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hervé juvin - Page 15

  • Le progrès, une idéologie d’avenir ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Hervé Juvin, cueilli sur son blog et consacré à l'idéologie du progrès, qui se trouve au cœur de la doctrine politique d'Emmanuel Macron. Économiste de formation, vice-président de Géopragma, Hervé Juvin est notamment l'auteur de deux essais essentiels, Le renversement du monde (Gallimard, 2010) et La grande séparation - Pour une écologie des civilisations (Gallimard, 2013). Candidat aux élections européennes sur la liste du Rassemblement national, il a publié récemment un manifeste intitulé France, le moment politique (Rocher, 2018).

     

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    Le progrès, une idéologie d’avenir ?

    Enrôler le progrès à son usage unique ; c’est la grande idée politique d’Emmanuel Macron. Le combat entre progressistes et conservateurs remplacerait le débat entre droite et gauche.Vieillie, dépassée, la confrontation entre socialistes et libéraux ferait place à une confrontation entre l’avenir et le passé, ceux qui avancent et ceux qui bloquent, la lumière et la nuit. On croirait entendre Jack Lang en 1981… Le simplisme a une force politique. L’avenir, qui est contre ?

    La pertinence de l’opération pose pourtant question. Car tout se complique dès qu’il s’agit de définir le progrès dont l’avenir doit être porteur, cette valeur supposée positive, à laquelle s’oppose le conservatisme, si aisément jugé négatif. Sauf qu’il n’est pas certain que le progrès, celui que désignent les progressistes, soit exactement le futur ; de même qu’il n’est pas certain que la volonté de conserver, attribuée aux opposants, s’enlise dans le passé. Et si c’était le contraire ? Et si « je maintiendrai » était la formule révolutionnaire du futur ?

    La belle route du progrès

    L’avenir tel que La République en Marche veut y conduire la France a été écrit en 1990. Libre échange, entreprises mondiales, sociétés multiculturelles, règne du droit et uniformisation du monde sur le modèle américain. La chute de l’empire soviétique promettait l’union planétaire, la démocratie mondiale, et le libéralisme devenait la seule politique possible. C’était la fin de l’histoire, qui s’en souvient ?

    Le libre-échange allait bénéficier à tous ; d’ailleurs, aucun économiste ne peut être protectionniste, affirmaient doctement des experts payés pour leurs discours par les banques et les fonds d’investissement. Les multinationales avaient carte blanche ; délocaliser, c’était l’avenir ! Les leçons du XXe siècle étaient tirées ; le nationalisme c’est la guerre, et la Nation, dans ses frontières, était une forme politique dépassée. Le sort des peuples européens se confondait avec l’intégration de l’Europe. L’euro devait donner à l’Europe sa forme fédérale, appelée à attirer toutes les Nations.

    La société multiculturelle était l’avenir ; elle abolit les frontières ; elle ne connaît la diversité qu’individuelle, et elle nous promet la paix et l’amitié entre tous les hommes unis par le commerce. Ils ne formeront plus des peuples, mais une humanité dans laquelle tous font valoir les mêmes droits, partagent les mêmes désirs, bref, deviennent les mêmes. La croissance allait sauver le monde ; la Chine marchait vers la démocratie à mesure que le bol de riz se remplissait. Le droit et le marché en avaient fini avec la politique ; la puissance, la souveraineté, la Nation, autant de vestiges à mettre au grenier. Ajoutons que le monde est à nous, que nous nous levons chaque matin pour tout changer, que tous les milliardaires du monde n’aspirent qu’à construire un monde meilleur, et que la liberté oublieuse du passé assure que chacune, que chacun se construise lui-même un avenir radieux.

    C’étaient les années 90. Un autre monde. C’est toujours la rengaine du progrès telle que l’entonnent celles et ceux qui n’ont rien vu, rien appris, rien compris depuis plus de vingt ans. Et c’est ce que des dirigeants européens autistes, un Président français vieilli avant l’âge, veulent continuer à nous faire croire comme progrès. Ce que la République en Marche veut faire croire à la France. Et pourtant…

    L’avenir a changé de route. La zone euro est en panne ; non seulement l’Europe recule par rapport à tous les autres continents, mais en Europe, les pays de la zone euro sont derrière les pays qui ont gardé leur monnaie nationale, à commencer par la Grande-Bretagne. Le commerce international est en recul, depuis que les coûts du transport ont cessé de baisser, depuis que les entreprises redécouvrent que l’éloignement est un facteur de risque.

