sont-elles contestées par d’autres scientifiques ?
Ma découverte la plus importante est ce que j’ai appelé « la théorie des hivers froids » pour expliquer l’évolution des différences raciales en matière d’intelligence. Cette théorie explique la relation entre les QI des races et la froideur des hivers. Ainsi, les Asiatiques du Nord-Est ont dû survivre aux hivers les plus froids et ont développé les QI les plus élevés (105), suivis par les Européens (100), les Nord-africains et les Sud-Asiatiques (84) et les Africains subsahariens (70). J’ai proposé cette solution pour la première fois en 1991 et elle a été largement acceptée.
Les conclusions ne sont pas contestées par d’autres scientifiques qui ont des connaissances sur ce sujet du QI. Il a d’ailleurs été récemment démontré par le professeur Heiner Rinderman que 83 % des scientifiques qui ont des connaissances sur ce sujet sont bien convaincus que le faible QI moyen en Afrique subsaharienne s’explique en partie par des bases génétiques.
Dans vos études sur le QI, vous avez tiré quelques conclusions selon la géographie. Mais qu’en est-il, par exemple, des Asiatiques vivants aux États-Unis ? Ou des Noirs vivant en Europe ? Ou des Blancs en Afrique du Sud ? Les tests de QI sont-ils vraiment adaptés pour l’Asie, pour l’Afrique ou dans d’autres pays que les pays blancs qui les ont fabriqués ?
Je donne les QI de tous ces groupes dans mon livre Race Differences in Intelligence, publié en 2015. Ces tests sont parfaitement adaptés pour toutes les autres races.
Vous avez également travaillé sur les différences entre les sexes en matière d’intelligence. Comment avez-vous procédé ?
Dans tous les domaines d’études et de recherches scientifiques, il est souvent question de croyance. Si tous les anciens étudiants sont d’accord sur quelque chose, nous le tenons pour acquis. Tous les experts au lendemain de la Première Guerre mondiale avaient déclaré qu’il n’y avait pas de différence entre les sexes en matière d’intelligence. Dans les années qui ont suivi, de nombreux universitaires que je respectais ont répété cela en boucle.
Par exemple, Herrnstein et Murray ont écrit dans The Bell Curve que « L’histoire constante a été que les hommes et les femmes ont des QI presque identiques ».
Je n’avais aucune raison de douter de ce consensus, mais en 1992, mes certitudes se sont ébranlées lorsque Dave Ankney et Phil Rushton, indépendamment, ont publié des articles montrant que les hommes ont un cerveau plus gros que les femmes, même lorsque celles-ci sont contrôlées en fonction de leur taille et de leur poids. Il était évident que ces résultats posaient un problème. Il est bien établi que la taille du cerveau est positivement liée à l’intelligence via une corrélation d’environ 0,4. Comme les hommes ont un cerveau plus gros que celui des femmes, les hommes devraient avoir un QI moyen plus élevé que celui des femmes. Pourtant, tous les experts ont convenu que les hommes et les femmes avaient les mêmes QI
J’ai été confronté à ce problème pendant environ six mois. J’ai étudié la question. Puis, j’ai enfin trouvé la solution. Lorsque j’ai examiné les études relatives à l’âge des échantillons testés, j’ai constaté que les hommes et les femmes avaient la même intelligence jusqu’à l’âge de 15 ans, comme ce qui était déclaré. Puis j’ai découvert qu’à partir de l’âge de 16 ans, les hommes commencent à présenter des QI plus élevés que les femmes et qu’à l’âge adulte, la différence atteint environ 5 points de QI, ce qui est tout à fait cohérent avec la taille moyenne des cerveaux. J’ai publié ces conclusions dans mon livre appelé The Ankney-Rushton anomaly en 1994.
Vous ne cachez pas votre inquiétude face à ce que vous appelez dysgenic immigration (que l’on pourrait traduire par Immigration désavantageuse) et au grand remplacement auquel les blancs seraient confrontés en Occident. Dans l’état actuel des choses, quelle est l’ampleur de ce que vous estimez être une menace, notamment pour nos QI ?
