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dionysos - Page 2

  • L'assassinat du cul joyeux...

    Nous reproduisons ci-dessous une chronique de Xavier Eman, cueillie sur son blog A moy que chault ! et consacrée à la sexualité... Animateur du site d'information Paris Vox et collaborateur de la revue Éléments, Xavier Eman a récemment publié un recueil de ses chroniques mordantes intitulé Une fin du monde sans importance (Krisis, 2016).

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    L'assassinat du cul joyeux

    Le puritanisme comme la pudibonderie excessive sont souvent les révélateurs de névroses personnelles pour ne pas dire le masque de passions plus ou moins honteusement enfouies ou en tout cas mal acceptées. Ce sont, surtout, de simples négatifs de l'obsession sexuelle et de la frénésie pornographique. Deux approches également faussées et déréglées, à des degrés divers, de la sexualité, du rapport charnel.

    La liberté sexuelle est évidemment une bonne chose, à condition qu'elle ne devienne pas une nouvelle norme impérative, un nouveau carcan obligatoire une nouvelle morale imposée, permissive par décret. Ce qui se passe dans les alcôves entre adultes consentants doit y rester, il ne devrait pas y avoir de « police des braguettes » comme le disait un Jean-Marie inspiré et connaisseur... Les libidos des uns et des autres sont plus ou moins importantes, plus ou moins exacerbées; dans ce domaine comme dans les autres, il n'y a pas d'égalité, pas plus que de norme globale, générale, absolue... On peut aimer le sexe à deux, à trois, à quinze, déguisé en pompier ou en marquis de la cour de Versailles, dans des draps de soie ou à l'arrière d'une camionnette... En dehors des protagonistes concernés, cela n'a aucun intérêt, aucune importance, ce n'est pas un sujet, du moins cela ne devrait pas en être un...

    Que l'on ait la force de l'abstinence et de la fidélité, de la soumission à un serment librement consenti, et cela est certainement très beau et hautement respectable, admirable même. Que l'on soit un libertin conséquent, qui ne ment, ne triche ni ne trahit quiconque, et il n'y a pas non plus à rougir face à l'armée des faussaires et des tartuffes. On peut évidemment choisir la hiérarchie de ses appétences et de ses admirations, c'est un autre débat. Mais le sexe n'est pas un objet public, pas un thème politique, il ne se transforme en sujet de débat sociétal que lorsqu'il devient maladif, morbide. Et c'est sans doute un des innombrables crimes de notre époque que d'avoir arraché la sexualité de la gangue protectrice de l'intime pour en faire un objet d'études, d'analyses, de discours et de spectacle. Le lieu orignellement ultime, paroxystique, du don, de l'abandon, du confidentiel, du fusionnel a été progressivement arraisonné par la logique du marché, placé sous la lumière impitoyablement crue du projecteur médiatique. Le freudisme avait commencé le massacre, le psychologisme journalistique a terminé le boulot. Désormais il n'est plus question de plaisir, de jouissance, de légereté, le sexe n'est plus joyeux, gratuit, solaire, il est le « révélateur de rapports de force socio-économiques », le théâtre d'une « guerre des sexes » toujours plus virulente, le moyen d'une  odieuse « oppression symbolique »...

    D'une explosion dionysiaque, d'une fête partagée, on a fait une pathologie parmi d'autres.

    Dernier avatar de cette insupportable tendance, « l'intellectualisation » du sexe, grotesque et prétentieuse logorrhée, bouillie sémantique qui fait du porno un « acte d'activisme féministe », du gang bang un « moyen de réappropriation d'un corps trop nié », de l'exhibitionnisme une « quête identitaire »... Enième stratégie de détournement et d'enfumage du système pour masquer les véritables problématiques, les luttes réelles, sociales et économiques, les césures idéologiques fondamentales... La sexualité n'est ni une identité, ni une idéologie, ni un manifeste... Le pan-sexualisme et l'hypertrophie pornocratique ne sont que les dernières armes forgées pour tenter d'enrégimenter, de codifier, d'homologuer et de marchandiser les ultimes espaces de liberté et de gratuité restant à l'individu.

    Et si on foutait un peu la paix aux corps et à ce que les gens veulent en faire ou pas ? Si on remettait les histoires de galipettes à leur place, non négligeable peut-être mais toutefois très secondaire ? Et si on laissait à la luxure sa part d'irraisonné, sa dimension inexplicable ?

    Merci pour elle.

    Xavier Eman (A moy que chault ! , 19 février 2018)

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  • Le Dieu fou...