    La part des multinationales dans l’activité mondiale baisse, pour la première fois depuis les années 1980. La dénonciation des pratiques commerciales déloyales est au cœur de tous les débats internationaux, et la hausse des tarifs douaniers, le resserrement des normes et des contrôles, est partout la réponse à des situations où la concurrence est inégale. Plus personne n’oserait dire que « le doux commerce » est la voie de la paix ! Il n’y a pas de marché quand les systèmes de valeurs, les priorités, diffèrent.

    Analysant la perspective de voir les États-Unis couper Huawei de ses fournisseurs occidentaux ou taiwanais, même le très libéral The Economist reconnaît que « la technologie ne peut rien contre la politique » ! Dans les cercles internationaux, et même à Davos 2019, le constat s’impose ; la mondialisation a fait quelques milliers de milliardaires, elle a sorti de la pauvreté 1,2 milliard d’Asiatiques, elle a surtout détruit des classes moyennes occidentales qui devaient l’essentiel de leur pouvoir d’achat, non à leur performance individuelle, mais à la solidité du cadre national et des systèmes sociaux en vigueur, des politiques salariales aux mutualisations internes. Et l’individualisme progresse sur fond de désespoir, avec un Japon, une Allemagne, une Corée du Sud, qui découvrent que l’isolement est la première maladie moderne, et que la réussite économique ne donne pas l’envie de vivre.

    Le nouveau signe du progrès

    Le progrès aujourd’hui n’est pas ce qu’il était en 1990. Les Français l’ont bien compris. Le progrès s’appelle circuits courts, il s’appelle relocaliser, se fournir à proximité, savoir qui produit quoi, et comment. L’avenir est fait d’héritages à conserver et à transmettre, plus beaux, plus riches, plus vivants. Le progrès s’appelle lutter contre l’esclavage et le trafic d’êtres humains qui sont le vrai nom de l’immigration. Le progrès s’appelle frontière, pour ceux qui veulent choisir leurs lois, leurs voisins, et leur destin. Le progrès s’appelle renouer avec l’histoire pour se projeter sans se perdre, il signifie préférer le citoyen à l’individu, parce que lui seul rend possible l’action collective, et que citoyenneté rime avec liberté. Et le progrès s’appelle retour au territoire, retour à la famille, aux liens et aux siens, parce que nul ne survivra seul à l’effondrement de nos sociétés et de la vie.

    L’avenir a changé de sens, et le progrès est l’inverse de ce qu’une politique française entêtée, aveugle et autiste, fait subir aux Français. Partout, l’État Nation est la forme politique de la modernité, et partout, les États Nations cherchent à affirmer leur unité interne, pour mieux faire face aux défis extérieurs qui se multiplient. Partout, la frontière retrouve sa fonction vitale ; faire le tri entre ce qui vient de l’extérieur, qui est utile, choisi, et qui entre, et ce qui est dangereux, toxique, et qui reste à l’extérieur. Partout, l’unité nationale est une priorité.

    Partout aussi, l’État est appelé à redécouvrir son rôle ; protéger, promouvoir, préférer les citoyens. Même Henry Kissinger (Le Débat, nov-déc. 2018) appelle les États à prendre le contrôle d’Internet ! Même Davos sent vaciller ses certitudes mondialistes et témoigne du malaise dans ce qui reste du monde global ! Partout, sous des formes et des contours divers, le besoin de dire « nous » l’emporte sur le « je » de l’isolement et de la détresse. Et partout, être respecté, être associé, être représenté, devient plus important que les bénéfices économiques promis par des experts méprisants, distants et absents.

    Quand le progressisme se confond avec le bougisme — changer tout, tout le temps et pour rien — le progrès s’appelle demeurer. Quand le progressisme signifie sacrifier au court terme un patrimoine, des infrastructures, des traditions, le progrès s’appelle maintenir. Quand le progressisme s’attaque aux mœurs, aux institutions, aux familles, aux corps et à la vie, le progrès s’appelle préserver. Parlez-en à ceux de l’Est européen, ils savent que conserver, maintenir, défendre et préserver peut être la promesse qui fait se tenir debout et qui ouvre toutes grandes les portes de l’avenir !