En 2016, Rindermann et Thompson ont démontré par calcul que l’intelligence des immigrés dans tous les pays européens était inférieure de 6 points de QI en moyenne à celle des populations autochtones. D’autres données confirmant cette conclusion pour un certain nombre de pays économiquement développés ont été rapportées par Woodley of Menie, Peñnaherrera-Aguire, Fernandes & Figueredo en 2017.
On peut cependant prévoir que dans les décennies à venir, les migrants d’Afrique subsaharienne continueront à essayer d’entrer en Europe. La population de l’Afrique subsaharienne a connu une énorme augmentation, passant d’environ 230 millions en 1960 à environ un milliard en 2018, et elle continuera probablement à augmenter. Les taux élevés de chômage et de pauvreté dans toute l’Afrique subsaharienne devraient se poursuivre et, inévitablement, un grand nombre de personnes chercheront à améliorer leur vie en Europe et beaucoup y parviendront.
Stephen Smith a prédit dans son livre de 2018 que dans 35 ans, il y aura probablement entre 150 et 200 millions d’Africains subsahariens en Europe, soit environ un tiers de la population. Il se peut que l’Espagne s’oppose de plus en plus à cette immigration, mais même si elle fermait ses frontières aux migrants, ceux-ci trouveraient d’autres moyens d’entrer en Europe. Beaucoup d’entre eux seront acceptés comme demandeurs d’asile et la plupart de ceux dont la demande d’asile est rejetée resteront, car il sera impossible de les expulser. En Grande-Bretagne, seuls 40 % des personnes dont la demande d’asile a été rejetée depuis 2004 ont été expulsées.
Il est inévitable que dans toute l’Europe occidentale, le nombre de non-Européens augmente en raison de l’immigration et de leur plus grande fécondité, de l’arrivée continue de demandeurs d’asile, des entrées illégales et des mariages avec des Européens. En Grande-Bretagne, la croissance de la proportion de non-Européens dans la population a été calculée en 2010 par le démographe David Coleman qui estime que les peuples autochtones passeront de 87 % de la population en 2006 à 56 % en 2056, et deviendront une minorité vers 2066. Des projections similaires concernant la croissance du nombre de non-Européens en Autriche, en Belgique, en Grèce, en Allemagne, en Italie et en Espagne, conduisant à ce qu’ils deviennent majoritaires dans la deuxième moitié du XXIe siècle, ont été faites par Ediev, Coleman et Sherbokov en 2013. En Allemagne de l’Ouest, 42 % des enfants de moins de six ans étaient issus de l’immigration en 2018. En Grande-Bretagne, Kauffman a calculé en 2018, que la population autochtone tomberait à 32 % de la population en 2120 (NDLR : À ce sujet voir cet article du DailyMail)
L’immigration aura également un effet dysgénique aux États-Unis où la plupart des immigrants sont hispaniques et environ deux tiers d’entre eux viennent du Mexique, où environ 9 % de la population est blanche, environ 60 % sont métis et environ 30 % sont des Amérindiens. Une méta-analyse de 39 études sur les Hispaniques adultes aux États-Unis, réalisées par Roth, Bevier, Bobko, Switzer & Tyler en 2001, a conclu qu’ils ont un QI moyen de 89. La faiblesse du QI moyen des Hispaniques est compensée dans une certaine mesure par le QI élevé des Asiatiques du Nord-Est (Chinois, Japonais et Coréens), mais Rindermann a calculé en 2018 que l’intelligence moyenne des immigrants aux États-Unis est inférieure d’environ 7 points de QI à celle de la population et réduit donc l’intelligence nationale. Cette tendance devrait se poursuivre, car la population hispanique devrait atteindre environ 60 millions de personnes en 2018 et devrait dépasser les 100 millions d’ici 2050.
