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enracinement

  • Pour une écologie populaire et enracinée...

    Nous vous signalons la parution du nouveau numéro de Rébellion (n°104, Automne 2025).

    Vous pouvez vous procurer la revue sur son site : Rébellion

     

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    Au sommaire :

    Éditorial :

    Leur écologie et la nôtre (Louis Alexandre)

    Dossier :

    Pour l’ordre divin du monde (Guillaume Le Carbonnel)

    Autonomie et enracinement : une maison à la campagne (Thomas De Pieri)

    Entretien avec Wilfrid Chevalier : la permaculture et l’autonomie alimentaire

    Histoire de la forêt française (Thomas De Pieri)

    Martin Heidegger : philosophe de la nature (Thomas De Pieri)

    Présentation de nos camarades du projet Équinoxe (https://heritagenatureholisme.wordpress.com)

    La métaphysique de l’amour (Camille Mordelynch)

    Lecture actuelle :

    Sorcière ! de Mona Chollet (Alexandra Arcé).

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  • Refonder la santé : pour une révolution sanitaire enracinée et souveraine...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir cueilli sur Breizh-Info et consacré à la nécessaire réforme du système de santé français.

     

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    Refonder la santé : pour une révolution sanitaire enracinée et souveraine

    Notre système de santé est à bout de souffle. Ce n’est pas une crise : c’est une fin de cycle. L’hôpital public est devenu une usine à malades où les soignants s’effondrent et les patients errent. Les déserts médicaux s’étendent comme un cancer, jusqu’au cœur des métropoles. Les médecins libéraux désertent les gardes. Les infirmiers fuient l’hôpital. Les services d’urgence ferment. Et pendant ce temps, l’État bricole, empile les « Ségur », verse des primes et remplit des tableaux Excel.

    Mais on ne répare pas un arbre pourri à la racine avec du sparadrap. Il faut une refondation. Une révolution douce, enracinée, réaliste. Une contre-utopie organisée autour de quelques principes simples : souveraineté, proximité, responsabilité.

    Un système régionalisé, enraciné dans la terre des vivants

    La première erreur historique fut de vouloir centraliser la santé. Un fonctionnaire à Paris n’a aucune idée de la situation à Guingamp, à Lannemezan ou dans les Hautes-Alpes. Il est temps de confier la santé… à ceux qui vivent là.

    Chaque région doit avoir son propre service de santé, sous forme d’une agence sanitaire autonome, dotée de son budget, de son plan d’équipement, de ses hôpitaux et de son réseau de soins. Cette régionalisation permettra d’adapter les politiques sanitaires aux réalités locales : en Bretagne, la priorité sera aux urgences rurales et au maintien des maternités. En Alsace, peut-être à la gériatrie. Chaque peuple de France doit reprendre la main sur sa santé.

    Mieux encore : pour les régions qui le souhaitent, un maillage européen à petite échelle peut être envisagé. Il ne s’agit pas de livrer notre santé à Bruxelles, mais d’organiser des coopérations transfrontalières en matière de soins rares, de transferts de patients, de formation ou de recherche. Une Europe enracinée, fondée sur les territoires et les peuples, pas sur les directives.

    Une promesse fondamentale : soigner chaque Français à moins de 30 minutes de chez lui

    C’est un engagement que l’on pourrait inscrire dans la Constitution. Un hôpital, une maison de santé, une structure de soins à moins de trente minutes de chaque Français, quel que soit son lieu de résidence.

    Cela suppose de rouvrir des structures, pas de les fermer. De réorganiser les urgences, pas de les mutualiser à 200 kilomètres. De créer un maillage d’unités mobiles de soins, de relocaliser les plateaux techniques, et surtout, de sortir de la logique purement comptable imposée par l’ARS et Bercy.

    Nous devons investir dans des soignants bien payés, bien formés et respectés, pas dans des consultants en management ou des applications inutiles. Le financement peut être assumé par les régions, à condition que l’on mette fin au gaspillage, à la bureaucratie et à la surfacturation provoquée par une complexité folle.

    Le Service sanitaire national : deux ans de don pour tous

    La France n’a plus d’armée du peuple. Elle n’a plus de service national. Elle n’a plus de lien social. Recréons-le par un Service sanitaire national obligatoire pour tous entre 18 et 40 ans. Chaque Français, homme ou femme, devrait consacrer au moins deux années de sa vie à servir : comme pompier volontaire, secouriste, aide-soignant, brancardier, auxiliaire de soins, logisticien de crise, etc.

    Ce service sanitaire permettrait de former une réserve active de plusieurs millions de citoyens capables d’intervenir en cas de catastrophe, d’épidémie, de guerre ou de crise majeure. Cela ouvrira des débouchés professionnels, moyennant équivalence, à tous. Ce serait aussi un creuset de fraternité réelle, de discipline librement consentie, et une expérience utile pour les jeunes qui veulent s’orienter vers les métiers du soin.

    À ceux qui hurleront à la militarisation ou à l’embrigadement, répondons qu’il s’agit d’un retour au réel. Le soin est un acte politique et communautaire. On ne soigne pas une société liquide avec des pixels. On la soigne avec des hommes et des femmes debout, formés, prêts à servir.