    Les éditions Les belles Lettres viennent de publier un ouvrage de Bernard Sergent, intitulé Le Dieu fou - Essai sur les origines de Siva et Dionysos. Chercheur au CNRS,  docteur en histoire ancienne, président de la Société de Mythologie Française, Bernard Sergent est spécialiste des Indo-Européens et est notamment l'auteur de Les Indo-Européens - histoire, langue, mythes (Payot, 1995) et de Celtes et Grecs - Le livre des héros et Le livre des dieux (Payot, 2000 et 2004).

     

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    " Ce livre revient sur une comparaison entre deux grands dieux, l'un, grec, Dionysos, l’autre, indien, Śiva. En tenant compte des travaux antérieurs et en apportant un nouveau matériel, l’auteur montre que ces deux figures remontent à une seule et même, celle d’un dieu auquel sont attribués tous les excès (débauche, consommation d’alcools ou de drogues, etc.). Ce dieu lié au monde des morts entraîne ses fidèles et adorateurs au-delà des limites communément admises par la société. Dionysos et Śiva possèdent un grand nombre de mythes en commun, et globalement ce qui est dit en Grèce ancienne de Dionysos était dit de Śiva en Inde ancienne et médiévale.
    La recherche comparative révèle que d’autres figures divines chez les Germains, les Baltes, les Anatoliens, les Thraces, les Phrygiens, les Celtes se rattachent à Dionysos et Śiva. Cela confirme que Śiva et Dionysos représentent un héritage religieux indo-européen. Inde et Grèce se caractérisent, par rapport aux autres nations de langue indo-européenne, par l’extrême richesse du matériel qu’elles offrent.
    C’est donc tout un pan de l’idéologie indo-européenne qui se distingue et se met ici en exergue. "

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  • Dionysos au drapeau noir ?...

    Les éditions Atelier de création libertaire on publié en début d'année un essai de Max Leroy intitulé Dionysos au drapeau noir - Nietzsche et les anarchistes. Un livre qui vient encore une fois prouver que l'influence de l’œuvre de Nietzsche traverse le traditionnel clivage droite/gauche...

    Essayiste, Max Leroy a notamment publié un très beau texte sur Albert Camus que vous pouvez découvrir ci-dessous :

    Albert Camus : portrait d'un penseur libertaire et nietzschéen

     

     

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    " On les croise sur le front espagnol ou déportés dans l’Oural, les armes à la main durant la Révolution allemande ou bien au fond des geôles sud-américaines ; on les aperçoit, déserteurs ou clandestins, dans les forêts de l’Italie mussolinienne ou résistant contre l’occupant allemand ; on ne sait pourtant comment les nommer : anarchistes, libertaires, nietzschéens ? Tout cela à la fois. Quelque part entre un drapeau noir et ­Ainsi parlait Zarathoustra. Leurs noms ? Emma Goldman, Gustav Landauer, Biófilo Panclasta, Renzo Novatore, Victor Serge ou encore, parmi tant d’autres, Albert Camus… Ces héritiers ont l’hommage cavalier : leur fidélité est au prix du pas de côté. Militants, poètes ou penseurs engagés, d’une manière ou d’une autre, dans les milieux libertaires et révolutionnaires, ils n’hésitèrent pas à s’inspirer de l’œuvre laissée par le philosophe prussien pour bâtir leurs projets d’émancipation – et l’on sait le mépris que Nietzsche vouait aux socialistes en général et aux anarchistes en particulier… Cet essai interroge ce compagnonnage méconnu. "

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  • Sagesse dionysiaque...

    Les éditions du Seuil viennent de publier dans la collection Points Sagesse un essai de Rémi Soulié intitulé Nietzsche ou la sagesse dionysiaque. Critique littéraire, Rémi Soulié est l'auteur, notamment, d'un ouvrage intitulé Les châteaux de glace de Dominique de Roux (Les Provinciales, 2002).

     

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    " La sagesse n’est-elle pas une intruse dans le colloque entre Nietzsche, gagné par la folie, et Dionysos, le dieu de l’ivresse panique ? Ces antipodes de la raison et de la mesure sont si exotiques aux yeux grecs ou chrétiens ! Et pourtant... Le philosophe et le dieu nous invitent moins à accepter le monde tel qu’il a été, est et sera, qu’à le vouloir infiniment tel. Les mortels habitent la terre : ceux qui, parmi eux, sont suffisamment forts pour être pénétrés de cette évidence vivent sans haine ni ressentiment le temps qui leur est imparti par les Parques comme une éternité. Ils savent qu’ils sont innocents de ce dont les accusent les clergés religieux ou humanitaires ; ils peuvent donc rire avec les Célestes et « respirer une atmosphère de hauteur » : « La glace est proche, la solitude est énorme ? mais voyez avec quelle tranquillité tout repose dans la lumière ! voyez comme l’on respire librement ! » (Ecce Homo). "

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  • Aux origines de la théorie du « gender »...