Il y a également eu une immigration dysgénique au Canada. En 2006, M. Bélanger a montré dans une analyse du recensement de 2001 que l’indice synthétique de fécondité se situait autour de 1,5 enfant par femme depuis un certain nombre d’années et que les femmes ayant immigré au cours des dix années précédentes avaient 19 % de chances de plus que les autres femmes d’avoir eu un enfant au cours de l’année. Les Noirs, les Philippins et les Arabes présentaient le taux de fécondité le plus élevé, avec respectivement 60 %, 28 % et 22 %, plus de chances que les Blancs d’avoir un enfant de moins d’un an. Les Chinoises, les Coréennes, les Japonaises et les femmes d’Asie occidentale étaient les moins fécondes. Dans un autre article publié en 2007, Bélanger donne le nombre d’immigrants comme suit : 1,1 million en 1981, 1,6 million en 1986, 2,5 millions en 1991, 3,2 millions en 1996 et 4,1 millions (13,4 % de la population) en 2001. En tenant compte de l’immigration et de la fécondité futures probables, il estime qu’en 2031, le nombre sera de 10 600 millions (27,4 % de la population). Il estime que, jusqu’en 2031, le nombre d’immigrants augmentera à un taux moyen de 32 pour mille par an, tandis que le reste de la population augmentera à un taux d’environ 2 pour mille par an.
L’immigration dysgénique a été moins problématique en Australie et en Nouvelle-Zélande. L’Australie a interdit aux navires transportant des migrants de débarquer et les a détournés vers des camps en Papouasie–Nouvelle-Guinée. Les immigrants non européens ont été principalement des Chinois et des Indiens qui, lors du recensement de 2006, représentaient 6 % de la population. Ces immigrants ont pour la plupart bien réussi en Australie, ils ne sont donc pas un problème dysgénique. Le problème dysgénique en Australie est la forte fécondité des Aborigènes, qui a entraîné une augmentation de leur nombre de 106 000 lors du recensement de 1961 à 517 000 en 2006. Le QI moyen de ces derniers est de 62.
En Nouvelle-Zélande, la proportion d’Européens a diminué de 1956 à 2001, passant de 94 % à 74 %, et la proportion d’Asiatiques a augmenté de 0 % à 6 %, comme l’a indiqué en 2010 l’Office statistique de Nouvelle-Zélande. En 2001, 56 % des Asiatiques étaient des Chinois, des Japonais et des Coréens, 26 % provenaient du sous-continent indien et les 18 % restants du reste de l’Asie. Il ne s’agit pas d’un problème dysgénique grave. Le principal problème dysgénique est l’augmentation de la proportion de Maoris de 6 % en 1956 à 16 % en 2001, en raison de leur forte fécondité, et des habitants des îles du Pacifique de zéro en 1956 à 10 % en 2001, en raison de l’immigration. Le QI moyen de ces derniers est de 90.
Comment voyez-vous l’avenir proche de notre monde ?
Dans mon dernier livre, coécrit avec mon jeune collaborateur David Becker et intitulé The Intelligence of Nations, nous envisageons cinq scénarios sur l’avenir probable des nations et des QI nationaux.
Premièrement, dans les pays économiquement développés, la baisse des QI nationaux qui a été signalée dans un certain nombre d’entre eux se poursuivra en raison de la fertilité dysgénique et de l’immigration. Le principal problème est le grand nombre de femmes de carrière au QI élevé et très instruites qui restent sans enfant. Il est probablement impossible d’introduire des politiques visant à augmenter la fécondité de ces femmes qui ont presque été éduquées pour ne pas avoir d’enfants. Il est également probablement impossible d’introduire des politiques visant à réduire la fécondité de celles qui ont un faible niveau d’intelligence.
En Europe occidentale, aux États-Unis et au Canada, l’intelligence diminuera également en raison de l’immigration dysgénique consistant en l’installation continue d’immigrés ayant une intelligence plus faible et une fécondité plus élevée que celle des populations d’accueil. Les mesures destinées à empêcher cela, comme la construction d’un mur le long de la frontière américano-mexicaine ou la tentative de restreindre l’immigration en Europe occidentale, seront inefficaces. Le déclin de l’intelligence réduira la puissance économique, technologique, scientifique et militaire de ces pays.
Deuxièmement, les QI nationaux continueront à décliner en Europe de l’Est, au Japon, à Taiwan, en Corée du Sud, en Australie et en Nouvelle-Zélande en raison de la faible fécondité des femmes de carrière à QI élevé, mais le déclin ne sera pas aussi important qu’en Europe occidentale, aux États-Unis et au Canada, car dans ces pays, il y a peu d’immigration dysgénique.