    Et voilà que la confusion se dissipe. N’en déplaise à Mme Nathalie Loiseau, il n’y a pas et il n’y aura pas de souveraineté européenne parce que la souveraineté est l’apanage des peuples, et qu’il n’y a pas, il n’y aura pas de peuple européen. N’en déplaise à Emmanuel Macron, le libre échange est en recul, comme le commerce mondial, parce qu’ils sont à l’origine de la plus formidable régression sociale que l’Europe ait connue. N’en déplaise à des socialistes qui ont trahi le peuple, les frontières sont de retour parce que leur ouverture détruit les acquis sociaux, le droit du travail et les solidarités nationales plus vite que n’importe quel autocrate illibéral.

    N’en déplaise aux européistes de la fuite en avant fédérale, comme aux nostalgiques d’une grande Europe aux ordres du Reich, l’État Nation est la forme politique de la modernité, et les rêves du multilatéralisme, du post-national et de la démocratie mondiale ont fini dans les poubelles de l’histoire. Qu’elles y restent ! Et n’en déplaise aux donneurs de leçons, le dépassement des Droits de l’individu est en cours, des Droits qui n’ont de réalité que quand les citoyens dans une société organisée et grâce à un Etat fort, décident de les honorer.

    Voilà notre situation historique. Un nouvel obscurantisme nous rend prisonniers. Il s’appelle globalisme, multiculturalisme, individualisme. L’idéologie qu’il constitue est rétrograde, elle répète des refrains qui ont trente ans d’âge, et elle nous bouche l’avenir. Nous devons allumer d’autres Lumières pour faire reculer l’obscurité, et nous libérer des mensonges officiels comme des inquisiteurs qui appellent « fake news » ce qui révèle les mensonges de l’oligarchie au pouvoir. Nous devons suivre l’enseignement de Spinoza, de Kant, et nous libérer de la religion laïque de l’économie, qui a remplacé les religions divines sans rien tenir de leurs promesses ! L’avenir s’appelle Nation, s’appelle citoyen, s’appelle frontières. Le changement s’appelle sécurité, autorité, et stabilité. Et le progrès s’appelle demeurer Français, bien chez nous, bien sûr notre territoire, bien dans nos frontières, pour être à l’aise dans le monde.

    Il est grand temps que la France se réveille du sommeil de plomb dans lequel le socialisme l’a plongé. Il est plus urgent encore que La République En Marche cesse de mettre la France à reculons, de vendre pour changement une rengaine que personne n’écoute plus, et de nommer progrès ce qui a provoqué un recul français manifeste, douloureux, et continuel depuis trente ans. Nous qui défendons la Nation représentons le progrès, le vrai, celui qui est partagé par tous. Nous représentons les libertés publiques, et la première d’entre elles ; la liberté de choisir qui est Français. Nous voulons que la France reprenne sa place dans le monde ; nous allons faire rentrer la France dans l’histoire ; nous allons rendre à la France son avenir, un avenir choisi, pas celui qu’on nous impose, un avenir voulu, pas celui des gérants de fonds, un avenir qui en finisse avec les vieilles recettes et les vieilles illusions, un avenir que nous aurons choisi !

    Hervé Juvin (Blog d'Hervé Juvin, 18 février 2019)

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  • Pourquoi combattre ?...

    Les éditions Perspectives libres viennent de publier, sous la direction de Pierre-Yves Rougeyron, un ouvrage collectif intitulé Pourquoi combattre ? . Pierre-Yves Rougeyron dirige le Cercle Aristote et la revue Perspectives libres.

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    " « Une nation qui fait une grande distinction entre ses érudits et ses guerriers verra ses réflexions faites par des lâches et ses combats menés par des imbéciles”. Thucydide citant un roi de Sparte.

