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criminalité - Page 6

  • Vers l'autodéfense civique ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 13 septembre 2013 et consacrée à la révolte de ces citoyens qui décident de se défendre eux-mêmes face à la montée de la criminalité...

     


    L'autodéfense en question après le drame de Nice par rtl-fr

     

     

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  • Manuel, fais-nous peur !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia, et consacré au faux dur de la place Beauvau...

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    Manuel, fais-nous peur !

    Dans le spectacle gouvernemental une place de choix échoit toujours au ministre de l’Intérieur. C’est lui, en effet, qui joue sous la Ve République le rôle du méchant.

    De célèbres acteurs ont incarné à merveille le rôle de « premier flic de France » : Roger Frey, Raymond Marcellin, Michel Poniatowski, Gaston Deferre, Pierre Joxe, Charles Pasqua, Nicolas Sarkozy ou Claude Guéant, pour ne citer que les plus connus. Aujourd’hui le rôle incombe à Manuel Valls.

    Mais si les acteurs changent au gré des élections, leur répertoire reste, hélas, identique. Il commence donc à lasser sérieusement les spectateurs.

    Le fou du roi

    Un ministre de l’Intérieur se doit de paraître partout, à l’image de la police : au moindre accident, au moindre drame, au moindre crime il doit se faire voir des caméras pour prononcer de fortes paroles destinées à rassurer le bon peuple. N. Sarkozy fut le meilleur à ce petit jeu.

    Après chaque nouveau désastre, un ministre de l’Intérieur tient en effet à nous assurer que le crime ne restera pas impuni, que les lois de la République seront appliquées partout sans faiblesse, qu’il n’y aura plus de zones de non-droit, que le racisme sera partout pourchassé, que l’islamisme ne passera pas, etc.

    Car le ministre de l’Intérieur joue le rôle du fou du roi dans l’ancienne monarchie : il a pour fonction de dire tout haut ce que chacun pense tout bas. Par exemple de tonner périodiquement contre les magistrats qui libèrent les délinquants, contre les sauvageons des banlieues que l’on va devoir nettoyer au kärcher ou contre les salauds d’extrémistes de droite, que l’on va mettre hors d’état de nuire.

    Il remplit ainsi une fonction de verbalisation expiatoire très médiatique et surtout fort utile au Système.

    La tête de l’emploi

    Un ministre de l’Intérieur ne doit donc surtout pas rire ni faire rire non plus : il incarne l’Etat et la République dans sa toute-puissance. Dès sa nomination, un ministre de l’Intérieur adopte donc la tenue et le masque de l’emploi : costume sombre, regard farouche, mâchoires serrées, visage impénétrable. Il est aussi souhaitable qu’il ait la tête de l’emploi : petits gros rigolards ou grands lymphatiques s’abstenir !

    D’ailleurs il ne se déplace plus qu’entouré d’une cohorte de G-men, de policiers et de préfets en uniforme, dans un halo de gyrophares et de sirènes du plus bel effet. Cela fait très sérieux aussi et nous rassure quant à la solidité de la République une et indivisible.

    Un homme célèbre

    Enfin, si l’on en croit les sondages et à la condition qu’il joue bien son rôle de méchant, un ministre de l’Intérieur serait très populaire auprès du bon peuple, toujours en quête d’un homme providentiel. Les ministres de l’Intérieur figurent ainsi au hit parade des premiers-ministrables. Certains, même, parviennent à la magistrature suprême, ce qui ne risque pas d’arriver à un ministre de l’Education nationale ou à un ministre du Travail, les pauvres ! Manifestement il y a des rôles qui aident et d’autres pas. Il faut dire qu’un ministre de l’Intérieur s’y connaît en matière d’élections et de sondages…

    Le fou du roi est nu

    Les ministres de l’Intérieur ont aujourd’hui pour fonction de jouer les durs devant les caméras.

