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  • Quand Washington accentue sa pression sur Pékin...

    Pour son émission sur TV Libertés, Chocs  du monde, Edouard Chanot reçoit Laurent Michelon pour évoquer avec lui la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine.

    Entrepreneur, Laurent Michelon travaille entre la France et la Chine et est aussi l’auteur d'un essai intitulé Comprendre la relation Chine-Occident - La superpuissance réticente et l’hégémon isolé (Perspectives Libres, 2022).

                             

     

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  • La Chine, puissance d'équilibre ?...

    Pour son émission sur TV Libertés, Chocs  du monde, Edouard Chanot reçoit Laurent Michelon pour évoquer avec lui la Chine et son rôle de puissance à la recherche d'un rééquilibrage du monde.

    Entrepreneur, Laurent Michelon travaille entre la France et la Chine et est aussi l’auteur d'un essai intitulé Comprendre la relation Chine-Occident - La superpuissance réticente et l’hégémon isolé (Perspectives Libres, 2022).

     

                                                 

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  • Le Très Grand Jeu...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai d'Emmanuel Lincot intitulé Le Très Grand Jeu - Pékin face à l'Asie centrale. Historien, spécialiste de la Chine contemporaine, Emmanuel Lincot est professeur à l'Institut catholique de Paris et chercheur associé à l'IRIS.

     

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    " Comment la Chine voit-elle l'Asie centrale ? Comment cet acteur nouveau venu est-il perçu par les populations ? Qu'en est-il de leur rapprochement ? Toutes ces questions engagent directement notre avenir.

    L'échiquier tourne une nouvelle fois à la poudrière. La gloire de Samarcande s'est évanouie. Il n'est plus de Tamerlan pour déferler depuis cet océan de steppes. Néanmoins, une fois de plus, le devenir du monde se décide en Asie centrale. Avant-hier les Britanniques et les Russes, hier les Soviétiques et les Américains se sont disputés ce sas et ce pivot entre les continents. Aujourd'hui, le " Grand Jeu " continue. Avec, pour acteurs majeurs, la Chine mais aussi la Turquie, l'Iran, l'Inde, le Pakistan...
    Les civilisations se sont donné rendez-vous à ce carrefour planétaire. Les rêves impériaux sont venus y mourir. Les idéologies, le nationalisme, le communisme, le panturquisme, le panislamisme, l'ont embrasé. Son étendue désertique, hachurée de forteresses défuntes, en fait le plus énigmatique des univers culturels, à la croisée de Mahomet et du Bouddha. Désormais, l'urgence le dévore.
    Réempruntant les chemins caravaniers d'antan que recouvrent désormais les Nouvelles Routes de la Soie ouvertes par Xi Jinping, avide de capter cet espace lui offrant une inouïe profondeur stratégique, Emmanuel Lincot déchiffre ici les siècles écoulés pour décrypter les conflits contemporains.
    Qu'en est-il des pions qu'avancent Ankara, Téhéran, Dehli, Islamabad, Moscou ? Suffiront-ils à endiguer l'avancée de Pékin ? Le rêve chinois de domination à partir de ce grand plateau démentira-t-il une histoire multiséculaire ? Ou s'abîmera-t-il en cette haute terre à l'instar de tant d'hégémonies éphémères ?
    Ce livre, informé et sensible, d'un savant et voyageur amoureux de l'Asie centrale, constitue une formidable initiation à la diversité des cultes et des cultures tout en nous livrant une exceptionnelle leçon de géopolitique. "

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  • Crise mondiale : une aubaine pour la Chine...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Gérard Chesnel cueilli sur Geopragma et consacré au jeu de la Chine dans le chaos mondial.  Ancien ambassadeur et agrégé d'histoire, Gérard Chesnel est membre fondateur de Geopragma.

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    Crise mondiale : une aubaine pour la Chine

    Les relations internationales connaissent, depuis plusieurs années, un grand chambardement, qui s’est accentué depuis la crise de l’Ukraine et, tout récemment, la question palestinienne. Les changements en profondeur des équilibres traditionnels, s’ils inquiètent à juste titre les pays occidentaux, sont au contraire, pour la Chine et quelques grands pays du Sud, porteurs de promesses.

    Un exemple parmi beaucoup d’autres : fin 2020, les accords d’Abraham ont permis, sous l’égide des Etats-Unis, une normalisation des relations entre Israël et plusieurs pays arabes, Bahrein, les Emirats Arabes Unis, le Maroc ainsi, un peu plus tard, que le Soudan. Ce fut le plus grand succès diplomatique de Donald Trump. A peine trois ans plus tard, en juillet 2023, c’est sous l’œil bienveillant de Xi Jinping que l’Arabie Saoudite et l’Iran signent, à Pékin, un accord qui entérine leur rapprochement. Washington n’est pas dans le jeu. On peut épiloguer sur les raisons qui ont entraîné cette attitude de Riyad. L’une d’entre elles est sans nul doute le besoin de consolider ses relations avec les pays de la région à l’heure où les difficultés s’accumulent avec Washington (notamment sur les Droits de l’Homme).