    La nécessité de recréer une pensée patriotique et d’aider à forger les hommes pour la porter nous ont amené, il y a plus de 10 ans, à créer ce qui devait être une association d’étudiants et d’amis et qui se transforma en communauté d’idées, de projets et d’affects sans que nous ne l’ayons ni voulu ni cru possible. Cet ouvrage est le fruit de ces 10 ans de réflexions au sein du Cercle Aristote, entre dictionnaire et mélange. Il donnera au lecteur curieux ou au militant sérieux un manuel de questions plus que de réponses. Pour que la France soit et reste, il faut commencer par en avoir une certaine idée. "

    Avec des contributions de :

    Luc-Olivier d’Algange, Philippe Arondel, Erick Audouard, Thomas Arrighi, Romain Bessonnet, Françoise Bonardel, Bernard Bourdin, Yves Branca, Alberto Buela, Leonardo Castellani, Hélène Clément-Pitiot, Denis Collin, Philippe Conrad, Vincent Coussedière, Charles Coutel, Alexandre Dorna, David L’Epée, Philippe Forget, Gabriel Galice, Eric Gueguen, Christian Harbulot, Alexandre Lande,  Julien Funnaro, Sébastien Gaboulaud, Jean-Louis Harouel, Laurent Henninger, Véronique Hervouet, Roland Hureaux, François-Bernard Huyghe, Arnaud Imatz, Leo Imbert, Hervé Juvin, Richard Labévière, Jean-Gérard Lapacherie, John Laughland, Lucas Leroux, Pierre Magnard, Rémi Magott, Kostas Mavrakis, Philippe Murer, Charles Onana, Norman Palma, Baptiste Rappin, Bertrand Renouvin, Luc Roche, Claude Rochet,   Pierre Yves Rougeyron, Alberto Scotti, Pascal Sigoda, Rémi Soulié, Mustapha Suna, Jean-François Susbielle, Guillaume Tahar, ​Christian Teyssandier, Pierre Le Vigan

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  • Fin du monde ou fin d'un monde ?...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°175, décembre 2018 - janvier 2019) est en kiosque !

    A côté du dossier consacré à la collapsologie, on retrouvera l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, des entretiens, notamment avec Stephan Carbonnaux, Jérôme Fourquet et Jérôme Sainte-Marie, les chroniques de Xavier Eman, d'Hervé Juvin, d'Olivier François, de Ludovic Maubreuil, de Fabien Niezgoda, de Laurent Schang, d'Yves Christen et de Slobodan Despot et l'anti-manuel de philosophie de Jean-François Gautier...

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

     

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    Éditorial           

    Mauvaise conscience, par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien

    Stephan Carbonnaux. Pour une école de la diplomatie écologique à la française, propos recueillis par Pascal Esseyric

    Cartouches

    Le regard d’Olivier François : Un diable à visage mesquin

    Une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Le carnet géopolitique d’Hervé Juvin : Utile, respecté, entendu, ou  le retour du politique

    Un peuple et son roi : trop grande révolution , par Ludovic Maubreuil

    Un miracle grec, par Armand Grabois

    Champs de bataille : Solférino. une bataille, deux villages, trois couronnes, par Laurent Schang

    Arto Paasilinna, un fieffé païen, par Anne-Laure Blanc

    Jérémiades, par Pascal Esseyric

    Bestiaires : L'instinct maternel, ce n'est pas du caca. Quoique..., par Yves Christen

    Sciences

    Le combat des idées

    Pourquoi Mélenchon bute sur la question migratoire, l'analyse de Jérôme Fourquet et Jérôme Sainte-Marie

    Populisme : Jean-Claude Michéa persiste et signe, par Thomas Hennetier

    Sahra Wagenknecht, la gauche allemande au défi de l’immigration, par Benedikt Kaiser

    Aux sources de l'Iliade avec Philippe Conrad, propos recueillis par Pascal Esseyric

    En son pays, en sa race. Bâtir, habiter, penser en poète avec Rémi Soulié, par François Bousquet

    Races et antiracismes, critique d'un discours schizophrène, par Alain de Benoist

    Universités sous influence, par Guillaume Travers

    Contre l'éternel retour de Lyssenko, par Pascal Esseyric

    Une histoire mouvementée du rock identitaire français, par Xavier Eman

    La sociologie du hardeur de Lounès Darbois, pour ou contre ?, par Xavier Eman et David L’Épée