    Par exemple ils aiment bien, de temps en temps, prononcer la dissolution de tel ou tel groupuscule, pourtant déjà largement infiltré par la police ; ou bien se montrer impitoyables avec les automobilistes. Et la télévision nous inonde d’émissions bien pensantes où l’on voit les policiers et les gendarmes mettre hors d’état de nuire les malandrins – comme dans les films américains, mais en moins drôle, avec moins de sexe et d’hémoglobine.

    Mais, dans la vraie vie, tout le monde sait bien, hélas, que l’insécurité, la délinquance, le communautarisme, l’immigration irrégulière, les roms ou l’islamisme ne se dissolvent pas comme cela, d’un coup de baguette médiatique. Dans la vraie vie, seuls les braves gens ont encore peur de la police : les autres rigolent, la « niquent » ou traînent les policiers devant les tribunaux.

    Les prétendus « super flics », qui incarneraient l’autorité de l’Etat, en réalité rasent les murs et composent tous les jours avec tout le monde : avec les syndicats de policiers aussi puissants qu’à l’Education nationale et dont il faut acheter le silence, avec la guerre des polices, avec les clans préfectoraux, avec les potentats locaux, avec les juges qui font la chasse aux « bavures », avec les lobbies, avec les cultes, avec les grands frères des banlieues. Avec ces satanées statistiques de la délinquance aussi.

    Bref, les durs de la scène politico-médiatique, les Eliot Ness de la Place Beauvau qui n’ont pas de mots assez forts pour condamner la délinquance « inacceptable », sont de grands méchants mous. Ils prennent la pose pour essayer de cacher leur dramatique impuissance.

    Cela ne trompe plus personne.

     Michel Geoffroy (Polémia, 31 juillet 2013)



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  • Criminalité : la fin d'une idée reçue ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Raufer, cueilli sur le site du Nouvel Economiste et consacré à l'idée agitée par les tenants de la culture de l'excuse d'une ciminalité nécessairement liée à la misère sociale...


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    Criminalité : la fin d’une idée reçue

    Ce n’est pas la misère qui provoque le crime mais, à l’inverse, la richesse

    Voici peu encore, des élus socialistes de Marseille ont “expliqué” le désastre criminel local par l’inévitable – et fausse – “culture de l’excuse”. Il y a du crime à Marseille, ont-ils pleuré, du fait de la misère ! Faisons du social, créons des emplois et le crime s’évanouira. Or dans les décennies écoulées, partout et à chaque fois qu’on a voulu résorber le crime par le social, l’urbanisme et la création d’emplois, l’échec a été abyssal.

    Pourquoi ? Le simple bon sens suffit à comprendre : comment en effet corriger une catastrophique situation criminelle (à Marseille ou ailleurs) en y appliquant de nouvelles couches encore de la (désastreuse) politique de la ville, ou de la (calamiteuse) “protection judiciaire de la jeunesse”, ou enfin de (l’impuissante) politique de l’emploi ?

    Hors du monde des Shadoks, une telle pratique a un précédent réel : l’agriculture soviétique. Une planification aussi aveugle qu’absurde ravage le monde agricole de l’URSS ? Une planification plus tatillonne encore résoudra aisément le problème.

    En son temps M. Jospin voulut résorber la criminalité par l’emploi des jeunes ; il créa de fait des dizaines de milliers d’emplois (souvent fictifs, mais là n’est pas la question) – or simultanément, la criminalité a explosé ! “J’ai été naïf”, reconnut ensuite M. Jospin. Malgré tout cela, les socialistes – même hélas, certains élus UMP – radotent toujours sur le social, arme anticrime.

    Avant d’établir la fausseté de cette théorie, ce bref préalable. Les criminologues approuvent le social. Que leurs concitoyens jouissent d’un logis agréable et d’un emploi lucratif leur semble heureux. Mais par profession, ils savent que le social et l’emploi (en eux-mêmes positifs) sont hélas incapables de résorber la criminalité, si peu que ce soit. Prouvons-le.

    L’argument central des Diafoirus-sociologues et de la culture de l’excuse est que la misère sociale suscite le crime ; les présents criminels, modernes Jean Valjean, n’ayant que le choix de l’illicite pour ne pas mourir de faim.Poussons leur raisonnement : c’est donc là où la misère soudain explose que la vague criminelle sera la plus violente et la plus durable. Eh bien non, c’est même exactement l’inverse.