    Un ami nous a fort opportunément signalé cet excellent article du sociologue Michel Maffesoli, publié sur Nouvelles de france et consacré à la théorie du genre... Auteur important, Michel Maffesoli a publié en 2012, aux éditions du CNRS, un essai intitulé Homo eroticus - Des communions émotionnelles.

     

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    Aux origines de la théorie du « gender »

    Tout cela a un côté hystérique. Un petit grain de folie qui traverse la France. Mais, au fond, si « cette loi » suscite tant de passion, n’est-ce point parce qu’elle est insensée, en ce qu’elle croit au sens de l’Histoire ?

    Croyance largement partagée, il faut en convenir. Croyance qui est au fondement même du mythe du Progrès. Mais ce que l’on oublie par trop souvent, c’est que ce dernier n’est que la forme profane du messianisme d’origine sémite. L’homme ayant été chassé du Paradis par la faute originelle, il s’agit de réintégrer celui-ci. Qu’il soit céleste ou terrestre.

    Et ce péché originel, qu’était-il, sinon que les yeux d’Adam et d’Eve « s’ouvrirent et connurent qu’ils étaient nus ; ils cousirent des feuilles de figuiers et se firent des pagnes », (Genèse, 3, 7). En bref, ils découvraient la différence, et donc la complémentarité. Ils quittaient le vert paradis d’une enfance indifférenciée pour accéder à la rude et dure loi naturelle de l’altérité sexuelle.

    Et le désir profond de la « Cité de Dieu », tout comme celui d’une société parfaite, est de revenir à une androgynie originelle, où le sexe n’ait plus, véritablement droit de cité. Les querelles byzantines sur le « sexe des anges » en témoignent. Les théorie du « genre » actuelles n’en sont que le lointain reflet. On le sait, d’antique mémoire, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Et même si cela doit chagriner les sectateurs d’un Progrès indéfini, il faut leur rappeler ce qu’ils doivent à leur cerveau reptilien judéo-chrétien : la nostalgie d’un paradis indifférencié, où, « vêtus de probité candide et de lin blanc », on aura réussi à réduire l’autre au même. Reductio ad unum, c’est bien ainsi qu’au XIXe siècle, Auguste Comte résumait le but que s’était fixé la religion de l’humanité, celle du Progrès. Le Progrès est l’idéologie du « bourgeoisisme » moderne. Le « mariage pour tous » en est son abatardissement petit-bourgeois.

    Ainsi, est-ce faire injure aux progressistes de tous poils que de leur rappeler qu’ils sont en pleine régression : retourner à l’état embryonnaire de l’indifférenciation sexuelle.

    Mais contre toute orthodoxie (ce penser droit lénifiant), il faut savoir penser le paradoxe. En la matière, le progressisme régressif repose, essentiellement, sur la prétention, quelque peu paranoïaque qui veut construire le monde tel que l’on aimerait qu’il soit, et non s’adapter, tant bien que mal, à ce qu’il est. Tout simplement, rien n’est donné, tout est construit.

    Construire le monde, c’est-à-dire construire son monde, ou construire son sexe, c’est tout un ! La nature doit être gommée par la culture. Le « don » d’une richesse plurielle effacé au profit d’un égalitarisme sans horizon. Qui a dit que l’ennui naquit de l’uniformité ? Ce qui est certain, c’est qu’en plus de l’ennui, ce qui va résulter du prurit du nivellement, de la dénégation du naturel est immanquablement ce que M. Heidegger nommait la « dévastation du monde ». A quoi l’on peut ajouter la dévastation des esprits dont la folie actuelle est une cruelle illustration.

    Souvenons nous du mythe du « Golem » légué par la mystique juive. Ce robot construit, sans discernement, détruit la construction et son constructeur.

    C’est au nom d’un monde à venir, lointain et parfait, le « meilleur des mondes » en quelque sorte, que, en un même mouvement, l’on construit /détruit la féconde diversité de ce qui est. Tout cela reposant sur le vieux fantasme « robespierrien », postulant la liaison du Progrès et du bonheur. Entre l’égalité pour tous et le nivellement, la différence est ténue, qui aboutit, de fait, à la négation de la vie, reposant elle, sur le choc des différences.

    Comme le rappelait, avec justesse Albert Camus, « la vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent ». Et le présent, c’est précisément de ne pas être obnubilé par un « paradis à venir », mais à s’ajuster, au mieux, à ce est, ce qui est là, donné.