    Anarcho-primitivistes fin-de-siècle : les naturiens contre le progrès, par Olivier François

    Relire Walter Scott, un héros de l’Europe romantique, par Fabien Niezgoda

    Saint-Exupéry, le voltigeur foudroyé, par Christophe A. Maxime

    La maison rouge de Malaparte, par Laurent Schang

    Dossier

    Collapsologie

    La fin du monde, une histoire sans fin : impolitique de la catastrophe, par François Bousquet

    Apocalypse now : Quelle alternative à l’économie du désastre ?, par Jean de Juganville

    Déclin de l’Occident : les 100 ans du maître-ouvrage de Spengler, par David Engels

    Halte à la croissance ! L’étrange destin du rapport Meadows, par Eric Maulin

    Là où finissent les étoiles : Isaac Asimov et l’effondrement de la galaxie, par Fabien Niezgoda

    Paul Virilio, guetteur d’apocalypse : l’accélération du monde, par Pierre Le Vigan

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    De l'importance de soigner sa barbe, par Slobodan Despot

    Philo : Éprouver l'injustice, est-ce nécessaire pour savoir ce qui est juste ?, par Jean-François Gautier

    L’esprit des lieux : La Hütte de Todtnauberg, par Rémi Soulié

    C’était dans Éléments : Jean Anouilh contre la télévision

    Éphémérides

     

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  • Ces démocraties illibérales plébiscitées par le peuple...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°174, octobre-novembre 2018) est en kiosque !

    A côté du dossier consacré aux nouvelles démocraties illibérales, on retrouvera l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, des entretiens, notamment avec Laurent Obertone et Eric Zemmour, les chroniques de Xavier Eman, d'Hervé Juvin, d'Olivier François, de Ludovic Maubreuil, de Fabien Niezgoda, de Laurent Schang et d'Yves Christen et l'anti-manuel de philosophie de Jean-François Gautier...

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

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    Éditorial           

    La fin des classes moyennes, par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien

    Laurent Obertone enterre le vivre-ensemble, propos recueillis par François Bousquet et Pascal Esseyric

    Cartouches

    Le regard d’Olivier François : Le jeu de massacre d'Anne Hansen

    Une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Le carnet géopolitique d’Hervé Juvin : Tout est normal, tout change

    Nimier inactuel, donc plus actuel que jamais ! , par Michel Marmin

    Je me souviens... de Sergio Leone , par Ludovic Maubreuil

    Champs de bataille : Voir Teutoburg et mourir, par Laurent Schang

    Guerre aux démolisseurs, par Fabien Niezgoda

    Bestiaires : L'homme est-il un animal domestique, par Yves Christen

    Sciences

    Le combat des idées

    Eric Zemmour, pourquoi la France, propos recueillis par François Bousquet

    Mathieu Bock-Côté : Justin Trudeau, le laborantin du progressisme mondialisé, propos recueillis par Alain de Benoist

    Emmanuel Caméléon, par Christian Combaz

    Christian Combaz, la révolte de la France de Campagnol, par François Bousquet

    Combattre au Moyen-Age, par Fabien Niezgoda

    D'estoc et de taille, rencontre avec Jean-Paul Conraud, propos recueillis par Fabien Niezgoda

    Fabrice Grimal : la jeunesse française face à la révolution, propos recueillis par David L’Épée

    L'impuissance de Galileo, le GPS européen, par Hector Burnouf

    L'énigme brésilienne Jair Bolsonao, par Nicolas Dolo

    Le Brésil sous la coupe de l'«État profond» américain, par Nicolas Dolo

    1789, une contre-révolution sexuelle, par David L’Épée

    Pierre Madelin, au-delà de l'anticapitalisme, par Falk van Gaver

    Le récit secret de Christopher Gérard, par François Bousquet

    La victoire de la boue, par Patrice Jean

    La poésie de Georgette LeBlanc, par Erik L'Homme

    Dans l'atelier de Pierre Lamalattie, propos recueillis par Thomas Hennetier

    Dossier

    Les nouvelles démocraties illibérales

    La société illibérale et ses ennemis, par Alain de Benoist

    Viktor Orban, l'illibéralisme au pays du «goulash», par Yann Caspar

    L'essence anti-démocratique du libéralisme, par Jean-Louis Bernard

    Le retour du protectionnisme, par Guillaume Travers

    L'imposture du national-libéralisme, par David L’Épée

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Les espaces à reconquérir, par Slobodan Despot

    Philo : Un problème peut-il être mystérieux ?, par Jean-François Gautier

    L’esprit des lieux : Glen Coe, terre sauvage, par Fabien Niezgoda

    C’était dans Éléments : Pour en finir avec la civilisation occidentale, par Guillaume Faye

    Éphémérides

     

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  • Comment la gauche devient racialiste...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°173, août-septembre 2018) est disponible en kiosque !