    Premier cas d’école, les Etats-Unis. Partie de Wall Street en 2007-2008, une crise financière, puis économique et enfin sociale, ravage l’Amérique au point que de renommés économistes comparent cette crise, pire que celle de 1929-1930, à l’effondrement de la Russie en 1990-2000 (fin de l’ère soviétique). Dans les années 2007-2011, on constate même chez les Blancs pauvres américains (non diplômés) une nette contraction de l’espérance de vie !

    • Classes moyennes – revenu moyen retombé en 2011 au niveau de 1996 (moins 8 % depuis 2007). Richesse moyenne d’un ménage en 2007 : 126 000 dollars ; en 2010 : 77 300 dollars.

    • Pauvres – misère record : 12 % de la population américaine en 2000, 15 % en 2011. 46 millions de pauvres en 2011 (moins de 22 160 dollars par an par famille de 4, dont 2 enfants mineurs). En 2011, 18 % des Américains manquent parfois d’argent pour manger au quotidien.

    Ainsi donc, prédisent les Diafoirus-sociologues et leurs séides journalistes (qu’ils ne démentent pas, nous avons des archives…), la criminalité va exploser.
    Eh bien non – même, elle s’effondre, pendant cinq ans d’affilée. Dans nombre de grandes métropoles américaines, les crimes violents tombent sous les chiffres de 1964 (année où l’“Uniform Crime report” fédéral s’installe sous sa forme présente). Même – lisez bien – l’homicide sort en 2012 de la liste des 15 motifs principaux de décès aux Etats-Unis ! (statistique de santé publique tenue depuis 1965).

    Coupe-gorge voici 50 ans, New York est aujourd’hui apaisée et sûre, moins d’homicides en 2012 qu’en 1978. Normal, rétorque Diafoirus-sociologue, du fait du tout-carcéral. Autre cliché faux ! En 2011, à New York (là où la criminalité baisse le plus), on compte 1/3 d’incarcérés de moins qu’en 2000.
    Bon, insiste Diafoirus, va pour l’Amérique ! Mais en Europe…

    Encore raté. Au Royaume-Uni, où la crise financière a été la plus violente en Europe, la criminalité baisse elle aussi – et fort. Criminalité générale en 2012 : moins 8 % ; homicides moins 12 %, au niveau de 1978 ! Au Pays de Galles, la criminalité est au plus bas depuis 30 ans. Et une consommation d’alcool et de stupéfiants en nette baisse chez les adolescents.

    Mais alors, quel est donc le lien entre misère et crime ? Y en a-t-il seulement un ? Oui ce lien existe, mais c’est l’exact inverse de celui seriné par la culture de l’excuse. Ce n’est pas la misère qui provoque le crime, mais à l’inverse, la richesse. Dans une société d’abondance, ou de plus, tout bien matériel désirable se miniaturise, plus la richesse s’accroît et s’affiche et plus il y a de biens à voler. Plus de gens travaillent et plus ils possèdent de smartphones, plus il y a d’appartements vides, de gamins non surveillés, de cités-dortoirs délaissées de l’aube au crépuscule. Tout cela constituant un véritable paradis pour prédateurs, violents ou non.

    Cela aussi se prouve. Retournons aux Etats-Unis. La crise commence à se résorber en 2012 ? Immédiatement, la criminalité prédatrice repart à la hausse (UCR/FBI, 1er semestre 2012). Vols à main armée : + 2 % ; vols avec violence : + 2,3 %; vols simples : + 1,9 %. Pareil en Grande-Bretagne, pour la délinquance d’opportunité.
    Reste bien sûr une parallèle montée de la cybercriminalité. Mais celle-ci n’inquiète, ni n’affecte, la population comme le crime violent. Et n’implique pas les mêmes malfaiteurs. Elle constitue donc un sujet d’étude en soi.