Troisièmement, alors que l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont connu une faible immigration dysgénique, leurs populations indigènes à faible QI continueront à croître en raison de leur forte fécondité. Il ne sera pas possible de réduire ce phénomène et cela aura un effet négatif sur leur QI national.
Quatrièmement, les QI nationaux continueront à augmenter dans les pays en développement économique. Il se peut qu’une certaine fécondité dysgénique entraîne une baisse de l’intelligence génotypique, mais celle-ci sera plus que compensée par les améliorations en matière de nutrition, de santé et d’éducation, comme ce fut le cas dans les pays économiquement développés pendant la majeure partie du XXe siècle. Les différences d’intelligence entre les nations économiquement développées et celles en développement seront donc réduites, bien qu’elles ne soient pas éliminées, car les populations des nations économiquement développées conserveront un avantage génétique, comme le montre la taille moyenne plus importante de leur cerveau.
Cinquièmement, la Chine a connu une fécondité dysgénique au cours du dernier demi-siècle. Malgré cela, il y a eu une forte augmentation de 15 points de QI dans l’intelligence des enfants chinois de 1988 à 2006, grâce à des améliorations dans les domaines de la nutrition, de la santé et de l’éducation, et le QI britanniques des enfants chinois en 2006 sont estimés à 109,8. En 2016, le Conseil national des sciences a indiqué que la Chine avait dépassé les États-Unis pour le nombre d’articles publiés dans le domaine des sciences et des technologies.
Il est probable que cette avance s’accroîtra à mesure que l’intelligence en Chine continuera à augmenter, comme elle l’a fait dans d’autres pays en développement économique, grâce à de nouvelles améliorations de l’environnement. Il est également probable que l’intelligence en Chine augmentera avec la réduction de la pollution de l’air qui, à l’heure actuelle, nuit à l’intelligence dans de nombreuses villes. Ainsi, alors que l’intelligence continue à se développer en Chine et à décliner en Europe et aux États-Unis, la Chine va probablement devenir la superpuissance mondiale dans la seconde moitié du XXIe siècle.
Pouvez-vous nous parler de la difficulté de faire votre travail et vos recherches, avec la pression des scientifiques minoritaires et idéologiques ? Vous avez perdu votre titre de professeur émérite à l’Université d’Ulster, pour quelles raisons ?
Parce que mes travaux sur les différences raciales de QI pourraient nuire à certaines minorités, tout simplement… Je n’ai aucune difficulté à faire mon travail, je reçois simplement des critiques auxquelles je réponds. Le professeur Heiner Rindermann a par ailleurs récemment apporté une contribution à cette question du QI et des différences dans son livre de 2018 intitulé Cognitive Capitalism : Human Capital and the Wellbeing of Nations. Il donne des QI nationaux actualisés, qu’il préfère appeler capacités cognitives (CA), pour l’ensemble des 200 nations de toutes tailles dans le monde.
Richard Lynn, propos recueillis par Yann Vallerie (Breizh Info, 24 février 2020)
Les éditions Albin Michel publient cette semaine un essai de vulgarisation scientifique de Stefano Mancuso et Alessandra Viola intitulé L'intelligence des plantes. Biologiste, professeur à l'Université de Florence, Stefano Mancuso dirige le Laboratoire International de Neurobiologie Végétale. Alessandra Viola est, quant à elle, journaliste scientifique en Italie.
" Les plantes sont-elles intelligentes ? Oui, et bien plus que nous ne pourrions l'imaginer, nous répond Stefano Mancuso. Savant de renommée mondiale, fondateur de la neurobiologie végétale, il est le premier à avoir démontré que, comme tous les êtres vivants, les plantes discernent formes et couleurs, mémorisent des données, communiquent. Elles ont une personnalité et développent une forme de vie sociale basée sur l'entraide et l'échange.
Véritable manifeste écologique, ce livre pionnier, qui a bénéficié d'une reconnaissance internationale, nous plonge dans un incroyable voyage au coeur du monde végétal. Un monde qui, en formant plus de 99 % de la biomasse, s'avère aujourd'hui indispensable pour l'humanité. Car si les plantes peuvent très bien vivre sans nous, nous ne survivrions pas longtemps sans elles !
