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communisme - Page 3

  • Cendre rouge...

    Les éditions Apopsix ont publié cet été un roman d'Oskar Freysinger intitulé Cendre rouge. Ancien conseiller d'état du Valais, membre de la direction de l'UDC suisse, Oskar Freysinger est déjà l'auteur de nombreux livres, dont plusieurs essais comme De la frontière (Xénia, 2013) et Le remède suisse - Antigone chez les Helvètes (Xénia, 2016).

     

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    " Le jeu n'est un jeu que tant qu'il reste un jeu. Transposé dans la réalité ou condamnant la réalité à se plier à ses règles, il devient une arme redoutable. Les personnages de ce roman sont des figurines dans un jeu qui les dépasse, un jeu qui affine de jour en jour ses ramifications, comme un rhizome cherchant à se greffer sur la réalité, afin de la vider de sa substance. L'échiquier où se déroule ce jeu cruel est la défunte URSS, le laboratoire impitoyable d'une société nouvelle, dont les principes fondateurs ne sont pas morts avec la chute du mur de Berlin. Comme un virus particulièrement insidieux, ils ont muté et se sont adaptés pour tenter de prendre le contrôle du corps social au niveau planétaire. Le contrôle remplace le pouvoir, la prison cède la place au labyrinthe. A travers la destinée d'une poignée d'hommes et de femmes, le lecteur vivra la Genèse d'une idéologie plus dévastatrice et déshumanisante que tout ce que la civilisation humaine a produit. Bienvenue dans le pire des mondes possibles. Aujourd'hui, qui connaît la Révolution russe ? Comment est-elle encore enseignée ? Cent millions de morts. Pas de procès de Nuremberg. L'oubli en guise de jugement de l'histoire. Là encore et toujours l'ignorance cultivée ... "

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  • La terreur rouge en Russie...

    Les éditions des Syrtes viennent de rééditer en collection de poche le témoignage de Sergueï Melgounov intitulé La terreur rouge en Russie (1918 - 1924). Sergueï Melgounov est un historien et intellectuel russe, mort en exil en France en 1956.

     

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    " Né quelques mois après Staline, l'historien et journaliste Sergueï Melgounov, socialiste russe modéré, refuse d'émigrer en octobre 1917. Il n'en sera pas moins expulsé de son pays cinq ans plus tard, les bolcheviks ne lui pardonnant pas son intraitable refus des méthodes inhumaines avec l'aide desquelles ils se sont maintenus au pouvoir. Dans son combat, Melgounov, qui fréquente les groupes clandestins de la résistance anticommuniste, dénonce la politique de terreur instaurée dans le pays. Cet engagement lui vaudra vingt-trois perquisitions, cinq arrestations, les interrogatoires de la Tcheka, la prison, la condamnation à mort et, pour finir, le bannissement. Pour évoquer les horreurs de la guerre civile et du " communisme militaire ", Melgounov ne s'en tient pas au terme " atroce ". Il explicite le mot, comme on défroisse une page pour en étaler l'insoutenable contenu. La valeur de ses propos est d'autant plus précieuse qu'il fait parler les victimes et leurs bourreaux, grâce notamment aux nombreux documents et récits qu'il a pu recueillir. En ce sens, son témoignage préfigure celui de Soljenitsyne sur le goulag. Contre Lénine, contre Staline, Melgounov et Soljenitsyne ont brandi la morale de l'homme face aux prétendues raisons de l'histoire et de l'État. La Terreur rouge en Russie a été publié pour la première fois en décembre 1923 à Berlin. La préface de l'historien Georges Sokoloff, professeur émérite à l'Institut national des langues et civilisations orientales, apporte un éclairage indispensable et une dimension historique inédite à cette nouvelle édition. "

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  • Jean Fontenoy, entre aventure et écriture...

    Les éditions du Lore viennent de rééditer sous se titre d’Écrits des audaces baroques, trois livres de Jean Fontenoy, L’Ecole de Renégat, Shanghaï secret et Le Songe du Voyageur, publié dans les années 30 et depuis difficilement trouvables. Journaliste, aventurier et écrivain, passé du communisme au fascisme, Jean Fontenoy est mort à Berlin le 27 avril 1945. Gérard Guégan et Philippe Vilgier ont chacun consacré une biographie à ce personnage hors-norme.

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    " Rédigés entre sa trente-sixième et quarantième année, ces trois livres insolites (L’Ecole de Renégat, Shanghaï secret, Le Songe du Voyageur), se situant entre le récit et le pamphlet, font incontestablement de Jean Fontenoy (1899-1945) un écrivain, un vrai.

    Véritable écrivain donc mais aussi soldat politique, passé du communisme au fascisme, Fontenoy mourut à la fin du mois d’avril 1945 dans un Berlin en ruines.

    Notons également chez cet homme aux multiples talents, celui de journaliste qui le conduisit entre autres à diriger Le Journal de Shanghaï dès 1927.