    Le cybercrime est-il un problème grave ? Rien de certain à présent car notre inusable boussole-qui-montre-le-sud ne s’est pas encore clairement prononcée. Ainsi, attendons que les Diafoirus-sociologues nous affirment, comme ils le font d’habitude, que le cybercrime est une illusoire “construction sociale” inventée par des politiciens fascistes. Dès lors, nous saurons infailliblement que le péril est sérieux…

    Xavier Raufer (Le Nouvel Economiste, 25 juin 2013)

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  • Madame Taubira doit partir !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Raufer, cueilli sur Valeurs actuelles et consacré à Madame Taubira et à sa politique laxiste à la tête du ministère de la justice, dont les résultats désastreux se font sentir partout en France...

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    Madame Taubira doit partir !

    Madame Taubira doit partir d’un ministère de la Justice où, depuis son arrivée, c’est Apocalypse Now au quotidien. Elle doit partir car, désormais, justice et administration pénitentiaire ne sont pour les voyous qu’objet d’hilarité ou vecteur de règlements de comptes. Elle doit partir car son idéologie provoque un tel tsunami criminel que police et gendarmerie s’y cassent les dents, malgré d’immenses efforts. Elle doit partir, enfin, car l’exaspération gagne le pays. Entre ceux qui déjà “organisent des rondes” et ceux que fascine la “tentation de l’autodéfense”, une poche malsaine se développe qui pourrait être fatale à l’État de droit. Pour preuve ces faits, tous récents :

    — avril 2013 : évasion spectaculaire de Redoine Faïd : cinq portes de prison soufflées à l’explosif, otages capturés pistolet au poing. Des “dégâts énormes” pour une opération “très bien organisée”, explosifs, armes et téléphones ayant aisément été stockés sur place. Or la justice n’a rien détecté — le garde des Sceaux et ses gourous étant trop occupés à nous dépeindre des fauves type Redouane Faïd & Co comme réinsérables, grâce à des traitements sur mesure ;

    — Créteil, mars 2013 : après une “erreur” du juge d’instruction, des trafiquants de drogue multirécidivistes sont relâchés. Tempête. Un magistrat promet des « sanctions sévères » lors du procès. Gros mensonge : les accusés présents dans le box obtiennent tous le sursis, les “peines lourdes” étant infligées à des fugitifs, de longue date repartis au Maghreb ;

    — Marseille, mars 2013 : un bandit tout juste libéré est criblé de balles par deux hommes en scooter — à la porte même de la prison des Baumettes. Une telle opération est forcément minutée. Qui savait ? Qui pouvait savoir ? Qui sont les complices dans la prison ?

    — Évry, mars 2013 : selon un magistrat, Sofiane est un « prédateur ». Seulement voilà, il « redoute de retourner en prison ». Voyant arriver la police au tribunal, Sofiane « préfère partir avant » d’être arrêté.

    Quant à son complice, Mohamed, il a préféré ne pas venir du tout. Et voici la justice, version Taubira, suspendue aux préférences des prédateurs !

    Cela bien sûr, les voyous l’apprennent de leurs semblables ou de leurs avocats. Résultat, tous les indicateurs criminels sont au rouge :

    — les cambriolages (+ 60 % à Paris) et les violences aux personnes augmentent encore ; les gangsters s’entretuent en Corse et à Marseille ;

    — sur les réseaux de transport, les vols à la tire et les violences contre les agents explosent. Les syndicats RATP-RER protestent : « De nombreuses affaires transmises à la justice parisienne sont restées en jachère ». Ainsi végète une justice désormais tétraplégique ;

    — à Sevran (Seine-Saint-Denis), les criminels font la loi : un calvaire pour des habitants « seuls face aux dealers » qui brûlent leurs voitures, sabotent les ascenseurs et interdisent l’accès des tours à quiconque leur déplaît ;

    — au Louvre (le plus grand musée du monde, 10 millions de visiteurs par an), des hordes de parfois trente jeunes nomades dépouillent les touristes ; souvent molestés, les agents du musée n’y travaillent plus que la peur au ventre. Pourquoi le pillage ? Parce que l’accès gratuit est accordé aux moins de 26 ans sans que rien ne soit fait sur le plan de la sécurité pour cette largesse, cela profite aux seuls amateurs d’art ;