    A côté du dossier consacré aux 50 ans de la Nouvelle droite, on retrouvera l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, de nombreux entretiens, les chroniques de Xavier Eman, d'Hervé Juvin, d'Olivier François, de Ludovic Maubreuil, d'Armand Grabois, de Laurent Schang et d'Yves Christen et l'anti-manuel de philosophie de Jean-François Gautier...

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

     

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    Éditorial           

    Ordre moral, par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien

    Alain de Benoist et Laurent Fourquet : L'humanisme est-il un nihilisme ?, propos recueillis par Marie David

    Cartouches

    Le regard d’Olivier François : Jean Cau, l'indompté

    Une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Le carnet géopolitique d’Hervé Juvin : Eyes wide shut

    Terry Gilliam, le cinéaste qui tua Don Quichotte, par Ludovic Maubreuil

    Champs de bataille : Prague, 1620, par Laurent Schang

    Les caresses de Gil Evans, par Armand Grabois

    Bestiaires : l'abeille entre l'être et le néant, par Yves Christen

    Sciences

    Le combat des idées

    Les indignations rose bonbon du gauchisme chic, par François Bousquet

    Races, racismes et racialisation, la gauche en folie, par Alain de Benoist

    Michel Geoffroy : « La super classe, c'est le trotskisme plus Google »

    Ayn Rand, l'autre Dame de fer, par David L’Épée

    Splendeurs et misères de l'érotisme français, par David L’Épée

    Les derniers jours du Beverley, par Christophe A. Maxime

    Roland Jaccard : « Décervelez la population et vous tuez l'érotisme »

    Michel Charlier-Haldorf : un peintre hors des sentiers battus

    La « décence ordinaire » des Kinks, par Fabien Niezgoda

    Le match Abel Michéa - Antoine Blondin, par Pascal Esseyric

    Politique de la ville, une usine à gaz française, par Xavier Raufer

    Le syndrome de la ville obèse, par Julien Damon et Pierre Le Vigan

    E. T. A. Hoffman, le fantastiqueur, par Olivier François

    Dossier

    Les cinquante ans de la Nouvelle Droite

    Réflexions d'un historien sur un anniversaire, par Olivier Dard

    « Vous êtes excessivement franco-français », par Guiseppe Giacco

    « La France est un pôle d'idées qui nous arme », par Benedikt Kaiser

    Une nouvelle génération intellectuelle, par Pascal Esseyric

    Une jeune génération reprend le flambeau, par Rodrigo Agulló

    Le front de la bataille intellectuelle s'est étendu, par Alberto Buela

    Les témoignages de Luc Pauwels, Jure Vujic et Danie Goosen

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Série télé : Maigret avec Jean Richard, par Michel Marmin

    Un païen dans l’Église :La collégiale Saint-Pierre de Chauvigny, par Bernard Rio

    Philo : Peut-on être insensible à l'art ?, par Jean-François Gautier

    L’esprit des lieux : Alep, par Alain de Benoist

    C’était dans Éléments : Ave, Maradona !, par Gennaro Malgieri

    Éphémérides

     

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  • De nouvelles idées pour une France forte....

    Le 17 mai 2018, Olivier Frèrejacques recevait, sur TV libertés, Hervé Juvin pour évoquer avec lui son manifeste écologique et social intitulé France, le moment politique (Rocher, 2018), qu'il vient de publier. Économiste de formation, vice-président de Géopragma, Hervé Juvin est notamment l'auteur de deux essais essentiels, Le renversement du monde (Gallimard, 2010) et La grande séparation - Pour une écologie des civilisations (Gallimard, 2013).

     

                                  

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