    Deux biographies de Jean Fontenoy ayant été publiées ces dernières années (celle de Gérard Guégan en 2011, éd. Stock, et celle de Philippe Vilgier en 2012, éd. Via Romana), il nous a paru opportun de faire découvrir à notre lectorat une partie de l’œuvre de l’homme pour qui cette citation de L.-F. Céline semble convenir : « Voyager c’est bien utile, ça fait travailler l’imagination. » "

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  • Qu'est-ce que le fascisme ?...

    Les éditions KontreKulture viennent de rééditer un essai de Maurice Bardèche intitulé Qu'est-ce que le fascisme ?. Beau-frère et ami de Robert Brasillach, normalien, professeur de littérature et balzacien éminent, Maurice Bardèche est devenu après la guerre la figure de l'intellectuel fasciste.

     

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    " Chacun croit savoir ce qu’est le fascisme et ce qu’est un fasciste. Ces mots font partie des injures les plus usitées mais également les plus dévoyées : le fasciste serait cet être brutal, imbu de sa propre supériorité, prêt à tous les moyens de l’oppression – torture, délation, emprisonnement arbitraire – que nous décrit l’imaginaire collectif ; le fascisme serait le maintien, au besoin par la force et la coercition, de la domination du capital sur le travail, voire de l’homme blanc sur le reste du monde. Quel détournement de sens ! par ceux-là mêmes qui ont réussi à imposer le capitalisme triomphant en vendant aux peuples la « société des loisirs » et la liberté des libertaires, tout en les enfermant dans le chômage de masse, la peur de la pauvreté, la violence sous tous ses aspects et la surveillance généralisée permise par les nouvelles technologies. Il est donc bien temps de se poser la question de ce qu’est le fascisme et de ce qu’il n’est pas.

    Après une analyse du fascisme premier – le fascisme italien qualifié ici de césarisme mussolinien – et de son évolution, l’auteur va décrire, dans leurs similitudes mais également dans leurs différences, les autres régimes qui y sont assimilés : le national-socialisme allemand, le régime de Vichy et le franquisme espagnol, assumant leur nécessité historique et leur grandeur, mais aussi leurs erreurs. Et il questionnera, après la déroute de ces régimes, leur prolongation : qu’est-il resté de leur esprit, s’est-il incarné vraiment dans les groupuscules néo-fascistes qui ont survécu ? Quelle influence a-t-il eue dans l’Égypte de Nasser, le Cuba de Castro ? Qu’est-ce qui fait l’essence même du fascisme, sa philosophie, sa vision de l’homme, de la nature et de leurs liens ? de la morale et de la liberté ? L’auteur tente ainsi de saisir le fondement de l’idéal fasciste, tentative d’un troisième ordre érigé contre les démocraties libérales et le communisme, et met en garde envers le faux fascisme, reconnaissable à ces signes : « Il emprisonne au nom des droits de la personne humaine et il prêche le progrès, mais il respecte les milliards et les banques sont avec lui. » "

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  • Franco, symbole des féroces guerres de mémoire...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 21 juin 2018 et consacrée à la guerre des mémoires autour de Franco relancée par le nouveau premier ministre socialiste espagnol... 

     

                                     

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  • Les racines des totalitarismes communistes...

    Les éditions VA Press viennent de publier un essai de Guiseppe Gagliano intitulé Les racines des totalitarismes communistes - De la dictature jacobine au gnosticisme marxiste. Spécialiste des questions de stratégie et de philosophie politique, Guiseppe Gagliano, qui est président du Centre d'Etudes Stratégiques Carlo De Cristoforis, à Côme, en Italie, est l'auteur de Guerre et intelligence économique (VA Press, 2017).

     

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    " La pensée précède toujours l’action. Cet ouvrage illustre magnifiquement cet adage. Pour comprendre comment certains régimes totalitaires du XXème siècle en sont arrivés à de tels excès, l’auteur suit la longue chaine d’intellectuels qui ont voulu proposer des solutions aux désordres politiques, économiques, sociaux et religieux qu’ils traversaient, par une pensée censée résoudre ces désordres. L’analyse de leur influence est ici décortiquée avec soins, en particulier sous son angle de substitut à une religion révélée en proposant, puis imposant une utopie prophétique de remplacement. Qui se souvient de la pensée de Gracchus Babeuf (le babouvisme), véritable communisme avant l’heure, jusque dans les années qui suivirent la fin de la Terreur ? l’auteur y voit déjà là un frémissement du messianisme. Quel millénarisme a bien pu inspirer les fondateurs et cadres du parti communiste, allant jusqu’à transformer le parti en « ordre monastique », ses cadres en « clergé », son prolétariat en Dieu et une « orthodoxie » le conduisant à remédier aux « schismes » par des purges ? Enfin, pour comprendre le visage de l’altermondialisme, nouveau visage du communisme, la lecture de cet ouvrage est salutaire. "

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