À l'heure où l'on recherche d'autres modes de vie, où les ressources naturelles s'épuisent, nous avons tout à apprendre du monde végétal dont dépendent la survie et l'avenir de l'homme. "
- sur le site de la Revue de défense nationale, Philippe Delalande analyse le projet politique que Xi Jinping a développé devant le dernier congrès du parti communiste chinois...
Les éditions Buchet Chastel viennent de rééditer un essai de Jeremy Narby intitulé Intelligence dans la nature. Anthropologue de nationalité canadienne, diplômé de l’université de Stanford, Jeremy Narby a passé plusieurs années dans la forêt amazonienne péruvienne et a, notamment, écrit sur le chamanisme. L'écrivain Maurice G. Dantec a évoqué son œuvre dans son roman Babylon Babies (Gallimard, 1999) mais également dans son journal Le Théâtre des opérations (Gallimard, 2000).
" De minuscules êtres unicellulaires savent résoudre des labyrinthes complexes ; des abeilles, dont le cerveau a la taille d’une tête d’épingle, sont capables de comprendre des concepts abstraits ; certaines plantes parasites comme les cuscutes peuvent évaluer le contenu nutritionnel de leurs victimes avant de décider de s’y installer…
Comment nommer ces comportements ? Les humains sont-ils les seuls à posséder une « intelligence » et à prendre des décisions rationnelles en toute autonomie ?
L’auteur montre que les bactéries, les plantes, les animaux et les autres formes de vie non humaines font preuve d’une étonnante disposition à faire des choix déterminant leurs actions. Il nous emmène dans un voyage extraordinaire – de la forêt amazonienne aux laboratoires hi-tech – à la rencontre de guérisseurs traditionnels et de scientifiques de pointe qui explorent les sciences du vivant.
Cette nouvelle édition intègre notamment une préface de Francis Hallé qui prolonge la réflexion de Jeremy Narby sur la nature de l’intelligence des plantes. "
Les éditions J'ai Lu rééditent en format poche TV lobotomie - La vérité scientifique sur les effets de la télévision, un essai de Michel Desmurget publié initialement en 2012 chez Max Milo. Docteur en neurosciences et directeur de recherches à l'INSERM, Michel Desmurget est également l'auteur de Mad in USA - Les ravages du modèle américain (Max Milo, 2008).
" Sophie, 2 ans, regarde la télé 1 heure par jour. Cela double ses chances de présenter des troubles attentionnels en grandissant.
Lubin, 3 ans, regarde la télé 2 heures par jour. Cela triple ses chances d’être en surpoids.
Kevin, 4 ans, regarde des programmes jeunesse violents comme DragonBall Z. Cela quadruple ses chances de présenter des troubles du comportement quand il sera à l'école primaire.
Silvia, 7 ans, regarde la télé 1 heure par jour. Cela augmente de plus d'un tiers ses chances de devenir une adulte sans diplôme.
Lina, 15 ans, regarde des séries comme Desperate Housewives. Cela triple ses chances de connaître une grossesse précoce non désirée.
Entre 40 et 60 ans, Yves a regardé la télé 1 heure par jour. Cela augmente d'un tiers ses chances de développer la maladie d'Alzheimer.
Henri, 60 ans, regarde la télé 4 heures par jour. René, son jumeau, se contente de la moitié. Henri a 2 fois plus de chances de mourir d'un infarctus que René.
Chaque mois, les revues scientifiques internationales publient des dizaines de résultats de ce genre. Pour les spécialistes, dont fait partie l’auteur, il n’y a plus de doute : la télévision est un fléau. Elle exerce une influence profondément négative sur le développement intellectuel, les résultats scolaires, le langage, l’attention, l’imagination, la créativité, la violence, le sommeil, le tabagisme, l’alcoolisme, la sexualité, l’image du corps, le comportement alimentaire, l’obésité et l’espérance de vie.
Ces faits sont niés avec un aplomb fascinant par l’industrie audiovisuelle et son armée d’experts complaisants. La stratégie n’est pas nouvelle : les cigarettiers l’avaient utilisée, en leur temps, pour contester le caractère cancérigène du tabac... "