    Une exigence non négociable : un système fermé, souverain, protégé

    Il n’existe aucun système de santé viable dans une société ouverte à tous les vents. Une médecine gratuite, universelle, solidaire n’est possible que dans un cadre limité, fermé, défini.

    La France ne peut pas soigner indéfiniment la planète entière. Il est temps d’imposer un principe clair : les soins gratuits sont réservés aux citoyens français et aux étrangers ayant contribué durablement au financement du système. Pour les autres, c’est le pays d’origine qui doit payer. Ou bien c’est le patient.

    L’immigration n’est pas un droit à la santé gratuite. C’est une charge, souvent lourde, pour les hôpitaux, les urgences, les maternités. Dans un monde rationné, la priorité doit aller aux nôtres.

    Soigner, c’est bâtir une civilisation

    La médecine moderne s’est coupée de ses racines spirituelles, culturelles, éthiques. Elle est devenue une technique froide, parfois inhumaine. Refonder notre système de santé, ce n’est pas seulement gérer une crise ou améliorer des ratios. C’est rebâtir une civilisation autour de la vie, du soin, du sacrifice et du bien commun.

    Nous n’avons plus besoin de ministères pléthoriques, de commissions inutiles ou de colloques creux. Ni d’administrations vampires qui engloutissent le budget de l’hôpital. Nous avons besoin de médecins enracinés épaulés par des robots et par l’IA, de paysans bien portants, de jeunes qui s’engagent, d’infirmières et de sages-femmes respectées, de structures agiles, de territoires fiers.

    Et surtout, d’une Civilisation qui préfère soigner les siens que sauver le monde entier sur ses propres cendres. C’est possible. Il suffit d’oser.

    Julien Dir (Breizh-Info, 27 mai 2025)

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  • Quelles sont les véritables racines de l’Europe ?...

    La matinale de Ligne droite recevait Grégoire Gambier, formateur de l’Institut Iliade et directeur de la collection Iliade aux éditions de la Nouvelle Librairie pour évoquer avec lui la question des vraies racines de l'Europe.

     

                                              

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  • La Tradition comme socle, l’enracinement comme but...

    Dans ce nouveau numéro d’Orages de papier, réalisé par TV Libertés en partenariat avec la Nouvelle Librairie , Alexandre Nantas rencontre Rémi Soulié pour parler d’enracinement, de tradition et de poésie.

    Philosophe et écrivain, Rémi Soulié est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Les châteaux de glace de Dominique de Roux (Les Provinciales, 2002),  Nietzsche ou la sagesse dionysiaque (Seuil, 2014), Racination (Pierre-Guillaume de Roux, 2018), Les métamorphoses d'Hermès (La Nouvelle Librairie, 2021), L'Éther (La Nouvelle Librairie, 2022) et Les âges d'Orphée (La Nouvelle Librairie, 2022).

     

                                                

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  • Un plaidoyer pour l'enracinement...

    Le 22 septembre 2021, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Arnaud Guyot-Jeannin, à l'occasion de la publication de son essai Critique du nationalisme - Plaidoyer pour l'enracinement et l'identité (Via Romana, 2021).



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  • Plaidoyer pour l'enracinement et l'identité...

    Les éditions Via Romana viennent de publier un essai d'Arnaud Guyot-Jeannin intitulé Critique du nationalisme - Plaidoyer pour l'enracinement et l'identité. Journaliste, l'auteur a notamment dirigé la publication du Dossier H Evola (L'Age d'Homme, 1997) et a également publié Les visages du cinéma - 35 portraits non-conformistes (Xénia, 2012) et L'avant-garde de la tradition dans la culture (Pierre-Guillaume de Roux, 2016).

     

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    " Le nationalisme est une idéologie moderne. À l’échelle de l’histoire, il représente un phénomène récent qui trouve son paroxysme dans l’exaltation nationale au moment de la Révolution française. Bien qu’amorcé par la monarchie capétienne, le processus de centralisation s’est effectué au détriment de l’identité des peuples de France.
    Historiquement, le nationalisme est d’abord une idéologie de gauche qui s’est progressivement déplacée vers la droite. Mais elle a été le plus souvent réactive, si bien qu’aujourd’hui la gauche et la droite s’en réclament. La patrie traditionnelle (la terre des pères) qu’il ne faut pas confondre avec la patrie moderne (jacobine et contractuelle) renvoie parfaitement aux Deux patries décrites par Jean de Viguerie. D’un côté la patrie traditionnelle et enracinée, de l’autre la patrie moderne et  révolutionnaire.
    Au moment où la mondialisation libérale s’étend un peu partout sur la surface du globe, le nationalisme (sous des variantes différentes) revient en force. S’il peut opérer des critiques pertinentes à l’égard de la première, ses réponses ne permettent pas de la pousser dans ses derniers retranchements et proposer une alternative à l’hypermodernité narcissique et hétérophobe qui caractérise également le nationalisme.
    C’est au nom d’une conception traditionaliste et enracinée que l’auteur de cet essai s’emploie à critiquer le nationalisme comme individualisme reporté au niveau de la nation. Face au « Right or wrong, my country » (Qu’il ait raison ou tort, c’est mon pays), Arnaud Guyot-Jeannin rappelle la parole prophétique de José Antonio Primo de Rivera : « Le nationalisme, c’est l’égoïsme des peuples ». "

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