    Petit à petit, la Chine, avec la lenteur et la prudence qui caractérisent sa diplomatie, prend des parts de marché aux Etats-Unis. Et, sous ses encouragements, et souvent à son initiative, le Sud s’organise. En 2001 Pékin crée l’Organisation de Coopération de Shanghai, qui réunit six pays (Chine, Russie, Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan et Ouzbékistan) auxquels vont bientôt s’ajouter l’Inde et le Pakistan en 2016 puis l’Iran en 2021. L’Afghanistan, la Biélorussie et la Mongolie sont observateurs. On peut voir dans l’OCS un galop d’essai du projet tentaculaire des nouvelles routes de la soie (BRI ou Belt and Road Initiative).

    Et l’on n’en reste pas à l’Asie. Le 15è sommet des BRICS, à Johannesburg en août dernier, a entériné l’élargissement de l’organisation, à partir du 1er janvier 2024, à six nouveaux pays (Iran, Ethiopie, Egypte, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis et Argentine).

    La Chine tire derrière elle la Russie, mal aimée des pays occidentaux. Celle-ci fait partie de toutes les organisations susnommées, BRICS, OCS, BRI. La troisième session de bilan des nouvelles Routes de la Soie, le 17 octobre, à Pékin, a permis une mise en scène très réussie sur le plan médiatique, où Xi Jinping trône aux côtés de son hôte d’honneur, Vladimir Poutine (qui, quelques jours plus tôt, était annoncé comme mourant par une certaine presse occidentale). Mais à l’inverse de la rencontre entre Staline et Mao, à Moscou en décembre 1949, cette fois-ci le grand frère, c’est la Chine. Ce renforcement de l’amitié sino-russe est une mauvaise nouvelle pour l’Europe qui n’a pas su l’éviter, et a préféré se rallier sans discernement à la politique américaine de sanctions. Au total, il est remarquable que bon nombre de pays du Sud (32 exactement) se soient abstenus lorsqu’il s’est agi de condamner l’invasion russe de l’Ukraine.

    Certes, il existe aussi des problèmes dans les pays du « Sud ». On fait grand cas, à l’Ouest, de la disparition de plusieurs dirigeants chinois, dont le ministre des Affaires Etrangères nouvellement nommé. Comme si les difficultés que pourrait connaître la Chine devaient nous dispenser d’avoir une politique étrangère clairement définie.

    Mais il faut raison garder : le grand basculement n’est pas pour demain, même s’il a déjà commencé. Les pays africains qui se sont « libérés » de la présence française, avec l’aide de la Russie, n’ont pas encore réussi à installer de régimes stables, dans ce continent où les coups d’Etat sont si fréquents. Et nous ne devons pas les passer par pertes et profits. Notre coopération doit pouvoir reprendre si les conditions le permettent et il faut se tenir prêts. En Amérique du Sud, Lula a repris le pouvoir mais ses opposants, Bolsonaro en tête, n’ont pas baissé les bras.

    L’Europe a certes elle aussi son lot de problèmes qui peuvent hypothéquer l’avenir. La Hongrie se distingue particulièrement par ses réticences à suivre les règles européennes qui ne lui conviennent pas. Il en est de même de la Pologne qui n’a pas voulu se soumettre aux diktats de Bruxelles sur son système judiciaire. Et le nouveau gouvernement slovaque prend ses distances vis-à-vis de la politique européenne à l’égard de l’Ukraine. Mais l’Union Européenne parvient encore à maintenir une certaine cohésion, s’agissant de politique étrangère.

    Quid de l’OTAN ? La Suède n’y est toujours pas admise, face aux objections de la Turquie. Celle-ci joue d’ailleurs un rôle particulièrement ambigu : deuxième puissance militaire de l’Alliance, elle parvient à maintenir un dialogue constructif avec la Russie, notamment sur la question des exportations de blé et du contrôle de la mer Noire. Discrète, comme la Chine, sur la question palestinienne, elle semble attendre son heure pour jouer un rôle accru dans les conflits régionaux (sans oublier les problèmes du Karabagh et du Nakhitchevan).

    De tout cela, la Chine n’a que des bénéfices à tirer. Installée depuis toujours dans le temps long, elle pousse tranquillement ses pions sur le grand échiquier mondial, convaincue que l’avenir lui sera favorable.

    Gérard Chesnel (Geopragma, 19 novembre 2023)

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  • Sur la situation géopolitique dans le monde...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une intervention d'Hervé Juvin au Cercle National des Armées dans laquelle il brosse un tableau de la situation géopolitique mondiale.

    Économiste de formation et député européen, Hervé Juvin est notamment l'auteur de deux essais essentiels, Le renversement du monde (Gallimard, 2010) et La grande séparation - Pour une écologie des civilisations (Gallimard, 2013). Il a également publié un manifeste localiste intitulé Chez nous ! - Pour en finir avec une économie totalitaire (La Nouvelle Librairie, 2022).

     

                                              

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  • Feu sur la désinformation... (416)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Floriane Jeannin.

              

                                             

    Sommaire :

    L’image de la semaine : Macron et le fiasco chinois

    Le dossier : à Callac, "Dévoyé spécial" en quête de mensonges

    Les pastilles de l’info

    La grande occultation - Médine

    Le super bobard(eur) - Maître Gims

    Intox / Désintox - Nord Stream

    La pub de la semaine - Barilla et les carbo inclusives

    Ça décoiffe - Twitter et l’IA qui ne mentira pas

    L’idiot du village global - Bruce Toussaint

    Carton rouge - Plenel

    Le coup de gueule - La BBC vue par twitter

    Le Portrait piquant d'Edwy Plenel

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