    — sur la ligne du RER D, les voyageurs sont physiquement agressés et dépouillés « comme au temps du Far West » ;

    — enfin, et plus grave encore si possible, un rapport confidentiel d’un syndicat d’assureurs s’alarme de la forte augmentation des incendies criminels — dans leur langage : une « sinistralité incendie liée à la malveillance ». Pour ces mêmes assureurs, « de plus en plus souvent, ces actes de malveillance, de vandalisme et de tentative de vols sont précédés, ou se prolongent, par des incendies qui affectent les locaux [des victimes] ». Sur 150 sinistres causés par un incendie, au préjudice de 150 000 euros ou plus, « environ 40 % sont imputables à des actes malveillants ». Or, pour les criminologues, l’incendie criminel n’est pas une infraction banale, plutôt une forme sournoise d’insurrection.

    C’est pour toutes ces raisons que Mme Taubira doit partir.

    Xavier Raufer (Valeurs actuelles, 25 avril 2013)

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  • Un mensonge d'état...

    Les éditions Michalon publient cette semaine un essai de Jean-François Impini intitulé Un mensonge d'état - L'imposture sécuritaire. Colonel de gendarmerie en retraite, Jean-François Impini a commandé le service de la gendarmerie chargé notamment de l'enregistrement statistique des crimes et des délits...

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    " Pourquoi les Français éprouvent-ils un irrationnel sentiment d’insécurité, alors qu’on compte 670 000 délits de moins depuis 2002 et un taux d’élucidation des infractions en hausse de 12 points ? Irrationnel ? Et si les chiffres affichés étaient faux ? Et si l’appareil statistique avait été dévoyé au service d’un message politique illusoire ?

    Depuis dix ans, la lutte contre la délinquance est marquée par l’empreinte de celui qui en a fait, sinon son combat, au moins sa marque de fabrique. Avec une précision chirurgicale, Jean-François Impini révèle comment les statistiques ont été impunément dévoyées. Il dévoile la dictature des chiffres et les tricheries utilisées pour produire de « bons » résultats, et détaille les pratiques qui ont permis d’éluder des délits par centaines de milliers tout en élucidant des infractions imaginaires.

    À l’heure où « nul n’est censé ignorer la réalité », Jean-François Impini, chiffres à l’appui, jette une lumière crue sur la réalité d’une police détournée de sa mission, et d’une politique de sécurité devenue simple entreprise de communication au profit d’un discours politique vide d’action. "

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  • La face obscure de la mondialisation...

    Les Presses universitaires de France publient dans leur collection "Major" un ouvrage de Xavier Raufer intitulé Géopolitique de la mondialisation criminelle - La face obscure de la mondialisation. Journaliste et criminologue, Xavier Raufer est l'auteur de nombreux essais consacrés aux nouvelles menaces.

     

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    " La mondialisation, universel bienfait ? Pas vraiment. Comme tout phénomène humain, la mondialisation est semblable à la « langue d’Ésope » – la meilleure et la pire des choses à la fois.
    La meilleure face de la mondialisation est sans cesse vantée par ses thuriféraires, pour l’essentiel des libéraux proches du monde des affaires, et par les médias qu’ils possèdent souvent : c’est la « mondialisation heureuse » qu’on nous vante depuis les années 1990. Sa face obscure, ces mêmes intérêts tentent de la noyer dans le silence, ou bien, quand la réalité est trop grave pour être tue ou niée, ce « pire » est morcelé et présenté comme un épiphé-nomène (une collection de « fait divers ») étranger à la mondialisation.
    Alors qu’en Europe, le terrorisme islamiste se dissipe (aucun attentat en 2012 selon Europol), alors qu’à l’échelle eu-ropéenne la toxicomanie baisse chez les jeunes, quelle est aujourd’hui cette « face criminelle de la mondialisation » ? Quel est son avenir ? "

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