    Certains ont nommé cela, avec sagesse, la « pensée progressive » ; alternative au progressisme/régressif. Progressivité s’enracinant dans la nature, s’accordant à l’ordre des choses, affirmant qu’on ne commande bien à la nature qu’en lui obéissant. On ne peut faire fi de la tradition, elle est gage de la continuité de la vie. C’est bien ce que la sagesse antique savait bien : « Nous n’héritons pas la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ».

    Dès lors, pourquoi « faire » des lois fallacieuses, qui ont pour conséquence d’abstraire du terreau culturel et anthropologique à partir duquel, sur la longue durée s’est élaboré l’être ensemble ?

    La vraie radicalité, celle attentive aux racines, est autrement plus concrète. Elle a le sentiment, issu de l’expérience ancestrale, de la limité. Cette « nécessité » dont la philosophie grecque nous a rappelé la fécondité. En la matière, il y a une constante anthropologique, celle de la différence sexuelle. C’est un « donné ». Inutile de la dénier, il suffit de ruser avec.

    Il s’agit là d’une duplicité structurelle : être double et duple. Le bon père de famille s’épanouissant avec ses « petits amis », l’épouse fidèle organisant des « des cinq à sept » avec des partenaires de son choix. Sur la longue durée, la création culturelle, film, roman, peinture, trouve là son moteur principal.

    Contre le fantasme « légalitaire » par essence mortifère, la concrétude de la vie se contente de rappeler que seul le paradoxe est créateur. Contre l’unidimensionalité du nivellement, elle souligne que c’est la multiplicité antagoniste qui est féconde. Enfin, souchée sur la tradition, elle ne peut que répéter l’ambiguïté paradigmatique de l’humain.

    Il s’agit là de banalités qui méritent d’être rappelées. L’inflation de lois st le signe irréfragable de la faiblesse du pouvoir. De la déconnexion aussi d’un réel, autrement plus complexe que la rachitique réalité que la politique veut imposer. La vraie sagesse consistant à laisser être ce qui est, à s’accrocher à la nature des choses et, ainsi, à tirer profit de la riche expérience qui s’est sédimentée sur la longue durée.

    Dans la foultitude des lois, cause et effet d’une civilisation décadente, celle qui est en cours d’examen, et les théories du genre lui servant de fondement, sont insensées, parce que, ainsi que je l’ai rappelé, elles croient au sens de l’histoire. À l’opposé d’un tel sens finalisé, la sagesse populaire sait, de savoir incorporé, qu’il faut suffit de s’ajuster à ce que le destin a fait de nous, et savoir ruser avec. Voilà qui est autrement plus ambitieux. Face à la persistance obsessionnelle du mythe du progrès, enfant de Prométhée, la souplesse de Dionysos est tout à la fois plus pertinente et plus prospective. Critiquant l’utopie, dont ce rationaliste quelque peu irrationnel de Rabelais, rappelait que « la plus grande rêverie du monde est de vouloir gouverne avec une cloche ». En la matière, la « cloche de la loi ». Est-ce cela que nous voulons, un pensionnat pour enfants attardés ?

    Michel Maffesoli ( Nouvelles de France, 16 mai 2013)
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  • Midi à la source...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier Midi à la source, le journal de Bruno Favrit tenu entre 1990 et 2011. Alpiniste chevronné, passionné par Nietzsche et porteur d'une vision du monde païenne, Bruno Favrit est l'auteur de nouvelles comme Nouvelles des Dieux et des montagnes (Les Amis de la Culture Européenne, 2004) ou Ceux d'en haut (Auda Isarn, 2007), d'un roman, Criminel de guerre (Les Amis de la Culture Européenne, 2005) et de plusieurs essais comme Vitalisme et Vitalité (Editions du Lore, 2006) ou Esprit du Monde - œuvres en perspectives (Auda Isarn, 2011).

     

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    " Voici le journal tenu régulièrement par l'excellent Bruno Favrit. Une vie riche de rencontres, d'aventures, d'aphorismes et d'enseignements glanés sous le soleil européen et où plane l'ombre de Dionysos. Ces vingt années d'apprentissage permanent, d'explorations, de découvertes et de vibrations apportent un éclairage utile et manifeste sur l'œuvre et les choix de vie de leur rédacteur. Le goût de l'errance et de l'appartenance, de l'air pur des sommets, de la philosophie et de la littérature, mais aussi la fréquentation d'éveilleurs, de complices et de compagnons de route constituent autant d'ingrédients dont le lecteur, devenu confident, pourra faire son miel. "

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